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Four-à-Chaux, on ne s’en lasse plus !

Cette fois-ci, le rdv est donné plus tôt, 11h, pour être plus productif ; au programme :

-dégrossir l’étroiture qui permet la jonction Beaumont /Four-à-Chaux

-fixer une troisième broche

-aller voir la faille descendante du nouveau chantier et persévérer

-se balader sur la colline près des grottes pour voir un trou repéré précédemment par Cédric.

Robert, Thomas, Antoine et Cédric voient débarquer Charlotte en Olivia Newton-John, carnaval de son travail oblige ! Après s’être changés, ils rejoignent leur salle fétiche. Antoine sera le premier à utiliser la masse dans l’étroiture et passe vite la relève à Cédric. Thomas jauge leur travail mais trouve que ce n’est pas suffisant pour son gabarit ! La pause de la troisième broche se complique, encore une histoire de batterie et de mèche ! De plus, on ne sait pas vraiment où la placer pour faciliter l’équipement des spéléos qui viendront découvrir cette grotte. On décide donc de ne rien mettre et de fabriquer une chaîne qu’on posera entre les deux parois. Les autres s’occuperont de la faille. Charlotte arrive à passer mais ce n’est pas encore bien concluant. Robert veut y aller mais manque de se coincer ! Hyperactif, Cédric presse le pas pour aller voir le trou inconnu, seul Antoine l’accompagnera. Après avoir cherché pendant 10min. Cédric retrouve sa trace. Un gros rocher se situe pile au-dessus de l’entrée étroite. Antoine, toujours soucieux de vérifier la stabilité des entrées dans lesquelles il compte s’engouffrer, donne un coup de pied au rocher qui vient littéralement sceller l’entrée… Après avoir essayé, grâce à une corde, diverses techniques pour l’extraire, ils se résoudent à revenir une prochaine fois avec une masse. Entre-temps, le reste de la troupe déjà aux voitures décide d’aller directement au café. Laissant Antoine sans ses vêtements civils et qui devra entrer au Belle-Vue en combi pour choper les clés de Robert…

Antoine et Charlotte

       Participants : Antoine et Charlotte du RCAE ; Robert, Thomas, Antoine et Cédric du C7

Piétiner des perles à Nancy !

Devant me rendre à Nancy cette fin de semaine, je décidai d’essayer d’en profiter pour découvrir leur fameux spéléodrome ( https://usan.ffspeleo.fr/usan2008/index.php?id=40 ). Contact fut donc pris avec l’USAN via Christophe Prévôt (ce doit être une tradition chez les responsables spéléos du NE de l’Hexagone que de porter ce patronyme) lequel relaya ma demande auprès de ses membres. C’est donc ainsi que je me retrouvai ce samedi fin de matinée accoudé dans un bistrot de Villers Clairlieu, en banlieue nancéienne, où : « – Jean-Michel ? – Olivier ? » la jonction fut établie. Le bistrot s’avérant ne pas servir de repas de midi en WE, nous changeons d’établissement et la lasagne maison (affichée de la veille, donc) se voit avantageusement -et plantureusement- remplacée par des côtes de sanglier servies en portions que n’aurait pas dédaignées Obélix.

Ainsi lestés, 13h sonnantes nous voit finalement à pied d’œuvre, un peu de marche, un muret à escalader, une trappe à déverrouiller et ouvrir, une C60 à placer et me voici dans le puits d’accès, un peu plus large que le forage du Rupt mais encombré d’échelons plus ou moins bien conservés. Tandis que Jean-Michel referme la trappe, je me retrouve face à la spécificité du lieu : sous une dizaine de cm d’eau, un sol quasi intégralement couvert de perles des cavernes ! A part la profondeur (qui montera localement jusqu’à mi-cuisse) il en sera ainsi sur les qq 3 des 7 km du réseau que nous visiterons : des perles, des perles, des millions de perles !! à en perdre parfois l’équilibre lorsque l’épaisseur de la couche est telle que le pied y roule et s’enfonce !! Et pour le reste, une galerie creusée fin du XIX dans les marnes (micacées, c’est du dur !) sous une cinquantaine de mètres de calcaires fissurés (mais où on ne connait pas de cavités) drainés de place en place dans cette galerie, à ces points d’écoulement du concrétionnement (immaculé ou localement teinté d’oxydes de manganèse ou de fer), des confortements en béton (d’époque), blocs maçonnés ou briques, quelques rostres de bélemnites, deux escaliers recouverts de calcite, des échelons encroûtés au point d’en ressembler à des marches, des galeries techniques supérieures -que nous emprunterons pour effectuer la « grande boucle », jetant au passage un œil sur des puits (sur)brochés, sites d’entraînement de l’USAN- quelques galeries annexes ou diverticules remontants -que nous n’aurons pas visités, faute de temps (tant pis, on reviendra en club ! :- )

