Tous les articles par Charlotte Durupt

Savonnières-en-Perthois

Les Savonnières, enfin. Tous les ans, on les attend avec impatience. Cette petite parenthèse nocturne qui nous évade un peu de notre vie.

La première vague partira vers 13h30 du local avec Gil, DébO, Déb’A et Charlotte en direction de la Meuse française, avec un arrêt à Arlon pour récupérer Sylvain et accessoirement la clé de la grotte du Rupt-du-Puits que nous ferons dans la soirée. C’est vers 20h que nous nous engageons dans la forêt vraiment déboisée depuis l’année dernière, où nous découvrons la nouvelle entrée de la cavité, un abri donnant directement sur l’immense et impressionnant puits de 50 mètres. Nous équipons deux cordes pour aller plus vite lors de la remontée. Gil ouvre la marche pour ensuite contre-assurer la descente des deux Déborah; c’est à ce moment-là que nous remarquons que la roche est très friable et se détache par morceau. Grâce à cette nouvelle entrée, nous pouvons désormais fermer la porte à clé de l’intérieur en ayant aucune crainte sur le fait que des rigolos nous enlèvent les cordes! En bas, nous découvrons alors la superbe rivière souterraine dans laquelle nous n’hésitons pas à patauger grâce aux néoprènes. À mi-parcours, à cause d’un petit problème de chaussures et de semelles détachables, Déb’A et Charlotte ferons demi-tour et prendront leur temps pour remonter à cause des chutes de pierres. L’équipe restante continue sa progression jusqu’à la Galerie des Marmites qu’elle préférera éviter en passant par au-dessus, grâce au parcours de main courante équipé en fixe. Ils feront demi-tour vers 22h30, les filles les accueilleront environ une heure plus tard. Nous reprenons la route pour les carrières et après 2 km de marche souterraine et 2 « raccourcis » de Sylvain, nous arrivons enfin au camps aux alentours d’une heure du matin.

La deuxième vague composée d’Olivier, Arnaud, Caro, CaroTte, Colin et José, est partie de Liège aux alentours de 18h, en faisant un petit détour par Tilff pour récupérer le matos que Colin oublié dans la voiture de sa maman… le weekend commence bien!

Dans les carrières, Amaury, Fred et les copains de l’ULS nous attendent déjà avec une surprise. Benoit, notre maître à tous, a construit une remorque qui se transforme en table…et ça, c’est la top classe!

Samedi

L’absence de Pierre Cartry nous vaut un réveil en douceur pour un bon petit déjeuner et la répartition des groupes pour les cavités à faire dans la journée.

-Après cette belle nuit étoilée passée dans la carrière, 2 équipes partent vers l’Abîme de la Sonnette. Arrivés sur place, nous nous divisons en 2 groupes pour faire une traversée. Entrée 1, Gil part équiper suivi des bons conseils d’Olivier, car vu le peu de mousquetons que les autres groupes nous ont laissés, il doit équiper avec de la dyneema. N’en ayant jamais utilisé, Olivier le coache. Après quelques hésitations, il avance assez bien. Arrivé en bas du premier puits de 30m, il contre-assure Zim qui est débutant en spéléo, suivi de Colin. Après quelques ressauts et mains courantes, il arrive au bout de sa corde de 75 m juste en dessous d’une petite cascade. Cascade qui mouille très bien si on reste en dessous et il pourra le confirmer car il doit jonctionner deux cordes, en pensant bien qu’Olivier a trouvé très amusant de le faire recommencer plusieurs fois! Après avoir réussi et bien trempé, nous continuons notre parcours jusqu’au fond de la grotte. Après l’arrivée de nos amis de l’entrée 2,  équipée par Maud, nous reprenons le chemin par celle-ci (l’entrée 2, hein, pas Maud !), qui fut assez simple pour tout le groupe.

Participants entrée 1 : Olivier, Gil, Colin, Zim (ULS) ; Participants entrée 2 : Benoit (ULS), Maud (ULS), Deb’A, CaroTte

-Fred, Carl, Théo et Charlotte prennent la direction de l’Avenir pour faire la traversée. A l’entrée de celle-ci, il y a déjà un bouchon. En effet, d’autres spéléos sont déjà sur place, il faudra donc équiper sous l’équipement déjà mis en place, attendre et croiser dans les méandres les 11 spéléos français (rien que ça!). En bas nous attendent Sylvain, Matéo et DébO. Théo préfère remonter par l’Avenir en suivant ce 2ème groupe, tandis que Fred, Carl et Charlotte se feront rincer par la cascade de la Grande Viaille. La difficulté de retrouver le chemin dans les méandres à la fin de cette cavité ne nous permet pas pour autant de se sécher!

