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Chawresse-Véronika-Marie-Louise

Une fois n’est pas coutume, le traditionnel souper-club est organisé en ce premier samedi de décembre. Toujours précédé de la traditionnelle traversée Chawresse-Véronika, sauf que cette année Antoine propose une petite originalité, la traversée à l’envers ! Celle-ci sera faite par Sylvain, Solenn, Antoine, Nico et Charlotte et quelle joie de commencer par les Rotules ! La progression se passe relativement bien, la véritable difficulté sera l’ascension de la Tranchée de l’Astragale surtout pour les demoiselles. Antoine laisse sa pédale pour aider le passage de chacun, mais cela ne suffit pas. Ne voyant pas d’autre choix que d’utiliser la corde et de monter en jumar, Charlotte passera son bloqueur à Solenn qui n’avait pris que son croll, arrivée en haut elle lui repassera, défera son baudrier pour lui envoyer également son croll que Charlotte n’avait pas pris ! Bref, la séance d’habillage-déshabillage fut longue et acrobatique ! De peur d’oublier les pédales d’Antoine, Charlotte en perdit les siennes ! La dernière escalade fut aussi assez technique.

Entretemps, Narimen, Laurent, Quentin, CarotTe, Amaury, Benja (et sa pelicase), Kike et Olivier se sont déjà engagés eux dans le sens plus classique Chawresse vers Véronika. Certains s’étaient quand-même d’abord engagé dans la Chawresse réseau classique ! avant de revenir sur le droit (et facile à descendre) chemin (non sans se faire la réflexion qu’à la montée, certaines, en effet… :- ) Arrivés à cette même Tranchée de l’Astragale, Quentin assuré du haut par Olivier ne comprend pas les instructions de ce dernier et désescalade jusqu’au bas, il peut alors faire montre de ses talents de grimpeur pour revenir au niveau de la lucarne (n’empêche, la glaise ça va moins bien que la magnésie !) Peu après le croisement s’effectue avec l’équipe des « à l’envers », à grand renfort de fond de teint et autres boulettes sur le casque, chacun poursuit ensuite son petit bonhomme de chemin. Petite pause boisson et grignote à la Salle Hélène avant de s’engager dans la jonction du Nain Possible puis -ventre à terre !- dans le Fil Rouge et les Rotules (vu le timing, cette année encore Père Noël et Gours sont laissés pour une autre visite) puis le plus ample Boulevard et enfin le plus artificiel Tunnel. De retour à l’extérieur, la pelicase n’a toujours pas été ouverte, d’où la remarquable absence de photo pour illustrer cet article ! Quoi qu’il en soit il ne reste plus alors qu’à se changer en vitesse et rejoindre -directement car « se laver c’est tricher »- les invités, l’apéro et les plancha-raclettes jusqu’au bout de la nuit !

Olivier et Charlotte

Participants:

les « à l’endroit »: Narimen, Laurent, Quentin, CarotTe, Amaury, Benja, Kike et Olivier

les « à l’envers »: Sylvain, Solenn, Antoine, Nico et Charlotte

Chantier au Four à chaux -la suite et presque la fin-

C’est en cette fraîche journée du mois de novembre que se déroule la deuxième et dernière étape du chantier du Fours à Chaux. Pour rappel, le CPA avait demandé au C7, sous la supervision de Robert, de consolider la jonction entre la grotte du Four-à-Chaux et l’abîme de Beaumont. (https://rcae-speleo.be/wordpress/2017/04/chantier-au-four-a-chaux/ …pour ceux qui ne suivent pas !) Cette journée était initialement prévu en septembre avec les Sans Ciels et avait pour but de passer un tuyau d’arrosage pour confectionner le béton définitif sur place. L’objectif reste le même, les figurants changent…enfin… sans grande originalité ; en effet le RCAE est appelé à la rescousse !

Le rendez-vous est donné sur le parking de l’abîme de Beaumont pour 10h. Antoine, Gil, Sylvain et Colin rejoignent les membres du C7, Robert, Thomas, Stéphane et Cédric. L’idée théorique est d’utiliser les sacs de ciment entreposés au Four-à-Chaux lors de la première journée de chantier et de faire passer un tuyau d’arrosage de 200 m dans l’abîme de Beaumont. Le chef sépare la troupe en trois équipes : – l’équipe tuyaux, avec Gil et Antoine qui devront surveiller le matériel resté à l’extérieur, la citerne d’eau et bien sûr les tuyaux ! -l’équipe équipement, avec Colin, Sylvain et Cédric ; -l’équipe béton, avec Robs, Thomas et Stéphane. Ces derniers redescendent en bas de la colline en voiture et passeront par le Four-à-Chaux. 