Car cette visite fut effectuée quelque peu au pas de courses vu mes contraintes horaires. Pour la même raison la sortie ne se fit pas sur cordes mais « bêtement » via les échelles et paliers en place. Ensuite ce fut le retour -dont le traversée de Villers Clairlieu en tenue spéléo, à la grande surprise des rares automobilistes et piétons croisés- et la tentative de déséquipement du puits d’entrée : après une dizaine de mètres la corde s’étant coincée, Jean-Michel prit la décision de laisser tomber et nous sommes retournés au parking finir de nous changer avant que je ne reprenne la route tout juste dans les temps. Non sans lui laisser quelques bières spéciales, à partager avec Christophe.

Et Jean-Michel de conclure « mais je ne bois pas de bière : c’est moi qui guide et c’est lui qui trinque ! »

Eprave

Oui oui, nous n’avions jamais fait la grotte d’Eprave ! Maurice du Spéléo Club de Rochefort (SCR) avec qui nous avions précédemment appréhendé une licorne, nous a proposé d’y remédier. Un guidage dans Eprave ? Et ben pourquoi pas ! Le rendez vous est donné à 10h30 sur le parking supérieur de la grotte, où 9 membres du RCAE rejoindront les 6 membres du SCR. Maurice avait peur que l’on s’ennuie, ça reste une petite grotte… il ignorait encore à quel point le RCAE peut en profiter !

Après s’être équipée et que Charlotte s’est rendu compte qu’elle avait perdu son harnais de poitrine, la colonie de vacances arpente les sentiers boueux jusqu’à l’oppidum d’Eprave qui nous offre un beau point de vue sur la Lesse. On descend l’escalier quelque peu gelé jusqu’à l’entrée de la cavité. Là, plusieurs grosses pierres gisent sur le sol. Nos guides surpris, nous expliquent que cet éboulement est très récent et surement dû au gel. Sylvain, gentleman, pousse notre copine Marjo sous le porche …au cas où ! C’est cette dernière qui nous promènera dans la première partie de la grotte. Habituée des lieux, elle fait cette même visite 3 fois par semaine à de jeunes enfants. Elle nous explique qu’il va faire tout noir, qu’il y a une chauve-souris à notre droite, et qu’on n’a pas besoin de crier quand ça glisse ! On la suivra dans ce dédale de conduits boueux, à monter, à descendre, tous à la file indienne, jusqu’au passage obligé de la rivière …2m …juste pour se mouiller et glisser encore plus, sous le regard désespéré des adultes Jean-Luc et Maurice ! Elle nous montre la boîte aux lettres et se met en position sirène pour se préparer à nous faire une blague. C’est sans compter sur Sylvain qui la sabotera ! Heureusement, Benja qui pensait échapper à l’étroiture, est arrivé par après pour sauver la blague et nous donner un petit cours de limbo. Marjo nous raconte ses anecdotes enfantines pendant que Maurice part équipé le réseau Hades.

On arrive à un escalier en béton, vestige de l’ère touristique de la grotte, où une corde apparaît au dessus de nos têtes …ça c’est une l’entrée ! En attendant que Maurice finisse l’escalade et l’équipement, Colin, traumatisé par la Bosnie, nous prête sa brosse à dents pour laver notre matos déjà sale ! On monte la paroi d’environ 6m, on passe une étroiture, une déviation infernale et on redescend de l’autre côté …un tout autre côté, le réseau Hades. Une main courante longe un premier lac puis le passage se rétrécit, il faut se contorsionner et monter pour redescendre ! On arrive au dernier lac dont la couleur nous fait rêver. La plupart vont jusqu’au bout à tour de rôle, certains attendent. Sylvain nous explique que son magazine «femme actuelle» lui a dit que les Verseaux rencontreront quelqu’un aujourd’hui …le suspens fut total !

Après cette révélation, on décide de goûter. Saucisson, Babybel, Chocobanane et potins seront de la partie. Presque tous rebroussent chemin alors que Sissi, CaroT, Charlotte et Amaury empruntent cette dernière main courante qui surplombe le lac. Tous vont jusqu’au bout, sauf Amaury …Aaaaah ces nouveaux ! On rattrape vite la troupe qui attend au niveau de la corde que chacun passe pour retrouver la boue. Les plus pressés sortent déjà de la grotte, d’autres attendent que Maurice déséquipe et l’admireront descendre en rappel. On découvre par la même occasion, les talents artistiques de Quentin ! Une fois dehors, il fait très froid mais nous allons tout de même admirer la résurgence, où l’eau boue !

