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Nou Maulin

Peu de volontaires ce samedi pour la visite du Nou Maulin, sans doute à cause du long WE de Toussaint durant lequel un gros contingent du club a d’ailleurs préféré visiter les grottes du Doubs. Notre objectif du jour est de parcourir le Nou Maulin en privilégiant les quelques passages sur corde du réseau pour que les nouveaux puissent s’y exercer (finalement, Gianni sera le seul nouveau, suite à un dernier désistement ce matin). Notre objectif est vite mis à mal lorsqu’au local on se rend compte que les autres ont emporté presque tout le matos dans le Doubs. On emporte donc le « presque », soit deux C15 et la corde d’intervention, ainsi que les quelques amarrages restants. Il faudra être inventif mais on aime ça!

Arrivé devant le porche d’entrée, Arnaud et Alex vont vérifier l’accessibilité du secteur au-delà de la grille, signalé inondé depuis quelques semaines. L’eau atteint le plafond et nous ne passerons pas par là aujourd’hui… On rentre donc par l’entrée des Tonneaux. Une fois passé le petit passage étroit, Alex équipe la main courante jusqu’au bout de la galerie, afin de pouvoir effectuer ensuite une belle descente jusque dans la salle du Bivouac. Fallait pas moins de longueur de corde… On effectue ensuite le tour classique par le Gruyère, la Grande salle, le Gruyère encore, le Métro, le siphon (et ses petits poissons) et le Bénitier. On remonte enfin par les cordes qu’Arnaud se charge de déséquiper. Après un nettoyage du matos dans la Lhomme, on termine la journée à Han chez Loran pour lui rentre du matos emprunté de longue date (ou encore un prétexte pour prendre l’apéro…).

TPST : env 4h

Participants : Alex., Arnaud S. et Gianni

шишмиш (šišmiš) au Trou d’Haquin

En ce beau dimanche froid et ensoleillé, quelques membres du RCAE se rendent au Trou d’Haquin. Il s’agit la première sortie depuis le we d’initiation pour Narimen et Laurent, nouveaux membres au club. Pour les accompagner, 5 habitués (Alex, Gil, Amaury, Sylvain et Enrique) et 2 invités, à savoir Jasmina et Dejan, 2 spéléologues serbes installés à Liège pour encore quelques mois.

Le parcours débute par la descente par les Trompettes, histoire de pratiquer un peu les techniques de cordes apprises au we d’initiation. L’équipement est effectué par Sylvain alors que le reste de l’équipe organise l’encadrement des nouveaux. La suite du parcours emprunte le bouclage classique : Sentinelle, Boîte-aux-Lettres, Salle de Minuit, Pont-de-Calcite, Paradis, puis retour par les Eboulis (sauf pour Amaury et Alex qui déséquipent les Trompettes). A la sortie, Amaury découvre les joies de fermer un cadenas depuis l’extérieur, le bras dans l’orifice de la porte (c’est finalement plus simple de l’intérieur, hein !). Il découvre ensuite les joies de « l’autogne », grâce à Enrique et Gil…

La suite de la journée se passe à Crupet, où nos amis serbes découvriront avec beaucoup d’étonnement la grotte artificielle du village. Ils nous apprendront donc que шишмиш (šišmiš) veut dire chauve-souris dans leur langue, bien qu’on en ait pas vues dans les deux grottes visitées aujourd’hui…

Alex

Participants : Narimen, Laurent, Sylvain, Enrique, Gil, Amaury, Alex + Jasmina et Dejan (invités)

Abîme de la Chawresse

Pendant qu’un partie des membres du club participe à la formation sur la connaissance du milieu (donnée par Arnaud et Oli), un autre contingent de spéléos part à l’assaut de l’Abîme de la Chawresse. Pour les nouveaux membres, on passe donc aux choses sérieuses. Après quelques séances d’apprentissage de progression sur corde sur mur extérieur, il est temps de mettre en pratique ces techniques dans le milieu souterrain.