Pendant ce temps, Colin se met à équiper la corde de 80m sous le regard attentif de Sylvain, portant un tuyau de 50m. Pour avoir fait tomber son descendeur en haut du puits avant d’avoir posé la corde, Colin devint le boulet de la journée ! A l’extérieur, Gil déroule les différents tuyaux pour rejoindre l’entrée de la grotte et se rend vite compte que l’estimation de Robert sur la longueur de tuyau nécessaire a été légèrement amplifiée !Une centaine de mètre suffira, laissant ici et là des rouleaux de différentes longueur ! Charlotte débarque vers 13h à l’abime de Beaumont au moment où Antoine et Cédric partent sous terre pour fixer le tuyau jusqu’à la jonction. 

Elle les suit de loin, galère 10min pour descendre le premier petit ressaut et arrive à la tête de puits où Antoine lui crie de remonter prévenir Gil d’allumer l’eau pour un essai. Elle reste bloquée 30 min en bas du ressaut de 2m50 comme une petite fourmis bloquée dans un verre et attend Antoine pour l’aider ! Ils redescendront peu après avec une planche d’environ 2m qu’ils donneront à Colin qui les attend en bas du ressaut.  Celui ci a du mal à la faire passer dans les virages serrés, perdant son descendeur, avant de la passer à Sylvain qui la descendra grâce à une corde jusqu’à Cédric. Cette planche sera positionnée sur les étançons déjà présents coté Beaumont, avant l’étroiture. Antoine et Charlotte remontent pour prévenir d’allumer l’eau, dont l’écoulement sera géré en bas avec une pince. A partir de là, il faudra être patient ! Gil attendra toute la journée dans le froid avec Antoine qui fera des allers-retours jusqu’à la grotte. Charlotte ne tient pas très longtemps et descend à pied dans la foret jusqu’à l’entrée du Four-à-Chaux et rejoint ainsi l’autre équipe. Ici aussi, l’attente est longue ; Stéphane grelotte et Thomas dort ! 

De l’autre coté, Sylvain et Cédric utilise une invention de Robs, un piston fabriqué à partir d’une canalisation en PVC. Ils y insèrent le ciment pour l’injecter dans le trou situé en hauteur, au milieu de l’étroiture, inaccessible. Lors d’une pause, Charlotte prend la place de Robert pour aller dire bonjour à sa princesse, quand on se rend compte qu’elle peut s’asseoir au milieu de la jonction ! Joli traquenard pour Charlotte qui se retrouve à verser elle-même les sacs de ciment ainsi que de nombreux cailloux trouvés par ses collègues. Après s’être auto-bétonnée et avoir trempé Robs, Charlotte laisse la place à la goulotte gérée par Cédric et Sylvain. Pendant ce temps, Colin est remonté tandis que Stéphane commence à allumer le feu à l’extérieur pour la soirée. Le signal de fin est donné, Charlotte remonte en voiture pour prévenir de couper l’eau. On remonte les tuyaux extérieurs et on range tout, il manquera plus qu’aux deux garçons restés sous terre pour déséquiper, à remonter une corde et un tuyau. Pour retrouver les autres autour du feu à l’entrée du Four-à-Chaux, Antoine conduira la voiture de Charlotte, qui conduira celle de Gil, qui conduira celle de Robert… Vu l’heure tardive, 19h, on reporte le déblayage des déchets à un autre jour, quoi qu’il en soit, on peut le dire, le chantier Beaumont-Four à Chaux est terminé !

Charlotte

 

« C’est rigolo de faire une cabane dans une grotte! »

« Charlotte, tu es la meilleure des goulottes ! »

Participants: Antoine, Gil, Sylvain, Charlotte et Colin ET Robert, Thomas, Stéphane et Cédric du C7

Photos: Antoine, Robs, Stéphane

Doubspacito !

Premier jour (27.10) : Départ de Liège à 18h30 ; petite pause à Martelange pour le plein de victuailles, puis arrêt oblige pour la tradition du club : les frites au fromage ! Arrivée au gîte dans le Doubs vers 2h du matin, repos des guerriers.

Deuxième jour (28.10) : Réveil naturel. Après un petit déjeuner copieux, une balade digestive puis départ pour les courses. Ensuite, nous nous décidons à partir pour le gouffre d’Ouzène, vers 15h. La première équipe est menée par Solenn, accompagnée d’Enrique, Colin et DébA. Ils entrent par le P28 puis par la voie supérieure. La deuxième équipe est menée par Gil accompagnée d’Amaury, Olivier et DébO ; ils sont entrés par la deuxième entrée qui commence par un P15. Arrivés au bout de la grotte, chaque groupe est remonté par l’équipement de l’autre. Les premiers participants sont sortis vers 21h30 et les derniers vers 22h15. Vers 22h, Caro qui n’arrivait dans la région que ce soir, sonne en s’inquiétant de notre absence. Amaury marque le début du séjour en oubliant de reprendre 2 plaquettes qui évidement appartiennent à Enrique ! Nous rentrons pour manger et ne tardons pas à aller dormir… il est quand même 2h du matin !