On retourne aux voitures et après un grand débat où Benja et Charlotte insistent pour laver le matos, on se retrouve à Lessive pour le faire ! Marjo nous accueille chez elle pour finir la journée. La rabat-joie Charlotte souhaiterait rentrer mais l’argument pâtes fut plus fort que les siens ! Cette région doit bénéficier d’un microclimat car à peine quelques km plus loin, le paysage devient tout blanc et c’est sous la neige que nous ferons notre retour sur Liège.

Nous remercions l’animation de Marjorie et la patience de Maurice et Jean-Luc pour cette jolie découverte. L’erreur a été de nous proposer d’autres grottes en leur compagnie et ça, on va en s’en rappeler !!!

Charlotte

« L’eau va peut-être rentrer dans vos bottes, et l’eau c’est froid. Ce n’est pas grave ! »

«C’est écrit dans Femme Actuelle»

TPST: env 5h30

Participants: Benja, CaroT, Narimen, Sylvain, Amaury, Laurent, Quentin, Colin, et Charlotte du RCAE et Jean-Luc, Maurice, Marjo, Marion, Assaf, et Claudine du SCR

Examen du Brevet B

Gil et Solenn s’engagent dans un long périple vers les contrées très lointaines de Montrond-le-Château, afin d’y passer le fameux Brevet B.

Le départ se fait en ce vendredi 9 février après s’être donné rendez-vous à l’internat de Solenn à 13h30 pour un voyage de 6h qui leur a permis de réviser la partie théorique du brevet qui n’est pas leur fort à tous les deux. Arrivés à Besançon, les deux valeureux ont été chasser du bison pour leurs souper (vu le manque de bison dans la région, du saucisson, du fromage et du vrai pain français ont fait l’affaire !). Arrivés à 19h45 au gîte en même temps que les premiers flocons de neige, ils prennent possession des lieux en allumant le poêle, puis dégustent leur fameux bison fraîchement découpé. Ils ont été rejoints par deux de leurs compagnons (Pierre et Daniel) à 20h30, mais n’ont pas pu voir les autres arriver car ils étaient déjà dans les bras de Morphée… qui malheureusement ronflait fortement, au grand désespoir de Solenn.

Samedi

Le réveil se fit suivre par la découverte de leurs nouveaux copains avec qui ils ont pu prendre un petit déjeuner. La présentation des 4 examinateurs (Martin, Fred, Chris et Moïse) a été suivie par la découverte des équipes et l’attribution des grottes. La première était composée de Martin, Daniel et Solenn dans la Cheneau 2, la deuxième par Fred, Pierre et Gil dans Vauvougier, la troisième par Moïse, Paul et Thomas dans Mont Ratey et la quatrième par Chris et Geoffroy dans Pouet-Pouet.

-Equipe 1 – Cheneau 2 : la préparation du matériel par Daniel et Solenn se fait sans grande difficulté pour arriver à n’avoir que deux kits (ouf !). Yves, que nous avions oublié de vous présenter, s’est chargé des différents trajets, de la nourriture et du confort de chacun (tu es notre papa à tous !). C’est donc lui qui nous conduira jusqu’à la grotte supervisé par Daniel, qui ne verra pas des panneaux remplis de neige… Après une petite marche d’approche dans la neige franchement tombée durant la nuit, c’est Daniel qui a commencé d’équiper le P19 d’entrée, suivi d’un méandre avec 2 petits ressaut. Arrivé au P18, Daniel continue d’équiper. Ensuite, Solenn prend la relève pour le P28 et le P31. Après un petit ressaut, l’équipe décide de remonter mais à ce moment-là, faute grave pour Solenn, donc éliminatoire, elle se longe au mauvais endroit… Martin la réconforta en lui disant que si elle va jusqu’au bout du week-end, qu’elle pourrait être dispensée de certaines parties de l’évaluation du brevet pour l’année prochaine. La remontée des puits sera deséquipée par Daniel et le reste par Solenn, qui en profitera pour faire ses techniques de réchappe qu’elle réussira. La remontée du méandre fut périlleuse pour Daniel qui avait le gros kit. En plus, à sa sortie, il a du faire un dégagement d’équipier sur Martin. Après un petit coup de fil, Yves arrive à la rescousse pour nous amener au gîte qui sera déjà chauffé.

