Visite de ce magnifique réseau, guidés par les spéléos du club Avalon.
Participants : Benja, Vinnie, Alex et Arnaud D.
Sortie organisée un peu en dernière minute ce samedi avec pour seuls participants, Alex et Vinnie, qui, un peu frustrés de ne pas avoir pu participer aux dernières activités du club, comptaient bien se rattraper en faisant une « grosse » activité. Notre objectif du jour est d’effectuer la boucle du réseau b de la Chawresse, comme nous ne l’avions jamais faite. Après une séance de photocopies de la grande topo avalon de la grotte et une dictée non préparée du descriptif, on se retrouve au local pour préparer le matos et prendre ensuite le chemin de la cavité.
Le puits Dany est vite équipé et on atteint la salle du Gnome assez rapidement. La suite, que nous ne connaissons pas, est plus lente. On sort régulièrement la topo pour trouver notre chemin parmi les galeries instables et les passages tortueux et parfois étroits. On atteint néanmoins le puits de l’Espoir, dans lequel on installe la corde pour le retour, puis on se lance dans les chicanes. Arrivés au fond des Chicanes, Vinnie s’attaque à l’étroiture du suppositoire, sans vraiment être certain que ce soit bien elle… C’est très étroit et on doute de plus en plus que ce soit le bon chemin. Finalement, il décide de faire demi-tour et, après 20 minutes d’efforts pour sortir de trou à reculons, on est un peu refroidi de retenter notre chance. On décide alors de faire demi-tour et de visiter d’autres parties de la grotte. La remontée par les chicanes est assez technique, ce qui n’est pas pour nous déplaire. On récupère notre corde et retourne à la salle du Gnome. Ensuite, petite séance d’équipement pour Vinnie dans le puits Boubou. On n’avait pas prévu le matos pour cette décente, il faut donc faire avec le peu de cordes et d’amarrages qu’on a à notre disposition, ainsi qu’avec pas mal d’imagination pour économiser le matos tout en restant secure. Finalement, malgré un passage de nœud mal foutu et beaucoup d’applications, on atteint presque le fond du puits. Il manque 5-6 m mais on est en bout de corde. Pas grave, on s’est bien amusé et Vinnie a appris de nouvelles choses. Retour un peu fatigué vers la sortie en ne manquant pas de visiter plusieurs diverticules et se lancer dans différents passages étroits. Une fois sorti, on a bien mérité notre bbq chez Jérôme qui n’a pas manqué de nous réhydrater également.
Tpst : 7h30
Participants : Alex et Vinnie
En promenade printanière dans la magnifique vallée de la Solières, notre équipe de spéléos s’est vue rejoindre par nos amis de l’ULS pour un duo de grottes peu banal. Entrés par le Trou Manto, nous progressons rapidement jusqu’à la salle supérieure où nous découvrons un plafond constellé d’une voie lactée de concrétions. Au bas de cette première salle en pente douce, nous équipons une main courante jusqu’au bout d’un méandre afin de descendre en plein pot dans le puits de la seconde salle bien plus vaste. Une fois dans le fond de la grotte, la chasse au repérage de concrétions est lancée dans tous les creux et recreux ! Nous en profitons également pour réaliser une escalade sécurisée par une corde en place où de petits bassins remplis d’eau abritent d’étranges cristaux flottant à leur surface. Chemin faisant vers la sortie, nous nous aventurons par l’étroiture qui mène à la grotte Saint-Etienne. Pour y progresser, il nous faut nous contorsionner en rampant à la queue leu leu dans des laminoirs concrétionnés qui aboutissent à l’air libre à un jet de pierre de l’entré du Trou Manto. Une belle petite balade qui se clôture sous le soleil en terrasse avec le sourire aux lèvres pour tous.
Arnaud S.
Tpst : 3h30
Participants : Arnaud S, Cécile F, Caroline, Antoine (RCAE) & Pierre, Renaud, Antoine Moreau et ses parents (ULS)
En cette magnifique journée ensoleillée, nous nous rendons au Trou d’Haquin pour y organiser une visite pour un groupe de 3 personnes composé de 2 Serbes et un Gantois. A peine entrés dans les éboulis, nous bifurquons vers les Trompettes, histoire de faire un peu de descende en rappel. Nos 3 nouvelles têtes se débrouillent plutôt bien. Nous poursuivons la visite au travers de la boîte aux lettres (Vagina! s’écrie Mladen… on ne peut pas lui donner tord), puis la descente jusqu’à la salle de Minuit. Après quelques crapahuts à gauche et à droite, la remontée se fait tranquillement par le pont de calcite et les petits boyaux pour se retrouver de nouveau à la salle de la Sentinelle. Nous sortons par les éboulis pendant qu’Arnaud part déséquiper les Trompettes. Nous terminons la journée autour d’une bonne frite en bord de Meuse.
