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Chaw reste un bon souper club !

Ils vont finir par être indissociables ces deux-là : une fois de plus, cette année, notre souper annuel du club était précédé par une sortie spéléo dans l’Abîme de la Chawresse. Pour cette fois, pas de réseau b ni de puits Boubou mais une traversée Chawresse Véronika pour tout le monde, c’est-à-dire 15 personnes à la queue leu leu ! Et pour l’occasion, le ruisseau de la Chawresse était particulièrement en forme, bien gonflé par les fortes pluies de la veille. Certains, par peur d’être mouillés, s’étaient même prémunis de leur parapluie, non seulement sur le chemin de la grotte, mais également sous terre! Dans de telles conditions, les points de pertes du cours d’eau sont bien localisables sous terre. En effet, en plusieurs endroits de notre parcours, les écoulements venant du ruisseaux sus-jacent sont relativement importants. C’est déjà le cas dès le début, en sortant de la salle Basse, au niveau de l’étroiture Superman (nommée ainsi par les deux cousins selon leur style, non pas vestimentaire, mais de progression) ; étroiture copieusement arosée dans laquelle nous avons pu prendre notre premier bain d’eau froide. Ceci dit, pas le temps d’avoir froid car la progression en quatre pattes, ça réchauffe mine de rien. Petite pause dans la salle Hellène, le temps de faire quelques photos, malgré l’atmosphère très humide. Ensuite, nous poursuivons la progression toujours en quatre pattes jusqu’à la jonction du Nain Possible, au-delà de laquelle on peut enfin se tenir debout dans une belle galerie décorée par quelques concrétions. Bonheur de courte durée car, une fois franchi la petite escalade de la Diaclase (P5) et le méandre du Renard, nous attaquons les réseaux du Fil Rouge et des Rotules, dans lesquels nous n’avons d’autres choix que de progresser en rampant. C’est long et les genoux se font sentir. Arrivés dans des galeries de tailles plus humaines, nous visitons quelques jolis recoins de la grotte Veronika, pour finalement la quitter par le tunnel de la Cile. Bien trempés, on ne tarde pas à se changer (se mettre sur son 31 pour certains) afin de se rendre d’abord au local pour le nettoyage du matos et ensuite à St-Léonard pour un souper club bien mérité. La suite se déroule autour d’un apéro mojito et d’une raclette pierrade, le tout partagé dans la joie et la bonne humeur.

Alex

(photos Alex et Vig)

TPST : +/- 4h30

Participants à la traversée : Alex, Jérôme, Caro, Antoine, Morgan, Claire, Maud, Alyson, Sylvain, Tim, Thomas, Luca, Kévin, Nicolas et Maxim

+ une quinzaine d’autres convives au souper

Rouge Thiers

C’est sur le coup de midi que le groupe formé d’Olivier, Charlotte, Antoine, Pierre, Tim, Thomas, Sylvain et Clémence se retrouve au local. Le temps de charger le matos dans les différents véhicules, nous voilà sur la route en direction du vallon des chantoirs ! Au programme : Promenade didactique dans le vallon et découverte du chantoir du Rouge Thiers ! Premier arrêt au niveau des grottes de Remouchamps et présentation par Oli du système karstique. Nous nous arrêtons ensuite devant le chantoir de Sécheval ainsi que celui de Grandchamps (toujours abreuvé par les explications éclairées d’Olivier) avant de nous rendre au Rouge Thiers. Nous nous équipons rapidement et entamons la petite marche d’approche à gauche du camping afin d’atteindre le porche d’entrée. Nous décidons d’équiper le réseau diaclasien avant de ressortir et de visiter la galerie principale jusqu’au siphon. Clémence se charge d’équiper le parcours supervisée par Oli. A cette fin, elle place tout d’abord une main courant à partir des plafonds et équipe une série de trois petits puits. Charlotte, Antoine et Olivier se plaçant à différents endroits stratégiques, le groupe arrive facilement et en toute sécurité vers le fond de la cavité. Entre-temps, Oli, s’apercevant que l’heure tourne, décide de sortir en vitesse passer un coup de fil afin de nous ménager un délai supplémentaire ! Avant d’entamer la remontée, certains visitent les lieux. Une fois sortis, Antoine part en éclaireur afin de voir si le réseau principal est praticable. La boites aux lettres dans laquelle se jette le Rubicon est passable flottée, mais Antoine réussi quand même à la passer sur le dos en repoussant tant bien que mal les déchets flottants peu ragoutants…Mais la suite est encore plus encombrée et nous décidons de ne pas poursuivre. Retour aux voitures à la lueur de nos frontales. Après nous être changés, nous nous séparons de Olivier et de Charlotte qui s’en vont participer au souper des 30 de l’UBS. Le reste du groupe rentre au local pour nettoyer et ranger le matos.