-De leur côté , DébO, Mattéo et Sylvain partent pour équiper la Grande Viaille et ressortir par l’Avenir qui sera équipé par l’autre équipe. Sylvain par en tête pour équiper suivi de Matéo. La grotte est très étroite et assez trempée. Elle fut un bon test pour DébO qui suivit les garçons et a pu s’initier à l’oppo. Ils passent un ressaut de 10 mètres pour arriver au puits de 30 mètres. En attendant la fin de l’équipement, DébO mit le spéléoponcho de Matéo. Arrivés en bas et avant l’autre équipe, nous allons visiter les méandres de l’Avenir histoire de se réchauffer!

-Caro s’occupera d’équiper la Besace aidé d’Arnaud et suivi par Renaud, Amaury et José. N’ayant pas assez de corde pour aller jusqu’en bas, Olivier reviendra pour équiper jusque vraiment en bas…oui oui jusque là où personne ne va !

-Fred, Matéo, DébO et Charlotte feront une petite pause tartine au camps avant de reprendre le chemin pour la Sonnette. Nous commençons par le premier puits impressionnant et croisons une autre équipe de spéléo français tout au fond. Les filles augmenteront leur vitesse de croisières lors de la remontée par la 2ème entrée, pour laisser aux 2 bo goss le temps de déséquiper. En haut de l’entrée 1, Arnaud et Renaud attendent le signal pour remonter la corde. Fred, Matéo et Charlotte continueront leur lancée en partant déséquiper la Besace. Seul Matéo utilisera la corde d’Olivier pour s’enfoncer dans le dernier boyau !

-Sylvain, Amaury, Gil et Caro quittèrent le camp vers 17h pour une première visite des carrières avec pour objectif « le » tracteur et le niveau inférieur. Une grande déception les attendaient pour ces deux objectifs. Le premier étant calciné et le second étant probablement surfait. Heureusement, leur quête les mena à une série de lieux notoires où ils s’improvisèrent photographes. On citera notamment un bar, une « infirmerie », quelques bivouacs d’autres spéléos égarés dans les carrières ce même weekend, quelques machines plus ou moins bien conservées, des remorques de tout âge, des écrits ésotériques sur les murs qui resteront à jamais incompris et évidemment profusion de concrétionnement qui ne cessèrent de ralentir la troupe (lire Caro !).
L’épopée dut arriver à sa fin vers 20h30 pour le noble, mais non moins niais, dans le but de ne pas inquiéter nos camarades restés au camp.
Après le légendaire repas de pâtes préparées par Benoît de l’ULS via une cuisine qui ferait concurrence à celles de beaucoup d’entre nous, une nouvelle expédition s’organisa, avec pour objectif la voiture calcinée. Arnaud, Maud, Colin, Amaury, Sylvain, Gil, CaroTte, DébO et Caro s’inscrirent à l’aventure tardive.
Comme toutes expéditions dans les Savonnières y obligent, une fois l’objectif atteint, celle-ci dériva fortement avec pour objectif la gare à sec. De là, succession de fûts, entrées de cavités moins prometteuses que plus, champignonnières, fresques non pas de 1905 mais 1505 (plus logique d’après la réaction de Sylvain), frayeurs de Colin, et on en passe. L’équipe revient au camp vers 1h30 où la soirée bat son plein.
Grasse mat’ pour tout le monde, les plus fêtards émergeront vers midi. Il est temps de penser à rentrer. On range et on déambule une dernière fois dans ces galeries à la recherche de la lumière, le retour brutal à la réalité ne tarde pas à arriver.
Merci encore et toujours à Benoit qui fait de ce weekend, une bonne raison de revenir.
Un peut tout le monde!
Participants: Olivier, Arnaud, Caro, CaroTte, Colin, José, Gil, DébO, Déb’A, Charlotte, Amaury (RCAE) ainsi que Fred (La Cordée – Mouscron) Benoit, Matéo, Renaud, Carl et Théo (ULS)…et Kiouf!
Une petite vidéo de notre cher Fred:
https://www.youtube.com/watch?v=85Sio0MET2k&feature=share

Souffleur de Beauregard

CR de nos guides :

Trois équipes dans le Souffleur ce dimanche.

