Archives de catégorie : InterClubs

WE au GD Lux

L’exotisme à un jet de caillou !

Suite à un exercice spéléo-secours où Deb’O & Olivier s’étaient vu proposer par Médy de visiter ses terres nous voici, Deb’A, Deb’O, Antoine, Amaury, F² & Oli, en route pour le Grand-Duché. La route par Gouvy et Clervaux est longue sous ce soleil de canicule-ou-presque mais les paysages compensent largement ! Arrivés à Müllerthal, après un peu de réorientation nous trouvons le parking où Médy et Claude nous attendent en compagnie d’ETienne (un ami d’Oli, travailleur luxembourgeois quoique bruxellois). Le programme du jour : la Petite Suisse luxembourgeoise et ses « petites » cavités dans le grès, avec pour commencer la grotte Sainte-Barbe : quand même qq 1.000m de développement, finalement pas mal de cordes (placées par nos hôtes en nous attendant !) et des plafonds à plus de 20 mètres de haut. En compagnie de Médy et Gast, lequel nous attendait à l’entrée, nous y passerons plusieurs heures pour la visite assez complète d’un phénomène « pseudo-karstique » (spéciale dédicace Luc Willems) bien intéressant. Ensuite ce sera la très courte traversée de la grotte des Celtes et un peu de rando jusqu’au site d’entrainement du GSL, là encore nous pénétrerons au sein d’une grotte -plus labyrinthique que les précédentes- que tectonique et dissolution ont ouvert dans les grès. Mais il est de temps de filer au camping confirmer notre réservation puis retrouver Claude pour un resto à Berdorf. Soirée bien sympathique, que certains continueront bien après le retour au camping et le montage des tentes.

Le lendemain après douche, fricassée et paiement du camping il est plus que temps de se mettre en route ! Direction la grotte de Moestroff, où nous finirons par retrouver Carmen, Médy et Claude, lequel commence par nous planter le décor de notre visite du jour : contexte géologique, détail des explorations et des études menées (dont le monitoring de longue durée -une première à l’époque- de la climatologie et du radon réalisé durant les années 90 -et entre autres présenté lors de JSS) notamment sur instigation de notre décidément incontournable Camille ! Ensuite c’est la longue marche d’approche dans les sous-bois avant d’arriver à la petite falaise équipée d’une échelle en fixe qui nous amène cette fois dans du karst « presque classique » : Moestroff se développe en effet dans la dolomie. Après une station debout dans la « salle d’entrée » nous nous mettons rapidement à genoux pour suivre nos deux guides dans « le circuit touristique », circuit que nous parcourrons également et selon les cas en rampant sur le ventre ou de côté …mais attention, il y aura aussi quelques élargissements -n’allons pas jusqu’à parler de salles- où nous pourrons nous redresser, voire nous asseoir, parfois tous ensemble pour peu de bien se serrer. Vous l’aurez compris, si le développement est conséquent (>3,4 km), les grands volumes d’hier ne sont plus au programme ! L’orientation est également plus complexe, le maillage de diaclases n’étant ni toujours pénétrable ni parfaitement quadrangulaire et les topos plus schématique que réellement topographiques ; la recherche de la Salle Claude nous occupera entre autres un bon moment ! Néanmoins une visite bien sympathique, intéressante et amusante à la fois. Le trajet de retour aux voitures nous vit de nouveau braver la chaleur aussi la perspective d’une glace ou d’une boisson fraîche fut accueillie par chacun avec un plaisir non-dissimulé. Ce furent ensuite un dernier adieu et le chemin de retour.

Participants : Deb’A, Deb’O, Antoine, Amaury, F² & Oli ; ETienne (ESB) ; Médy, Carmen, Pol, Gast(on) et M. le Président Claude (GSL)

Photos : ETienne (ESB)

Du pouding(ue) !

Ce 25 mai 2019 nous voilà parti à la découverte du ‘’pouding’’ de Malmedy !