Antoine

TPST : +/- 3h

Participants : Olivier, Clémence, Charlotte, Antoine, Tim, Pierre, Thomas et Sylvain

Nou Maulin

Grosse affluence au Nou Maulin ce dimanche, où nous étions pas moins de 16 du club à déambuler dans cette grotte plutôt ludique. La mise en route depuis le local fût assez confuse, avec 2 sacs spéléo oubliés dans une des voitures restées sur place… Pas grave, nos deux distraits parviennent à se ré-équiper en empruntant du matos à gauche et à droite.

Après avoir fait sommairement deux équipes, nous pénétrons dans la grotte par l’entrée supérieure, peu large et à forte pente. Une fois arrivés dans la grande salle, nous nous faufilons à travers les éboulis du gruyère, avec Alex en guise d’éclaireur. Une fois sortis de ce dédale de blocs, on se prête à une petite séance de photos et de grimage à la boue pour certains (surtout pour Benja à son insu:-)). La suite du parcours par les galeries phréatiques est moins paumatoire mais néanmoins de toute beauté. Un peu déçus par le passage du bénitier complètement sec, certains se font prendre au jeu du passage étroit en mode boucle (celui qui permet d’accéder à la grande galerie).  Après une visite de cette galerie, nous prenons la direction de la sortie de la grotte, après les quelques séances habituelles de creusement du passage du roulement à billes.

Le soleil est toujours au rendez-vous et nous en profitons pour nettoyer le matos dans la Lomme, pour ensuite reprendre les voitures et aller visiter la résurgence d’Eprave. Retour au local pour s’en aller ensuite goûter les spécialités du Vaudrée d’Angleur.

Alex

TPST : +/- 3h

Participants : Alex, Arnaud, Benja, Caro, Charlotte, Claire, Maud, Alison, Karolina, Maxim, Pierre, Thomas, Sylvain, Luca, Nicolas et Tim

Journées de Spéléologie Scientifique à Han-sur-Lesse & Furfooz

Cette année, les journées de Spéléologie Scientifique se sont déroulées avec un énorme succès. Les organisateurs ne prenaient plus de réservation car il y avait trop de monde. Ce grand succès est peut-être dû à l’annonce du programme de conférences consacrées à la découverte de la grotte du Noû Bleû, pour laquelle quelques membres de notre club sont impliqués. Durant deux jours nous avons donc pu découvrir ou redécouvrir divers aspects plus ou moins scientifiques de la spéléologie et du milieu souterrain.

