Après de trèès longues années d’interdiction du site par le DNF, un accord est intervenu et le site redevient accessible aux spéléos (et autres humains) du 1er juillet au 31 janvier. Et en ce 1er jour, le RCAE était là !
Participants : Amaury, F², Gil, Kike, Benja et Oli (RCAE) + Thomas (C7 …ex-RCAE :- )
SMS reçu à 23h53 : « Cette grotte est géniale tu vas vraiment adorer ! Si tu sais, vas avec le guide qui s’appelle Olivier, son canot est super cool. Sinon, nos bateaux ça va, mais pas avec des gros comme Benja et Oli. 😛 »
C’est sur ce tendre message que Charlotte s’est endormie pleine d’incertitudes pour être à 8h30 au local pour retrouver ces fameux Benja et Oli ! Antoine nous attendait déjà et nous avons pu prendre la route pour Belvaux, pour une visite quelque peu insolite. En effet, la Lesse devient souterraine dans le domaine privé des grottes de Han-sur-Lesse et c’est ce que nous allons visiter… et oui, nous allons progresser sous terre en bateau ! C’est une des grottes exceptionnelles de la Belgique et qui n’est ouverte que sur demande, exceptionnelle tant par sa beauté que par son originalité. Le club organisateur (SCUCL) avait assez de demandes pour couvrir tous le week-end, nous serons donc mélangés à d’autres clubs, le nôtre étant séparé en deux groupes : Alex, Sylvain, Nico, Deb’O, CaroT et Amaury pour le samedi, et nous quatre pour le dimanche.
Le rendez-vous est donné à 10h sur un parking où nous rencontrons nos guides Olivier et Geoffroy, ainsi que les autres participants. La dernière voiture arrive et la surprise est totale d’y voir les copains Martin et Géry, la journée promet d’être fameuse !
On remplit nos kits de bateaux et de pagaies, on s’équipe, harnais et longes suffises, tandis qu’Oli bricole un truc avec une de ces chères Dyneema pour remplacer son harnais oublié ! On emprunte le chemin forestier qui mène au parc jusqu’au gouffre de Belvaux. Après avoir admiré son incroyable porche, nous nous engouffrons enfin sous terre et parcourons la Drève des Etançons. Nous franchissons des éboulis, un quatre-pattes où certains sortent plus boueux que d’autres et nous arrivons à la salle du 5 mars. Une main courante surplombe un regard de la Lesse où le courant passe en profondeur. Nous évitons de lâcher les pagaies qui pourraient descendre à -30m ! Une désescalade d’environ 3 mètres dans la salle Gus nous dépose directement sur l’embarcadère où nos bateaux nous attendent déjà gonflés de la veille. Les canots se mettent peu à peu à l’eau et c’est juste TROP TOP ! 800 m sur une zone navigable dans un espace incroyablement grand. Oli et Benja partage le même canot dans un esprit de défi et arborent quelques positions amicales pour étendre leur jambes, tandis qu’Antoine et Charlotte se la pètent sur le bateau jaune ! Après une crampe, Antoine décide de s’asseoir à l’envers, la navigation devient alors plus compliquée ! Arrivé au bout, on débarque sur une petite plage boueuse pour commencer un quatre-pattes et atterrir dans la galerie 23 incroyablement concretionnée. La phrase dite par Alex quelques jours avant « Ne prends pas ton appareil photo Benja, il n’y a que de l’eau et de la boue dans cette grotte » résonne sur chaque draperie ! On admire de loin la suite de la Lesse labyrinthique en faisant demi-tour. On reprend nos bolides et les muscles se font plus ressentir à contre-courant. Après deux tiers du trajet, nous nous arrêtons pour aller admirer la galerie des Bancs. Nous profitons de la dernière partie du trajet dans l’eau et débarquons finalement. On s’amuse à dégonfler tous les bateaux et cette fois-ci chacun de nous repart chargé, car nous en profitons pour ressortir ceux laissés précédemment par Loran Haesen. Et comme on est super sympa, ce sont nos hôtes qui porteront les plus lourds ! Après une entraide dans les éboulis, nous arrivons à l’extérieur, où ce porche perd de sa valeur à nos yeux après ce que nous venons de voir.
Sur le chemin du retour, Charlotte, dans l’herbe -oui oui, dans l’herbe- se foulera la cheville ! Nous prendrons notre temps pour nettoyer matos et bateau et finissons l’après-midi autour d’une chope et d’une frite dans le centre de Han-sur-Lesse.
Nous remercions Gil pour l’organisation, ainsi que Geoffroy et Olivier pour nous avoir fait découvrir ce lieu magique tant désiré et nous avoir fait retomber en enfance le temps d’une journée.
