Love me Doubs

C’est ce mercredi 31 octobre 2012 à 17h que le rendez-vous fut pris non pas pour fêter Halloween et partir en quête de chiques et autres biscuits, mais pour un séjour de (re)découvertes d’une partie au moins du monde souterrain doubiste (or not doubiste).
Après les péripéties liées aux divers oublis d’usage la demi douzaine (sic) de participants s’est mise en route pour la 1ere étape luxembourgeoise de Martelange. Après le classique plein des divers carburants, nous avons mangé une frite à la sauce fromage dans un bar de beaufs rempli d’animaux en cage dont les piliers de comptoir refaisaient le monde à grand coups de clichés « wallons-flamands-étrangers ». C’est le ventre rempli que nous nous sommes remis en route, jusqu’au gîte à Bolandoz. A notre arrivée, il était aux alentours de 1h du mat et quelques braises illuminaient encore le poêle grâce à la bienveillance du maître des lieux. Après avoir déchargé nos affaires et consulté sur le net la météo des prochains jours, nous avons bu un peu de Chartreuse avant de nous glisser sous les chaudes couettes.

Jeudi, après une courte nuit, à 8h pétante, le réveil nous sortait déjà des plumes. Certains se sont dévoués pour partir en quête de pain à Ornans pour que tout le monde puisse déjeuner ensuite. C’est à ce moment que nous constatâmes que nous n’avions pas pris dans nos bagages les topos guides des cavités environnantes, ce qui compliquait quelque peu les choses… Au vu du ciel radieux nous avons décidé d’opter pour la via ferrata « Les Beaumes du Verneau » à Nans sous Sainte Anne. Pendant qu’Olivier louait une paire de longes manquantes et payait le P.A.F nous avons acheté des fromages et vins locaux dans une fruitière locale. (Cela fait beaucoup de local d’un coup!) Nous avons enfilé nos baudriers et commencé le parcours à flan de rocher. C’était bien fun, pas trop dur et assez impressionnant de se retrouver en haut du vide, la vue était par ailleurs superbe de là haut! Lorsque nous avons entamé « Le Château » le temps a rapidement changé pour nous arroser d’une forte averse, nous avons donc rejoint le van en courant et pic-niqué sous un abris irlandais (NDLR: le village étant habité par pas mal de nationalités différents avons nous appris de la bouche d’une vieille anglaise au parapluie multicolore).    

L’idée était de faire ensuite la Grotte de la Baume Ste-Anne, mais arrivé en haut de la doline d’entrée nous nous sommes mi à douter à la vue des clôtures et barbelés l’encerclant et surtout du panneau interdisant tout accès. Nous avons donc joué la carte de la prudence et renoncé.

Par la suite, nous nous sommes dirigés vers le Porche de la grotte de Sarrazine non pas pour faire des galettes bretonnes mais bien la descente sur corde du surplomb rocheux d’environ 120 mètres! Olivier et Simon ont commencé à équiper avec notamment une corde de 100 mètres pour la descente du surplomb proprement dit. Nous avons donc attendu patiemment notre tour. C’est en arrivant en bas de la corde que Simon s’est rendu compte que la corde était trop courte et qu’il manquait environ 5 mètres… En haut nous commencions à nous les geler sévère, et vu le crépuscule naissant nous avons du abandonner. Nous nous ne comprenons toujours pas pourquoi la corde était plus courte que prévu….
Après avoir déséquipé nous sommes repassé au refuge équestre de la Ferme du Pont-du-Diable à Crouzet-Migette des collèges de l’U.L.S pour essayer de grappiller quelques topos guides pour d’autres aventures. Ils étaient une quinzaine toutes tranches d’age confondues. Rendez-vous fut pris pour que les jours suivants nous mélangions les troupes. Nous avons alors rejoint nos pénates pour déguster un délicieux couscous préparé par Olivier 8 jours plus tôt mais qui a mon grand étonnement était toujours bon! Dodo vers 23H.