Pour ce faire, nous effectuons la visite de la cavité jusqu’au pied du puits Boubou (vers 70 m de profondeur), en passant par le réseau classique : puits Dany, Grande galerie, galerie du Collecteur, salle du Gnome et puits Boubou. Solenn est aux commandes, tant pour l’équipement que pour le cheminement (même si on ne l’a pas vue sortir la topo de sa poche), un peu aidée par le bienveillant Alex quand même 😉 Pour le retour, c’est José qui effectue le déséquipement en toute tranquillité. La progression du retour est néanmoins un peu plus longue que prévue car c’est parfois la file d’attente dans les puits, ces derniers n’étant pas toujours des plus aisées pour nos ouailles. Ces dernières se sont finalement montrées courageuses et assoiffées de nouvelles séances techniques d’apprentissage. Après un nettoyage du matériel collectif dans le ruisseau éponyme, c’est au café éponyme à Tilff que nous prendrons un verre, avant de nous séparer vers nos activités respectives.

Alex

Participants : Alex, Solenn, Benja, José, Caroline T., Déborah A. et Fabien

TPST : 6h30

JSS 2016 : 20 ans fêtés dignement !

Les Journées de Spéléologie Scientifique 2016 à Han-sur-Lesse et Dinant : Un anniversaire fêté dignement !

Une fois de plus les Journées de Spéléologie Scientifique ont rassemblé un grand nombre de spéléos, chercheurs, curieux et passionnés autour de différentes thématiques touchant de près ou de loin aux aspects scientifiques du milieu souterrain. Et pour cause, cette année c’était la 20ème édition. Année anniversaire oblige, les organisateurs ont prévu une journée supplémentaire aux deux journées « traditionnelles ». Nous étions plus ou moins 120 participants répartis sur les 3 jours.

La journée complémentaire du vendredi débute avec la conférence consacrée à la datation inédite des aménagements néandertaliens de la grotte de Bruniquel en France. Guidés par Jacques Jaubert et Sophie Verheyden, tout deux à l’origine de cette étude publiée dans la célèbre revue « Nature », nous avons été transportés dans leurs recherches de ce qui est peut-être la plus vieille construction humaine au monde. Une bonne partie de notre histoire est donc bien écrite dans nos cavernes. Une part de mystère reste encore à élucider sur ces étonnantes constructions, rendez-vous aux prochaines éditions, pour reparler de cette étude pleine de nouvelles perspectives !
La suite de la journée se déroule dans le Domaine des Grottes de Han, plus précisément à la découverte du massif de Boine. Embarqués dans un camion touristique, nous avons le privilège d’écouter les commentaires d’Yves Quinif qui nous présente les nombreux phénomènes karstiques. Nous nous attardons aux divers points de vue et au Gouffre de Belvaux présent dans le domaine. La visite en surface prend fin à l’entrée touristique des Grottes de Han. Vous l’aurez compris, la suite de la visite s’effectuera sous terre.
Dans la grotte, en plus de contempler les magnifiques concrétions, notre guide nous parle des différentes études effectuées ou qui sont toujours en cours. Dans la Salle Vigneron, il nous interpelle notamment sur la richesse que représentent les sédiments déposés par la rivière il y a des siècles. Dans la Salle du Trophée, c’est au tour de Sophie Verheyden de nous présenter l’étude qu’elle a mené sur la stalagmite Proserpine de la Salle du Dôme. Cette étude a non seulement permis d’en savoir plus sur le climat qui à régné dans la salle, mais elle a aussi pu déterminer l’âge de sa formation.
A la suite de notre visite et pour clôturer cette journée d’anniversaire, un drink nous a été offert dans le cadre magique de la Salle d’Armes. Ce n’est pas tout les jours que l’on prend l’apéro dans un tel endroit. Ce fut une agréable expérience ! La soirée c’est ensuite terminée au Pavillon des Grottes  autour d’un banquet.