-Equipe 2 – Vauvougier : Gil et Pierre préparent leurs matériels et enkitent leurs cordes pour se retrouver avec 4 kits. Les voilà partis vers le gouffre de Vauvougier. Gil commence l’équipement par une vire aérienne à 35 mètres de haut et continue sur sa lancée par un puits de 28 mètres qui finit par un magnifique pendule d’une dizaine de mètres. Il continue dans un méandre pour arriver à un P20 qui, roulement de tambour, sera pendulaire. S’ensuit deux petits ressauts que Gil équipera avant de laisser sa place à Pierre. Ce dernier se lancera dans le P12 ASCO où toute l’équipe fera une petite pause bien méritée. Pierre passera dans une étroiture pour aller équiper un R4 se trouvant de l’autre côté. L’équipe continue dans un méandre qui débouchera sur un ressaut de 6 mètres, lui-même suivi de, surprise, un méandre. Les voilà arrivés au P11 que Pierre équipera. Arrivés devant une étroiture en trou de serrure, tout le monde passera… Ah non, Gil reste coincé ! Sur cette mauvaise nouvelle, ils décideront de faire demi-tour. Gil ouvrera la voie du déséquipement par le P11, R6, R4, pour arriver au pied du P12 ASCO. Là, Pierre et Gil feront leur fameuse technique de réchappe qu’ils réussiront. Gil ira ensuite faire pipi, mais Pierre se met en position pour faire la victime d’un dégagement l’équipier. Gil se met donc en route pour aller dégager sa victime. Ce sauvetage se fit en 7 minutes 30 loin des 10 minutes requis. Ils continueront leur progression jusqu’au R3 où Pierre reprendra le déséquipement. Après le P20 pendulaire, Gil aura quelques difficultés dans le méandre avec le gros kit. Il se fera aider quelques fois par Fred puis se passeront mutuellement le kit. Arrivée en bas du dernier puits, toute l’équipe remonte sans trop de difficulté malgré les deux gros kits qu’ils auront chacun. Retour à la voiture pour arriver au gîte où ils seront la dernière équipe, après 10 h sous terre.

Après un débriefing de nos cadres, tout le monde va dormir.

Dimanche

Après le petit-déjeuner, on nous donne nos nouvelles affectations. Les équipes seront : Fred, Daniel et Thomas dans Pouet-pouet, Chris, Pierre, Paul dans Cheneau 2, Martin, Geoffroy et Solenn dans Vauvougier et Moïse et Gil dans Pré Rond.

-Equipe 1 – Pré Rond : Gil et Moïse partent avec tout le matériel vers la grotte en voiture. Arrivés au parking, ils s’engagent sans équipement pour repérer le trou. C’est là que les recherches commencent : ils trouveront une entrée de grotte où ils tomberont nez à nez dans un terrier de blaireau (c’est vous, les blaireaux !). Ne sachant pas si c’était le bon trou, ils décident de retourner au gîte chercher des cartes IGN. Heureusement, car ce n’était pas le bon ! Après avoir facilement trouvé la bonne, ils s’engagent dans la grotte qui commence par un ressaut de 3 mètres avec une petite coulée d’eau. S’ensuit un méandre où se faufile 5 cm d’eau dans laquelle ils ont dû se coucher pour pouvoir progresser. Arrivé au bout du méandre, Gil équipe un P12 -bien arrosé- puis un deuxième P12 -encore plus arrosé. Après de grosses difficultés pour passer un coude, ils arrivent au-dessus d’un ressaut de 5 mètres. Pendant ce temps, ils verront l’eau monter… il s’avère que la grotte était en crue. Ils décident donc pour leur sécurité de rebrousser chemin, idée judicieuse car l’eau du méandre d’entrée avait doublée de volume. Durant la remonté, Gil et Moïse ont eu beaucoup de difficultés, l’eau les ayant littéralement gelés. Une fois arrivés à la voiture, ils jetteront tout le matériel dans le coffre pour rentrer en sous-combinaison jusqu’au gîte, où Yves-le-Sauveur avait laissé le poêle bien chaud. Pour se réchauffer, ils leur a fallu quand même 2 bonnes grosses heures.

-Equipe 2 – Vauvougier : pas de difficulté pour faire les 4 kits et arriver jusqu’à la grotte. C’est Solenn qui a commencé l’équipement par la main courante et le P28 qui finit par un grand pendule. C’est Geoffroy qui a pris la relève et a équipé les puits suivants. Arrivés au puits ASCO, nous avons mangé nos tartines et continué notre route. Après avoir un peu cherché le R6, nous sommes arrivés P11. Après avoir passé l’étroiture sans grande difficulté (pas comme l’équipe d’hier :p), nous avons continué à équiper un R5. Un beau méandre a suivi qui a débouché sur le ressaut Machpro. C’est là que nous avons décidé de faire demi-tour vu l’heure. À la remontée chacun a déséquipé ce que l’autre avait équipé. Arrivé en dessous du puits ASCO, chacun a pu dégager Martin. Solenn a réussi à le faire en quatre minutes…la petite danse de la joie était de rigueur ! Suite à deux mauvaises manipulations, malheureusement, Geoffroy a été recalé.  À la sortie, la neige s’est transformée en boue et Solenn s’est retrouvée plus sale que dans la grotte ! Comme il faisait déjà nuit, l’équipe a réussi à se perdre dans le champ et dû faire appel à google map pour se retrouver. C’est alors que Yves-le-sauveur est arrivé en compagnie de Gil (que tout le monde a pris pour le papa de Solenn !) pour les ramener car ils étaient la dernière équipe après 10h sous terre.