Patrice dirigeait  une équipe du RCAE avec Olivier [Cha, CaroB, Solenn, Sissi, Benja, Kike, Antoine ? Vinnie ?]. Frédéric notre nouveau membre a reçu le baptême du Souffleur et s’en est très bien sorti. Visite dans toute la cavité avec « Djudla » en prime.

L’équipe de Pol composée de 4 jeunes spéléos aguerris du GS Redan a combiné visite d’une partie de la rivière Orange avec désob dans l’As de Pique.

L’équipe de Tony, composée de 4 membres de Speleo Nederland, plus âgés, a visité la rivière Orange dans sa partie classique.

Ont participés : Patrice, Frédéric, Tony, Pol [+ 9 spéléos du RCAE, 4 spéléos du GS Redan, 4 spéléos de Speleo Nederland]

TPST pour les équipes de Tony et de Pol : 8H05 Pour l’équipe de Patrice entre 9h et 9h30.

Fontaine de Rivîre

C’est nos copains du C7 qui mèneront la danse en ce samedi après midi en nous faisant découvrir un p’ti joyau belge, la grotte Fontaine de Rivîre.

Après une grand épuration des troupes (pas moins de 4 annulations dans notre camps !), le rendez vous de 13h rassemble les plus valeureux de notre club, du C7 et de l’ESB.

L’entrée, par sa taille, est impressionnante; on se demande bien comment on va passer ! Sans trop grande difficulté, les 12 compères se faufilent dans le boyau d’entrée pour une fois non envahi d’araignées. La galerie se découvre peu à peu, laissant percevoir au fur et à mesure du balisage quelques petites merveilles, jusqu’à la grande salle. Déjà impressionnés, nous finissons de désescalader les ressauts pour se retrouver nez à nez avec un immense lac souterrain. Le maître des lieux nous explique que l’eau est plus basse d’au moins 2m. On longe l’eau grâce à une vire déjà en place, pour trouver refuge de l’autre coté du lac.DSCF7079

On pourrait rester des heures à admirer cette eau translucide, ces plafonds immenses, ces concrétions. Benja prendra des photos sous la lumière du spot de Didier, tandis que Jacques D. en profitera pour faire un petit plongeon. Robs et Thomas, habitués des lieux, sont venus pour travailler. En effet, un câble menant au réseau supérieur doit être redressé. On quitte peu à peu ce coin de paradis. Sur le retour, Charlotte traversera « le pont de singe » pour couper l’ancienne corde. La remontée est plus facile qu’à la descente à la vue des prises.

On clôturera ce chapitre, au local du C7 jusqu’à 22h, en trinquant à Rivîre, loin d’être fistuleuse !

Charlotte

Participants: Amaury, Gil, Benja, Sylvain, Antoine, Didier et Charlotte (RCAE), Robs et Thomas (C7), Jacques et T8 (ESB)

TPST: 4h

Photos: Didier et Charlotte

Abime de Beaumont

Sortie à Esneux en ce samedi gelé, où une tempête de neige est censée s’abattre sur la région liégeoise. N’ayant aucun petit flocon dans le paysage, Olivier, Solenn et Enrique prennent la route dès le matin pour l’Abîme de Beaumont. Solenn réalise l’équipement de la descente sous la supervision d’Olivier. Ensuite celui-ci équipe le Pas-du-Montagnard et mène le groupe jusqu’à la salle du fond. Là il commence à déballer -et étaler!- le contenu des nombreux kits dont il avait chargé ses condisciples : il s’agit du matériel destiné à réaliser cette escalade qui le nargue depuis tant d’années.  Enrique l’assurera pour une première longueur qui mène via des spits de diverses générations à une cheminée visiblement sans suite. Redescendu (sur la corde spéléo emportée à cet effet) pour récupérer les dégaines déjà placées, il remontera effectuer une traversée -non plus sur spits mais sur goujons- pour récupérer -espérait-il- la bonne voie (mixte de vieille plaquettes 80’s, spits divers -dont les plus récents sortent de 2 bons cm de la calcite explosée- et goujons). Las ! celle-ci se terminera sur un -très- vieux point de rappel largement décalé de son objectif qui -hors de portée- le nargue sous forme d’un vénérable bout de corde et de quelques mousquetons suintants & gluants (Caro aurait appréciés). Le gros de la troupe les ayant rejoint -dans la discrétion qui leur est coutumière- le point de rappel atteint est renforcé et Olivier rejoint en auto-moulinette le plancher de la salle. Ce sera pour encore une autre fois !