tpst : +/- 4h
Participants : Alex, Arnaud S., Caroline et Antoine guidant Marijana, Mladen et Wouter
Courte sortie dans le réseau Hadès du Rouge-Thiers, l’autre réseau étant trop flotté que pour y pénétrer. C’est l’occasion pour nos deux nouveaux de faire une peu de progression sur corde et en escalade. Nous profiterons ensuite du soleil lors d’un belle promenade à la Haie des Gattes surplombant la vallée de l’Amblève à Aywaille.
tpst : +/- 2h
Participants : Alex, Caroline et Antoine
Nouvelle journée d’initiation organisée par nos chers cadres pour ceux qui n’avaient pas pu participer au stage d’initiation, à savoir Charlotte et Africa. Ce qui n’empêche pas aux plus motivées, Caroline et Emilie, de se joindre à nous dans la foulée du WE d’initiation.
La matinée est consacrée à l’apprentissage des techniques de progression sur corde sur le mur d’entrainement extérieur du Blanc Gravier.
Après un pic-nic partagé au café la Chawresse à Tilff, on reste dans le thème pour nous rendre à l’Abîme de la Chawresse cette fois. Vu le temps imparti, on se limite à aller jusqu’à la tête du puits Boubou, qu’on aura malheureusement pas le temps de descendre. Ce sera pour la prochaine fois (souper club ?).
TPST : 3h30
Participants : Alex, François², Olivier (en matinée seulement), Emilie, Caroline, Africa, Charlotte et Simon (Spid’Ath)
Ce samedi 8 juin 2013 par l’une des premières belles journées du printemps, il avait d’abord été question de se rendre au Trou Wéron, puis au Chantoir de Béron Ry et c’est finalement au Chantoir de Ronsombeux que nos 4 (z)ozos de la section spéléo du RCAE se sont rendus.
Après avoir laissé 2 voitures sur le parking du Lidl d’Aywaille, nous nous installons dans la confortable conduite intérieure de Benja pour nous rendre sur les chemins tortueux de (l)Izier où les champs n’étaient pas encore enduits de déjections de vache.
Une fois nos combis enfilées et notre matériel de progression sur le dos nous nous rendons à l’entrée fermée par une solide porte UBS en suant quelque peu sous un soleil dont nous n’étions plus habitué. Une fois sous terre, nous apprécions la fraîcheur des lieux. Alex cherche un peu pour installer la 1ere corde, et se résout à un amarrage naturel avant de désescalader un passage étroit et tortueux qui descend sur 3 mètres. Finalement ce petit passage aurait très bien pu se faire en désescalade. Espérons que nous ne manquerons pas de corde par la suite… Nous prenons ensuite un puits de vingt mètres équipé sur broches où il y’a un tout petit peu de frottement malgré quelques fractios avant d’arriver dans un volume plus que respectable. A ce moment certains vont jeter un œil coté sud pour constater un câble en métal avec des restes d’importantes désob mais comme c’était prévisible ça ne continue pas. On descend le petit ressaut qui mène au Vestiaire pour ensuite retirer une partie de notre matériel dont on aura plus besoin.
Gauthier part à la cherche de la suite dans une zone d’éboulis. On finit par trouver la bonne route et ça continue encore par des éboulis un peu étroits par endroit puis du ramping tordu. Nous loupons un passage qui remonte d’après la topo et nous retrouvons devant un passage qui descend apparemment jusqu’au siphon. Nous choisissons d’aller voir coté Nord. Cela s’avère sportif et nous continuons jusqu’où nos corps ne peuvent plus passer. Nous faisons demi-tour et revenons au dernier carrefour. Une désescalade d’une dizaine de mètre nous amène dans une petite salle avec le siphon à -63m. Gauthier tente une percée vers le sud mais en ressort bredouille, suant et avec un peu de boue en bouche en guise de goûter. Alex quant à lui grimpe par un passage en hauteur et continue la galerie jusqu’à un pincement de celle-ci. Comme nous avons touché le fond, nous entamons la remontée vers la surface par une escalade partiellement en oppo assez sportive pour rejoindre le carrefour. S’en suit le ramping, les éboulis, le puits de 20 mètres et un dernier effort par l’espèce de baïonnette avant de rejoindre le sous bois à l’air libre. Gauthier et Benja déséquipent.