Et je précise qu’ils sont aussi cool que leur canot !
Charlotte
Participants: Oli, Benja, Antoine et Charlotte (RCAE); Géry et Martin (GSCT); John, Serge et Frédéric (ECB); Geoffroy et Olivier (SCUCL)
C’est Béron-ry qui s’impose pour cette sortie, mais avec cette semaine de pluie à en transformer la place St Lambert en piscine olympique, nous estimons que l’entrée de cette cavité doit être noyée et nous nous rabattons sur le Wuinant. C’est sans compter sur le passage à la permanence du club C7 à Aywaille la veille, où Jack London nous propose de s’incruster lors de son guidage à Fontaine de Rivîre ! Bon…d’accord ! Gil insiste pour garder la grotte en surprise pour Benja, qui ne veut pas un truc trop étroit, Laurent et Enrique qui s’attend à une grotte-galère ! On se retrouvent ce dimanche vers 10h30 au local. Benja est ravi d’avoir pris son appareil photo et Enrique nous explique qu’il s’est toujours promis que le jour où il descendrait dans cette grotte, il plongerait tout nu dans l’eau ! Gil et Charlotte quant à eux, ont pris leurs néoprènes avec la ferme intention de ne pas les utiliser. Sylvain nous rejoint à Sy sur le parking déjà bondé. On s’équipe tranquillement car les 2 autres clubs sont déjà sous terre. Sylvain met sa néoprène sous sa combi et dit à Charlotte de faire pareil. Pas du tout influençable, elle mettra sa néoprène sous sa combi ! (oui… mais bon…il avait apporté la bouée Donuts…) Après la marche d’approche d’environ 10 min, on retrouve facilement l’impressionnante entrée et on s’y engouffre. On franchit quelques salles magnifiques, des quatre-pattes et des désescalades. Sylvain et Charlotte n’en peuvent plus et se jette dans la seule flaque d’eau présente dans la galerie ! A l’avant-dernière désescalade, nous entendons du bruit. Sans doute les autres qui font demi-tour. Nous attendons dans un endroit plus ou moins large pour se croiser et…tient…Marjo…le club de Rochefort…décidément, on ne se lâche plus ! Après une rapide conversation, nous passons à notre tour et arrivons enfin à notre récompense, le plus grand lac souterrain de Belgique. Sans attendre, Sylvain et Charlotte se jettent à l’eau ! Les autres utiliseront la main courante pour aller de l’autre coté. Pendant que Benja tente quelques clichés, Enrique tient sa promesse ! Laurent tombe à court de lumière en ayant oublié de recharger ses 2 lampes, mais comme Charlotte lui avait dit qu’on resterait qu’une heure, il ne s’était pas trop inquiété ! Lors de la remontée, on retrouve Jack qui a laissé partir les 2 autres clubs pour nous rejoindre. On ressort le sourire aux lèvres et nous finissons cette belle journée autour d’un barbeuc chez l’Espagnol ! Encore merci Jack !
Charlotte
« -Qu’est ce que tu regardes? -Je vérifie qu’il soit bien tout nu ! »
Participants: Benja, Enrique, Laurent, Sylvain, Gil et Charlotte
Bief de Préverant – Cascades de la Blénière – Bief de la Goulette – Cascade du Moulin de Vulvoz
Participants : Louise & Quentin qui devaient faire le résumé, Cécile, Nico & Oli (RCAE) + Yves et Thibaut (GSCT) qui ont fait leur propre résumé, que voici :
Ce WE de Pentecôte, nous étions invités à
participer au camp canyon du RCAE dans le Haut-Jura.
Rendez-vous est fixé à Arlon avec nos deux
passagers, Nico et CaroT, une autre voiture est déjà partie de Liège.
Après presque une nuit de route, nous arrivons enfin au refuge… : une vieille et misérable chaumière perdue au milieu de la forêt, au bout d’un chemin rempli de boue, sans eau ni électricité, vaguement chauffé par un vieux poêle à moitié déglingué et sa corvée bois, empesté par une cheminée délabrée et sa fumée qui envahit toutes les pièces,…. c’est Koh-Lanta version Jura !
A notre arrivée, Olivier, Cécile, Quentin et
Louise sont déjà là. Tout le monde dort,
ne faisons pas de bruit pour ne pas réveiller nos hôtes. Petit à petit la
maisonnée s’éveille, et on fait plus ample connaissance sous un généreux soleil
et autour d’une bonne fricassée.