P1090045L’après midi, le gros de la troupe débarque à Esneux pour s’engouffrer à leur tour dans la cavité. C’est par binôme que nous progresserons sur l’équipement déjà mis en place. Caro et Antoine ouvriront la marche, suivis de Charlotte et Didier, de CaroTte et Arnaud, enfin de Sylvain et Amaury. Après l’amusement de Sylvain sur les chaussures de Solenn, la Baïonnette infernale, le cris rauque de Caro pour l’araignée du 2e fractio, 2 puits, 3 chauves-souris et le majestueux Pas-du-Montagnard, nous retrouvons nos copains à la fin de leur escalade, une boule de boue sur la tête de Solenn… Après un petit goûter, tout le monde remonte, Amaury et Caro déséquiperont. Sur la route, Arnaud, Sylvain et Charlotte bifurquent au milieu du puits après le Pas-du-Montagnard, à travers une saleté d’étroiture, pour rejoindre la grotte du Four-à-Chaux. DSCF7064Une scène apocalyptique attend les comparses, entre fissure impressionnante et chantier en cours, ils ne mettront pas longtemps à trouver la sortie, en suivant le courant d’air et les excréments d’animaux !

Participants: Olivier, Solenn, Enrique, Caro, Antoine, Charlotte, Didier, Arnaud, CaroTte, Sylvain et Amaury.

TPST: 6h et 3h

A la découverte des milieux souterrains.

Comme tous les ans, la séance shopping pour les nouveaux venus (mais pas que), se déroule un samedi matin un peu avant Noël, à la Maison de la Spéléo à Namur. Mais aujourd’hui, c’est une journée particulière qui s’offre à nous ; en effet, nous allons explorer différents milieux souterrains, de la grotte classique à celle touristique en passant par des carrières.

Après avoir dévalisé SpéléRoc, c’est à 13h que Sylvain, Caro, Charlotte, Gil, Olivier, Déb’A, Déb’O, CaroTte, Fabien, Benja, F² et Arnaud se rejoignent aux rochers des Grands Malades pour explorer le Trou des Charrues.DSCF7053

La colonie de vacances s’amusent sur la pente extérieure qui mène à la grotte en attendant que Benja et Oli équipent. Mais les souvenirs de l’équipement auront raison du manque de matériel emmené avec nous ! Après que le téléphone arabe aura fait remonté 2 fois Charlotte pour rien, c’est une suite de puits équipés au plus juste qui s’offre à nous et nous emmène dans les antres de la carrière des Grands Malades.  Nous explorerons ces grands espaces, où les concrétions apparaissent peu à peu. Certains étant pressés, nous remontons en plusieurs équipes, Charlotte déséquipera, aidé par Sylvain pour les hauteurs !

Participants : Caro, Charlotte, Dèb’A, Débo, CaroTte, Fabien, Benja, F², Sylvain, Gil, Olivier, Arnaud

TPST: 5h

Photos: Benja

La moitié de la troupe rejoindra ensuite les copains de Continent 7 (C7-CASA) à leur repas de Noël, qui a lieu ni plus ni moins dans la grotte touristique d’Hotton. En retard, comme d’hab, il nous restera néanmoins des huîtres, du boudin, de la soupe polonaise (à la betterave) et un peu de vodka idem (aux herbes de bison) ! Après ce bon repas, nous voilà dans la grotte à admirer ses salles, ses hauteurs et ses concrétions… mais aussi ses escaliers, ses balustrades, son ascenseur ! En effet, Robs, notre guide, est l’entrepreneur qui a aménagé la grotte au début des années 2000, pour en améliorer et étendre l’accès au grand public. Nous avons donc arpenté le réseau touristique avec une vision plus technique. Spéléo de coeur, il s’est obstiné à marier la facilité d’accès, la sécurité avec la mise en valeur et la préservation des merveilles naturelles. Après que nous ayons (ben tiens !) essayé le toboggan mis en place pour les enfants, il nous détaille son dernier chantier. A notre sortie, plus grand monde ne nous attend. Sauf les huîtres bien sur, que Caro n’oubliera pas !

Charlotte

Chawresse-Véronika & souper club

Une tradition : la traversée Chawresse-Véronika suivie du souper-club.

2 équipes se composent pour cette journée. La première (DébO, Déb’A, Didier, José, Sylvain, Gil, Antoine, Olivier) part le matin pour une traversée découverte avec la plupart des nouveaux de cette année.