De retour au véhicule, nous profitons du soleil pour sécher nos combis et nous abreuver de quelques canettes que nous avions savamment mises au frais à l’entrée de la grotte ! Nous discutons de tout et de rien en appréciant ce moment en pleine nature qui fleure bon les vacances.
A 19h nous arrivons à Aywaille au Chalet du club C7 pour débuter la réunion sur le camp d’été à Capéran.
En compagnie de quelques membres du C7, Jérôme, Cécile et Olivier qui nous ont rejoint, nous abordons les différents points pratiques, techniques et les objectifs de ce voyage estival en mangeant des frites.
La journée se termine pour certains d’entre nous par un petit verre bien sympathique chez Jérôme à Oneux.
Tpst : 3h30-4h
Participants : Alex, Gauthier, Benja, Vinnie
C’est au travers d’une entrée discrète et boisée que Vinnie et moi pénétrons au cœur de la carrière des Wayons près de Villers-le-Gambon. A l’abordage de la face nord, notre échauffement à flanc de carrière se fait progressivement par des passages variés d’encordements de difficulté toujours plus croissante. Arrivé au sommet de la face est, une fine pluie commence par nous rafraichir gentiment avant de se renforcer sensiblement dès la rentrée en scène de Gauthier venu nous rejoindre dans l’arène. Après avoir pendulé et grimpé des échelles d’acier, nous sommes descendus nous restaurer histoire de prendre des forces aux côtés de spéléos également assoiffés dans une ambiance conviviale. La face sud n’attendant plus que nous suspendus à son cou, notre trio de choc s’est donc laissé séduire en répondant à son appel. De rappels guidés à une panoplie de parapluies, nous avons bouclé le parcours sous un déluge du feu de Zeus avec en prime un rafraichissement des techniques et maitrises. Arnaud Sougnez
Temps de parcours : 6h
Participants : Arnaud S, Vinnie et Gauthier
La sortie de ce samedi 16 mars 2013 était initialement prévue au Chantoir de Béron Ry mais la fonte de neiges de ces derniers jours allaient rendre notre périple difficile voir impossible car complètement siphonné.
C’est pourquoi nous nous sommes rabattus d’après la suggestion de Gauthier sur le Trou des Manants. Une fois équipés, passés la porte d’entrée métallique, puis descendus l’échelle rouillée, nous avons pris plusieurs passages labyrinto-chaotiques dans des éboulis d’abord, puis au travers de petites galeries, pour nous retrouver enfin dans la salle du 25e où nous avons un peu hésité sur le chemin à suivre. Après cette petite pause, il s’avéra qu’il fallait monter un petit puits déjà équipé par des habitués du lieu. Une fois atteint la salle de la Pluie, nous avons pris le réseau supérieur pour ensuite descendre en rappel dans la jolie salle du Smog. Quelques passages étroits en descentes nous ont mené dans le cours de la Chawresse souterraine où nous avons pu admirer de très belles concrétions bien blanches. Nous avons suivi cette même rivière jusqu’au siphon en ne manquant pas de mouiller nos derniers pieds secs. Une fois de retour dans la salle Blanche et après une petite collation, nous avons entamé le retour vers la surface par un long tube fossile menant à la salle sèche, où nous avons entamé la remontée du puits et ses quelques fractios. Une fois dehors et après quelques facétieuses boules de neige nous nous sommes rendus compte que le cadenas et sa clé manquaient à l’appel. Peut-être étaient-ils tombés dans la cavité? Dans les feuilles mortes? Dans la neige? Dans le ruisseau? Après 30 minutes et 3 prospections infructueuses en bas de l’échelle, Arnaud C et son œil de lynx a pu mettre la main dessus à même le lit du ruisseau! Nous avons pu refermer l’entrée et enfin aller nous changer. Nous sommes aller nous réchauffer et nous remettre de nos émotions à l’Amirauté de Tilff.
Vinnie
Participants: Alex, Gauthier, Benja, Jérôme, Cécile, Anne-Laure, Nicolas, Arnaud C, Vinnie
Temps passé sous terre: 5h (+ 1/2h à l’entrée)
C’était donc une sortie un peu particulière qui nous attendait en ce 2e week-end de février 2013. En effet il s’agissait de passer 2 nuits sous terre dans les carrières souterraines des Savonnières-en-Perthois et de visiter quelques cavités karstiques de son cru.
