« Je sers la science et c’est ma joie ! »

A la demande de Camille Ek et après un encadrement à Ste-Anne avec mon ami ETienne, je me suis donc retrouvé à effectuer quelques mesures de CO² au niveau de la Galerie du Laboratoire, de la petite opposition et de la rivière. Une fois celles-ci réalisées et me souvenant que Camille avait mentionné un tel souhait de la part de son complice Jean Godissard, je décide de pousser rapidement jusqu’au Réseau Lemaire. Arrivé là, je rallume le Dräger qui derechef se met en alarme. Cette fois le taux d’O² n’est pas tout juste de 19% (seuil fixé par la norme professionnelle et qui donc déclenche les alarmes sonores et lumineuses du machin) mais clairement inférieur, quant au taux de CO² il est deux fois plus important qu’aux premières stations de mesure …pas étonnant que je me sois payé une petite suée en bourrant dans la Boite-aux-Lettres ! Bon, on reste bien au dessus des 17% d’O² (seuil sous lequel on risque l’inconscience) et en dessous des 3% de CO² (valeur limite d’exposition de courte durée / pour mémoire, à la Laide Fosse en novembre 2016, des taux de 3.4 à 3.8% avaient été relevés) aussi, une fois désactivée l’alarme sonore, je pourrai sans plus de soucis effectuer les mesures souhaitées, ressortir de la cavité, rapporter à Camille son appareil avec mes notes et m’en voir remercié d’un p’tit Orval, Monsieur !