Le dimanche matin, après avoir bu un dernier café ou thé, Sylvain, Alex et OSt quittent Cécile et Jérôme chez qui ils avaient passé une -courte- nuit après la réunion de la veille. De Oneux, ils passent devant la RAC (nous en reparlerons un jour …espérons pas trop lointain !), traversent la Petite Batte et s’engagent dans la vallée de l’Aisne qu’ils remontent, jusque Aisne, puis redescendent, jusque Juzaine, puis remontent, jusqu’au bon emplacement de parking -ça commence bien !
Une fois effectué dépoilage puis intromission dans les combis, les clés sont dissimulées au pied d’un arbre -que chacun, cette fois (Chauveroche remembering… ) est invité à bien mémoriser- et quelques bières régionales mise au frais dans l’Aisne. Laquelle est remontée jusqu’à l’entrée B05, accès amont -et fortement ventilé ! l’airco est à fond dirait-on- du système, où OSt s’introduit le premier, écartant du cheminement bois flottés et galets intempestifs, ensuite Sylvain le suit et Alex constitue l’arrière-garde. Aux premiers mètres secs et étroits succèdent d’autres mètres boueux et étroits jusqu’à déboucher dans un volume qui en comparaison nous apparait immense (« on se croirait dehors » déclare même Sylvain, se prenant pour un découvreur de la Verna). De nouveau du pas large, dont une étroiture qualifiée de « sélective » par le descro montre en tout cas l’importance d’une bonne latéralisation (ou latéralité, bref de l’importance de ne pas confondre sa gauche et sa droite), mais également du concrétionnement, du sédiment finement lité, des blocs à la stabilité toute relative, ensuite descente dans l’eau et confrontation avec une voûte plus que mouillante : plus on regarde et plus elle mérite le qualificatif de siphonnante ! Le Boyau Harakiri, premier passage aquatique (7m de long) ? Une rapide relecture du descro nous laisse entendre qu’il se rencontre seulement après un autre passage bas supposé qq peu moins aquatique, la Korte Leemstraat (20m) …déjà 7m dans ces conditions on était pas fan mais 20m ça nécessite des branchies ! Décision est prise de faire demi-tour. Re-contorsions dans les passages qu’à l’aller nous espérions éviter de par la traversée, mais bon, au retour cela nous semble finalement plus rapide et quelque peu plus simple. Sortie à la lumière -et la chaleur !- du jour, petite séance « Vénus au bain » histoire de soulager combis et néoprènes de la boue généreuse récoltée dans cette traversée avortée, récupération des bières et des clés et direction le proche chalet d’Annette et Paul …lesquels, autour des bières sus-mentionnées ou d’autres plus anversoises, nous expliqueront ce que, obnubilés par la flotte, nous n’avions pas vu pour continuer et nous confirmeront que, si la météo le veut, on peut encore envisager une tentative cette année. Affaire à suivre donc…
OSt
TPST : qq 3h
Participants : Sylvain, Alex, OSt