Archives de catégorie : Spéléo

La Faille du Fond des Cris

Ce samedi, nous étions censés se retrouver vers midi à Liège pour une arrivée prévue sur place (Rue des Carrières à Chaudfontaine) à 12h40. Après quelques caffouillages, tout le monde était présent un peu avant 13h00.

Équipés, nous escaladons la colline pour mieux redescendre dans le cirque de cette ancienne carrière, le tout agrémenté de commentaires de notre guide Patrice Dumoulin (GRSC). La visite commence après cette relativement étroite entrée située à flanc de rocher. On peut directement apprécier le pendage et cette différence de roche d’une paroi à l’autre l’étroit devenant plus large (voire même carrément grand). Arrivés au « puits pas triste », nous apprécions la morphologie de ce « tube triangulaire » et on se réjouit déjà de le remonter. Chemin faisant, nous nous retrouvons à l’endroit du passage bas qui malheureusement pour nous, siphonnait.

Demi-tour faisant (par un parcours pour le moins sinueux et étroit dont Patrice a le secret) on repasse par la cheminée de l’aiglefin essayée par Alex et Arnaud avec un succès de ce dernier (un peu rougi à la sortie et peut être un peu moins large). Non loin de la sortie, un « enquillage » en règle dans une étroiture montante nous permet de découvrir la « salle de l’ébahi » pleine de ces concrétions blanche/transparentes immaculées dont on avait rencontré quelques spécimens plus tôt dans la visite.

Sortis dans le noir, c’est à Chaudfontaine que nous retrouvons le groupe qui avait fait la visite du Rouge Thier.

Jérôme

Participants : Partice Dumoulin (GRSC), Alex, Arnaud S., Clémence, Benja et Jérôme

TPST : 4 heures

Chantoir du Rouge Thier

Ce samedi 15/12/12, après un passage pour certains à la nocturne à la Maison de la Spéléo à Namur qui s’était finalement terminée à une heure raisonnable la veille, nous nous sommes retrouvés quatres personne vers 9h pour une visite du Chantoir du Rouge Thier. Un autre groupe d’experts (saison 2012-2013) du RCAE ayant prévu la visite de la faille du Fond Des Cris.

Dans les alentours de Remouchamps, nous nous sommes arrêtés quelques fois pour observer de l’extérieur quelques chantoirs du « Vallon des chantoirs » bercés à la fois par le ruissellement de l’eau et par les explications détaillées d’Olivier.

Nous nous sommes ensuite changés près du camping du Moulin avant de pénétrer dans le chantoir du Rouge Thier (dit aussi Trou du Moulin). Après un rapide tour du propriétaire et une rencontre glaciale avec le Rubicon, nous avons décidé pour commencer d’emprunter un passage un peu étroit à gauche relativement sec. Pendant qu’Olivier équipait une suite de 3 puits, nous avons rapidement visité dans un petit réseau en cul de sac. Avant d’entamer la série de puits, nous sommes passés par un passage en main courante et en oppo. Le troisième puits nous a rafraîchi quelque peu avant de suivre un bout de rivière qui se terminait en siphon.

Nous avions du mal à trouver les similitudes avec la topo car il semblerait que la configuration des lieux ait changé à cause des sédiments, boues, branchages et autre pollution. Après un aller-retour pas très concluant d’Olivier dans une faille étroite, nous avons rebroussé chemin. La remontée du troisième puits a définitivement fini de nous détremper.

En ressortant, vu qu’on était bien mouillé, nous avons suivi le cours principal du Rubicon pour rejoindre le parking. Passé la cascade, des dépôts de sédiments mêlés à des crasses nous ont bloqué. Nous avons donc nettoyé notre matos à même la rivière avant de revenir nous changer à la voiture. Après avoir fait connaissance avec la flotte souterraine locale, nous sommes passé à la faune en allant boire une bière dans la buvette du camping.

Après un passage chez Galler, nous avons eu droit à un aperçu de la Via Ferrata du Fond des Cris en attendant l’autre groupe que nous avons finalement retrouvé en terrasse à Chaudfontaine autour d’un verre.

Vinnie.