Troisième jour (29.10) : nous profitons du décalage horaire pour dormir une heure de plus. Pour la visite des cavités, nous formons 2 groupes pour 2 cavités différentes : Jérusalem avec Oli, Amaury, DébO, DébA et Solenn, et Biefs Boussets, avec Gil, Caro, Enrique et Colin. Dans cette dernière, il y avait 8 Allemands devant qui ont équipé tous les puits en mono point… Enrique et Colin ont transporté 2 kits inutilement car ils n’ont pas su aller jusqu’au fond de la grotte. Pendant ce temps, Solenn équipe Jérusalem en essayant au maximum de nous éviter d’être mouillé pour au final, passer dans une voûte bien mouillante ! L’équipe ressort donc bien humide sous une petite pluie qui ne fit que finir le travail ! Les deux groupes se sont retrouvés vers 18h30 pour partir visiter les amis de l’ULS qui se trouvaient au refuge de Montrond-le-Château. Retour vers 20h30, repas, séchage du matos et dodo bien mérité.

Quatrième jour (30.10) : réveil vers 9h ; une nouvelle fois, formation de deux groupes : la première équipe explorera le gouffre de Brizon, avec Enrique, Gil, Amaury, Colin et DebO, dont l’arrivée se fit après quelques recherches en voiture. Nous tombons à l’entrée de la grotte sur nos copains allemands, qui, heureusement pour nous, n’iront pas sous-terre. Le puits d’entrée est équipé par Enrique, suivi par le P 28 et P33 équipés par Gil, suivis des derniers puits étroits équipés par Colin. Suite au manque de corde, nous avons dû utiliser la corde du kit d’intervention… pour une fois on ne l’a pas pris pour rien ! Déséquipement par Amaury et DébO qui en a chié (a éprouvé quelques difficultés) dans le puits plein pot avec le kit qui pesait son poids. Merci aux blocs qui ont coincé les pédales d’Amaury… Sortie du groupe vers 16h30 et retour vers la grotte d’Ouzène pour aller rechercher les plaquettes oubliées par Amaury 2 jours avant… – Hijo De Puta ! – Ouais bon ça va je m’suis excusé !
La deuxième équipe, Solenn, Oli, Caro et DébA, s’est rendu dans le gouffre de la Chenau. Ils empruntent le réseau de la Chenau 2, Caro équipe jusqu’à mi-hauteur des grands puits qui marqueront le demi-tour de chacun respectivement depuis les différents paliers atteints. Solenn déséquipe non sans rajouter une assistance à la progression dans le méandre pour ses camarades. Retour des deux équipes au gîte vers 19h pour manger des bonnes crêpes préparées par Enrique et Solenn.

Cinquième jour (31.10) : debout à 7h30 pour la première équipe constituée d’Enrique, Solenn et Colin qui vont déséquiper la baume des Crêtes amont, équipée le jour d’avant par nos copains de l’ULS. Arrivé à 9h devant la grotte, ils sont descendus sous terre, ont cherché un peu le chemin mais n’ont pas trouvé tout de suite la corde pour aller dans le collecteur. Finalement, Enrique équipe de façon légère. Sur place, il y a une vasque mouillante. Ils remontent et descendent dans le collecteur. Ils décident de ne pas passer la vasque mouillante et font demi-tour sans tout déséquiper. Ils sortent de la grotte après 6h sous terre, boivent une petite soupe puis téléphonent à Oli pour qu’il vienne les chercher. Entre-temps ils aperçoivent des voitures allemandes de spéléo, mais ne les ont pas vus sous terre… en espérant qu’ils ne sont pas descendu par nos cordes… comme ils y avaient été invité la veille.
La deuxième équipe, composée de DébO, DébA, Gil et Amaury, est descendue dans la grotte des Ordons. Arrivé sur place, 2 groupes d’Allemands était déjà présents. Gil équipe au-dessus des deux autres équipements. Arrivé en bas, nous avons remarqué que c’était des photographes (sûrement des copains de Benja !). Après avoir parcouru la grotte de long en large, nous décidons de revenir au puits d’entrée pour manger, tout en regardant les copains allemands remonter. Ensuite, Gil ayant tendu la corde pour accrocher le kit pour avoir plus facile à remonter, avec Amaury ils se sont balancés le kit l’un à l’autre, jusqu’à ce que le copain allemand nous dise d’arrêter pour pouvoir retirer ses mousquetons (avec l’accent allemand s’il vous plait !). Ils sont remontés tranquillement pour téléphoner à Oli pour qu’il vienne les chercher ainsi que l’autre équipe. Ensemble, nous avons rapporté une partie du matériel à l’ULS et raconté la mauvaise nouvelle, que l’autre partie dormira encore un peu sous terre ! Après quelques bières, nous décidons de rentrer manger la morbiflette d’Olivier… pendant qu’on écrit ceci, nous n’avons pas encore mangé, on espère donc qu’elle soit vraiment bonne !