Vendredi, après nous être sustenté et avoir préparé le matos, nous avons rejoint la Ferme du Pont-du-Diable pour embarquer les autres camarades. A 11h30, c’est avec une douzaine d’individus que nous nous sommes préparés à descendre dans les entrailles du Gouffre des Essarlottes au milieu d’une forêt de conifères. L’entrée était un méandre à même le ruisseau ce qui a eu pour effet de nous tremper directement. Ensuite descente d’une série de puits de 12, 14, 10 mètres (je ne sais plus l’ordre)… Olivier et Alex sont descendu dans un « puits aveugle » pour ensuite remonter bredouille et flotté. Ce petit cafouillage m’a congelé à force de rester immobile en attendant. Il était parfois difficile de profiter du calme des lieux avec la logorrhée de certains du groupe… Je crois qu’il a eu des passages un peu plus étroits dans la glaise pour enfin arriver au torrent souterrain. Nous l’avons suivi en équilibre sur les berges pendants quelques centaines de mètres avant de faire demi tour. Certains se sont aventurés plus loin… La remontée à été assez dure pour moi car la fatigue commençait à vraiment se faire sentir. Quelques sucreries m’ont permis de tenir le coup. J’ai l’impression d’avoir fait perdre beaucoup de temps avec mon incapacité technique. C’est vers 19H30, après 8h de progression dans la cavité, que nous sommes sortis au compte-gouttes. Il faisait noir et il drachait. Se changer dans ces conditions, ce n’est pas drôle, mais ça fait du bien d’enfiler des fringues sèches! Quand tout le monde fut enfin sorti, on est repassé au gîte des collègues pour chopper les courses qu’ils avaient faites sympathiquement pour nous et puis nous sommes rentrés faire sécher nos effets au coin du feu. On m’avait demandé de montrer mes talents culinaires ce soir là, alors j’ai enfilé ma toque et on a rapidement préparé le repas: un curry coco de légumes,soy minced et riz. Martin un « ancien nouveau du club » qui habite fraîchement à Neuchâtel nous a rejoint pour la soirée et la fin du séjour. Après seulement 3 verres de vin je suis allé m’écrouler vers 1h.

Samedi l’avantage du jour c’est qu’on avait du pain en rab pour le ptit dej et que 2 larrons de l’U.L.S sont venus nous rejoindre à notre gîte. Quelle ne fut pas ma joie de constater que mes fringues avaient séchées durant la nuit! Après la traditionnelle et méticuleuse préparation du matos avec le topo guide sous le nez nous avons mis le cap sur Hautepierre-le-Châtelet et le Gouffre de La Légarde. L’ambiance était bien plus calme que le jour précédent et ce n’est pas plus mal de se retrouver à moins dans une cavité, histoire de na pas se sentir comme à la caisse du supermarché. La grotte a été principalement une série de puits dont un fractionné de 70 mètres! Puis ou puits oserais-je dire,  les premiers se sont engouffrés dans une série d’étroitures mouillantes et nous avons attendu bien 1/2h, ce qui a eu pour effet de me frigorifier et de mentalement me démotiver un peu. Donc nous avons pour la plupart fait demi tour. Je m’étais préparé à la remontée notamment en feuilletant un bouquin de technique spéléo et en redemandant des conseils avertis. Cela s’est mieux passé que hier, surtout parce que la flotte ne me coulait pas sur la gueule, que je n’étais pas trop trop mouillé et que je commence vaguement à m’habituer au matos. C’est avec joie que j’ai vu la sortie du dernier puits et les dernières lueurs du jour. Après 6h de visite nous avons pu nous changer; il ne pleuvait pas et la température était légèrement plus douce que hier.

  

Après le non moins traditionnel déséquipement par des mains expertes, nous avons pris le chemin de notre gîte pour embarquer de quoi préparer une Morbiflette et puis se rendre au gite des collègues de l’U.L.S. Nous avons donc rapidement préparé cet ersatz de tartiflette à base de Morbier avec des champignons. Nous avons levé le camp peu après 22H pour rentrer chez nous en embarquant un élément perturbateur dont je tairai le nom et avons rebu quelques verres au coin du feu avant de rejoindre les bras de Morphée.

Dimanche on s’est levé peinard à 9h30, certains sont allés faire le plein de vins et fromages pour ramener chez eux et après un brunch on a commencé à remballer nos trucs et à nettoyer un peu le gîte. Le départ fut donné à 12H pour une dernière visite à la Source du Lison et Creux-Billard à Nans-sous-Ste-Anne. Là-bas, on a nettoyé les cordes et le matos dans la rivière avant de se ramasser une mega drache sur la gueule histoire d’être trempé une dernière fois avant de rentrer. Sur la trajet du retour, nous nous sommes arrêtés près d’Arlon pour bouffer des frites dehors histoire d’avoir froid aussi une dernière fois aussi. A notre arrivée au local peu avant 22H, nous avons du ranger le matos et nettoyer l’intérieur du van avant reprendre nos affaires respectives et de nous dire aurevoir.