Le rendez-vous fut pris vendredi 8 février pour partir avec le mini-bus du local spéléo du RCAE aux alentours de 17h et une fois les troupes vaillantes réunies, nous nous mîmes en route pour aller choper Gauthier à la sortie Manhay de l’autoroute. On est arrivé à Arlon pour y retrouver une douzaine de têtes de pipes de l’ULS qui allaient amener matos et intendance. Après une incontournable frite au fromage et un voyage un peu tâtonnant nous sommes finalement arrivés à l’entrée des entrailles de la Terre des Savonnières vers 23h. L’ULS avait déjà transporté en plusieurs voyages une partie du matos à l’intérieur, nous n’avons donc fait qu’un seul trajet chargés comme des baudets avec la civière bien remplie jusqu’au campement situé à 2 km de marche, avec passage obligé dans d’énormes flaques.
Épuisés nous avons posés nos valises dans ce camp un peu spartiate et après un verre bien mérité nous nous sommes glissés dans nos plumes vers 3h30.
C’est vers 9h15 samedi 9 février que le son d’un couvercle sur une casserole a retenti pour nous sortir d’un sommeil léger quelque peu perturbé. Après un solide petit déjeuner, nous avons revêtu nos tenues de combat pour affronter l’hostile milieu encore plus souterrain. Nous nous sommes répartis en 4 groupes qui allaient chacun devoir équiper une cavité, pour ensuite que les suivants puissent la visiter plus vite.
Le groupe du RCAE s’est dirigé vers l’entrée du Gouffre de la Besace, le son de l’eau nous faisant craindre une moment rafraichissant. Clémence s’est prêtée au jeu de l’équipement de la descente, sous l’oeil expert d’Alex. Lentement mais surement nous avons atteint le fond de la cavité exclusivement verticale. Le remontée fut plus rapide, ne pouvant malheureusement pas éviter le jus qui nous tombait dessus. Une fois de retour dans la carrière, nous sommes repassés nous restaurer et nous réchauffer un peu au campement. Après nous sommes descendus dans le Gouffre de la Sonnette avec son magnifique puits d’entrée de 30 mètres. Le décors est vraiment différent de ce que l’on peut voir en Belgique. Une fois en bas, nous n’avons pas trainé (Charles ne faisant pas partie de l’équipe) pour entamer la remontée une fois encore quelque peu flottée.
Mouillé pour mouillé, une fois en haut, alors que Benja et Gauthier déséquipaient La Sonnette, Alex, Clem et moi-même sommes allés dans le Réseau de l’Avenir pour le visiter et le déséquiper. Nos prédécesseurs avaient eu l’excellente idée de ré-équiper hors cascade pour notre bien-être. Une fois arrivés à la limite de la Grande Viaille, Clem encore une fois chapeautée par Alex a déséquipé en remontant.
Nos compagnons de l’ULS s’inquiétant quelque peu car nous étions les derniers encore dans une grotte, sont venus à notre rencontre alors qu’on sortait à peine de l’Avenir. Une fois de retour au campement vers 21h30, il n’a pas fallu longtemps pour que nous enlevions enfin nos fringues détrempées pour revêtir des vêtements secs !
Nous nous sommes mis à table si je peux dire et avons fait une ripaille bien méritée. La suite du programme consistait en la traditionnelle partie de pétanque en 3D dans la carrière arrosée de coups de vin en cube.
Vers 1h30 tout le monde s’est mis d’accord, la fatigue aidant, pour mettre fin à la partie et regagner nos pénates.
Dimanche 10 février au matin, nous nous sommes levés vers 10h30 pour bruncher, faire un brin de toilette aux cordes, un coup de rangement et rassembler nos affaires avant d’entamer le dur et long chemin de retour dans l’obscurité vers la sortie. Nous avons enfin revu la lumière du jour à 14h et après de rapides aurevoirs chacun a repris la route. Nous nous sommes bien sur arrêtés à Martelange pour divers ravitaillements et puis avons taillé une dernière bavette autour d’un vol-au-vent pour certains, une pizza pour d’autres dans un petit resto de Bastogne. Le retour au local s’est fait vers 21h le cœur et les bras légers car nous n’avions pas à nettoyer du matos. Le froid piquant ne nous a pas fait nous attarder plus.
Vinnie
Participants: Alex, Clem, Gauthier, Benja, Vinnie
Temps passé sous terre: 39h