La journée du samedi était consacrée aux conférences. Nous en avons eu 12 sur la journée. Celles-ci reprenaient des sujets bien divers, toujours dans le thème de la spéléologie.
Une conférence, s’intéressait aux chauves-souris. Cet exposé a pu nous montrer, par un programme mis en place dans l’Abîme de Comblain-au-Pont, les mesures qui ont été prises pour améliorer et protéger ces mammifères tout en maintenant une activité touristique.
La conférence suivante, présentait un nouveau type de capteur de température, nommé Niphargus. Celui-ci a été conçu pour surveiller l’évolution des températures en milieu naturel (grottes, sols, rivières,…). Sa petite taille et son faible coût en énergie permettent son utilisation dans des grottes ou autres endroits difficiles d’accès.
Une autre conférence, parlait des essais de traçage menés sur le système karstique de la Wamme et Lomme. Ce réseau complexe est en connexion avec la grotte du « Nou Maulin » de Rochefort que notre club visitera la semaine prochaine. Les résultats de cette étude ont permis de confirmer certaines observations historiques (comme la connexion du « Nou Maulin » à la Résurgence d’Éprave), d’en infirmer d’autres et également d’apporter de nouvelles informations inédites, de quoi prouver qu’il y a toujours des découvertes à faire et peut-être à explorer.
Quatre conférences étaient consacrées à l’exceptionnelle découverte de la Grotte du « Noû Bleû » dans le Vallon de Sprimont. Le premier exposé reprenait le contexte de découverte, le début d’un inventaire de la faune et l’incidence de la carrière sur le biotope de la grotte. Il faut savoir que cette grotte a été découverte par hasard en 2012, des suites d’une entrée dégagée par les exploitants carriés. Le second exposé présentait le contexte géologique et morphologique de la cavité. Le troisième exposé s’intéressait à l’exploration de la grotte en elle-même. Les spéléos ont pu découvrir d’importantes salles volumineuses, des galeries morphologiquement étonnantes, avec des concrétions abondantes et particulières, mais aussi la rivière sauvage et sportive de la cavité. Selon les dires, le « Noû Bleû » est sans conteste une des plus belles cavités du karst wallon. Son développement d’environ 3 km pour une pénétration de plus ou moins 800 m, est toujours en exploration. Il reste encore un potentiel de plusieurs kilomètres à découvrir et à nous faire rêver. Le quatrième exposé consacré au « Noû Bleû » présentait la visite virtuelle de la cavité, qui a été réalisée afin que tous puissent profiter de cette merveille. A noter que dans ces quarte conférences, nous avons pu contempler de belles images de la grotte, et sur sur de nombreuses, Alex posait comme un maître (^^).
Les autres conférences de la journée reprenaient encore d’autres sujets biens divers, de la spéléo d’exploration à la science « dure ».
Toutes ces conférences étaient bien sûr accompagnées de pauses. A midi, nous nous sommes éclipsés à la friterie du coin pour manger et pour boire une bonne Rochefort de la région. La soirée quant à elle s’est terminée au « gîte d’étape » de Han.

Le dimanche était consacré à une visite sur le terrain. Enorme succès également, nous étions un troupeau d’au moins 65 personnes. Le thème de cette année était le système hydrogéologique dans le parc et réserve naturelle de Furfooz. Situé dans la vallée de la Basse-Lesse, non loin de Dinant, ce parc contient un patrimoine exceptionnel historique (vestige romain) mais aussi et surtout naturel (grottes, cavernes, trous,…). Enormément de cavités sont présentes dans ce territoire, à en faire perdre la tête. Nous avons pu y observer notamment :
– « Le trou qui fume », qui est une grande cavité avec un énorme puits d’une trentaine de mètres qui peut véritablement fumer par grand froid extérieur. A noter également que l’on peut observer au fond de la cavité une partie de la Lesse souterraine provenant du « Chantoir des Nutons ».
– « Le chantoir des Nutons », c ‘est à cet endroit que l’on perd une partie de la Lesse qui devient souterraine.
– « Le trou du Frontal » et « le trou de la Mâchoire », ainsi nommés car c’est là que des fouilles archéologiques ont permis de retrouver un Frontal et une Mâchoire (Logique nom, non ?) d’homme préhistorique datant du Néolithique.
– « La grotte de la gatte d’or », où, après une fouille populaire, personne ne l’a trouvée.
– « Le puis des vaux », qui est très impressionnant par sa taille. On y trouve au fond un lac souterrain d’au moins 40 mètres de profondeur. Ce lac est en connexion à la Lesse souterraine.
– A noter que la Lesse souterraine refait surface au » trou de la Loutre » tout proche. Mais nous ne nous sommes pas aventurés de ce côté de la Lesse.
Visiter toutes ces cavités, nous à vraiment donné envie de descendre sous terre. Malheureusement, nous n’avons pas pu les visiter (sauf la grotte de la Gatte d’or qui est un tout petit réseau). Nous avons dû nous contenter d’observer leur entrée (ou sortie ça dépend). Heureusement, Alex et Olivier projettent de nous emmener prochainement à la Galerie des sources, toute proche. Cette galerie communique également avec la Lesse souterraine de Furfooz, ce qui nous permettra de tester une cavité plus en profondeur dans cette superbe région.
Nous pouvons en conclure que cette journée scientifique à été riche en découvertes et qu’un réseau karstique pouvait être extrêmement complexe. Nous avons pu aussi nous enrichir de l’expérience de plongeurs spéléo qui avaient effectué des recherches dans ces galeries complexes.
Une fois la balade terminée, fatigués de ces journées (mais aussi de la soirée pour certains ^^), nous sommes rentrés vers Liège.