DSCF7050La 2ème, composée de Charlotte, Solenn, Vinnie, Amaury et Colin, fera la traversée dans l’après-midi plus rapidement. Alors que Charlotte galère pour la première demi-heure de descente, ce sont les grands qui peineront dans la Galerie des Rotules tandis que les filles finiront par cavaler pour tenter de rattraper le 1er groupe. En chemin, elles croiseront Vincent et Benja pendant leur séance photo. Après un sprint dans le souterrain de la CILE, elles les retrouveront dehors, en battant un record pour une traversée en 2H et 25min !!! Après avoir beaucoup crié, elles retourneront dans la grotte pour rejoindre les garçons lâchement abandonnés.

Sur le parking, la messagerie d’Olivier l’informe qu’un secours a lieu à Ste-Anne et que son aide serait la bienvenue. Antoine l’y dépose et c’est avec quelques autres membres du Spéléo-Secours qu’il reviendra peu après (intervention relativement simple et sans gravité) rattraper l’apéro puis notre annuel souper-(inter)club.

Le lendemain quelques courageux rangeront et nettoieront la salle du CRU pour la laisser aussi accueillante qu’ils l’ont trouvées.

Participants 1 : DébO, Déb’A, Didier, José, Gil, Sylvain, Antoine, Olivier ; TPST : +/- 5h

Participants 2 :  Charlotte, Solenn, Vinnie, Amaury et Colin ; TPST : +/- 3h

Participants 3 : les mêmes moins Vinnie & José + Caro, CaroTte, Cécile & Djay, Claire, Gauthier (CRSOA), ViG (Abyss) & Véro, Patrice (GRSC), Yves (CTS), Luis (SpéléoLux), Annette & Paul (Avalon), JMM (SSN), Daniel (SCR), Olivier B (SSN), … ; TPàTable : variable…

Le Nou Maulin

En ce début de mois de novembre, pendant que certains passent leur brevet B au milieu du Doubs, d’autres se perfectionnent. Et d’autres encore s’essayent à la spéléologie. En ce début de matinée, anciens, nouveaux et nouveaux encore plus frais, se retrouvent sur le mur du Blanc Gravier pour des exercices techniques sur corde sous le regard attentif d’Olivier.

Alex, Caro et Charlotte les rejoindront vers midi et demi et on répartira la joyeuse troupe dans les voitures pour prendre la direction de Rochefort. Sur place, c’est le Nou Maulin que nous envahissons. On divise le groupe en 2 ; Alex, Amaury, Nico, Claire, Colin, les 2 Antoine, Fabien, Caroline et Déborah prendront l’entrée au dessus de la grotte, descendront dans le Gruyère 3, rejoindront la galerie phréatique et concluront par le Roulement-à-Billes. Caro, Charlotte, Sylvain, Gil et Didier feront ce chemin en sens inverse. Ce dernier groupe se perdra dès les 3 premiers mètres mais Sylvain illuminera notre journée en nous montrant comment descendre un ressaut de 4m en faisant la sirène ! Les 2 groupes se croiseront au milieu de l’éboulis pour une photo de groupe…à 15…qui s’est révélée quelque peu compliqué !OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Tout le monde revoit le jour vers 17h. Les avis plus ou moins négatifs sur le nombre important de flèches dans le Gruyère facilitant la progression furent partagé autour d’une bonne Rochefort… évidement !

Charlotte

Participants : Alex, Caro, Charlotte, Sylvain, Gil, Didier, Amaury, Nico, Claire, Colin, les 2 Antoine, Fabien, Caroline et Déborah.

TPST : 2h30

Photo : Alex et Charlotte

Weekend d’initiation 2016

Vendredi 21 octobre 2016

Une première équipe motivée par l’acquisition de notions théoriques d’équipement, et rassemblée par Oli, se rejoint vendredi en fin de journée au gite du Spéléo Lux. Il sagit de deux nouveaux au sein du club (Collin et Gil) ainsi que de Amaury, Sylvain et Antoine. La soirée commence par un rappel des différents facteurs de chutes suivie dune présentation intéressante et historique des nombreuses plaquettes existantes (panneau didactique à lappui), avant de finir par du tricotage de nœud un peu tardif mais toujours aussi instructif. Le reste de la nuit est rythmée par les scieurs de bois, les pets toxiques de Gil et les recharges nocturnes du poêle.