Merci à tout le monde pour avoir rendu cette première vraie expérience spéléo pour moi si enrichissante et agréable!

Vinnie

Participants: Olivier, Alex, Cécile F. et Vinnie, accompagnés de Benoit et Simon (Spi d’Ath).

WE d’initiation

Ce dernier week-end du mois d’octobre 2012 était consacré au stage de découverte du milieu souterrain et d’initiation aux techniques de progression spéléologiques de la Section Spéléo du Royal Cercle Athlétique des Etudiants, ouf je reprend mon souffle! Le programme complet fort scolaire du séjour avait été dévoilé un peu plus tôt à la dizaine de novices participants et c’est donc à 9h au local que le rendez-vous avait été donné. Le ciel dégagé laissait présager une froide mais belle journée. L’assemblée se composait principalement d’universitaires âgés pour la plupart de 22 à 25 ans en moyenne et de quelques spéléos aguerris.
Après avoir réparti le matériel et les sacs de tout le monde dans le van 9 places et quelques autres véhicules, on est parti à Tillf pour la classique Grotte St-Anne. On s’est changé et suite à une rapide présentation on est rentré dans la grotte. La visite de la cavité horizontale, jusqu’au fond a duré 2-3h. Le passage le plus marrant était « La Boite Aux Lettres », une étroiture assez en hauteur. Tout le monde est passé malgré certaines appréhensions et on a été bien mouillé aussi. On est sorti de là début d’après-midi et après un pic nic glacial on s’est mis en route pour la Roche-aux-Corneille, un rocher à Bomal.

On a pas mal attendu que chacun fasse ses premiers pas dans le vide. On a nous expliqué les techniques de descente en rappel, de fractionnements des cordes, de remontée verticale. Au début tout le monde flippe un peu mais le tout est d’avoir confiance dans le matos et en soi-même. On s’est bien caillé au coucher du soleil en attendant que les monos déséquipent tout le matos. On a trinqué à ces nouveaux acquis puis on a pris la route de Marche-en-Famenne pour aller s’entasser dans un refuge (du SpéléoLux) au milieu des bois. Heureusement un feu avait déjà été allumé et on a du se battre pour faire sécher nos affaires. On a bu du mojito préparé de main de maître par Olivier, du vin rouge et on a mangé du couscous. Les derniers vaillants se sont couchés vers 2-3h.

Dimanche, après s’être levé de bonne heure et avoir petit-déjeuné, on a remballé nos trucs avec une efficacité générale qui m’a surprise, on s’est divisé en 2 groupes de 6. Certains sont allés à L’abîme de Lesves, d’autres au Trou d’Haquin. On a donc appliqué la théorie vue hier en descente et remontée verticale. On a plus ou moins réussi à rester relativement sec par contre on s’est fait des passages ultra glaiseux et on a pu se rendre compte des difficultés à utiliser le matos rempli de boue. On a cheminé jusqu’à une voûte mouillante infranchissable sans ramper dans l’eau, puis après 3h environ de visite on est ressorti.

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Participants : Olivier, Alex, Arnaud S., Inès, Cécile F., Laurence et leurs nouveaux membres Eva, Léa, Céline, Anne-Laure, Odile, Vinnie, Nicolas, Arnaud C., Amaury et François

Les Rendez-vous de l’Explo 2012

En cette belle journée d’automne avaient lieu les désormais traditionnels Rendez-vous de l’Explo. C’était l’occasion pour certains spéléos de présenter leurs découvertes souterraines à la communauté spéléo. Le programme nous a fait voyager à travers les grottes d’Olne à celles des glaciers de l’Himalaya, en passant par la Haute-Meuse, les Pyrénées, la Suisse, la Macédoine, les Philippines, le Mexique,… et bien entendu le Monténégro. Alex nous a ainsi présenté les résultats des 3 dernières années d’exploration sur le massif du Durmitor et en particulier dans le gouffre du Capitaine Flysch. Plus d’info ici.

Participants : Alex, Olivier, Arnaud, Clémence, Cécile C. et Stéphane (pour le RCAE) parmi 90 inscrits

Photo de ViG

Savonnières en Perthois

Habités par la nostalgie de l’expé monténégrine, nous organisons à la dernière minute une sortie dans la carrière des Savonnières-en-Perthois. On the road again !