Invités par notre ami du C7 Robert Teck (alias Bobo) pour découvrir les grottes de la région de Malmedy , nous nous retrouvons ce samedi matin avec une petite équipe qui se constitue de Robert, Thomas, Pascal, Débo et Pauline qui nous rejoint à la première visite. L’objectif de la journée est de visiter le Trou du Géographe, mais vu que Débo n’est jamais venue dans la région, Robert décide de « promener Débo » avant. Nous nous équipons aux voitures et commençons la visite par le Trou « Altitude 465 » (le trou le plus haut de Belgique semblerait-il). Robert nous explique que ce trou est toujours en explo, et nous découvrons pour la première fois la particularité du poudingue de Malmedy. Nous descendons une échelle et arrivons dans un passage étroit. Robert à bien envie de faire une petite désob, mais ce sera pour la prochaine fois, Thomas doit partir tôt.

Après une pause casse-croûte, Robert nous emmène au Trou du Chien (qui tient son nom à cause d’un chien de chasseur qui est tombé dedans). Nous utilisons une corde pour nous aider à descendre, une fois au fond Bobo nous explique la particularité et l’histoire de ce trou qui a été rebouché. Chacun de nous trouvera un crapaud et une grenouille (Robert essayera de faire apparaître une princesse, mais nous sommes déçus de voir que ça ne fonctionne pas 😉 ). Robert décide de les sauver et les remonte à la surface dans sa poche.

Une fois remonté, nous retournons au Trou du Géographe (le géographe c’est Pascal ) ou l’on était passé au début pour déposer nos baudriers et des seaux. Nous entrons dans le trou et faisons la connaissance de ses habitantes (de grosses araignées). Robert commence à désober l’entrée pour pouvoir passer, après avoir remonté une vingtaine de seaux, nous arrivons sur un puits d’une dizaine de mètre. Le trou est beau, le poudingue à un aspect très particulier, nous passons par la « Bouche à concrétion » (passage préféré de Pascal où les concrétions ont la forme d’une bouche aux dents pointues) et nous arrivons sur une jolie cascade de concrétion qui laisse penser à de grosses meringues (il y a même une concrétion entièrement blanche ce qui est rare dans le poudingue qui a des teintes ocre). Pauline et Debo explorent les étroitures avant de remonter et apprennent qu’elles sont les premières filles à visiter ce trou !

Après notre visite nous rejoignons les voitures pour nous déséquiper et allons manger une gaufre bien méritée en terrasse pour clôturer cette super journée.

Débo

TPST: 2-3h/grotte

Participants: Débo (RCAE) et Robert, Thomas, Pascal et Pauline (C7)

20 ans de Barchon

Cette année, c’est la vingtième édition du parcours technique du fort de Barchon et nous l’attendions avec impatience.

Gil, Charlotte, Solenn, Gilles, Laurent, Arnaud (le nouveau), Quentin, DébO, DébA et Amaury se rejoignent en ce vendredi soir vers 20h et admirent en avant première la superbe cascade créée pour l’occasion sur le mur du fort. Ça commence très bien ! Après quelques salutations, nous partons nous équiper et commençons par le parcours E comme étroiture. Nous prenons sous notre aile Marta, une Polonaise que notre copain Géry nous présente. La communication est un peu compliquée mais elle comprend les mots les plus importants et les plus utilisés de la soirée, à savoir longe et boulet ! Vu la taille du groupe, l’attente est un peu longue mais distraite par les blagues débiles de Quentin ! Dans la coupole, vers 22h, Arnaud nous abandonne, il est donc le moment de faire une pause ! La surprise est totale quand nous retrouvons au bar Jérôme et Benja. Après avoir mangé (et dégommer la tradition en évitant la fondue!) et trinqué, c’est autour de Gil de partir au moment où les autres reprennent le parcours. Quentin appréhende le Puits du Chef et décide de mettre son descendeur sur sa longe pour plus de facilité… c’est sans compter sur son moustif qui le lâche en plein milieu de la descente ! On passe le couloir noyé à l’aide de l’embarcation, Solenn et Charlotte ensemble, et nous remarquons vite au toucher du plafond qu’il y a plus d’eau que d’habitude ! Arrivés de l’autre côté, nous cherchons une sortie pour régler le problème de Quentin, sans résultat! Charlotte arrive à défaire le noeud et remplace le moustif, on peut donc continuer. Pendant ce temps, Solenn s’amuse à faire des allés retour dans les trous des murs… On sort enfin sur la façade où nous attend Géry pour quelques clichés. Certains feront le rappel guidé, d’autres le grand tour, pour ce retrouver au bar. Solenn, DébO et Charlotte décident de faire le parcours B, le préféré des filles ! Arrivée sur la tour d’aération, Charlotte fatigue et se rend compte qu’il est 3h30 du matin ! On évite donc les parapluies et descendons directement. Nous finissons le parcours et attendons au bar Laurent, Amaury et DébA qui nous suivaient de loin. C’est vers 5h du matin que nous allons nous coucher.