Samedi 22 octobre 2016

Après s’être tous rejoint au local et avoir préparé le matos, l’équipe d’Alex, Jérôme et Solenn se met en route en direction du minibus, où elle avait rendez-vous avec les nouveaux. Arrivé là-bas, on décore le bus de tentures et rencontre les 2 Déborah, Tanguy, Simon et José et on se met en route en direction de Ste-Anne.  On se fait rejoindre par Didier et on commence à se préparer, quand Jérôme se rend compte qu’il avait oublié ses bottes et sa sous-combi, alors que plus tôt dans la journée, il avait  déjà oublié le sac de Cécile dans le couloir, ce qui leur a valu un demi-tour et d’arriver « presque » en retard. Pour remédier au problème, il met la sous-combi de Cécile et ses chaussures de marche. Une fois tout le monde prêt, on commence la grotte. A la Salle des Scouts, on a droit à la traditionnelle explication des synclinales et anticlinales par Alex, avec de belles métaphores de tranches de Gouda. Après avoir traversé le « Pas-de-la-Mort », équipé par les soins de Solenn et supervisé par Alex, on arrive à la Boîte-aux-Lettres. En attendant la fin des explications d’Alex sur la faune souterraine, Jérôme se précipite dans la Boîte-aux-Lettres, mais n’arrive pas à passer, ne se rappelant plus de la trajectoire à prendre. Au final, tout le monde passa avec succès, ce qui nous permit de faire un petit tour près du lac. Au retour, on décide de faire le toboggan avant de sortir.

TPST : +/- 2.5 h

De l’autre coté, Arnaud D et Arnaud S, Cécile et Vinnie chargés de cordes et matos se rendent à Marche-en-Famenne où après s’être arrêté pour un café ils rejoignent vers 10h Olivier, Antoine, Sylvain, Amaury et Gil à la Carrière St-Remy à Humain. Bien que le ciel soit un peu menaçant il ne pleuvra finalement pas. Par petits groupes chacun se met à la tâche d’équiper différents parcours dans la carrière pour les nouveaux. L’occasion pour certains de s’initier ou perfectionner à l’équipement. Un grand rappel guidé sera même installé.
Vers 14h l’équipe de Ste-Anne arrive et le moment difficile de l’enfilage de baudrier passé, les nouveaux s’essaient à la descente, montée sur corde et passage de fractio. Tandis que des petits ateliers de techniques de réchappe et dégagement d’équipier se mettent en place. Vers 17-18h on déséquipe toute la carrière et on se rend au Gîte du Spéléolux où Charlotte s’est occupée de l’intendance. On prend le temps de faire mieux connaissance avec les  recrues, de déguster du chili préparé par la chef du jour. La soirée se termine en tour de table et passage d’étroiture dans un banc qui réussiront à certains avec plus ou moins de succès …

Dimanche 23 octobre 2016

Après un petit dej’, préparation des kits et rangement, cest dans les alentours de 9h-10h que 3 groupes se forment et quittent le gite pour rejoindre chacun sa grotte.

– Jérôme, Caro, Gil, Tanguy et Antoine prennent la  direction de Mont-Godinne afin de faire le Trou de lEglise. Le puits dentrée ainsi quun petit réseau sont vite équipés par Gilles sous la supervision de Jérôme. Sensuit un petit crapahutage dans la galerie des Bruxellois. On arrive assez vite dans la partie active (qui sent bon les égouts) et nous nous enfonçons de plus en plus en direction du siphon. Au retour, Caro part en éclaireuse et trouve un passage jusquau pied des Cascades. Malheureusement, les indications qu’elle tente de nous fournir sont difficiles à saisir (HAZABLOBLO…. heu what?). Dans le doute nous la rejoignons. Nous remontons les Cascades en escalade et atteignons rapidement la corde installée par Gil afin de retrouver le puits dentrée. Chacun passe la petite lucarne de sortie assez facilement et nous remontons le dernier puits pour nous retrouver à lair libre. Nous sommes très large par rapport à lhoraire et nous décidons daller manger un bout en attendant les autres équipes.

Participants : Jérôme, Caro, Gil, Tanguy et Antoine
TPST : 3h30

– C’est à l’Haquin, qu’Alex, Charlotte, Amaury et les 2 Déborah suivront Solenn qui doit se perfectionner en reconnaissance topo ! Elle y arrive avec beaucoup de succès tout en équipant les Trompettes. Cette autre façon de découvrir cette grotte-école dite classique nous montre la grandeur de cette cavité. On en explore la totalité et Alex, Solenn, Dèb et Débo remonteront par la voie classique, tandis qu’Amaury déséquipera les Trompettes.

