Savonnières-en-perthois + Rupt du Puits

Vendredi 6 février 2015

Peu avant 13h, Olivier, Sylvain, Tim, Charlotte et Vinnie se retrouvent au local pour prendre un peu de matos et constituer un petit groupe d’avant garde avant le week-end souterrain qui nous attend dans les Savonnières-en-Perthois. En effet, nous nous serrons dans le petite voiture de Charlotte pour partir armés de chiques, bonbons, un disque du Grand Jojo. Nous faisons d’abord une halte chez Jérôme pour lui emprunter des combis néoprène et un casque en extra vu que Tim a oublié d’en prendre un au local. Un peu plus tard nous nous arrêtons à Martelange pour y faire quelques emplettes, et puis à Arlon pour y prendre la clé de la grotte. En début de soirée, après quelques erreurs de trajet, nous arrivons enfin à destination. Une fois un petit casse-croute avalé, nous enfilons nos néoprènes, combis spéléos en essayant de ne pas trop penser à la température proche de 0°C ou au vent glacial qui nous fouette. Nous gagnons rapidement l’entrée de Rupt-du-Puits, soulevons la plaque d’entrée. Le courant d’air chaud qui en sort alors n’est vraiment pas pour nous déplaire. Olivier et Vinnie installent 2 cordes amarrées sur la structure métallique et nous ne tardons pas à descendre ce puits artificiel de 40m. Nous arrivons pile les pieds dans l’eau devant le siphon aval. Nous remontons la rivière souterraine pendant 2km. Nous avons tous les temps les pieds dans l’eau entre la cheville et mi-cuisse. Vu le peu de temps que nous avons, nous nous contentons de rester sur la voie principale. A un moment nous évitons une baignoire en passant en oppo au dessus. Après un peu plus d’1h de marche, nous atteignons le siphon amont et il faut progresser à quatre pattes pour y arriver. Après quelques commentaire avisés d’Olivier, nous faisons demi-tour et revenons à notre point de départ. C’est quand même plus aisé de progresser dans le sens du courant. Il faut un petit moment pour que nous soyons tous remontés du P40 artificiel. Une fois dehors, nous retirons les cordes et refermons le couvercle. De retour à la voiture, nos lacets sont gelés et nous nous démenons contre le froid pour nous changer. La visite aura duré un peu plus de 2h.  Il est 23h30 quand nous reprenons la route et 30km plus nous sommes à l’entrée des carrières souterraines des Savonnières-en-Perthois. Une grosse équipe de l’ULS est déjà sous terre, ainsi que Alex, Caro, Claire, Luca, Nicolas, Kevin, Maude. D’ailleurs ces braves ont amenés nos sacs au campement, au grand dam de Tim qui y avait laissé sa seule paire de chaussure de rechange! Nous ne tardons pas à pénétrer dans ce dédale, passer quelques flaques et marcher pendant une petite demi-heure pour atteindre le bivouac. Alors que certains dorment déjà, nous finissons la soirée autour des lampes à acétylène et d’un verre. Les derniers se couchent à 3h.

 

Samedi 7 février 2015

Le camp s’éveille aux alentours de 9h45 et après avoir petit-déjeuné et déterminé qui va faire quoi, nous préparons le matos pour les différentes cavités. Comme d’habitude, c’est vers le Gouffre de la Sonnette (par ses deux entrées), La Besace, L’Avenir et La Grande Viaille que différents groupes s’ébranlent. Tandis que certains se contentent d’une seul grotte, d’autres enchainent plusieurs cavités. En fin de journée, les derniers déséquipent respectivement leur grotte. Pendant ce temps quelques uns partent marcher pendant plusieurs heures dans l’immensité des carrières et dénichent quelques vestiges des anciennes exploitations. Nous nous retrouvons tous au camp à 21h30 pour partager l’apéro puis des tagliatelles préparées de main de maître par Benoît. Pas de pétanque 3D cette année, mais pas mal de discussions spéléologico-philosophiques. Une fois encore, les derniers gagnent leurs couches vers 3h.

Dimanche 8 février 2015

Le réveil du camp est animé par le passage d’une troupe cycliste (les membres d’un club spéléo de la région désireux de visiter leur terrain de jeu « autrement ») puis, chacun ayant regroupé ses affaires et s’étant réparti le matériel collectif, tous -ou presque !- se dirigent vers la sortie. La rupture d’un des diables transportant le gros du matos collectif anime le trajet mais finalement -et autour de sandwichs improvisés, chips ou nic-nac (découverte pour certains)- tous se retrouvent dehors ..tous ? est-ce bien sur ?! Car il faut bien se résoudre à l’évidence : Luca n’est pas parmi nous ! Cinq courageux retournent donc au sein du labyrinthe de galerie, donnant du sifflet et de la voix …jusqu’à proximité du bivouac où ils retrouvent Luca, un plan des carrières à la main mais sans mousse sur les arbres pour l’orienter ! Laissant là les petits papiers qu’il avait semés aux différents carrefours ils ramènent leur latin petit poucet à la lumière du jour pour enfin se répartir dans les différents véhicules et prendre le chemin du retour -marqué d’une halte de réhydratation, étape indispensable de toute pratique sportive bien pensée. Finalement, malgré certaines paupières lourdes (ou quelques ronflements plus ou moins sonores en provenance des banquettes arrières), chaque véhicule rejoint le local puis se disperse avant la prochaine activité.

TPST: +/- 36h

Participants: Olivier, Charlotte, Tim, Sylvain, Vinnie, Alex, Caro, Claire, Luca, Nicolas, Kevin, Maude.