Arrivés au gîte, nous avons eu le droit à un délicieux repas et un débriefing de la journée. Les plus fatigués d’entre nous ont été dormir, alors que les autres ont décompressé de leur weekend de spéléo.

Lundi

Après le réveil et le petit-déjeuner, l’épreuve tant redoutée par Solenn et Gil : l’écrit ! Celui-ci était composé de QCM et de questions ouvertes sur la résistance des matériaux et la gestion d’un groupe en sortie de spéléo. Après correction, tout le monde a réussi sauf Daniel et Solenn uniquement pour la partie résistance des matériaux (crottes de bidouille).
Solenn repassera donc son brevet l’année prochaine, avec quelques dispenses : sans les techniques de réchappe, de dégagement d’équipier et la partie des questions ouvertes.

Gil, quant à lui, est très fièr de vous annoncer sa réussite et qu’il est maintenant officiellement détenteur du Brevet B (applaudissements !!!!)

Gil et Solenn 💕💕

Chantier au Four à Chaux, c’est la Fin…encore!

Une fois n’est pas coutume, on se retrouve (encore!) à Esneux, pour terminer le chantier du Four à Chaux, une bonne fois pour toute! Comme d’habitude, le rdv est donné sur le parking où Charlotte et Antoine retrouvent Robert, Bobo, Thomas, Cédric et Jack.

La dernière fois, Robs eu la lourde tâche de nous annoncer que nous avons oublié de garder un peu d’eau dans un bac au moment où nous avions le tuyau…et qu’il fallait donc remonter 60L d’eau! Antoine et lui même se sont amusés à garder et remplir plusieurs bouteilles ces derniers jours!  En parallèle, Jack et Cédric ont pour objectif de fixer 2 brochent à la sortie de l’étroiture et décident donc de passer par Beaumont pour plus de facilité. Ils embarquent avec eux la clé pour ouvrir la porte…la seule…Après un détour pour Robs pour la récupérer, c’est avec une trentaine de bouteilles que nous nous engouffrons sous terre pour rejoindre la salle des travaux.  Robs et Bobo s’affairent à construire un petit muret pour cacher un étançon, Antoine, Thomas et Charlotte cherchent des cailloux dont la taille est décrite par les 2 maçons et Jack et Cédric fixent les broches.

Mais cette tâche est loin d’être facile, surtout quand les batteries de la foreuse sont vides! En parallèle, on décide d’ouvrir un autre chantier: désober une suite probable qui plonge sur la droite 2m avant la jonction. Pendant que les Roberts finissent de maçonner et Cédric de faire un allé retour à la voiture pour chercher sa foreuse, Jack s’enfonce dans la faille pour « persuader » les pierres gênantes et se rend vite compte que Pascal les avait déjà forer quelques années auparavant. Dans la série des mésaventures, le trou et la mèche ont un diamètre de 8mm…évidement, on a besoin de 10mm! Robs retourne donc à son tour à la voiture et remonte avec Cédric.

L’ouverture qui continue de plonger n’est pas bien large et Charlotte passe mais c’est limite! La suite n’est pas très avenante, ni particulièrement prometteuse…mais on va quand même revenir!

Antoine et Charlotte

Participants: Charlotte et Antoine du RCAE, Robert, Bobo, Thomas, Cédric et Jack du C7

Photos: Jack, Bobo et Cédric

TPST: env 5h

Désob à Miroule

Pendant près de 30 ans Albert Briffoz et Albert Deum pensaient trouver une grotte en utilisant cette ancienne perte qui est maintenant nommée la « grotte de Miroule ». Les travaux étaient depuis en « stand by » et attendaient que de courageux spéléo y retournent. Première fois depuis les anciennes fouilles : ce week-end… et je vous garantis que les « Meta » (Meta menardi) nous attendaient… Brrrr

8h30…Première team à commencer la désob dans cette étroite grotte : Colin Cloos (RCAE / C7-CASA) et Claire Chauveau (CRSOA / ex-RCAE).

Il est nécessaire de préciser que dans les conditions de la désobstruction de cette grotte où à peine une personne sait tenir allongée au fond, grattant avec le bout de ses doigts en position superman…

Je vous laisse imaginer….

