Stage dans le Doubs (16-20 mai)

Les jeunes (et moins jeunes) n’étant pas dispo ou se désistant (parfois en dernière minute), c’est « entre eux » qu’Alex, Jérôme et Olivier ont pris le chemin du Doubs pour un programme aussi flou que volontariste : se faire plaisir, sous terre comme en dehors. Dès les premiers instants dans le refuge partagé, les divergences -horaires et thermiques- avec l’Astragale sont apparues mais au final la cohabitation se déroulera assez bien. Le jeudi était programmé Vauvougier, théoriquement libre de tout autre groupe (la convergence de -pour les groupes connus- 2 clubs belges, 2 clubs français, un stage EFS et un stage VVS ayant conduit à un essai -assez réussi, d’ailleurs- de planification) et où il est rapidement apparu qu’un fiche d’équipement daté 80’s ne pouvait correspondre, même pondérée, à un équipement « normé EFS XXIème ». Qu’à cela ne tienne : tricotage directement sur broches ou dyneema compenseront le rapide manque de mousquetons ; malgré les cordes prévues en sus, nous ne toucherons toutefois pas le fonds, du fait des ressauts équipés pour notre confort et/ou à la demande de l’Astragale qui visitera et déséquipera la cavité le lendemain. Si la descente, et son équipement « créatif », a été particulièrement lente (qq 5hr) la sortie, à vide, rééquilibrera (moins de 2hr), nous permettant d’arriver les premiers à « l’apéro-réunion de coordination » programmé au refuge de l’EFS. Invités au repas nous effectuerons ce soir-là un retour tardif mais lestés de précieuses suggestions. Qui seront complétées le lendemain matin de qq renseignements plus précis à l’occasion d’un « petit » crochet sur le chemin de la boulangerie. Le vendredi, après fruitières et supermarchés, ce sera donc pour Alex et Olivier le gouffre du Mont Ratey, perte active -localisée +/- là où on nous l’avait renseignée- récemment réouverte et confortée (gabions, filets de retenue), assez amusante à équiper (Olivier s’est encore fait plaisir !) et plutôt arrosée (fortement déconseillée lorsque la météo est à l’orage !) TPST 5hr ; Jérôme lui alternera séances photos, repos et observations météo (averses, averses, averses, …) ; la soirée sera belgo-belge et néanmoins consacrée en ce qui nous concerne à une morbiflette. Le lendemain sur les conseils de Jacques Lempereur nous prenons le chemin du gouffre de la Chenau. Chemin qui a bien changé depuis la rédaction des 2 topoguides consultés (tous deux datés 80’s, de nouveau). Après quelques détours, déductions et extrapolations, nous arrivons dans ce que nous estimons devoir être la zone recherchée. Un descriptif actualisé, quoiqu’en flamand, lu sur le tableau de bord d’un véhicule garé là nous mènera à un trou, curieusement vierge de tout équipement. Qu’à cela ne tienne, ça semble bien être ça et nous verrons si la cavité correspond au descro de la Cheneau II, notre programme. Ce sera le cas mais plus encore que les jours précédents il nous faudra faire preuve de créativité et usage du taraud pour réaliser un équipement quelque peu décent (Olivier était cette fois carrément à la fête !). Arrivés au bas du grand puits, nous nous engageons de qq. mètres dans le méandre terminal, descendons un R2 et décidons que finalement on en resterait là. Jérôme au déséquipement, nous retournons vers la surface (TPST 5hr), le refuge EFS, une seconde invitation à souper et une autre soirée instructive (cours de karsto) et conviviale (suite des trappistes et présentation de l’oude geneever). Le lendemain verra le rangement-nettoyage du refuge, le nettoyage du matos aux sources du Lison (ou nous croisons, trop brièvement, Géry et les Lillois), une ultime fruitière, un excellent apéro au vin jaune avant un retour ponctué comme il se doit par une fritte -et quelques achats- à Martelange et clôturé par un carwashage de la camionnette. Mission accomplie : on s’est fait plaisir !

Olivier

Parcours spéléo au fort de Barchon

Le RCAE était présent au rendez-vous annuel du parcours spéléo dans et sur le fort de Barchon. Dés le vendredi soir, les parcours B (bonne condition physique) pour certains et F (froid) pour d’autres ont permis de se mettre en conditions pour la traditionnelle fondue au fromage. Le lendemain, c’est avec quelques nouveaux venus que nous nous sommes lancés sur différents parcours : C comme couché, puis E comme étroit et A comme aérien. Enfin, quelques courageux ont profité du parcours aquatique (F comme froid) pour un nettoyage inhabituel de la combi avant de rentrer chez soi.
Alex

Participants : Olivier, Jérôme, Alex, Arnaud, Inès, Cécile F., Gauthier, Rodolphe et Benja