La journée du samedi est consacrée aux diverses conférences. Celles-ci reprennent des sujets bien variés, mais toujours dans le thème de la spéléo et de la karstologie.
Le matin, après le mot de bienvenue des organisateurs, nous pouvons écouter respectivement :
-Amaël Poulain, nous parler du traçage au Fluo-G;
-Loraine Dewaide, qui, dans la poursuite de ses recherches, tente de comprendre grâce à une maquette, le système hydrodynamique  de la Lesse souterraine de Furfooz;
-Yves Quinif, qui étudie les dépôts présents  dans la grotte du Pont d’Arcole à Hastière, afin de comprendre la chronologie de ce remplissage;
-Carole Nehme et Jérémy Flament , qui nous expliquent leur étude sur le microclimat qui règne dans la salle du Dôme des grottes de Han;
-Stéphane Jaillet, pour terminer la matinée, qui nous présente l’avenir, on l’espère, de la topographie et cartographie des grottes avec l’apport des technologies 3D.
Après un repas bien mérité, il est temps pour ceux qui le souhaitent d’assister à la présentation de différents posters.  Dans l’un, nous pouvons apprécier des cartes postales anciennes qui ont immortalisé les grottes de Han. Dans un autre, nous voyons la doline du « Trou-Madame », détaillée en 3D grâce à une méthode géoélectrique. Dans un troisième, nous saisissons la philosophie (…ou phylogénie !) moléculaire et systématique des Niphargids d’Europe centrale et occidentale. Dans une quatrième, nous nous intéressons à l’étude et visualisons en 3D par photogrammétrie la salle du Val d’Enfer de la grotte de Lorette à Rochefort, prise depuis un drone. Puis, dans un cinquième, nous venons sur le problème de CO2 rencontré récemment dans la grotte de la Laide Fosse de Rochefort. Ce phénomène reste toujours inexpliqué.
Vers  13h45, il est l’heure de commencer un deuxième marathon de communication. Nous assistons aux présentations respectives de :
-Élise Kazmierczak, supervisée par le « Maître Jaillet », qui analyse structuralement le modèle 3D de la Salle du Dôme
-Georges Michel  qui nous parle de l’origine, de la cause, des conséquences et des solutions du chantoir surprise apparu à La Reid.
-Jean Godissart, qui, avec l’exemple de la grotte de la Fontaine de Rivîre, interprète la genèse des grottes dans les karsts barrés du Bassin de Dinant.
-Mohammed Allan, qui étudie la pollution atmosphérique enregistrée dans les stalagmites de Han-sur-Lesse.
Vers 15h45, une troisième session de communications a lieu avec :
– Arnaud Watlet qui cherche à découvrir une cavité cachée dans la grotte de Rochefort, à l’aide des anomalies de pesanteur produites par les inondations souterraines.
-Joël Rodet, qui nous parle de l’occurrence de bandes et anneaux de Liesegang, puis de leurs significations dans la Karstogenèse.
-Didier Cailhot, qui étudie l’évolution géomorphologique d’un site archéologique du Paléolithique en bordure de la Dordogne.
-Thomas Lecocq et Koen Vannoten, qui ont réalisé une expérience géophysique dans le réseau Sud des grottes de Han et qui souhaiterait la reproduire dans la grotte de Bruniquel.
Au total, nous avons assisté à pas moins de 13 conférences, qui reprenaient des sujets biens divers, de la spéléo d’exploration à la science « dure ». La journée se clôture par la présentation de l’excursion du lendemain et le traditionnel mot de la fin de Camille Ek. La soirée quant à elle s’est terminée au « gîte d’étape » de Han où de nombreux participants ont encore pu échanger sur leurs études ou leurs travaux.