Mercredi 18h30, Oli et Clem s’en iront chercher Tom à Chiny avant de retrouver Simon devant la carrière, assoupi dans son Kangoo (oui, autant profiter des 3h30 d’attente pour une bonne sieste ..). Il est 1h. Une fois passés le portail d’entrée, l’odeur de la poussière nous rappelle notre dernier séjour dans les lieux. Sortie prévue et plutôt optimiste: le lendemain 12h. La faim se fait sentir, nous entamons d’abord des spagett’ bolo cuites à l’eau Chaudfontaine : la maison ne recule devant aucun sacrifice ! Epuisés par le boulot pour certains et par la route pour d’autres, nous décidons de dormir avant d’entreprendre une descente dans la Sonnette.

Jeudi 29, réveil sous la lumière de nos frontales vers 8h. Etant dans un timing assez serré ( il est 10h et la sortie est prévue à midi) nous abandonnons l’idée de descendre dans le gouffre de la Sonnette au profit de la traversée Avenir-Grande Viaille. Deux équipes se forment à chaque bout : Simon et Tom s’élancent dans la grande Viaille pendant que Clem et Oli se penchent sur l’Avenir. Nous nous retrouvons à l’intersection de ces deux réseaux à la base du P30 de la Grande Viaille. Oli et Clem ressortent tout moulu du streu Méandre de la Grande Viaille pendant que Simon et Tom déséquipent le Gouffre de l’Avenir.

Après avoir rangés le camp, nous prévenons la gendarmerie locale de notre sortie, il est 14h ! Heureusement pour la réputation des spéléo, les képis bleus ne se plaignent pas de notre retard.

TPST : 13 H

Clémence

Participants : Simon (Spid’Ath), Tom (ULS), Olivier et Clémence

Rupt du Puits

Casse croûte et direction le Rupt du Puits. Départ 17h nous accrochons 2 cordes dans le puits de 38m pour accélérer la descente. Gare aux moustiques, fermez vos schness !

Nous parcourons la galerie les pieds dans l’eau, et ne manquons pas de muscler nos adducteurs ! Aussi, quelques techniques d’oppo sont nécessaires pour éviter de se tremper dans les vasques. Puis nous atteignons le siphon par quelques exercices de contorsions dans le laminoir. Enfin, nous quittons la galerie sans oublier de saluer au passage les jolies salamandres à rayures. La remontée du P38 se fait bien sûr dans le respect des traditions : les camarades encore sur corde ont eu le privilège de goûter au jus de chaussettes des autres déjà à la surface…

TPST : 2 H

Clémence

Participants : Simon (Spid’Ath), Tom (ULS), Olivier et Clémence

Nettoyage de la grotte saint-Anne à Tilff

A l’initiative de la commission protection et accès de l’UBS et de Paul de Bie, un nettoyage des dépots de suie de la grotte saint-Anne a été réalisé.

Avec une logistique impressionnante, pompes, karcher, groupe électrogène et cables électriques, ce nettoyage s’est réalisé dans la joie et la bonne humeur pour un résultat pour le moins impressionnant.

nettoyage de la grotte saint anne (par vig)

TPST : quand on aime on ne compte pas

Participant :  Jérôme, Vinnie du rcae plus un nombre important d’autres spéléos

Expédition à Durmitor (Monténégro)

C’est pour la dernière fois que les spéléos belges ont installé leur Q.G. dans le parc national du Durmitor au Monténégro afin de poursuivre l’exploration du gouffre du Captain’Flysch débutée en 2009. Contrairement à l’année passée, le beau temps était avec nous, même si quelques pluies et grêlons sont venus rafraîchir ce temps caniculaire.

Les objectifs étaient d’y relever les derniers points d’interrogation. Les sorties étaient longues et fatigantes, mais récompensées ! Deux nouvelles branches de la grotte ont été découvertes ; elles rejoignent toutes les deux le réseau connu depuis 2009 (près de la base du puits de l’Au-delà vers -450 m). Aussi, la jonction entre le Vortex (P53) et le Cyberlab, supposée en 2011 a été explorée. L’installation d’une grande vire aérienne nous a permis d’atteindre une terrasse derrière laquelle un P98 et une galerie déclive de 60 m termine cette nouvelle branche de la grotte.