Participants : Olivier, Vinnie, Arnaud C, Odile

Traversée Fagnoule – Buc

Invités par le club anversois Avalon, Alex et Arnaud avaient la chance de réaliser ce samedi la plus longue traversée de Belgique, soit entre le chantoire des Fagnoules et celui du Buc. Après la zone d’entrée et  un peu de crapahut, notre équipe atteint rapidement le collecteur principal, où le niveau d’eau promet pas mal d’amusement. On se rend vite compte que la combinaison néoprène est indispensable : un peu de ramping dans la rivière puis quelques voûtes mouillantes mènent à une belle cascade de 8 m que certains descendent en rappel. Les passages aquatiques succèdent aux passages boueux, puis à ceux richement concrétionnés (dont le splendide réseau de l’echo). Certaines galeries nécessitent même un nettoyage de la combi au préalable dans la baignoire! Pour l’ambiance et la beauté, on se croirait dans le Jura!  Les commentaires de Paul, notre guide, nous permettent de se rendre de compte de l’exploration incroyable de ce vaste réseau souterrain qui a nécessité des heures de travail en tout genre et surtout beaucoup d’ingéniosité. La sortie par le chantoir Buc se fait au sec par quelques étroitures et passages en escalade. Cette journée se termine de manière conviviale au café de Spontin autour des trappistes et autres récits/photos d’explo.                                                                  Alex

Participants : Alex et Arnaud pour le RCAE, parmi les 3 membres du club Avalon et leurs invités

Tpst : 6h

Love me Doubs

C’est ce mercredi 31 octobre 2012 à 17h que le rendez-vous fut pris non pas pour fêter Halloween et partir en quête de chiques et autres biscuits, mais pour un séjour de (re)découvertes d’une partie au moins du monde souterrain doubiste (or not doubiste).
Après les péripéties liées aux divers oublis d’usage la demi douzaine (sic) de participants s’est mise en route pour la 1ere étape luxembourgeoise de Martelange. Après le classique plein des divers carburants, nous avons mangé une frite à la sauce fromage dans un bar de beaufs rempli d’animaux en cage dont les piliers de comptoir refaisaient le monde à grand coups de clichés « wallons-flamands-étrangers ». C’est le ventre rempli que nous nous sommes remis en route, jusqu’au gîte à Bolandoz. A notre arrivée, il était aux alentours de 1h du mat et quelques braises illuminaient encore le poêle grâce à la bienveillance du maître des lieux. Après avoir déchargé nos affaires et consulté sur le net la météo des prochains jours, nous avons bu un peu de Chartreuse avant de nous glisser sous les chaudes couettes.

Jeudi, après une courte nuit, à 8h pétante, le réveil nous sortait déjà des plumes. Certains se sont dévoués pour partir en quête de pain à Ornans pour que tout le monde puisse déjeuner ensuite. C’est à ce moment que nous constatâmes que nous n’avions pas pris dans nos bagages les topos guides des cavités environnantes, ce qui compliquait quelque peu les choses… Au vu du ciel radieux nous avons décidé d’opter pour la via ferrata « Les Beaumes du Verneau » à Nans sous Sainte Anne. Pendant qu’Olivier louait une paire de longes manquantes et payait le P.A.F nous avons acheté des fromages et vins locaux dans une fruitière locale. (Cela fait beaucoup de local d’un coup!) Nous avons enfilé nos baudriers et commencé le parcours à flan de rocher. C’était bien fun, pas trop dur et assez impressionnant de se retrouver en haut du vide, la vue était par ailleurs superbe de là haut! Lorsque nous avons entamé « Le Château » le temps a rapidement changé pour nous arroser d’une forte averse, nous avons donc rejoint le van en courant et pic-niqué sous un abris irlandais (NDLR: le village étant habité par pas mal de nationalités différents avons nous appris de la bouche d’une vieille anglaise au parapluie multicolore).    

L’idée était de faire ensuite la Grotte de la Baume Ste-Anne, mais arrivé en haut de la doline d’entrée nous nous sommes mi à douter à la vue des clôtures et barbelés l’encerclant et surtout du panneau interdisant tout accès. Nous avons donc joué la carte de la prudence et renoncé.