Sixième et dernier jour (01.11) : départ pour la Belgique en laissant Olivier, Colin et Caro sur place pour la formation préparatoire au Brevet B : nous avons tout d’abord rangé un peu le gite maintenant occupé par les participants de cette formation. Comme le veut le monde spéléo, nous devons nettoyer notre matériel utilisé pendant la semaine. Une fois la voiture rangée, nous nous dirigeons vers les sources du Lison pour tout nettoyer. Après rangement du minibus, nous décidons d’aller visiter ces fameuses sources. De retour à la voiture, on se rend compte qu’Olivier nous a laissé -à chacun !- un message pour savoir si nous n’avions pas embarqué le sac d’un des participants du brevet B… chose faite ! Nous gagnons donc un aller-retour au gite et, sur place, nous nous rappelons que nous avons oublié de nettoyer le matos prêté par l’ULS et le faisons au gîte ! Nous pouvons enfin partir et, arrivés à Besançon, il est déjà l’heure de manger un petit bout. Départ vers 14h30 direction la Belgique, petit arrêt oblige au Luxembourg ainsi qu’un nettoyage du minibus pour arriver vers 21h au local où tout le monde est ravi !

Pas de photos mais plein de souvenirs !

Gil et DébO

Participants: Olivier, Collin, DébO, DébA, Amaury, Enrique, Gil, Solenn et Caro

Weekend d’initiation

Le weekend d’initiation marque la rentrée pour la Section Spéléo du RCAE – Service des Sports de l’Université de Liège. 2 jours pour découvrir le monde souterrain et son univers.
Cela commence dès le vendredi pour Charlotte qui prépare le traditionnel chili con (ou sin) carne du samedi soir.

Mais c’est le samedi au matin que nous accueillons les néophytes motivés, au secrétariat du RCAE. Les habitués se séparent en 2 groupes; certains s’occuperont des nouveaux à Sainte-Anne pour une première approche de la spéléo et les autres équiperont la carrière à Humain, près de Marche-en-Famenne, pour que nos petits nouveaux puissent se familiariser avec les cordes dans l’après-midi.

Après avoir chargé le mini-van, nous démarrons vers Ste-Anne qui sera leur première grotte. Une fois équipés, nous nous rassemblons sous le porche d’entrée afin qu’Alex puisse présenter la topo de la grotte et donner quelques infos. Les anciens et anciennes se dispersent dans le groupe et veillent sur les nouveaux. Benja et José nous attentent à certains endroits, en embuscade, pour nous tirer le portrait. Nous arrivons rapidement à la rivière et nous les initions à l’oppo. Direction ensuite le Pas-de-la-Mort qu’Alex équipe. Tout le monde se retrouve ensuite dans la petite salle en dessous de la Boite-aux-Lettres. Antoine ouvre la marche et accompagne le groupe jusqu’au lac suspendu. Malgré de petites appréhensions, tout les nouveaux passent par la Boite-aux-Lettres. Chemin en sens inverse pour retrouver la sortie. 

Pendant ce temps, Olivier, Enrique, Amaury, Arnaud, Colin, Solenn et Gil se retrouvent au local pour préparer le matos et chargent le tout dans la camionnette. Les 2 voitures se mettent en route pour la carrière d’Humain, Sylvain doit les rejoindre pour 10h30 sur place…d’après sa montre, il sera plus vite 13h30… quand nous aurons fini ! Arrivés à la carrière, on décharge – Micheeeel- le matériel et commençons à équiper. Tout le monde a une tâche bien précise et tout se passe pour le mieux (malgré qu’Amaury et Gil insupportent leurs petits camarades avec « Michel c’est le Brésil, il danse la samba de ville en ville pour vendre des fenêtres… » ). Petite pause -Miiiiiichel- pour manger, arrivé de Sylvain, suivi des petits nouveaux, ainsi que les copains qui les avaient encadrés. Nous leurs montrons le matériel ( harnais, descendeur …), leurs fonctionnements – Micheeeeeel- et les mettons en pratique sur différents ateliers répartis sur le rocher.