Participants : Alex, Charlotte, Solenn, Amaury et les 2 Déborah
TPST : 3h30-4h

– Le minibus chargé d’Olivier, Vinnie, José, Didier, Sylvain, Cécile et Simon se rend à l’Abîme de Lesves. 2 sous-groupes se créent. Vinnie, José et Didier descendront par les Plafonds. Oliver tel Spiderman se balade entre Cécile et Vinnie qui équipent. Olivier finit l’équipement des Plafonds car Vinnie patauge un peu avant le Grand Puits. Sylvain, en tête du deuxième groupe, équipe la cavité par le chemin dit « classique ». Il est suivi de Cécile pour réfléchir avec lui à l’équipement adéquat. L’équipe peut compter sur yoyo Oli qui les supervisent. Arrivé dans le fond et en attendant l’arrivée de l’autre équipe qui prend plus de temps, nos 4 spéléos vont explorer la rivière. Pour la remontée, ils empruntent la voie des Plafonds. Colin, puis Cecile se chargent du déséquipement.

Participants : Olivier, Vinnie, Didier, José, Sylvain, Cécile et Simon
TPST : 3h30-4h

Tout le monde se retrouve à la Vilaine Source à Arbre pour laver ses cordes sales en famille avant de prendre congé, qui de repasser au local ranger le matériel.

Solenn, Antoine, Vinnie, Sylvain et Charlotte

Le Réso-B, enfin !

Avant de ré-attaquer l’année avec des sorties bien encadrées, nous voulons affronter le Réso B de la Chawresse. A chaque fois que je parlais de cette sortie, les spéléos expérimentés acquiesçaient d’un sourire espiègle…. tu m’étonnes ! Grâce au dernier résumé, vous comprendrez pourquoi Olivier a insisté pour que Solenn prenne la topo et mène la danse ! Vinnie équipe le puits Dany, suivi de Nico, Sylvain et Charlotte. On emprunte le soi-disant Collecteur pour ensuite parcourir une partie labyrinthique et terminer par une désescalade qui mène à la salle du Gnome. A sa base, nous snobons le puits Boubou pour grimper une pente glissante d’une petite dizaine de mètres et attaquer le début de la partie étroite. Seule Solenn passe une étroiture sélective tandis que le reste du groupe shunte par en-dessous. Plus loin la cheminée SCS équipée d’une vieille corde tonchée nous amène finalement en haut du puits de l’Espoir que Vinnie équipe.  Là débute véritablement la boucle du Réso-B puisque si nous passons au-dessus nous reviendront par ce puits. Le départ : une pente à 45° assez belle et agréable à descendre en inter-strate qui conduit à l’obstacle tant redouté de l’Etroiture du Suppositoire.  Tout le monde arrive a se faufiler avec plus ou moins de difficultés sauf Vinnie qui ne peut s’y résoudre. Pendant que le groupe continue la boucle, il remonte les Chicanes et passera 2h30 seul en haut du Puits de l’Espoir -ou dedans- à attendre… Pendant ce temps, la joyeuse troupe découvrit ce magnifique réseau caché qui vaut bien une ou deux côtes cassées ! Dans un des tunnels que nous parcourons au mieux à 4 pattes, le Passage-en-V est particulièrement noyé ; Oli en Mac Gyver créa, à l’aide de toutes les pédales de la troupe et un kit, un système pour enlever le maximum d’eau. Pendant qu’il remplissait le kit, Solenn donnait le signal aux autres de tirer et Nico le vidait derrière nous. L’opération fut répétée une douzaine de fois !!! On rejoint Vinnie au puits de l’Espoir pas tout à fait congelé et on reprend la route du retour. Non sans changer au passage la corde tonchée (déséquipement par torsion voire simple traction des maillons rapides oxydés ! notre corde désormais en place sera donc nouée directement dans les plaquettes ou broches).

Participants : Olivier, Charlotte, Solenn, Vinnie, Sylvain et Nico
TPST : 8-9h

Passons nos brevets !

Dans le cadre des formations proposé par l’UBS, certains membres de notre club décident de passer des brevets pour confirmer leur niveaux.