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En parallèle au Flysch, nous avons approfondi certaines des prospections entamées lors des précédentes expéditions. Malgré leurs résultats peu concluants, elles ont permis aux moins expérimentés d’appréhender quelques techniques d’équipement et cette délicieuse discipline qu’est la topographie. Il est évident qu’une sérieuse formation sera indispensable pour compléter cette courte et légère expérience …

Malheureusement, cette année, nous n’avons pas retrouvé nos amis serbes. Mais des spéléos polonais nous ont tenu compagnie sur le massif. Que d’enthousiasme !

L’exploration du Captain’Flysch est désormais terminée. On ne vous a rien laissé ! .. Mais ne vous tracassez pas, vous savez bien que d’autres territoires encore inconnus des GPS restent à découvrir !

Merci à toute l’équipe d’avoir généré une ambiance aussi agréable et conviviale et, tout particulièrement à Pierre C. et Alex, sans qui cette expé n’aurait été aussi bien préparée.

Clarence Sous Terre

avec l’aide des camarades pour la rédaction

Participants : Pierre C., Tom, Renaud & Matéo (ULS) + Simon (Spid’Ath) + Patrice (GRSC) + Alex, Arnaud, Benja, Martin, Rodolphe, Fabien & Clem (RCAE)

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Trou des Manants

Grosse activité multi-club (à l’initiative du CRSL) au trou des Manants, avec au menu : plongée, topo, désob, récolte d’échantillons et photos. Merci à Jack pour son compte-rendu complet et illustré : ça turbine au Manants.

TPST : +/-5h

Présents : NicoH (ESS) pour la plongée ; Vincent (GESSM), Alex (RCAE) et Jack (C7) pour le portage ; Anette, Paul, Lieven et Rudy (SC Avalon) pour la topo ; avec les conseils en surface de Jean Dehan (CRSL)

Explorations au Trou de la Chaise

Pour la seconde fois, Olivier est allé donner un coup de main (de perfo, en fait) à l’ESB sur leur chantier du Trou de la Chaise. L’objectif : deux cheminées juste en amont des Cascades (voir http://esbhotnews.blogspot.be/search/label/Trou%20de%20la%20Chaise) repérées par John lors de la sortie du 5 février. Les deux escalades ont livré le même résultat : après une douzaine de mètres, les cheminées se pincent et il n’y a pas de suite humainement pénétrable. N’importe, cette cavité valait largement une seconde visite : pour son concrétionnement et sa sédimentation (sapins d’argile, lamines encroutées et/ou retravaillées,..) remarquablement et intelligemment protégés, pour sa morpho (deux plis « en chaise », strati quasi verticale et décimétrique conditionnant forme et topographie des conduits), pour la progression enfin (trémies, ressauts, rivières, étroitures horizontales, verticales, aquatiques … bref progression sportive en un mot)

Participants : Olivier (seul RCAE) et John pour l’artif, Christel et Thierry pour le portage et la ré-explo d’une « galerie » glaiseuse.

TPST : 8-9hr

Véronika

En ce lundi de pentecôte, il n’était pas uniquement question de venue du Saint-Esprit mais aussi et surtout de rayonnements cosmiques et de leur production d’isotopes cosmogéniques. Cette journée scientifique débute par une réunion chez Camille Ek (karstologue) durant laquelle notre ami géographe Gilles nous fait part d’un nouveau projet de recherche. Il s’agit d’appliquer la méthode de datation dite « des nucléides cosmogéniques » aux galets enfuis dans les grottes pour tenter de déterminer l’age de réseaux souterrains (ou plus exactement l’age correspondant à l’enfouissement des galets). Il est question de réaliser nos échantillonnages dans le réseau Chawresse-Véronika et c’est à ce titre que Paul Debie, spéléologue du club Avalon, s’est joint à notre équipe. Il connait la grotte comme sa poche et est actuellement occupé à rédiger un ouvrage très complet sur ce réseau. Après de longues discussions et un diner style auberge espagnole, nous consacrons l’après-midi à prélever nos échantillons dans le grotte Véronika. Pour Gilles et Yannick (un autre géographe), c’est une première spéléo et Paul en profite pour leur fournir une visite riche en explications très instructives. Au final, nous sortons de la grotte avec quelques galets échantillonés et un sentiment d’avoir passé une journée plaisante et intéressante. A suivre…

Alex