Le dimanche matin, après avoir bu un dernier café ou thé, Sylvain, Alex et OSt quittent Cécile et Jérôme chez qui ils avaient passé une -courte- nuit après la réunion de la veille. De Oneux, ils passent devant la RAC (nous en reparlerons un jour …espérons pas trop lointain !), traversent la Petite Batte et s’engagent dans la vallée de l’Aisne qu’ils remontent, jusque Aisne, puis redescendent, jusque Juzaine, puis remontent, jusqu’au bon emplacement de parking -ça commence bien !
Une fois effectué dépoilage puis intromission dans les combis, les clés sont dissimulées au pied d’un arbre -que chacun, cette fois (Chauveroche remembering… ) est invité à bien mémoriser- et quelques bières régionales mise au frais dans l’Aisne. Laquelle est remontée jusqu’à l’entrée B05, accès amont -et fortement ventilé ! l’airco est à fond dirait-on- du système, où OSt s’introduit le premier, écartant du cheminement bois flottés et galets intempestifs, ensuite Sylvain le suit et Alex constitue l’arrière-garde. Aux premiers mètres secs et étroits succèdent d’autres mètres boueux et étroits jusqu’à déboucher dans un volume qui en comparaison nous apparait immense (« on se croirait dehors » déclare même Sylvain, se prenant pour un découvreur de la Verna). De nouveau du pas large, dont une étroiture qualifiée de « sélective » par le descro montre en tout cas l’importance d’une bonne latéralisation (ou latéralité, bref de l’importance de ne pas confondre sa gauche et sa droite), mais également du concrétionnement, du sédiment finement lité, des blocs à la stabilité toute relative, ensuite descente dans l’eau et confrontation avec une voûte plus que mouillante : plus on regarde et plus elle mérite le qualificatif de siphonnante ! Le Boyau Harakiri, premier passage aquatique (7m de long) ? Une rapide relecture du descro nous laisse entendre qu’il se rencontre seulement après un autre passage bas supposé qq peu moins aquatique, la Korte Leemstraat (20m) …déjà 7m dans ces conditions on était pas fan mais 20m ça nécessite des branchies ! Décision est prise de faire demi-tour. Re-contorsions dans les passages qu’à l’aller nous espérions éviter de par la traversée, mais bon, au retour cela nous semble finalement plus rapide et quelque peu plus simple. Sortie à la lumière -et la chaleur !- du jour, petite séance « Vénus au bain » histoire de soulager combis et néoprènes de la boue généreuse récoltée dans cette traversée avortée, récupération des bières et des clés et direction le proche chalet d’Annette et Paul …lesquels, autour des bières sus-mentionnées ou d’autres plus anversoises, nous expliqueront ce que, obnubilés par la flotte, nous n’avions pas vu pour continuer et nous confirmeront que, si la météo le veut, on peut encore envisager une tentative cette année. Affaire à suivre donc…
En ce samedi 27 août 2016 caniculaire rien de tel qu’une petite rincette au Chantoir de Kin et qui plus est en compagnie de PasC7al du C7 Casa. D’autant plus qu’une réunion post pyrénéenne est prévue au Chalet C7 en début de soirée. Malgré la météo qui annonce des orages, le ciel ne laisse rien présager de grave dans les heures qui viennent. Il est 14h quand déjà couverts de sueur, nous (PasC7al, Vinnie, Charlotte, Sylvain et Amaury) enfilons nos combis. Une fois devant le chantoir, nos clés UBS ne veulent désespérément pas ouvrir le cadenas, et ce n’est pas du liquide de frein qui lubrifiera ses rouages… A 14h30, après avoir amarré une corde sur un arbre et l’avoir passée dans le trou de la porte, nous nous rafraîchissons enfin en empruntant l’autre entrée. Vinnie en tête descend jusqu’à une petite plate forme. La corde ne touche pas le fond du puits mais une petite désescalade est possible. PasC7al ne reconnait rien et trouve que tout a bougé depuis sa dernière visite il y a 2 ans. Pourtant il semble que nous soyons dans la Salle Cri-cri, nous sommes bien arrosés et PasC7al s’engouffre dans une lucarne qui est peut-être le Réseau Jules ou Marcel ? Pas la peine que les autres nous rejoignent, nous ne sommes pas au bon endroit et nous remontons pendant que Charlotte, Sylvain et Amaury cherchent une suite par le toboggan 1. Nous ne trouvons pas de suite dans la Salle des Perdus mais PasC7al trouve enfin la tant convoitée voie vers le Puits Arlette qui débute au pieds du petit puits d’entrée. Assez vite il apparaît qu’un bloc semble avoir bougé créant 2 étroitures malaisées à franchir de par leur nature accrocheuse et même arroseuse ! Un peu d’ordre dans sa quincaillerie perso est nécessaire pour ne pas rester coincé. La désescalade qui suit est pratique pour tous les grands… Vinnie commence à équiper le très beau Puits Arlette d’une vingtaine de mètres. Une fois tout le monde en bas, il est sur que nous sommes tous bien mouillés. Nous continuons la visite jusqu’au siphon terminal, après un selfie de circonstance nous ne tardons pas à remonter. Vinnie déséquipe et nous retrouvons la chaleur étouffante du dehors à 18h30.