Vers 17h, on commence à déséquiper la carrière et on charge le matos dans les véhicules. Antoine et Sylvain partent séparément, tandis qu’Olivier, Amaury et Enrique partent les derniers pour terminer le déséquipement. Le gros de la troupe se divise entre le minibus du RCAE avec Alex, la voiture de François ², celle de CaroT et Debo et la camionnette de Gil. Le périple pour trouver le gîte du SpéléoLux commence alors ! On suit Alex dans un chemin, puis un autre et encore un autre, et ainsi de suite jusqu’à ce que François ² prenne la relève. C’est reparti pour un chemin, puis un autre et encore un autre… et si on essayait par là ? Enfin arrivés, ouf ! Charlotte et Solenn, qui ont tout simplement suivie le plan donné préalablement par Olivier, dépose Colin à la gare de Marche avant de retourner acheter des bouteilles d’eau. Arrivées au gîte, elles allument la cheminée et préparent l’apéro en attendant les sportifs. Tout le monde est enfin réuni et peut profiter du chili, de la présentation du club sur grand écran et des tours de table qui animeront la soirée. On pense déjà au lendemain et on répartit tout ce petit monde dans 3 groupes pour 2 grottes différentes: l’Abîme de Lesve, et le Trou de l’Eglise.

Après un départ un peu chaotique en ce dimanche matin, le minibus suivi de 2 voitures rejoignent Jérôme et Cécile à l’abîme de Lesve. Deux équipes se forment, une va descendre par les Plafonds, équipés par Olivier, avec Solènn, Amaury, DebO, Zoé, Olivier et Laurent; l’autre par les Ressauts, équipés par Gil, suivi de Cécile, Jérôme, CaroT, Louise, Quentin et Arnaud. Tout ce petit monde avance bien, nos petits nouveaux sont bien encadrés et nous arrivons au fond de la grotte. Petite visite du fond et voilà que nos valeureux spéléo remontent tout doucement par les Ressauts, déséquipé par DebO supervisée par Gil. Olivier remontera par les Plafonds avec Quentin, suivi d’Amaury qui désequipera (vu qu’il aime ça, on va pas l’empêcher !) Une fois tout le monde sorti, plus ou moins en forme, ils retrouvent François² resté sur le parking.

Au même moment et un peu plus loin…après avoir mis en kit les cordes et moustifs, nous nous mettons en route en direction du Trou de l’Eglise. Antoine, Kiké, Sylvain, Liliane, Caroline, Narimen, Marie rejoignent Claire sur le parking en face de l’Eglise. Nous nous équipons rapidement et arrivons devant l’entrée. Enrique place rapidement les cordes tandis qu’Antoine, Claire et Sylvain se dispatchent pour encadrer les nouveaux. Lorsque tout le monde se rejoint en bas du puits d’entrée, nous entamons la visite par la Galerie des Bruxellois. Ça se rétrécit pas mal avant de tomber dans du plus grand volume. On continue de progresser dans le parcourt « classique » jusqu’à la salle Tony. Là, Enrique nous fait découvrir, via une étroiture, une superbe petite salle (on s’amuse à grimper un ressaut afin de descendre par l’ascenseur ! 🙂 Nous passons ensuite par les Plafonds qu’équipe Enrique sur la moitié du parcourt possible. Nous n’allons pas voir le siphon et passons par la salle des Orgues avant de remonter en escaladant les Cascades (pas trop flottées ce jour-là). Remontée sur corde au niveau du Pas-de-la-Mort avant de reprendre la voiture direction la Vilaine Source pour le nettoyage collectif du matériel.

Antoine, Gil et Charlotte

Photos: Benja

Le Noû Bleû de tous les dangers !