Le dimanche est consacré à une visite sur terrain. Cette année, c’est à Dinant que les organisateurs nous donnent rendez-vous avec pour thème de visite « Le karst urbain ». La ville située dans la vallée de la Meuse recèle de nombreux phénomènes karstiques dans son périmètre urbain.  Dans le cadre de l’excursion, nous nous concentrons sur les deux grottes touristiques de la Cité mosane.
La journée débute par la grotte La Merveilleuse. Vu le grand nombre de participants, un « troupeau d’au moins 70 têtes », nous nous divisons en 2 groupes, guidés par Camille Ek et par des membres du « SC La Corde » de Dinant (Joël Hosselet et Jean-Benoit Schram). Découverte en 1904, suite à la création d’une tranchée pour le chemin de fer, la grotte va avoir toute une histoire pour la ville. En plus d’être touristique, elle va notamment servir comme grotte refuge, lors des deux conflits mondiaux. Nous avons le privilège de nous rendre dans des salles normalement fermées au public. La présence de cailloux roulés dans une galerie supérieure attire notre attention. À la sortie, Jean Godissart nous donne des explications sur les circulations d’air dans la grotte, les taux de CO2 et leur cyclicité.
L’après-midi, nous avons rendez-vous au centre de Dinant, le long du fleuve pour l’explication de différents phénomènes karstiques. Nous partons ensuite à la découverte de la grotte de Montfat. Cette cavité autrefois touristique est aujourd’hui totalement à l’abandon.
Nous commençons la visite par la partie de la grotte dite « karstique » . Cette partie témoigne de l’évolution de la Meuse depuis plus de 400 000 ans, grâce à la datation des spéléothèmes. Elle présente également de belles morphologies de galeries phréatiques sans doute creusées par une paléo-Meuse avant son incision Quaternaire. Dans cette partie, nous contemplons d’étonnantes concrétions en béton faussement authentiques, très à la mode à une certaine époque, nous ne serons pas dupes.
La visite se poursuit par la partie dite « militaire » de la grotte. Dès le XIIIe siècle, celle-ci est utilisée par la ville pour des raisons défensives. Elle permettait aux gardiens de relier le haut de la ville à la tour des Bourgeois. Beaucoup de vestiges sont présents, mais sont malheureusement négligés. Au sommet de la grotte, nous pourrons contempler de magnifiques points de vue également non entretenus. C’est là, avant une descente vertigineuse le long de la falaise, que se termineront les Journées scientifiques 2016.

Une fois de plus ces journées furent riches en découvertes et en rencontres. Un grand merci au comité organisateur et aux différents participants qui ont fait de ces trois journées un réel succès. Pour ma part, je vous donne rendez-vous à l’année prochaine.

Sylvain Jacoby du RCAE.

Participants RCAE : Alex, Sylvain, François pour les 3 jours ; Charlotte, Déborah DF et Oli pour le vendredi uniquement

Trou Wuinant

En ces lourdes chaleurs estivales, nous décidons de nous rafraîchir sous terre. Le choix se porte vite sur le Trou Wuinant, situé à Trooz, en périphérie liégeoise. Une petite marche d’approche dans les bois nous mène à l’entrée de la grotte. Les cordes sont rapidement mises en place et toute l’équipe franchit l’étroiture verticale très facilement. S’en suit quelques fractios pour finalement atteindre le fond de la grotte, où la nappe phréatique affleure. Petite progression les pieds dans l’eau jusqu’au siphon, puis l’équipe entame la remontée. L’étroiture verticale ne posera pas plus de problème à la remontée (quand on connait la technique ;-)). Sortis de la grotte, notre deuxième séance de rafraîchissement se passera à la piscine, afin de faire passer les chaleurs d’été mais aussi de se nettoyer un petit peu…

TPST : 2h30
Participants : Alex, Sylvain, Pierre et Thomas

Chantoir de Ronsombeux

En ce samedi ensoleillé, nous décidâmes de nous rendre au chantoir de Ronsombeux. L’itinéraire vers le chantoir fut effectué de mémoire (d’Alex), ce qui nous permit de visiter quelque peu la région et de nous fondre dans le décors. Une fois la grotte trouvée, nous enfilâmes nos combinaisons pour pénétrer dans le gouffre, dont le froid contrastait fortement avec la chaleur extérieure. Caro, personnage clé de cette journée, se lança dans l’équipement en essayant de distancer son moniteur poursuivant qui tentait en vain de lui fournir des suggestions pour amarrer la corde en bonne et due forme… Quelques fractios plus tard, nous nous retrouvâmes tout au vestiaire pour se débarrasser de notre équipement SRT.