La journée se finit autour d’un échange de photos et de verres ainsi qu’un barbec en présence du cru du RCAE et du C7 Casa au Chalet. Merci à PasC7al pour son invitation!
TPST: 4h
Participants: Vinnie, Charlotte, Sylvain, Amaury et PasC7al du C7 Casa
Photos: PasC7al
Capéran. Un lieu, un mystère, un objectif, une appréhension, une nouveauté. C’est en effet, au Capéran situé dans les Pyrénées françaises, que Sylvain, Solenn, Amaury, Colin, Caro et Charlotte vont faire leur toute première expé en milieu souterrain, sous la vigilance d’Oli, Arnaud et Alex. Nous sommes invités tous les ans par le club C7 d’Aywaille et cette année, nous les rejoindrons en 2 équipes.
Vendredi 29 juillet
Départ de la 1ere escouade du RCAE pour rejoindre le C7 déjà sur place depuis une semaine. C’est donc Olivier, Solenn, Amaury, Arnaud et Sylvain qui donneront le départ de ce séjour. Cette semaine sera bercée par les musiques de chacun… un mot, un rythme, un geste et tout se transforme en chanson. Une fois n’est pas coutume, on était presque pas en retard ! Après une réparation talentueuse de la fiche du frigo box, nous nous mettons en route pour embarquer Sylvain à Libramont. La route se poursuit malgré les bouchons et autres péripéties, où le restoroute est nul mais avec un super aquarium ! Nous arrivons à Laruns vers 5h et nous dormons dans le minibus jusqu’à 8h.
Samedi 30 juillet
Le réveil fut humide pour Olivier et après quelques achats de fromage, nous prenons le départ pour Gourette pour retrouver le C7. Arrivés à la caserne des pompiers (qui nous servira de camps de base) de ce magnifique petit village de station, nous monteront en haut des pistes de ski en 4×4. Nous commençons alors l’ascension à pied jusqu’au camp de base guidé par Jack avec ses explications. L’installation des tentes et le choix des emplacements sont compliqués pour certains ! Vient ensuite le 1er apéro dans ce petit paradis, suivi d’un repas saucisse-mousseline-chou rouge, oui monsieur !! Une tentative d’observation du coucher de soleil fut avorté par un brouillard montant. Certains se coucheront d’autres entameront une partie de cartes endiabléééee !
Dimanche 31 juillet
Super omelette au petit déj, le ton est donné ! Nous nous mettons en route pour le Plaa Ségouné pour un second portage pour récupérer le reste des affaires. La jolie rando se fait avec le soleil et une semelle semée par Amaury, semelle recolsonnée dans un brouillard très humide au retour.
Repas: spaghetti-bolo-boulette-fromage déjà fondu, avec du thé en attendant la préparation de Pascal et d’une sombre histoire de marmotte. Ce qui dégoûte Sylvain.
Lundi 1er août
Cavité : L’aurébède Objectif : Continuer la progression et commencer la topo
Olivier réajuste l’équipement tandis que Solenn et Colin commencent la topo jusqu’au puits de 440 m. Arnaud, Sylvain et Amaury prendront la suite jusqu’au point 40.
Prochain atteint ? oui Prochain objectif : continuer la topo et progresser jusqu’au fond
Mardi 2 août
Solenn et Amaury font un portage pour Jack pour apporter du matos pour la sortie du lendemain. Ils se baladent sur le col et peuvent voir avec émerveillement leur premier isard, tandis que Sylvain et Arnaud se baladeront. Sylvain est un peu dégoûté par les toilettes !
Mercredi 3 août
-Solenn, Amaury et Pascal iront dans la grotte UL? jusque dans le fond du beau puits, ils feront la topo en remontant.
–Cavité : L’aurébède Objectif : continuer la topo et la progression
Arnaud, Sylvain, Colin et Olivier continent d’équiper tandis qu’Arnaud et Sylvain font la topo jusqu’au point 50.
Prochain atteint ? oui Prochain objectif : continuer la topo et progresser jusqu’au fond
Jeudi 4 août
-Solenn, Sylvain, Olivier et Arnaud
Cavité : L’aurébède Objectif : continuer la topo et progresser jusqu’au fond
Entrée : midi Sortie : ??