C’est dans les alentours de 9H30, que les cinq participants sélectionnés (en fait les plus rapide à répondre au mail !) se retrouvent sur le parking de la carrière de Chanxe. Il s’agit de la jeune Solenn et du jeune Colin accompagnés des dits « Sissi la Grosse »,  « Gilou le Pissou » et du « Bous…. » (je serais pas le seul à avoir un surnom de m….:p)… le tout guidé par Patrice Dumoulin alias Robert ! Présence de Jack London & Co pour la topographie d’un réseau dans l’amont. Le temps de s’équiper et de préparer les kits pour transporter notre matos et nous voilà partis pour aller visiter la partie aval avant d’aller taquiner la rivière souterraine jusqu’à son siphon amont. On commence par descendre le petit puits Tournesol avant de s’enfoncer dans la jolie galerie Lafayette. On atteint rapidement la Grande Fosse et nous enchaînons les différentes salles (Caco3, Les 100 Cierges,… ) avant de ressortir à l’air libre via la deuxième entrée. On en prend pleins les yeux, bien entendu ! Rapidement, on reprend le même chemin qu’à l’aller mais direction l’amont ! Avant de passer par la salle des Cocognes, on suit le protocole établi afin de préserver un maximum le concrétionnement de la salle. Tout est prévu à cet effet : vestiaire, clous pour pouvoir fixer nos sacs Ikea,… Après avoir traversé cette salle magnifique, nous voilà ré-équipé et vêtu de nos combis de plonge. Rivière peu chargée mais quel spectacle : un petit canyon souterrain ! Partie de la visite vraiment sympa. Le tout commenté par les explications intéressantes de Robert. Nous progressons tranquillous, s’arrêtant pour aller visiter certaines salles, jusqu’à celle nommée « Jour de Chiasse ». Cette salle porte bien son nom… Il s’agit d’une salle dont le sol est couvert d’une glaise collante dans laquelle on s’enfonce allègrement… Profitant du fait que Robert ferme la marche et empêche toute forme de retraite, Solenn et Antoine en profitent pour canarder la troupe avec la  « chiasse » présente à leurs pieds. C’est un massacre ! Avant de faire demi-tour, trois motivés vont se vautrer dans la fange boueuse afin d’entrapercevoir un siphon. Nous devons ensuite, tous plonger dans une vasque afin de se laver et ainsi continuer à préserver la grotte de notre passage. Après ce nettoyage rendu quelque peu vivifiant à cause de l’eau froide, nous nous répartissons bouteilles de plongée, ceinture de plombs et autres joyeusetés à remonter jusqu’à la salle des Cocognes. On fait machine arrière et l’on repasse par la rivière. Lors de la remontée, Solenn décroche un énorme bloc qui vient s’écraser à moins de 30cm de la jambe d’Antoine… Plus de frayeur que de mal, on tente de relativiser. Distance de sécurité respectée, impossibilité de prévoir la chute d’un bloc qui parait stable, existence d’un paradis si on a été sage dans la vie… Le groupe repasse par la case déshabiache et passache des Cocognes. On ressort vers 16h30 à l’air libre ! Vu que certains doivent se taper de la route après cette journée, on décide d’en rester là et de repartir chacun chez soi.

Antoine

TPS:6H30
Participants : Antoine, Colin, Gil, Solènn, Sylvain et Robs du C7

Formation au brevet B

Nous voici le 23 septembre, 2ème journée de formation préparatoire au Brevet B. Pour cela nous nous rendons à Villers-le-Gambon. Nous partons de Liège Solenn et moi-même jusque-là. Arrivée un peu avant 9h où tous les participants sont là… tous ? Ooh que non ! L’irréductible Benja n’est pas encore arrivé ! Tant pis, nous commençons sans lui. Petit tour de présentation des formateurs qui sont Olivier Stassart, Benoît Grignard et Fred Courcelles ainsi que les autres candidats : Nyko, Bernard, Laurent, Daniel, Pol, Pierre. 
Olivier nous donne les voies que chacun doit équiper et… Ahhh ! Benja arrive… nous partons chacun de notre côté rejoindre nos voies, les 7-8-9 pour ma part, la 10 pour Solenn et les 19-20-21 pour le retardataire. Solenn a beaucoup de mal à trouver le départ de la sienne vu que c’est une double voie et qu’elle doit la commencer par le milieu. Pour ma part, elles étaient assez facile et après avoir fini, je redescends pour voir ce qu’il reste à équiper. Olivier me propose ironiquement la voie 32 (voie que j’aime particulièrement…hein Charlotte ?!) Etant d’humeur généreuse, je la laisse à un de mes petits camarades et je pars équiper les 27-28, une double voie assez sympa. Pendant ce temps, Solenn a trouvé le début, le milieu et la fin de sa voie, de même que Benja et tous nos camarades. Une fois tout installé, nous allons sur le portique pour un exercice de dégagement d’équipier, 4 voies s’offre à nous et voilà toutes les marionnettes sur cordes. 17h30, après un rapide débriefing c’est l’heure de rentrer et de profiter d’une bonne soirée bien méritée.

Gil

Répèt’ au Trou d’Haquin.