L’autre personne (le « récupérateur) se retrouve derrière à récupérer les nombreux blocs que le courageux superman boueux fait péniblement glisser sur le côté à l’aide de son autre main…

Le « récupérateur » doit ensuite mettre les blocs dans un petit « traîneau » et les tirer difficilement au milieu de la boue, des blocs sur le chemin et des étroitures, jusqu’à une partie plus large de la grotte qui est en fait la seule salle et le seul endroit où on peut se mettre assis, voire debout pour les <160 cm…

1h30 chacun … puis 1h chacun pour le second run et enfin 30 minutes pour le dernier run

Avancée : 2,5 mètres… en six heures de boulot…

Petite frayeur après le deuxième tour de Colin au fond du trou : après plus de 4h45 de grattage dans le fond, Colin est pris de vertiges : accumulation de CO2 ou hypoglycémie ? Nous ne savions pas mais dans tous les cas une petite pause était nécessaire…

Après un peu de repos et quelques barres de chocolat, nous reprîmes le travail… jusqu’à 14h30-15h, sortie de la grotte :

La deuxième équipe Gauthier Roba (CRSOA) et Antoine Theiner (RCAE), arrivèrent vers 15h30-16h.

Le but était de continuer la désob (chacun une heure) puis d’introduire une caméra gopro dans le fond de la désob (passage très étroit entre le plafond et les sédiments) pour essayer de « voir » la suite.

Ce fut malheureusement quelques peu décevant compte tenu de la noirceur du fond et la difficulté de l’apport de lumière vu l’étroitesse de l’ouverture. Mais excepté les sédiments et du colmatage, continuer la désob pourrait être intéressant…

Sortie de la deuxième équipe à 19h…

Claire Chauveau (CRSOA)

Chantier au Four à Chaux, c’est la Fin !

Pour bien commencer l’année, on décide d’organiser une énième séance au Four-à-Chaux, avec cette fois-ci pour objectif, de vider tous les déchets accumulés dans la grotte au cours des différentes phases du chantier.

Robs, Antoine, Marjorie et la retardataire Charlotte se retrouvent vers 14h au parking. On progresse jusqu’au fond de la grotte et on commence la vidange en évacuant des tuyaux en PVC, 3 étançons, des tiges de fer, des planches… en se les faisant passer jusqu’en bas de la petite pente ; la bassine passe tout juste l’étroiture ! Arrivés en bas, on décide de les apporter jusqu’à la porte, puis de les sortir. Et puisqu’on était si bien partis, autant tout apporter directement à la voiture ! Pendant ce temps, Robert installe les sacs de ciment de 25kg déjà pris dans des bidons coupés en 2, pour faciliter le transport. Quand on remonte, Robs est déjà au niveau de la pente. On sort les 3 sacs ainsi que 2 cordes. Musclor Antoine en portera 2 ! Arrivée à la voiture, Charlotte, venue habillée en sous-combi pour gagner du temps, se rend compte qu’elle a oublié ses vêtements ! C’est vêtue en moitié Robs-moitié Marjo, qu’elle trinquera avec les autres, à grand coup de choppes de Vikings, au bar du coin, jusque tard en soirée, à la FIN du « chantier Four-à-Chaux-jonction-Beaumont ».

Mais quand on connait Robs, on sait qu’avec lui, un chantier sous terre n’est jamais fini !

Charlotte

Participants: Antoine et Charlotte du RCAE, Robs et Marjo du C7

TPST: 2h

Chantier au Four à chaux -la suite et presque la fin-

C’est en cette fraîche journée du mois de novembre que se déroule la deuxième et dernière étape du chantier du Fours à Chaux. Pour rappel, le CPA avait demandé au C7, sous la supervision de Robert, de consolider la jonction entre la grotte du Four-à-Chaux et l’abîme de Beaumont. (https://rcae-speleo.be/wordpress/2017/04/chantier-au-four-a-chaux/ …pour ceux qui ne suivent pas !) Cette journée était initialement prévu en septembre avec les Sans Ciels et avait pour but de passer un tuyau d’arrosage pour confectionner le béton définitif sur place. L’objectif reste le même, les figurants changent…enfin… sans grande originalité ; en effet le RCAE est appelé à la rescousse !

Le rendez-vous est donné sur le parking de l’abîme de Beaumont pour 10h. Antoine, Gil, Sylvain et Colin rejoignent les membres du C7, Robert, Thomas, Stéphane et Cédric. L’idée théorique est d’utiliser les sacs de ciment entreposés au Four-à-Chaux lors de la première journée de chantier et de faire passer un tuyau d’arrosage de 200 m dans l’abîme de Beaumont. Le chef sépare la troupe en trois équipes : – l’équipe tuyaux, avec Gil et Antoine qui devront surveiller le matériel resté à l’extérieur, la citerne d’eau et bien sûr les tuyaux ! -l’équipe équipement, avec Colin, Sylvain et Cédric ; -l’équipe béton, avec Robs, Thomas et Stéphane. Ces derniers redescendent en bas de la colline en voiture et passeront par le Four-à-Chaux. 