Par la suite, le groupe se divisa de façon à chercher le chemin, en crapahutant dans les blocs. Le chemin fut vite trouvé de nouveau grâce à la mémoire d’Alex et eu peu à son pif également. Une petite désescalade nous permit enfin d’atteindre le siphon, où nous nous prêtâmes à une séance photo. La sortie se fit en toute décontraction et fluidité, avec Benja à la manœuvre du déséquipement. Notons cependant l’espièglerie de Caroline qui osa arroser son vulnérable (et néanmoins vénérable) moniteur lors de la sortie par la buse. La suite ne fut qu’un histoire d’arroseur arrosé et de vengeance bien proportionnée.

Tpst : 3h45

Participants : Caroline, Charlotte, Benja, Antoine, Luca, Tim, Sylvain et Alex

 

Laide Fosse et Puits aux Lampes

C’est en ce dimanche chaud et ensoleillé qu’une douzaine de spéléos se sont décidés de s’aventurer sous terre toute la journée, à l’abri du soleil et de sa chaleur! Nous avons ainsi décidé de séparer le groupe en deux, afin de pouvoir profiter pleinement de chaque grotte. Les « jeunes » sont allés dans la Laide Fosse tandis que les « moins jeunes » sont allés visiter le Puits aux Lampes.

Laide Fosse

Arrivés à la Laide Fosse, Arnaud, Charlotte, Pierre, Claire et moi-même (Nico) avons descendu la doline et sommes rentrés dans la grotte en suivant le ruisseau. Arnaud, en tant que bon pédagogue, a équipé les lieux les plus abrupts afin de pouvoir descendre au plus bas de la grotte, sous le regard attentif de Charlotte. Nous avons ensuite décidé de nous rendre vers la partie « fossile » de la grotte et nous nous sommes retrouvés dans une grande salle où nous avons laissé le soin à Arnaud et Charlotte d’équiper la suite pendant que Claire, Pierre et moi-même sommes allés visiter les pourtours de cette grande salle. Nous avons pu observer des gours d’un coté, et de l’autre, un toboggan qui n’a pas été de bonne augure pour le pied de Claire. Une fois l’équipement installé, nous avons dépassé les frontières de la topo et sommes descendus dans un couloir un peu plus étroit. Arrivé une soixantaine de mètres sous terre, Arnaud nous a proposé de descendre encore plus bas afin d’approcher la rivière souterraine. C’est après avoir traversé un passage fort étroit que nous avons pu admirer une draperie d’environ trois mètres de long. L’heure avançant, nous sommes remontés assez périlleusement de la grotte après avoir laissé Charlotte déséquiper une partie du matériel. Nous avons ensuite rejoint le groupe au Nou Maulin pour un nettoyage et sommes allés boire une bonne bière à Rochefort! Nous avons ensuite été manger dans une friterie, où Claire a dû nous regarder manger sans broncher. Nous sommes ainsi rentrés le ventre plein afin d’aller contempler le mur Facebook de Charlotte qui a pris l’envol en direction de Miami.

Nico

(photos de Charlotte)

TPST : 3h30

Participants : Arnaud, Charlotte, Pierre, Claire et Nico

Puits aux Lampes

Après une marche d’approche quasi inexistante mais tout de même éreintante sous le soleil tapant, le groupe a du faire preuve de solidarité et s’obliger à travailler en équipe pour arriver à ouvrir le cadenas (plus de détails dans les photos). Benjamin s’est dévoué pour équiper ce profond puits sous le regard attentionné (vérifié par la suite des évènements) d’Alex. Pendant ce temps, Solenn, Vincent, Caro et surtout Cécile s’impatientaient à la surface et parcouraient le parking d’un bout à l’autre tout en faisant ample connaissance avec la géométrie du terrain. La descente se passa sans souci ni accident. Ceux qui découvraient cette cavité pour la première fois purent s’émerveiller devant la massivité de la salle. Après dispersion des troupes dans le vaste espace, exploration, et quelques séances photos, les membres de l’équipe commencèrent à remonter progressivement. Caro se chargea, contrainte et forcée, de déséquiper la cavité. Par excès de gentillesse, Alex se senti obligé de la rafraichir à la sortie pour qu’elle n’ait pas trop chaud. Heureusement, Vincent avait de plus amples connaissances sur la manière de réhydrater une personne en détresse. L’équipe du Puits aux Lampes retrouva la troupe de la Laide fosse pour le lavage du matos auprès de la rivière passant devant le Nou Maulin où, malgré une chaleur inespérée en ce mois de Mai, la baignade n’était pas fort conseillée. La journée se poursuivit par un moment de détente dans une terrasse à Han-sur-Lesse avant de retourner au local.