Amaury, Enrique, DébO, CaroTte, Nicolas et Colin se retrouvent pour aller faire le Trou d’Haquin à Lustin afin de faire des « reconnaissances » de la grotte où ils passeront leur Brevet A deux weekend plus tard. A 10h, tous rassemblés sur le parking de la grotte et après s’être changés sous un beau soleil, ils se dirigent vers l’entrée. Etant donné qu’Enrique n’avait plus fait ce trou depuis longtemps et qu’il était le seul à connaitre la partie classique, l’équipe entre par la mauvaise entrée ! Car oui il y a plusieurs entrées, celle de la classique, celle des Trompettes qu’on était sensé faire et encore une troisième dont le nom est encore inconnu mais que l’on a empruntée à la place de celle des Trompettes (& il se raconte même qu’il y aurait depuis peu une -au moins- quatrième entrée)… Amaury parti en tête pour équiper se posait beaucoup de questions parce que la fiche topo ne correspondait pas à ce qu’il voyait. Et donc après quelques demi-tours et remises en question, on finit par arriver au croisement avec la partie prévue. Là on rencontre deux autres spéléos hollandais qui sont, eux, entrés par l’entrée classique et qui ressortaient. Amaury continue à équiper guidé par Enrique pendant que CaroTte, DébO, Nico et Colin parcourent la grotte afin de mieux la connaître pour leur brevet. A 16h30, l’équipe se retrouve et commence la remontée avec Colin qui déséquipe la première partie puis relais pris par DébO. 19H, tout le monde est sorti et après s’être changé etc tout le monde rentre chez soi prêt à commencer la semaine de travail (ou d’école pour Colin).

Colin

Participants: Amaury, Enrique, DébO, CaroTte, Nicolas et Colin

TPST: env. 6h

Galerie des Sources

Ce samedi 15 juillet, Benja et Oli démarrent de Liège vers 10h. Ils font un crochet par le local pour passer prendre Antoine et le matos puis filent en direction de Gendron-Celles. L’objectif de la journée est de visiter la Galerie des Sources et d’échantillonner du mondmilch dans une petite cavité à proximité. Sur place, ils rejoignent Sylvain et Caro qui, en les attendant, sont allés jeter un coup d’œil aux majestueuses Aiguilles de Chaleux.
Après un rapide casse-croûte, la troupe se change et part à l’assaut du versant à la recherche de l’entrée supérieure de la Galerie des Sources. L’entrée est verrouillée par un cadenas UBS et il faut un peu batailler avec celui-ci pour pouvoir rentrer. Nous traversons plusieurs passages relativement étroits avant d’arriver dans le premier niveau de la grotte, le réseau CPL. Nous visitons les différentes galeries à la recherche du fameux cierge. En chemin, nous admirons les concrétions qui sont encore belles malgré les traces de peinture rouge laissées par les vandales. Nous finissons par trouver la salle du cierge. Celui-ci (le résultat d’une union improbable entre une barre de béton et une concrétion) est là pour nous rappeler la bêtise humaine et que le milieu dans lequel nous progressons est fragile et à préserver.
Benja commence ensuite une séance photo, au grand plaisir du reste de la troupe. La séance est un peu folklorique parce que Caro (avec ses mauvaises ondes) ne déclenche jamais le flash au bon moment. Le groupe se sépare alors en deux : Benja poursuit ses photos avec Antoine (désigné assistant officiel…) tandis que Sylvain, Oli et Caro poursuivent la visite de la grotte. Ils passent l’entonnoir pour se diriger vers le réseau GAS. Ils arrivent dans la salle du Vieux qui est décorée de sculptures d’argile en tout genre (un sapin, une pipe, une part de pizza, un phallus géant,…). Olivier équipe la vire qui mène au réseau GAS pendant que Sylvain et Caro patientent en participant à la déco. Sylvain réalise notamment l’Atomium, Big Ben et la Tour Eifel. Il n’a pas le temps de réaliser la Grande Muraille de Chine parce que les cris de Benja et Antoine se font entendre. Ils n’arrivent pas à rejoindre la salle du Vieux. Sylvain et Caro font alors demi-tour pour aller les chercher et leur montrer un chemin plus long mais plus facile.
Le groupe progresse ensuite sur les cordes installées par Olivier. Celles-ci nous mènent vers la « Grande Salle » qui a beau être très grande, le plafond est très bas et c’est en rampant que nous pouvons admirer ses belles concrétions. Nous voulons nous rendre dans la « Salle Terminale » qui est renseignée sur la topo mais nous tombons sur un passage qui semble long et très très étroit. Après un peu d’hésitation, nous rebroussons chemin à cause du timing serré (et un peu de manque de motivation). Sylvain, Benja et Antoine filent directement vers la sortie pendant qu’Oli explique à Caro comment déséquiper.
Une fois sortis, nous lavons notre matos dans la Lesse mais l’échantillonnage de mondmilch et le traditionnel verre sont reportés à une prochaine fois à cause de l’heure tardive.