Pendant ce temps, Colin se met à équiper la corde de 80m sous le regard attentif de Sylvain, portant un tuyau de 50m. Pour avoir fait tomber son descendeur en haut du puits avant d’avoir posé la corde, Colin devint le boulet de la journée ! A l’extérieur, Gil déroule les différents tuyaux pour rejoindre l’entrée de la grotte et se rend vite compte que l’estimation de Robert sur la longueur de tuyau nécessaire a été légèrement amplifiée !Une centaine de mètre suffira, laissant ici et là des rouleaux de différentes longueur ! Charlotte débarque vers 13h à l’abime de Beaumont au moment où Antoine et Cédric partent sous terre pour fixer le tuyau jusqu’à la jonction. 

Elle les suit de loin, galère 10min pour descendre le premier petit ressaut et arrive à la tête de puits où Antoine lui crie de remonter prévenir Gil d’allumer l’eau pour un essai. Elle reste bloquée 30 min en bas du ressaut de 2m50 comme une petite fourmis bloquée dans un verre et attend Antoine pour l’aider ! Ils redescendront peu après avec une planche d’environ 2m qu’ils donneront à Colin qui les attend en bas du ressaut.  Celui ci a du mal à la faire passer dans les virages serrés, perdant son descendeur, avant de la passer à Sylvain qui la descendra grâce à une corde jusqu’à Cédric. Cette planche sera positionnée sur les étançons déjà présents coté Beaumont, avant l’étroiture. Antoine et Charlotte remontent pour prévenir d’allumer l’eau, dont l’écoulement sera géré en bas avec une pince. A partir de là, il faudra être patient ! Gil attendra toute la journée dans le froid avec Antoine qui fera des allers-retours jusqu’à la grotte. Charlotte ne tient pas très longtemps et descend à pied dans la foret jusqu’à l’entrée du Four-à-Chaux et rejoint ainsi l’autre équipe. Ici aussi, l’attente est longue ; Stéphane grelotte et Thomas dort ! 

De l’autre coté, Sylvain et Cédric utilise une invention de Robs, un piston fabriqué à partir d’une canalisation en PVC. Ils y insèrent le ciment pour l’injecter dans le trou situé en hauteur, au milieu de l’étroiture, inaccessible. Lors d’une pause, Charlotte prend la place de Robert pour aller dire bonjour à sa princesse, quand on se rend compte qu’elle peut s’asseoir au milieu de la jonction ! Joli traquenard pour Charlotte qui se retrouve à verser elle-même les sacs de ciment ainsi que de nombreux cailloux trouvés par ses collègues. Après s’être auto-bétonnée et avoir trempé Robs, Charlotte laisse la place à la goulotte gérée par Cédric et Sylvain. Pendant ce temps, Colin est remonté tandis que Stéphane commence à allumer le feu à l’extérieur pour la soirée. Le signal de fin est donné, Charlotte remonte en voiture pour prévenir de couper l’eau. On remonte les tuyaux extérieurs et on range tout, il manquera plus qu’aux deux garçons restés sous terre pour déséquiper, à remonter une corde et un tuyau. Pour retrouver les autres autour du feu à l’entrée du Four-à-Chaux, Antoine conduira la voiture de Charlotte, qui conduira celle de Gil, qui conduira celle de Robert… Vu l’heure tardive, 19h, on reporte le déblayage des déchets à un autre jour, quoi qu’il en soit, on peut le dire, le chantier Beaumont-Four à Chaux est terminé !

Charlotte

 

« C’est rigolo de faire une cabane dans une grotte! »

« Charlotte, tu es la meilleure des goulottes ! »

Participants: Antoine, Gil, Sylvain, Charlotte et Colin ET Robert, Thomas, Stéphane et Cédric du C7

Photos: Antoine, Robs, Stéphane

Le Noû Bleû de tous les dangers !