Caro

(photos de Caro, Vig et Alex)

TPST : 3h30

Participants : Alex, Benja, Solenn, Cécile C., Caro + Vig (Abyss)

Trou des Charrues & carrières des Grands Malades

L’objectif du jour était de concilier shopping et spéléo. La matinée a donc été consacrée à une visite de la maison de la spéléo (spéléroc) ouverte spécialement à la demande du club. Luca et Tim ont pu compléter leur panel d’accessoires tandis que Caro et Sylvain se concentraient sur le grand choix de combinaisons. Notons au passage qu’ils ne proposent pas de combinaison cintrée, rose avec des étoiles vertes. Heureusement pour la santé mentale d’Arnaud, d’Alex et du responsable (Matthieu), la session shopping et essayage a du être écourtée afin de rejoindre nos deux derniers membres (Charlotte et Clémence), toujours au taquet, qui nous attendaient près de la cavité.
Ceux qui n’étaient jamais venu ont pu découvrir le rocher du grand malade et y retourneront probablement un jour prochain pour y faire de la via ferrata.
L’équipement de la cavité à été fait par clémence sous l’œil averti et les conseils d’Alex pendant que les membres plus récents du club se prétaient à leur activité favorite : séance photo. À la suite de plusieurs petits puits particulièrement lents et pénibles pour Luca et son nouveau descendeur, l’équipe arriva au cœur des anciennes carrières d’exploitation de marbre noir, sans perte humaine, témoignant ainsi du bon travail de Clémence et des capacités d’enseignement d’Alex. Après une visite des profondeurs guidée par Arnaud et parsemée de quelques séances photos, la remontée a dû être précipitée afin de respecter nos délais. Suite à tant d’efforts, la journée s’est terminée par un passage au Marco Polo pour se restaurer et se remettre de nos émotions.

Nous aurons pu retenir de cette sortie que :
– le téléphone arabe peut « légèrement » déformer les blagues ;
– il faut prévoir plus de temps (et une caméra) lorsque quelqu’un du groupe utilise un nouveau descendeur ;
– il faut également prévoir plus de temps quand certains membres de clubs se retrouvent dans un magasin ;
– le monde spéléo manque cruellement de designer ;
– lorsqu’on achète une nouvelle combi, il faut retirer les étiquettes avant de l’utiliser (cf. dernière photo).

Caro
(photos : Alex)

Présents : Clémence, Charlotte, Caro, Sylvain, Tim, Luca, Arnaud et Alex.
TPST : +/- 4h

Souffleur de Beauregard

Le compte-rendu de cette magnifique visite est réalisé par notre guide du jour : Patrice du GRSC.

Le club RCAE était des nôtres ce dimanche au Souffleur. Une équipe fringante et déterminée à faire « la totale » dans ce labyrinthe. On a commencé par la montée au Nid d’aigle et descente dans la grande salle du Bonhomme Blanc, pour poursuivre par le puits Presto, rivière Orange amont avec une première boucle (Aragon-salle du Joker-méandre Perfect) suivi d’une deuxième boucle (extrême amont-galerie Gulliver). Ensuite visite de la Salle André Lachambre puis récupération de matos (néoprènes et point chaud) et sortie dans la nuit.
La rivière sud avait tenu à nous montrer son impétuosité. Même la rivière Orange s’étalait plus que de raison.

TPST : 10h00

Participants : Olivier la force tranquille ; Alex le fédérateur ; Charlotte et sa gouaille ; Carole la méthodique ; Sylvain le technicien ; Antoine le motivé ; guidés par Patrice l’attentionné