Sylvain

(photos : Sylvain & Alex)

Participants: Alex, Olivier et Sylvain pour le RCAE + une soixantaine d’autres spéléos

Doubs

Ce fut par une fin de journée d’un vendredi (7 novembre 2014) bien chargé que neuf membres de la joyeuse compagnie des spéléos du RCAE (Alexandre, Jérôme, Benjamin, Vinnie, Tim, Solène, Claire, Caroline et Luca) quittèrent leur cher pays belge pour quelques centaines de kilomètres plus au Sud, au pays du vin et du fromage : Le Doubs. Ils y rejoignirent deux autres mordus du monde « vers de terre » : Laurence et Vincent au gîte d’étape « le Sauteray ».

Samedi 8 novembre :

Météo : grand soleil (qui l’aurait cru en ce mois de Novembre ?)
Après une courte nuit et un réveil difficile (surtout pour les petits nouveaux de la troupe) ce fut avec plaisir que tout le monde dégusta ce premier petit déjeuner français avant de se mettre en route pour la première escapade du séjour : la Via Ferrata « Les Baumes du Verneau » à Nans-sous-Ste-Anne ! Au programme : sensations fortes garanties (et vécues) et vue imprenable (ne regardez pas trop en bas !). Toute une journée à grimper sur la roche jusqu’à 550 mètres d’altitude, histoire de se mettre en condition physique pour les 9 amis! Et en fin de journée, ce fut un « come back home » (ou plutôt gîte) bien mérité !
Mais où sont passés les vers de terre ? On dirait plus des Bonobos là, à se balancer le long de la paroi rocheuse ! Patience ! …

Dimanche 9 novembre :

Météo : ça ira, on ne va pas chipoter, de toute façon aujourd’hui il est prévu que l’on aille faire nos vers !
Ce fut, toujours avec ce bon petit dej dans le ventre, que la joyeuse compagnie se sépara en deux groupes :

L’un, composé d’Alex, Caroline, Vinnie, Tim et Solène, allèrent au Gouffre de Vaux. Vinnie se charge de l’équipement, même s’il faut composer avec les cordes déjà mises en place par une autre équipe en train de descendre dans le gouffre. Après 44 m de belle descente, on atteint le fond du puits, dans lequel on découvre une dizaine de salamandres. La suite de la cavité est spacieuse et largement concrétionnée. On atteint rapidement une grande salle dans laquelle une petite escalade nous permet d’atteindre un autre réseau. Après quelques petits ressauts équipés par Vinnie, on atteint la suite de ce réseau qui devient très boueux. On décide alors de faire demi-tour, on évitera ainsi de salir les passages concrétionnés. La remontée se déroule sans encombre, avec Caro au déséquipement.

Le second, composé de Benjamin, Claire et Lucas, guidés par les très aguerris Jérôme et Laurence se dirigèrent vers le Gouffre des Ordons… Après un petit temps d’installation c’est par un trou pas plus large que…que quoi d’ailleurs ? Bref à peine ce qu’il faut pour passer, qu’ils descendirent les uns après les autres jusqu’à un ressaut où la plus belle partie de la grotte les attendait : un puis de 20 mètres de profondeur, juste au centre d’une énorme coupole (Jolie vue là-haut ?). Qui aurait cru qu’en dessous de ce si petit trou se trouvait une salle gigantesque et concrétionnée à foison ! Des Colonnes de 10 mètres s’étiraient de chaque côté du chemin balisé, des draperies tapissaient toutes les parois et l’eau qui suintait au plafond formait des stalagmites et stalactites qui semblaient sortir de nul part. Ce fut dans cet antre magnifique qu’ils progressèrent et le lieu laissait place à l’imagination : passant devant une sirène, ou bien se croyant dans un château avec ses multiples tours ce fut avec regret qu’ils revinrent en bas de la corde qui allait les mener jusqu’à la surface. Première remonté pour Claire et Lucas qui furent bien heureux lorsque Vincent les accueillit à la sortie avec la Rochefort ! Après un dernier petit détour par le sentier karstique, c’est avec de belles images et (comme on dit) de la bonne fatigue, qu’ils rentrèrent tous déguster la Morbiflète au Gite !