Au programme aujourd’hui, Prévérant, un canyon
pas trop long et pas trop compliqué, histoire de se mettre en jambes. Avant le
canyon, ce qui deviendra le rituel matinal et vespéral des prochains jours : le
passage à la fromagerie de Pesse, pour faire le plein de fromages et de saucissons
locaux, pour le pique-nique de midi et l’apéro du soir. Le canyon se déroule bien, malgré une virole
oubliée par-ci, ou une longe oubliée par-là, mais chuuut, pas de noms 😉 !! On
installera même un rappel guidé, pas indispensable du tout, juste pour s’amuser
et réviser ses techniques. Nico Météo
avait annoncé de la pluie avec son Appli mais pas l’ombre d’une goutte cet
après-midi. Retour au campement après un
passage dans la civilisation, comprenez l’Intermarché local. Corvée eau, corvée bois et corvée feu,
Koh-Lanta continue… heureusement qu’on n’a pas dû chasser ni pêcher notre
repas… Ce soir, l’apéro aidant, on
trouve à notre table quelques ressemblances avec un duo de stars : Plastic
Bertrand Quentin et Louise Lorie… c’est décidé ce sera leurs surnoms, au
moins pour le WE.
Ce dimanche, après le rituel matinal de la fromagerie et de la fricassée, direction les Cascades de Blénière. La journée commence bien, l’Appli de Nico Météo annonce du soleil… mais arrivés en haut des dernières cascades le ciel s’assombrit… et se déchaine : du tonnerre, une forte pluie, et même des grêlons ! Pauvres Olivier et Thomas qui équipent pendant que nous nous mettons à l’abri sous un surplomb… Avec sa caméra sur le casque et son appli météo qui dit n’importe quoi, Nico me ferait plutôt penser à l’inspecteur GoPro Gadget…! Le soleil revient pour la dernière cascade et on se fait encore plaisir avec un beau rappel guidé. Derniers ébats dans la vasque terminale, photos de groupe et de Quentin qui prend la pose de la petite sirène sur son rocher…. Décidément, ça plane pour lui…! Retour au refuge pour les corvées eau et bois, je m’endors presque à table après le repas… j’ai encore des heures à récupérer… quelques rires moqueurs me réveillent… !
Bief de la Goulette au menu de ce lundi. Changement de rituel ce matin, avant le fromage la journée commence par une cueillette géante de fleurs de pissenlits… à transformer en confiture maison. Arrivés au parking de Goulette, il y a du monde. On décide de faire la navette de voitures pour gagner du temps, et essayer d’enchaîner avec la Cascade du Moulin de Vulvoz, mais c’est sans compter sur la Police de l’Environnement qui nous suggère de ne pas laisser la voiture là où elle est garée… il faut dire qu’il y avait un panneau « route interdite » bien en évidence avant le parking aval …. A peine remontés au parking amont, qui revoilà ? Nos policiers ! Ils s’arrêtent.. .vont-ils nous demander ici aussi de déplacer le véhicule ? Ouf, non, c’est juste pour discuter un peu et surtout poser discrètement des questions sur qui on est, d’où on vient…
Après ce canyon sympathique qu’on termine par
une belle C32 ouverte sur la vallée, la question se pose pour ceux qui rentrent
ce lundi : Moulin de Vulvoz ou pas ? « C’est pas loin, c’est un beau
coin, il y a une belle cascade, on va manger là-bas… « , avec
tous ces arguments d’Olivier et Cécile, le sourire de CaroT et l’insistance de
Thomas, comment résister ? Allez hop, tout le monde en néo dans les autos et
direction Vulvoz, pour une belle C25 ensoleillée avec une magnifique gerbe
d’eau retombant dans une vasque vert-émeraude, cascade que certains referont
d’ailleurs plusieurs fois !
Mais l’heure tourne et tout a une fin…. et
il faut bien se décider à repartir, en se promettant de remettre ça une autre
fois !