Par la suite, nous nous sommes dirigés vers le Porche de la grotte de Sarrazine non pas pour faire des galettes bretonnes mais bien la descente sur corde du surplomb rocheux d’environ 120 mètres! Olivier et Simon ont commencé à équiper avec notamment une corde de 100 mètres pour la descente du surplomb proprement dit. Nous avons donc attendu patiemment notre tour. C’est en arrivant en bas de la corde que Simon s’est rendu compte que la corde était trop courte et qu’il manquait environ 5 mètres… En haut nous commencions à nous les geler sévère, et vu le crépuscule naissant nous avons du abandonner. Nous nous ne comprenons toujours pas pourquoi la corde était plus courte que prévu….
Après avoir déséquipé nous sommes repassé au refuge équestre de la Ferme du Pont-du-Diable à Crouzet-Migette des collèges de l’U.L.S pour essayer de grappiller quelques topos guides pour d’autres aventures. Ils étaient une quinzaine toutes tranches d’age confondues. Rendez-vous fut pris pour que les jours suivants nous mélangions les troupes. Nous avons alors rejoint nos pénates pour déguster un délicieux couscous préparé par Olivier 8 jours plus tôt mais qui a mon grand étonnement était toujours bon! Dodo vers 23H.

Vendredi, après nous être sustenté et avoir préparé le matos, nous avons rejoint la Ferme du Pont-du-Diable pour embarquer les autres camarades. A 11h30, c’est avec une douzaine d’individus que nous nous sommes préparés à descendre dans les entrailles du Gouffre des Essarlottes au milieu d’une forêt de conifères. L’entrée était un méandre à même le ruisseau ce qui a eu pour effet de nous tremper directement. Ensuite descente d’une série de puits de 12, 14, 10 mètres (je ne sais plus l’ordre)… Olivier et Alex sont descendu dans un « puits aveugle » pour ensuite remonter bredouille et flotté. Ce petit cafouillage m’a congelé à force de rester immobile en attendant. Il était parfois difficile de profiter du calme des lieux avec la logorrhée de certains du groupe… Je crois qu’il a eu des passages un peu plus étroits dans la glaise pour enfin arriver au torrent souterrain. Nous l’avons suivi en équilibre sur les berges pendants quelques centaines de mètres avant de faire demi tour. Certains se sont aventurés plus loin… La remontée à été assez dure pour moi car la fatigue commençait à vraiment se faire sentir. Quelques sucreries m’ont permis de tenir le coup. J’ai l’impression d’avoir fait perdre beaucoup de temps avec mon incapacité technique. C’est vers 19H30, après 8h de progression dans la cavité, que nous sommes sortis au compte-gouttes. Il faisait noir et il drachait. Se changer dans ces conditions, ce n’est pas drôle, mais ça fait du bien d’enfiler des fringues sèches! Quand tout le monde fut enfin sorti, on est repassé au gîte des collègues pour chopper les courses qu’ils avaient faites sympathiquement pour nous et puis nous sommes rentrés faire sécher nos effets au coin du feu. On m’avait demandé de montrer mes talents culinaires ce soir là, alors j’ai enfilé ma toque et on a rapidement préparé le repas: un curry coco de légumes,soy minced et riz. Martin un « ancien nouveau du club » qui habite fraîchement à Neuchâtel nous a rejoint pour la soirée et la fin du séjour. Après seulement 3 verres de vin je suis allé m’écrouler vers 1h.