Lundi 10 novembre :

Météo : soleil : 15%, humidité 80%, bonne humeur 200% ! 😀
Alors que d’autres travaillaient ce jour-ci, ce fut la colonie toute entière qui partit dans la Grotte des Cavottes! Une magnifique entrée sous les arbres suivi d’un enchevêtrement de galeries afin d’atteindre : la salle du Chaos !!! Dans cette salle ce fut pose photos et repos quelques instant pendant que Vinnie et Alex installaient la main courante. La progression fut suivie d’un petit tunnel pour déboucher dans un couloir où l’on pouvait nettement distinguer les différents lits de la rivière d’il y a quelques milliers d’années, puis d’un petit ressaut de 8 mètres. En bas de celui-ci, deux chemins s’ouvraient à nous, nous prîmes le chemin sud. Ici la rivière avait creusé de grandes galeries qui semblaient n’en plus finir… jusqu’au fameux puis de 20 mètres dont on ne pouvait apercevoir la profondeur… on fit demi-tour ici. Pour certains, l’aventure se termina par un retour jusqu’à l’air libre, pour d’autres, se fut la petite exploration de la partie Nord et quelques séances photos orchestrées par Vig.
Les derniers lombrics mirent la tête dehors 30 minutes plus tard et tous repartirent en direction du gîte ; la soirée se termina autour de belles grillades au barbecue accompagnées de vin du Jura !

Mardi 11 Novembre :

Météo : couverture nuageuse 75%, tristesse du dernier jour 50% (parce qu’ils gardaient les 50 autres % pour profiter de celui-ci)
Aujourd’hui, après avoir chargé les affaires dans le minibus, fait quelques achats régionaux et dit au revoir à Laurence et Vincent, pas de combinaison humide ou de chaussures détrempées, mais opération nettoyage du matériel dans les sources du Lison. Celui-ci fut suivit de la visite « pieds secs » du porche de la Sarrazine et des cascades du Lison. Un déjeuner sur le pouce (au mot près car on était des « sans couvert ») et le minibus pris le chemin du retour en direction de Liège, tous, la tête pleine de souvenirs…

Claire

Photos de Alex, Vig et Vinnie

WE d’initiation 25-26 octobre 2014

Fidèles à la tradition, nous entamons cette nouvelle année académique par le weekend d’initiation en ces 25 et 26 octobre 2014.
10 nouveaux téméraires ont eu la chance de pouvoir participer à ce weekend magique de découverte. La journée du samedi débute donc pour les nouveaux inscrits à la fameuse grotte Sainte-Anne, incontournable pour tout nouvel explorateur des bas-fonds, en compagnie d’Alex, Benjamin, Cécile, Jérôme, Clémence et Caroline et avec la présence exceptionnelle de Jean. Loin de là, Arnaud, Vinnie et Simon équipent de manière sûre les parois de la carrière de Humain en vue de l’apprentissage des pratiques de cordes l’après-midi.

La grotte Saint-Anne, dont le réseau principal est facilement explorable sans nécessiter de connaissance de techniques de cordes, constitue une excellente entrée en matière de l’univers de la spéléologie. Afin de rendre l’expérience plus instructive et divertissante, 2 groupes sont formés. La Salle des Scouts et la concrétion perchée permettent d’illustrer les phénomènes géologiques et géomorphologiques expliqués lors de la visite. Nos spéléos en herbes découvrent les joies des étroitures lors du passage de la Boîteaux-Lettres, fort humide pour l’occasion, avant d’aller faire le tour du lac souterrain.
Olivier, sa fille, et François² nous rejoignent ensuite à la Salle des Scouts et facilitent l’extraction de tous ces occupants temporaires en direction de Charlotte et Antoine, à la sortie, en charge de vérifier que personne ne manque à l’appel.
Le groupe se dirige ensuite vers la carrière Saint-Hubert afin d’y retrouver nos motivés du matin qui y ont achevé leur travail avec succès. C’est ainsi qu’aucun accident n’est à déclarer en cette après-midi pluvieuse mais néanmoins concluante en terme d’apprentissage des techniques de cordes.
La journée se termine au refuge avec un chili con/sin carne comme d’habitude afin de satisfaire tout le monde.
La journée du dimanche est consacrée à une découverte plus approfondie de la spéléologie dans des cavités faisant appel aux techniques apprises la veille. Après la perte de quelques membres au matin (Olivier et sa fille, Cécile, venue en dépit de sa masse de travail et Clémence), 3 groupes sont formés et dispatchés en direction du Trou de L’Eglise, du Trou d’Haquin et de l’Abîme de Lesves.