CaroT

 

Participants : Olivier, Antoine, Benja, Sylvain, Caro T
TPS : 6h30

Photos: Benaj https://bengiscan.pixieset.com/galeriedessourcesbe/

Big Jump

Le Big Jump est un événement que nous attendons tous les ans à la même époque avec impatience. 20min dans de l’eau froide me direz-vous, mais ce weekend champêtre marque le début officiel de l’été où l’air sent bon les vacances. L’objectif initial de cette manifestation est de sensibiliser le public sur la qualité de l’eau de nos rivières.

Cela fait plusieurs mois que des idées de radeau nous trottent dans la tête et elles prendront forme en ce dimanche matin. Amaury motive la troupe avec ses croissants sucrés non feuilletés, Sylvain comparent les différentes chambres à air de tracteur fournies par son cher papa, Charlotte veut y attacher une bouée Donuts, Antoine utilise ses poumons, Robert supervise les travaux, Gil et Vincent customisent une voiture et les flamants roses portent les canettes. Nous voilà partis pour Han-sur-Lesse en cortège lent, voitures gonflées à bloc, dedans et dehors ! Incroyable car en avance, nous sommes les premiers sur place, le drapeau de l’UBS flottant à peine. Il est environ 13h30 quand tout le monde se jette à l’eau. Les 3 flamants roses, attachés à un fauteuil flottant, attaché au Donuts, attaché à notre immense bouée, sont lourds à tirer avec les 3 pagaies et les 5 paires de palme. Sur cet aller-retour jusqu’à l’ancien embarcadère de la grotte touristique, nous croiserons des petits pirates, des copains, des plongeurs qui nous pousseront et même une licorne… Trouvant la trempette un peu courte, la troupe reste patauger dans l’eau sous le regard amusé des touristes. Nos nouveaux copains du SCR nous rejoindront pour tenter une pyramide… Après nous avoir demandé de sortir de l’eau, la bière offerte habituellement aux participants ne sera pas de la partie cette année… dommage. Ce magnifique weekend ensoleillé se terminera autour d’un taboulé et d’un barbecue sur le terrain du gite de Han.

Cette édition aura attirée du monde, pas moins de 90 participants pour passer le mot : pas de poubelle dans nos rivières.

Charlotte

TPDE (temps passé dans l’eau!): environ 3h

Participants: Antoine, Amaury, Sylvain, Gil, Charlotte avec la compagnie de Vincent (Abyss) et Robs (C7)

Photos: Vincent Gerber

Guidage au Trou Manto

C’est lors d’une de ces journées plus que pluvieuses qu’Olivier et Amaury prennent la route de Ben Ahin pour un guidage sportif au système Trou Manto / Grotte Saint-Etienne demandé via le présent site du club. Ils sont arrivés presque en avance tandis que Vincent et Martin, les 2 invités, auront quasi une demi heure de retard. Après l’équipement des novices, ils entament la marche d’approche jusqu’à la cavité avec les explications d’Olivier sur la géologie locale, des plantes calcicoles, une ancienne poudrerie, un train vicinal… Le chemin devient glissant pour accéder à la grotte, on commence par le Trou Manto. La visite sera illustrée par les explications d’Olivier sur la géologie, la formation des concrétions et les chauves-souris, celles-ci, en long, en large et en travers ! Arrivé à la partie qui demande un équipement, on se rend compte de l’apparition d’une dyslexie des chiffres chez Amaury ! En effet, sur les conseils d’Olivier, il prit une  C53 au lieu d’une C35 ! ….heureusement que ce n’était pas l’inverse ! Amaury descendra sur l’équipement d’Oli pour attendre Vincent et Martin et les contre assurer lors de leur descente, pendant qu’Olivier vérifiera leur manip. On se balade dans le bas de la grotte dans tous les petits trous et autres petites salles que l’on peut trouver. Vincent et Martin remonteront par une échelle de spéléo préalablement équipée par Olivier, préalablement enkitée et portée par Amaury par sa plus grande joie ! Pendant qu’Olivier déséquipera cette dernière, Amaury remontera sur la corde initiale et la déséquipera. Arrivé au croisement pour entrer dans la grotte Saint-Étienne, on décide de sortir par cette dernière en souffrant un peu ! Très contents de notre sortie, on a bu un verre tous ensemble pour clôturer cette journée dans la brasserie de l’Élysée (on ne se refuse rien !). Puis Vincent et Martin repartiront tandis qu’Amaury et Olivier commanderont des moules et continueront au vin blanc. Benja les rejoindra à ce moment-là pour ensuite partir tous ensemble direction Namur au Rocher des Grands Malades retrouver Charlotte et leurs collègues du C7.

Amaury

TPST : env. 3h

Participants : Olivier, Amaury + Vincent et Martin (en découverte sportive)