Cette fois-ci, c’est le Puits-aux-lampes que nous visiterons avec le club de Rochefort… et oui on ne s’en lasse plus ! Le soleil faisant son grand retour, on chauffe sur le parking de chez Lhoist en attendant que Maurice équipe la cavité, tout en admirant le tout nouveau matos de Quentin qui fait mal aux yeux tant qu’il brille ! On commence à descendre un par un les 3 puits de 15 m, 5 m et 35 m qu’offre la grotte, jusqu’à ce que Maurice appelle Claudine à la rescousse ; en effet, il voulait équiper en double mais ne trouve pas d’amarrage pour une deuxième corde. Charlotte, avec ses faux muscles, a le temps de la voir chercher un spit en bon état à une dizaine de mètres en dessous du départ du grand puits. Tous arrivés en bas, on admire la magnifique salle. Mais évidemment, quand on est spéléo mais surtout belge, on a beau être dans la plus grande salle du pays qu’on se faufile dans tout l’éboulis à la recherche d’une petite salle boueuse ! Une salle légendaire semble-t-il. On admire le siphon et on explore toutes les parois… rien que des pierres ! Jean-Luc prend de l’avance pour la remontée, les autres prennent le temps de goûter. Quelques saucissons et Babybel plus tard, Amaury ouvre la marche sur la corde fractionnée, suivi de près par Laurent sur la deuxième corde. Après le passage du fractio, Amaury se plaint de frottements ce qui démotive le reste de la troupe à passer par cette corde. Claudine se sacrifie donc, suivie par Maurice qui trouve le frottement trop présent sur la deuxième partie et décide donc de déséquiper cette corde par le haut. Sylvain, Narimen et Jean-Paul montrons par la corde plein pot. Quentin mettra 8 minutes et non 5 comme il a voulu nous faire croire ! Solenn et Charlotte clôturent l’ascension en déséquipant, cela aurait été plus vite si les nœuds avaient été suivis ! Mais comme c’est Maurice ….et qu’on pardonne tout à Maurice ! 😍 Jean-Paul accueille les dernières sorties vers 18h, avec un gâteau à l’ananas, on propose une bière de remerciement au SCR qui décline l’invitation ; on se reverra à Barchon !
On finit la journée chez Sylvain, proximité oblige ! Le premier barbecue de l’année (avec ses incroyables braises…) conclut cette belle après-midi au goût de vacances et croyez-le ou non, on termine la soirée avec coca et jeux de société !
Participants: Sylvain, Solenn, Narimen, Laurent, Le maître du feu, Amaury et Charlotte ; Claudine, Jean-Paul, Jean-Luc et Maurice du SCR.
TPST: 3h30
Aucun membre n’ayant d’appareil photo ayant la capacité de survivre sous terre, la seule photo que nous avons n’est pas représentative de la grotte, mais montre à quel point les anciens prennent à cœur leur rôle dans l’intégration des nouveaux!
Encore un interclub avec le C7 mais cette fois-ci, bonheur, pas au Four-à-Chaux ! Sylvain, Antoine, Solenn, Olivier et ses 2 enfants, retrouvent les habitués du C7, Robert et Thomas au carrefour de Bomal… carrefour routier et non supermarché ! Un peu plus loin, sur la route de Villers-Sainte-Gertrude, nous attend Stéphane devant le pré où se trouve la grotte de Hoyère. Nous y allons en repérage pour un futur projet… surprise ! Tous réunis dans l’aven d’entrée, nous abordons les différentes questions techniques. Olivier prend de l’avance avec sa progéniture et s’engouffre dans la grotte. Nous le suivons plusieurs minutes après et découvrons une salle magnifique ressemblant quelque peu à un décor de papier mâché. Nous empruntons le même chemin pour le retour, excepté Olivier qui passe par le Dromadaire. Des idées plein la tête, nous abandonnons Stéphane, Olivier & Co et Thomas pour prendre la route pour un petit kilomètre et découvrir le Trou Riga. Nous comprendrons plus tard pourquoi Thomas m’a pas vraiment insisté pour y aller ! L’entrée assez pittoresque rappelle celle de Fontaine de Rivîre, rien d’étonnant comme ce sont les mêmes gardiens. Après un petit conduit, nous regrettons dès cette première salle l’absence d’appareils photo. Nous descendons un petit passage étroit d’environ 3m pour arriver dans une salle très bien concrétionnée. Nous passons au milieu des draperies pour effectuer une escalade pour admirer pour aller voir le chantier que le C7 avait commencé. Nous faisons demi-tour pour revenir à la salle, et empruntons un petit passage étroit qui descend. Nous allons jusqu’au fond de la grotte grâce à une corde pour finir dans des petits réseaux où il faut ramper là nous faisons demi-tour et nous nous rappellerons longtemps de la détresse de Sisi dans la première étroiture au point que Charlotte et Solenn se mettent à deux pour le pousser ! On se moquera donc de lui jusqu’à la prochaine étroiture montante qu’il n’arrivera encore pas à passer ! Cette fois-ci, Solenn suffira comme marche-pied. Charlotte, étant la dernière, galère à son tour pour sortir de là, heureusement, Robert arrive à sa rescousse. Cela faisait longtemps que nous n’avions pas fait une grotte entre copains, quel bonheur et quelle débâcle ! Nous ressortons contents et agréablement surpris de la beauté de cette cavité. Gil nous retrouve sur le bord de la route tandis que Robert et Antoine nous abandonnent à notre triste sort et nous finissons la journée autour d’un repas très sain, pizza tartiflette-kebab.
Charlotte
TPST:-Hoyères: 1/2h
-Riga 2h30
«Je suis un rocher !»
«-Je suis coincé du croll…-Attend, je vais te déclipser !»