Abîme de Lesves :
Maud, Nicolas et Kévin ont eu la chance de pouvoir être encadrés par Alex, Benjamin, François² et Caroline. Benja, très motivé, s’est occupé de l’équipement et du déséquipement. Les nouveaux se sont très bien débrouillés malgré des conditions peu favorables (fort ruissellement lors de la descente du puits). Le groupe a poursuivi son exploration jusqu’à à la rivière souterraine. Cette aventure se sera terminée tragiquement pour les lunettes de Benja qui ne seront jamais ressorties de cet abîme. A la sortie, classiquement, le chat attendait nos spéléo du RCAE patiemment en vue d’un quelconque élément comestible.

Trou de l’Eglise :
Le deuxième groupe est composé de Solène, Tim et Pierre (les nouveaux) et de Vinnie, Jérôme et Antoine comme encadrants. Vinnie s’est occupé d’équiper le puits. On a progressé jusqu’à la Galerie des Bruxellois (qui était un peu étroite) pour mener à une petite désescalade qui donnait sur la Grande Galerie. On a évité d’équiper les Plafonds par manque de temps. On est arrivé à la Salle des Orgues où l’on a pu contempler la Cathédrale. Après une tentative de remonter par les Cascades et puis un demi-tour indécis, on a décidé d’aller jusqu’au siphon en ramping. Nous rebroussons chemin n’ayant pas pu trouver la voie du bouclage près du Pas-de-la-Mort. Nous regagnons l’air libre pendant que Vinnie déséquipait. Nous sommes restés quatre heures dans la cavité mais nous aurions pu rester une heure de plus si nous ne nous étions pas trompé dans le changement d’heure.

Trou d’Haquin :
Une équipe menée par Charlotte, Laurence, Simon et Arnaud se lance à la découverte de cette cavité bien connue des spéléos qui souhaitent partager leur passion. Claire, Alison, Thomas et Luca révisent d’entrée de jeu leur technique de rappel dans la grotte pour franchir le premier ressaut. Simon et Arnaud se chargent de l’équipement et entrainent le groupe dans une succession de rappels et de méandres depuis les Trompettes jusqu’à la Salle de la Cascade. Nous poursuivons la visite en main courante par la vire qui mène à la Boîte-aux-Lettres, une étrange étroiture à franchir d’abord la tête la première puis les pieds en avant comme sur un toboggan. Alors qu’il est bientôt temps de remonter à la surface, nous poussons une pointe jusqu’à l’imposante Salle de Minuit en descendant par le Colimaçon. Demi-tour toute et nous voilà sortis par le Grand éboulis tandis que Simon déséquipaient.

Caroline, Tim et Arnaud S.

Participants :

10 nouveaux : Alison, Maud, Claire, Solenn, Thomas, Kévin, Luca, Nicolas, Tim, Pierre
Charlotte, Caroline et Antoine
11 cadres : Alex, Jérôme, Arnaud S., Benja, Vinnie, Clémence, François², Olivier et Jean + Simon (Spid’Ath) et Laurence (C7 CASA) en renfort

Trou Bernard

En ce samedi ensoleillé, nous étions peu nombreux pour cette sortie au Trou Bernard. En effet, un dernier désistement la vieille nous obligeait à revoir nos plans : réduits à 3, nous laissions tomber le bouclage « classique – puits des Fous » pour une visite aller retour du réseau « number two », que finalement aucun d’entre-nous n’avions parcouru intégralement auparavant.