Samedi l’avantage du jour c’est qu’on avait du pain en rab pour le ptit dej et que 2 larrons de l’U.L.S sont venus nous rejoindre à notre gîte. Quelle ne fut pas ma joie de constater que mes fringues avaient séchées durant la nuit! Après la traditionnelle et méticuleuse préparation du matos avec le topo guide sous le nez nous avons mis le cap sur Hautepierre-le-Châtelet et le Gouffre de La Légarde. L’ambiance était bien plus calme que le jour précédent et ce n’est pas plus mal de se retrouver à moins dans une cavité, histoire de na pas se sentir comme à la caisse du supermarché. La grotte a été principalement une série de puits dont un fractionné de 70 mètres! Puis ou puits oserais-je dire,  les premiers se sont engouffrés dans une série d’étroitures mouillantes et nous avons attendu bien 1/2h, ce qui a eu pour effet de me frigorifier et de mentalement me démotiver un peu. Donc nous avons pour la plupart fait demi tour. Je m’étais préparé à la remontée notamment en feuilletant un bouquin de technique spéléo et en redemandant des conseils avertis. Cela s’est mieux passé que hier, surtout parce que la flotte ne me coulait pas sur la gueule, que je n’étais pas trop trop mouillé et que je commence vaguement à m’habituer au matos. C’est avec joie que j’ai vu la sortie du dernier puits et les dernières lueurs du jour. Après 6h de visite nous avons pu nous changer; il ne pleuvait pas et la température était légèrement plus douce que hier.

  

Après le non moins traditionnel déséquipement par des mains expertes, nous avons pris le chemin de notre gîte pour embarquer de quoi préparer une Morbiflette et puis se rendre au gite des collègues de l’U.L.S. Nous avons donc rapidement préparé cet ersatz de tartiflette à base de Morbier avec des champignons. Nous avons levé le camp peu après 22H pour rentrer chez nous en embarquant un élément perturbateur dont je tairai le nom et avons rebu quelques verres au coin du feu avant de rejoindre les bras de Morphée.

Dimanche on s’est levé peinard à 9h30, certains sont allés faire le plein de vins et fromages pour ramener chez eux et après un brunch on a commencé à remballer nos trucs et à nettoyer un peu le gîte. Le départ fut donné à 12H pour une dernière visite à la Source du Lison et Creux-Billard à Nans-sous-Ste-Anne. Là-bas, on a nettoyé les cordes et le matos dans la rivière avant de se ramasser une mega drache sur la gueule histoire d’être trempé une dernière fois avant de rentrer. Sur la trajet du retour, nous nous sommes arrêtés près d’Arlon pour bouffer des frites dehors histoire d’avoir froid aussi une dernière fois aussi. A notre arrivée au local peu avant 22H, nous avons du ranger le matos et nettoyer l’intérieur du van avant reprendre nos affaires respectives et de nous dire aurevoir.

Merci à tout le monde pour avoir rendu cette première vraie expérience spéléo pour moi si enrichissante et agréable!

Vinnie

Participants: Olivier, Alex, Cécile F. et Vinnie, accompagnés de Benoit et Simon (Spi d’Ath).

Savonnières en Perthois

Habités par la nostalgie de l’expé monténégrine, nous organisons à la dernière minute une sortie dans la carrière des Savonnières-en-Perthois. On the road again !

Mercredi 18h30, Oli et Clem s’en iront chercher Tom à Chiny avant de retrouver Simon devant la carrière, assoupi dans son Kangoo (oui, autant profiter des 3h30 d’attente pour une bonne sieste ..). Il est 1h. Une fois passés le portail d’entrée, l’odeur de la poussière nous rappelle notre dernier séjour dans les lieux. Sortie prévue et plutôt optimiste: le lendemain 12h. La faim se fait sentir, nous entamons d’abord des spagett’ bolo cuites à l’eau Chaudfontaine : la maison ne recule devant aucun sacrifice ! Epuisés par le boulot pour certains et par la route pour d’autres, nous décidons de dormir avant d’entreprendre une descente dans la Sonnette.

Jeudi 29, réveil sous la lumière de nos frontales vers 8h. Etant dans un timing assez serré ( il est 10h et la sortie est prévue à midi) nous abandonnons l’idée de descendre dans le gouffre de la Sonnette au profit de la traversée Avenir-Grande Viaille. Deux équipes se forment à chaque bout : Simon et Tom s’élancent dans la grande Viaille pendant que Clem et Oli se penchent sur l’Avenir. Nous nous retrouvons à l’intersection de ces deux réseaux à la base du P30 de la Grande Viaille. Oli et Clem ressortent tout moulu du streu Méandre de la Grande Viaille pendant que Simon et Tom déséquipent le Gouffre de l’Avenir.