Brevet B (apéritif)

– C’est un peu la course ce samedi 24 septembre 2016 au petit matin vu que je me rends compte à 6h50 dans le tunnel sous Cointe que mon GPS a la stupide idée de m’envoyer vers ma destination précédente. Changement de cap pour finalement arriver en retard à 8h30 sur le site de la Carrière de Villers-le-Gambon. Les 6 autres candidats au Brevet B sont en train de préparer leur matos. Les instructeurs me donnent les voies que je vais devoir équiper: 30, 31, 32 et j’essaie de rattraper le temps perdu pour préparer mon kit. Sous les yeux attentifs des cadres chacun se lance sur les voies. Il n’est pas toujours simple de trouver le début ni même la suite des parcours surtout que pour être honnête je ne suis venu qu’une seule fois sur ce parcours. Sur la voie 30 après un premier double amarrage, j’utilise un amarrage en trop puis je zappe une dev’ et une fois en bout de corde à 4-5m du sol je me rend compte qu’il y’a peut-être un soucis. Je remonte et après plusieurs conseils je rectifie plusieurs fois l’équipement. La corde est bien assez longue au final ! J’embraye avec la voie 31 qui sera plus une aide à la remontée en auto assurance. Je perds un peu de temps à me demander si ces vieilles broches sont les meilleures points d’attache. La voie finit dans les ronces et la jungle. Il est 11h35 et on me fait remarquer qu’il me reste la voie la plus difficile à équiper : la 32. Après avoir fait plusieurs allers-retours pour chercher une sangle et prendre une corde supplémentaire pour être sur, je commence mon double amarrage sur 2 arbres avec une sangle. La suite sera principalement composée d’une longue vire aérienne qui finira sur le Big Surplomb. Les Brevets A sont déjà bien arrivés et peu après on nous débriefe. « Il y a encore du boulot pour tout le monde »,  on reçoit des conseils, remarques plus ou moins individualisés et sur les 7 candidats, 2 seront « disqualifiés ». La suite dans le Doubs en novembre !

Vinnie

Brevet A

– Samedi matin, levé tranquille, mes parents me conduisent à la carrière de Villers-le-Gambon. Mille fois plus stressés que moi, ils prévoient de me conduire là bas pour 10h avec une marge d’une heure, ce qui fait que j’arrive sur le site à 9h, alors que le RDV est a 11h et qu’au final on démarre à 13h… Me voyant m’ennuyer, 2 enfants plein de vie décident de m’adopter ce qui fait de moi leur baby-sitter pour 3-4 heures. L’équipement enfin fini par les brevets B, nous avons le droit aux consignes, vérification du matos et petit test de nœud. Je commence en tête de mon groupe par la voie 13, galère un peu pour l’énorme parapluie, trouve une solution de dernière minute pour la vire accompagnée du câble, ne fais pas l’échelle de 27m et fini par distancer mon groupe, pour finir la première, en +- 4heure, suivit de près par Arthur et Ludovic, des jeunes du club de la basilique de Koekelberg. Petit déséquipement d’une voie et puis souper ! Le premier débriefing se fait tard, donc on attend jusqu’à minuit pour avoir notre petit commentaire. Soulagée mais fatiguée, je vais dormir mais passe une nuit à grelotter.

– Dimanche 25 septembre 2016
Réveil dur à 6h (j’avais trop froid !), petit dej’ suvi de l’enkitage d’un kit pour chacun, pour partir en direction de la grotte d’Haquin. Nous sommes séparés par petits groupes de 2-3 avec une topo marquée d’un chemin. Je me retrouve avec Ludovic, tous les 2 n’avions jamais fais la grotte et la topo n’est pas notre point fort ! Après un quart d’heure pour trouver le bon chemin, on finit par rentrer en même temps que le groupe derrière nous, et arrivons à nous perdre dans la première demi-heure ! Redirigés par les animateurs, dispersés aux quatre coins de la grotte, on finit par s’y retrouver, et on se rend compte que nous sommes les derniers… Malgré notre exceptionnel sens de l’orientation, nous finissons par rattraper les autres groupes et progressons sans trop se perdre. Nous sortons soulagés de revoir le jour, mais aussi très content de cette expérience, qui malgré l’apparence n’a pas été si désastreuse que ça ! On se donne rdv à Namur, où ils refont un débriefing et finissent par nous donner les résultats. La grande majorité a réussi, nous avons tous le droit à un petit commentaire, le mien étant « Continue comme ça, on est content de toi mais prend l’habitude de lire une topo ! » tout le monde se dit au revoir, je rentre chez moi, très contente du weekend et des rencontres, tout en espérant les recroiser un de ces jours ! 😉

Merci à Vinnie, Maud, Gil et tous les autres qui ont équipé la carrière, surtout toi Vinnie, parce que tu as équipé un passage très chiant, qui était très bien adapté à ma petite taille 😉

Solenn