C’est dans les alentours de 9H30, que les cinq participants sélectionnés (en fait les plus rapide à répondre au mail !) se retrouvent sur le parking de la carrière de Chanxe. Il s’agit de la jeune Solenn et du jeune Colin accompagnés des dits « Sissi la Grosse »,  « Gilou le Pissou » et du « Bous…. » (je serais pas le seul à avoir un surnom de m….:p)… le tout guidé par Patrice Dumoulin alias Robert ! Présence de Jack London & Co pour la topographie d’un réseau dans l’amont. Le temps de s’équiper et de préparer les kits pour transporter notre matos et nous voilà partis pour aller visiter la partie aval avant d’aller taquiner la rivière souterraine jusqu’à son siphon amont. On commence par descendre le petit puits Tournesol avant de s’enfoncer dans la jolie galerie Lafayette. On atteint rapidement la Grande Fosse et nous enchaînons les différentes salles (Caco3, Les 100 Cierges,… ) avant de ressortir à l’air libre via la deuxième entrée. On en prend pleins les yeux, bien entendu ! Rapidement, on reprend le même chemin qu’à l’aller mais direction l’amont ! Avant de passer par la salle des Cocognes, on suit le protocole établi afin de préserver un maximum le concrétionnement de la salle. Tout est prévu à cet effet : vestiaire, clous pour pouvoir fixer nos sacs Ikea,… Après avoir traversé cette salle magnifique, nous voilà ré-équipé et vêtu de nos combis de plonge. Rivière peu chargée mais quel spectacle : un petit canyon souterrain ! Partie de la visite vraiment sympa. Le tout commenté par les explications intéressantes de Robert. Nous progressons tranquillous, s’arrêtant pour aller visiter certaines salles, jusqu’à celle nommée « Jour de Chiasse ». Cette salle porte bien son nom… Il s’agit d’une salle dont le sol est couvert d’une glaise collante dans laquelle on s’enfonce allègrement… Profitant du fait que Robert ferme la marche et empêche toute forme de retraite, Solenn et Antoine en profitent pour canarder la troupe avec la  « chiasse » présente à leurs pieds. C’est un massacre ! Avant de faire demi-tour, trois motivés vont se vautrer dans la fange boueuse afin d’entrapercevoir un siphon. Nous devons ensuite, tous plonger dans une vasque afin de se laver et ainsi continuer à préserver la grotte de notre passage. Après ce nettoyage rendu quelque peu vivifiant à cause de l’eau froide, nous nous répartissons bouteilles de plongée, ceinture de plombs et autres joyeusetés à remonter jusqu’à la salle des Cocognes. On fait machine arrière et l’on repasse par la rivière. Lors de la remontée, Solenn décroche un énorme bloc qui vient s’écraser à moins de 30cm de la jambe d’Antoine… Plus de frayeur que de mal, on tente de relativiser. Distance de sécurité respectée, impossibilité de prévoir la chute d’un bloc qui parait stable, existence d’un paradis si on a été sage dans la vie… Le groupe repasse par la case déshabiache et passache des Cocognes. On ressort vers 16h30 à l’air libre ! Vu que certains doivent se taper de la route après cette journée, on décide d’en rester là et de repartir chacun chez soi.

Antoine

TPS:6H30
Participants : Antoine, Colin, Gil, Solènn, Sylvain et Robs du C7

Big Jump

Le Big Jump est un événement que nous attendons tous les ans à la même époque avec impatience. 20min dans de l’eau froide me direz-vous, mais ce weekend champêtre marque le début officiel de l’été où l’air sent bon les vacances. L’objectif initial de cette manifestation est de sensibiliser le public sur la qualité de l’eau de nos rivières.

Cela fait plusieurs mois que des idées de radeau nous trottent dans la tête et elles prendront forme en ce dimanche matin. Amaury motive la troupe avec ses croissants sucrés non feuilletés, Sylvain comparent les différentes chambres à air de tracteur fournies par son cher papa, Charlotte veut y attacher une bouée Donuts, Antoine utilise ses poumons, Robert supervise les travaux, Gil et Vincent customisent une voiture et les flamants roses portent les canettes. Nous voilà partis pour Han-sur-Lesse en cortège lent, voitures gonflées à bloc, dedans et dehors ! Incroyable car en avance, nous sommes les premiers sur place, le drapeau de l’UBS flottant à peine. Il est environ 13h30 quand tout le monde se jette à l’eau. Les 3 flamants roses, attachés à un fauteuil flottant, attaché au Donuts, attaché à notre immense bouée, sont lourds à tirer avec les 3 pagaies et les 5 paires de palme. Sur cet aller-retour jusqu’à l’ancien embarcadère de la grotte touristique, nous croiserons des petits pirates, des copains, des plongeurs qui nous pousseront et même une licorne… Trouvant la trempette un peu courte, la troupe reste patauger dans l’eau sous le regard amusé des touristes. Nos nouveaux copains du SCR nous rejoindront pour tenter une pyramide… Après nous avoir demandé de sortir de l’eau, la bière offerte habituellement aux participants ne sera pas de la partie cette année… dommage. Ce magnifique weekend ensoleillé se terminera autour d’un taboulé et d’un barbecue sur le terrain du gite de Han.

Cette édition aura attirée du monde, pas moins de 90 participants pour passer le mot : pas de poubelle dans nos rivières.

Charlotte

TPDE (temps passé dans l’eau!): environ 3h

Participants: Antoine, Amaury, Sylvain, Gil, Charlotte avec la compagnie de Vincent (Abyss) et Robs (C7)

Photos: Vincent Gerber