Après avoir rangés le camp, nous prévenons la gendarmerie locale de notre sortie, il est 14h ! Heureusement pour la réputation des spéléo, les képis bleus ne se plaignent pas de notre retard.

TPST : 13 H

Clémence

Participants : Simon (Spid’Ath), Tom (ULS), Olivier et Clémence

Expédition à Durmitor (Monténégro)

C’est pour la dernière fois que les spéléos belges ont installé leur Q.G. dans le parc national du Durmitor au Monténégro afin de poursuivre l’exploration du gouffre du Captain’Flysch débutée en 2009. Contrairement à l’année passée, le beau temps était avec nous, même si quelques pluies et grêlons sont venus rafraîchir ce temps caniculaire.

Les objectifs étaient d’y relever les derniers points d’interrogation. Les sorties étaient longues et fatigantes, mais récompensées ! Deux nouvelles branches de la grotte ont été découvertes ; elles rejoignent toutes les deux le réseau connu depuis 2009 (près de la base du puits de l’Au-delà vers -450 m). Aussi, la jonction entre le Vortex (P53) et le Cyberlab, supposée en 2011 a été explorée. L’installation d’une grande vire aérienne nous a permis d’atteindre une terrasse derrière laquelle un P98 et une galerie déclive de 60 m termine cette nouvelle branche de la grotte.

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En parallèle au Flysch, nous avons approfondi certaines des prospections entamées lors des précédentes expéditions. Malgré leurs résultats peu concluants, elles ont permis aux moins expérimentés d’appréhender quelques techniques d’équipement et cette délicieuse discipline qu’est la topographie. Il est évident qu’une sérieuse formation sera indispensable pour compléter cette courte et légère expérience …

Malheureusement, cette année, nous n’avons pas retrouvé nos amis serbes. Mais des spéléos polonais nous ont tenu compagnie sur le massif. Que d’enthousiasme !

L’exploration du Captain’Flysch est désormais terminée. On ne vous a rien laissé ! .. Mais ne vous tracassez pas, vous savez bien que d’autres territoires encore inconnus des GPS restent à découvrir !

Merci à toute l’équipe d’avoir généré une ambiance aussi agréable et conviviale et, tout particulièrement à Pierre C. et Alex, sans qui cette expé n’aurait été aussi bien préparée.

Clarence Sous Terre

avec l’aide des camarades pour la rédaction

Participants : Pierre C., Tom, Renaud & Matéo (ULS) + Simon (Spid’Ath) + Patrice (GRSC) + Alex, Arnaud, Benja, Martin, Rodolphe, Fabien & Clem (RCAE)

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Véronika

En ce lundi de pentecôte, il n’était pas uniquement question de venue du Saint-Esprit mais aussi et surtout de rayonnements cosmiques et de leur production d’isotopes cosmogéniques. Cette journée scientifique débute par une réunion chez Camille Ek (karstologue) durant laquelle notre ami géographe Gilles nous fait part d’un nouveau projet de recherche. Il s’agit d’appliquer la méthode de datation dite « des nucléides cosmogéniques » aux galets enfuis dans les grottes pour tenter de déterminer l’age de réseaux souterrains (ou plus exactement l’age correspondant à l’enfouissement des galets). Il est question de réaliser nos échantillonnages dans le réseau Chawresse-Véronika et c’est à ce titre que Paul Debie, spéléologue du club Avalon, s’est joint à notre équipe. Il connait la grotte comme sa poche et est actuellement occupé à rédiger un ouvrage très complet sur ce réseau. Après de longues discussions et un diner style auberge espagnole, nous consacrons l’après-midi à prélever nos échantillons dans le grotte Véronika. Pour Gilles et Yannick (un autre géographe), c’est une première spéléo et Paul en profite pour leur fournir une visite riche en explications très instructives. Au final, nous sortons de la grotte avec quelques galets échantillonés et un sentiment d’avoir passé une journée plaisante et intéressante. A suivre…