D’entrée de jeu, lorsque nous bifurquons vers le number two dans le puits Franz, Vinnie perd sa clé de 13 au fond du puits (clé de 13 en test de nouveau mode de fixation…). Pas grave, on (ou plutôt il) la récupérera à la sortie et nous lui prêtons la nôtre pour qu’il s’exerce à l’équipement. C’est ainsi qu’après avoir franchi le Grenier et shunté le premier puits, il se lance dans l’équipement de la suite, sous les conseils d’Alex et Arnaud. Arrivé à la tête du puits des 3 Pédales, un peu craintif de l’incompatibilité du passage vertical étroit avec son grand format, il passe le relais à Alex, qui équipe ce passage. C’est vraiment pas large mais ça passe. Nous descendons ensuite le beau puits du Visionnaire et atteignons rapidement l’étroiture de la Veuve Cliquot. C’est au tour d’Arnaud de se lancer dans cette étroiture pour équiper le petit puits de 10 m. C’est assez compliqué avec le second amarrage dans le dos qu’on ne voit pas mais surtout qu’on atteint pas facilement. On chipote un peu jusqu’à trouver la solution. A ce moment, nous sommes rejoints par Simon qui, ayant fini sa DMS matinale au Trou d’Haquin, n’avait vraisemblablement pas eu sa dose quotidienne d’heures souterraines et voulait s’offrir un petit aller retour dans le Bernard. Après quelques discussions sur les difficultés de la suite (nous sommes certes à -90 m mais il reste le méandre SSN), nous évaluons le timing pour atteindre le fond et revenir (+ récupérer la clé de Vinnie). Ca va tout de même faire long, d’autant plus que nous sommes attendus à Namur pour notre réunion post-expé albanaise avec l’ULS. Nous décidons donc avec regrets de faire demi-tour (dans l’étroiture pour Alex). La remontée se fait sans histoires, avec Arnaud au déséquipement. Un ré-équipement du puits Franz permet à Vinnie d’aller retrouver sa chère clé de 13 pour laquelle il réfléchi déjà à un nouveau système de fixation :-). Une fois sorti et après s’être changé, nous prenons la direction de Namur pour notre réunion, à laquelle nous ne sommes presque pas en retard! Enfin, la journée se termine à la brasserie autour des casseroles de moules partagées avec l’ULS.

Alex

TPST : 6 h

Participants : Alex, Arnaud et Vinnie (+ Simon du Spi d’Ath)

Chawresse

Chouette sortie organisée par Alex ce samedi à l’abîme de la Chawresse. Charlotte, Vinnie et Alex se retrouvent au local vers neuf heures afin de préparer les kits avant de passer par Tilff pour récupérer Antoine à la gare. Nous retrouvons Arnaud D sur le petit parking à proximité de la grotte. Après nous être équipés, nous entamons la petite marche d’approche pour arriver à l’entrée de l’abîme de la Chawresse vers 10h30. Vinnie supervisé par Alex entame l’équipement du puits Dany. La descente se fait sans encombre. Nous passons par la Grande Galerie et le Collecteur avant d’arriver assez rapidement à la salle du Gnome. Nous nous arrêtons un instant pour nous restaurer au-dessus du puits  Boubou avant que Vinnie ne se charge ensuite d’équiper celui-ci. Chacun descend à son aise. Arrivé au fond, Alex en profite pour prendre une photo de la joyeuse troupe avant d’aller observer le chantier Avalon et d’entamer la remontée. OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Arrivé à la salle du gnome, Arnaud shunte celle-ci par un passage étroit jusqu’à la Grande galerie. Nous décidons de ne pas remonter par le puits Danny et poursuivons par le shunt de Noël (et ses joyeuses étroitures). La remontée s’effectue ensuite dans les cannelures assez étroites et légèrement flottées du réseau Perséphone. Petite frayeur pour Antoine qui voit sa lampe s’échapper de son casque pendant l’ascension. Arrivé à la buse d’entrée, Vinnie, Alex et Arnaud récupèrent les kits et déséquipent le puits avant de sortir vers 16h. Nettoyage du matos dans la rivière en aval et petit verre au café « Le Chawresse ».

Antoine

TPST :+- 5h

Participants : Alex, Antoine, Charlotte, Vinnie et Arnaud D.

Trooz Wuinant

Au-delà du petit pont de la Magne, c’est à Trooz que se sont données rendez-vous nos trois spéléos du jour pour visiter le Trou Wuinant. L’entrée colonisée par des limaces est vite franchie et nous amorçons d’emblée notre descente en rappel par une diaclase dans laquelle se cache une étroiture. Du haut du Grand puits, nous nous laissons guider de fractio en fractio d’une paroi à l’autre pour atteindre le fond de la grotte où la nappe phréatique affleure. Une petite escalade boueuse nous permet d’accéder à un berceau de concrétions perchées dans une petite salle à l’écart. De retour sur nos pas, la remontée de la diaclase est plutôt serrée surtout pour qui veut franchir l’étroiture dans le mauvais sens, tourné face à la paroi… Mais en incisant un peu beaucoup, ça passe ! Une leçon bien retenue à la montée pour les suivants qui passeront presque sans effort, dos à la paroi cette fois. En somme, une petite sortie pré-estivale pour garder la forme.

 Arnaud S.

Tpst : 4h00

Participants : Alex, Arnaud S. et Caroline.