Parcours spéléo à Koekelberg

Pour ce weekend exceptionnel tant attendu des clubs spéléos belges et étrangers, le rendez-vous était fixé ce samedi en fin de journée à Bruxelles pour le 12ème rallye spéléo de la basilique de Koekelberg organisé par le club GS Redan qui y a élu domicile. Dans un premier temps, alors que la nuit tombait et laissait s’illuminer Bruxelles, l’accès à l’intérieur de l’édifice était autorisé par la coupole. Ce fût lors d’un sacré rappel de 90 mètres que les présentations avec la basilique se sont faites. Ensuite, un petit groupe partit en reconnaissance sur un parcours de nuit en guise de rappel des techniques de progression sur corde, avant de rejoindre le reste de la meute spéléo à la cafétéria et d’enfin aller dormir quelques heures dans une école. Dimanche midi, au départ du sous-sol de la basilique servant de salle d’entrainement au club résidant, nous nous lancions à l’attaque du parcours A en gravissant la tour Nord après l’avoir contournée. Une fois en haut de celle-ci, une tyrolienne nous permettait d’accéder horizontalement à la tour Sud avant de descendre jusqu’au balcon au-dessus de l’entrée de la basilique et de terminer par un rappel guidé. Ces retrouvailles de spéléos se déroulèrent dans une ambiance conviviale et sportive. C’était l’occasion d’apprécier les joies de la spéléo sur un parcours original à la lumière du jour en se rappelant également la sensation prenante de la hauteur équilibrée par celle de vues splendides et uniques de la capitale. Au prochain rendez-vous en 2015.       Arnaud

Participants : Olivier, Arnaud, Clémence, Cécile F., Jennifer, Benjamin, Martin, Claire, Mouki, Rodolphe, Gauthier et Inès

Réseau de Fresnes et Trou Bernard

Cette belle journée ensoleillée de printemps est l’occasion de se rendre sous terre. Pour ce faire, direction Mont-Godinne pour un premier arrêt au parking du Bernard où nous retrouvons Olivier (tout juste sorti du trou après avoir participé au secours organisé la veille, ou plutôt au petit matin, pour aider 2 Parisiennes à sortir du trou) et Martin (arrivé là tout droit à la boussole). Tout de suite, nous nous répartissons en deux équipes : l’une se rend au réseau de Fresnes et l’autre reste sur place pour descendre dans le Trou Bernard.
Côté Fresnes, c’est une première visite pour tous, où nous cheminons continuellement topo en mains, via la Galerie Noire, qui nous mène à la salle de la Cigogne, puis la salle des Français par des passages bien concrétionnés et parfois de belles dimensions. Demi-tour dans la galerie SSN, puis retour après avoir jeté un œil à la cascade du réseau inférieur. Ce court aperçu nous a clairement donné envie d’en voir plus de cette beau réseau…
Du côté du Bernard, nous entamons la visite par un beau chapelet de puits et de ressauts aux parois plutôt lisses. Tantôt fort large, tantôt plus « streu », ça passe toujours par la voie classique même à coups de pied sur le casque s’il le faut. Une fois arrivé au bas du Grand Puits, nous nous trouvons face à l’entrée d’un labyrinthe de méandre à plusieurs niveaux dans lequel chacun trouve son bonheur à s’aventurer par son propre chemin en quête du siphon avec pour seul guide le son mélodieux de la rivière.

Tpst dans Fresnes : 4h
Participants : Alex, Claire Mouki, Inès et Gauthier

Tpst dans Trou Bernard : 7h
Participants : Olivier, Arnaud, Clémence, Cécile F., Benja et Martin

Traversée Chawresse-Véronika

C’est en force que nous nous sommes élancés à l’attaque de la traversée Chawresse-Véronika. Sans se laisser impressionner par la descente des cannelures dans la Chawresse, nous avons dû jouer aux super-héros le temps du passage d’une étroiture le bras en avant.

Chemin faisant vers Véronika, la tête du groupe eut une soudaine envie de boue à tartiner et trouva son bonheur au détour d’une étroiture intrigante. Une fois tous rassasiés, nous sommes retombés sur la classique et avons suivi les panneaux grottiers indiquant la prochaine sortie.

Parvenus jusqu’au réseau du Fil Rouge, entre deux séances photos, il nous restait à accomplir lentement mais sûrement notre évolution spéléo de la position couchée, puis à quatre pattes et enfin debout jusqu’à l’air libre sans oublier de saluer les chauves-souris au passage.

Arnaud


Tpst : 6 h
Participants : Arnaud, Alex, Olivier, Jérôme, Cécile C., Cécile F., Fabien, Benja, Gauthier et Inès

Weekend de formation « Brevet équipier »

417459_334097356641600_100001240157918_1000080_1223851226_nPour ce premier weekend de formation théorique et pratique, le rendez-vous était fixé à Bruxelles dans la salle d’entrainement du groupe spéléo Redan sous la Basilique de Koekelberg. Des communications portant sur le milieu karstique, sa protection, l’équipement adéquat et la sécurité en grotte ont été exposées à la vingtaine de participants par des spéléos expérimentés tous plus passionnés les uns que les autres par la pratique de ce sport unique en son genre.

431228_334098249974844_100001240157918_1000111_730412786_nUne première évaluation en progression sur cordes et à l’équipement de voies a permis aux candidats au brevet équipier de se rendre compte du niveau requis. Les moniteurs ont évalué, corrigé et amélioré les techniques de chacun afin que tous puissent s’entrainer en vue du second weekend de formation à la carrière de Villers-le-Gambon en septembre. La bonne humeur était de la partie à cette formation fédérale qui s’est déroulée dans une ambiance sérieuse mais néanmoins très conviviale.

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Arnaud SOUGNEZ

Participant: Arnaud