Alex

Réseau de Fresnes et Trou Bernard

Cette belle journée ensoleillée de printemps est l’occasion de se rendre sous terre. Pour ce faire, direction Mont-Godinne pour un premier arrêt au parking du Bernard où nous retrouvons Olivier (tout juste sorti du trou après avoir participé au secours organisé la veille, ou plutôt au petit matin, pour aider 2 Parisiennes à sortir du trou) et Martin (arrivé là tout droit à la boussole). Tout de suite, nous nous répartissons en deux équipes : l’une se rend au réseau de Fresnes et l’autre reste sur place pour descendre dans le Trou Bernard.
Côté Fresnes, c’est une première visite pour tous, où nous cheminons continuellement topo en mains, via la Galerie Noire, qui nous mène à la salle de la Cigogne, puis la salle des Français par des passages bien concrétionnés et parfois de belles dimensions. Demi-tour dans la galerie SSN, puis retour après avoir jeté un œil à la cascade du réseau inférieur. Ce court aperçu nous a clairement donné envie d’en voir plus de cette beau réseau…
Du côté du Bernard, nous entamons la visite par un beau chapelet de puits et de ressauts aux parois plutôt lisses. Tantôt fort large, tantôt plus « streu », ça passe toujours par la voie classique même à coups de pied sur le casque s’il le faut. Une fois arrivé au bas du Grand Puits, nous nous trouvons face à l’entrée d’un labyrinthe de méandre à plusieurs niveaux dans lequel chacun trouve son bonheur à s’aventurer par son propre chemin en quête du siphon avec pour seul guide le son mélodieux de la rivière.

Tpst dans Fresnes : 4h
Participants : Alex, Claire Mouki, Inès et Gauthier

Tpst dans Trou Bernard : 7h
Participants : Olivier, Arnaud, Clémence, Cécile F., Benja et Martin

Traversée Chawresse-Véronika

C’est en force que nous nous sommes élancés à l’attaque de la traversée Chawresse-Véronika. Sans se laisser impressionner par la descente des cannelures dans la Chawresse, nous avons dû jouer aux super-héros le temps du passage d’une étroiture le bras en avant.

Chemin faisant vers Véronika, la tête du groupe eut une soudaine envie de boue à tartiner et trouva son bonheur au détour d’une étroiture intrigante. Une fois tous rassasiés, nous sommes retombés sur la classique et avons suivi les panneaux grottiers indiquant la prochaine sortie.

Parvenus jusqu’au réseau du Fil Rouge, entre deux séances photos, il nous restait à accomplir lentement mais sûrement notre évolution spéléo de la position couchée, puis à quatre pattes et enfin debout jusqu’à l’air libre sans oublier de saluer les chauves-souris au passage.

Arnaud


Tpst : 6 h
Participants : Arnaud, Alex, Olivier, Jérôme, Cécile C., Cécile F., Fabien, Benja, Gauthier et Inès

Techniques de cordes au Blanc Gravier et Grotte Ste-Anne

Après un passage au local pour s’équiper, la matinée a été dédiée à l’entrainement aux techniques de progression sur corde sur le mur d’escalade du blanc gravier. Quelques rappels ont été nécessaires pour les moins studieux tandis que les autres ont appris les passages de nœud, conversions, pendules et autres subtilités.

L’après-midi a ensuite été consacrée à une visite approfondie de la grotte Sainte-Anne à Tilff. Quelques explications (plus ou moins farfelues des deux Claire) sur la formation du plancher stalagmitique,  suivies de la fameuse « boîte aux lettres », un « peu » plus humide que lors du week-end d’initiation, la visite s’est continuée par un tour du lac. Après une rencontre avec un python (ou piton pour les moins imaginatifs) sournois, l’une d’entre nous a voulu tenter un plongeon : elle a surpris tout le monde, y compris elle-même! Mais n’ayant pas froid aux yeux elle replongera plus tard pour quelques brasses. Sur le retour, quelques intrépides ont décidé de suivre Arnaud lors d’un passage en apnée, chacun utilisant sa propre technique : nage du petit chien ou nage tête plus ou moins hors de l’eau. Après être sortis de la grotte et après un passage au local, les plus frileux sont vite rentrés chez eux pour prendre une douche bien méritée.

Claire L.

Participants : Alex, Olivier, Arnaud, Cécile F., les 2 Claire, Clémence, Martin, Rodolphe, Gauthier et Inès (pour sa première spéléo).