Debout à 9h pour Amaury, Solenn, DébO, et Charlotte pour quitter les lieux car ces 2 dernières s’envolent pour Majorque ! :p

Elles vont louper tout ce que le Squad a prévu de chouette pour l’occasion: un escape game dans un nouveau parcours, spéléo-box, une soirée-événement…

Laurent et DébA émergent vers midi et petit-déjeunent aux frites ! Ils sont rejoint par Antoine et Yu, qui décide de partir sans faire de parcours. Les 3 acolytes enchaînent les parcours et sont rejoint par Faustine et Quentin. En fin de journée, Yu réapparaît avec Enrique. Antoine finit la sienne dans la cascade, tandis que les valeureux DébA et Laurent doublent les parcours pour finir vers 2h du matin où leur objectif de faire tous les parcours est largement atteint !

Le dimanche, Olivier passera « rapidement » et « juste pour prendre livraison de ses commandes » auprès de SpéléRoc et CanyonZone, il repartira quelques 4 à 5h plus tard ! Sans avoir effectué un seul parcours (si ce n’est peut-être la dernière partie du J)

Une vingtième année dignement fêtée, à l’image du Squad, où comment insérer du neuf dans de l’ancien…un pari gagnant qui nous fait revenir tout les ans. 

Longue vie à Barchon!

Charlotte

 

VF à MLD avec LSC

Derrière ces acronymes il faut tout simplement entendre qu’Amaury et Olivier ont été rejoindre Stef sur une activité via ferrata de son club, Les Sans Ciel. Laquelle via ferrata est située à Marche-les-Dames, dans le Centre d’entrainement des Commandos ce qui nécessite pour y accéder de présenter au corps de garde sa carte d’identité (quand on l’a !) ainsi que sa carte d’affiliation UBS (normalement celle de l’année en cours re-!) …précautions quelque peu surprenantes quand on voit les trous qui existent dans la clôture à l’opposé du dit corps de garde, mais chuut !

Une fois accomplies ces formalités, on accède rapidement au pied de la paroi où l’on s’équipe et l’on s’élance. N’ayant pas emporté de corde de rappel nous ne ferons ni le shunt ni la descente depuis le grand (40m de long) pont de singe -à noter pour ce dernier l’élasticité du câble inférieure qui fait que -quelque soit votre taille- votre moustif acier se retrouve bien en tension sur le câble supérieur (bonjour la limaille et le pénible elbow !)(et non ! vu le diamètre du câble, pas possible d’utiliser une poulie). La suite du parcours comporte un ressaut -patiné par des générations de combat shoes- et le fameux Tarzan (Youhouu !) puis, à défaut de la corde de rappel déjà mentionnée & face à une barrière qui aurait du être ouverte, nous terminerons en désescaladant la paroi initiale.

La journée se clôturera à la « Pétaudière » où nous échangerons avec nos hôtes projets et considérations diverses (à défaut de refaire le monde de fond en comble).

Participants : Amaury & OSt (RCAE) ; Stef, Jean-Marc & Fred (LSC)