Olivier est en tête pour équiper et atteindre le fond. Les autres le suivent de loin pour faire la topo…mais Solenn fait tomber le bic dans un méandre ! Evidemment, Arnaud le Brave ira le rechercher ! Ils feront une petite pause nouille et soupe, mais n’ayant pas de cuillère, ils utiliseront la clé de 13… charmant ! S’inquiétant de l’état mental d’Olivier en l’entendant chanter comme un fou, ils préfèrent le rejoindre ! Arrivé dans le fond, Olivier se rend compte que la corde est trop courte ! Il utilisa donc tout ce qu’il avait sur lui… dyneema, chaîne d’as… pour réussir à toucher le sol, il explore vite fait cette dernière salle car il ne préfère pas laisser seule sa rallonge trop longtemps de peur qu’elle remonte et de ne plus jamais la rattraper ! Ils remonteront tous ensemble, crevés.
Objectif atteint ? oui Prochain objectif : Finir la topo
Repas : pâtes froides, thon, œuf, saucisses. Amaury a mal vécu les saucisses… ça l’a dégoûté…
-Jack, Colin et Amaury passent la journée dans la grotte même du Capéran, pour apporter du matos jusqu’au bivouac et continuent l’installation de nouveaux amarrages pour poursuivre l’équipement. Ils remontent avec de vieilles cordes.
Vendredi 5 août
Après la longue expédition de la veille, c’est une journée repos qui s’impose. Avec énormément de brouillard, la troupe recherche du soleil pendant que Pascal et Colin commencent à ramener leurs affaires au Plaa Ségouné pour le retour du lendemain. Les autres trouveront du soleil au sommet et Amaury a même réussi à attraper un coup de soleil. Le reste de la journée se fait dans la déprime car le temps est pourri et Pascal, Colin et Greg décident pour cela de partir en fin de journée. Sylvain est surement dégoûté mais je ne sais pas pourquoi !
Repas : quinoa avec champignons et lardons
Samedi 6 aout
-ballade au Pic de Ger puis retour au Plaa Ségouné. Pause d’1h entouré de moutons, puis bataille de neige dans un névé
-Jack et Oli rentrent au plat pays
-Alex, Caro et Charlotte vont rejoindre la joyeuse troupe pour cette dernière semaine d’explo. Le départ est donné à 18h et nous roulons toute la nuit sans encombre (sans oublier la pause nocturne au Burger King). Nous nous arrêtons faire des courses à Lourdes ainsi que sur le bord d’une route, où une impressionnante colonie de vautour attire notre curiosité. L’arrivée se fait à 9h30 à la caserne où nous attend déjà Robert, le seul rescapé du C7 pour nous supporter cette semaine, ainsi que Pascal, Greg et Colin, revenu du camps la veille.
Serge le sympathique Français vient nous chercher à 11h pour nous monter jusqu’au Plaa Ségouné en 4×4, tous dans le coffre ! L’aventure commence !
Là-haut nous attend Jack et Oli qui nous font un rapide débrief’. Le départ de la rando pour rejoindre le camps arrive et nous découvrons peu à peu cette région magnifique agrémenté des commentaires de Robs, un curieux personnage que nous avons vu qu’une fois en réunion, et que nous admirons grimper avec son superbe parapluie léopard… l’intégration risque d’être sympa !
Nous somme croisons en cours de route les copains venus nous aider pour quelques portages. Arrivés au camps, on nous fait la visite et on est accueilli comme le messie grâce à nos légumes frais ! Un nouveau souffle envahit le camps et redonne motivation à la troupe.
Repas : Riz, légume, boulette, pêche
Dodo à 21H
Dimanche 7 aout
Le réveil fut donné à 7h par une douce mélodie de casseroles joué par notre cher Robs ! L’intégration va être de plus en plus facile !
-Rob, Solenn et Sylvain
Départ du camps : 9h30 Retour: 17h30
Cavité : LG10 Objectif : recherche de la grotte/repérage des lieux
Après avoir trouvé l’entrée de la grotte, on repasse par le Plaa Ségouné pour récuperer quelques affaires, on en profite pour faire bronzette et trempette dans un des beaux lacs. On remonte jusqu’à la grotte sous un soleil de plomb où l’on descend 20m pour repérer où faire des explosions.
Cavité : le gouffre du Capéran Objectif : Remplacer la corde de 90m
Entrée : 9h30 Sortie : 14h30
Nous descendons le puis extérieur de 60m sous le regard inquiets de bestioles volantes dont j’ai oublié le nom [: chocards], on franchit quelques ressauts et nous franchissons le passage tant craint, le Jaws ! En essayant de récupérer quelques morceaux de nos combis, on descend un ressaut et un puits où nous commençons par remplacer la corde. Nous allons jusqu’à -230m où plus rien n’est équipé et beaucoup de cordes jonchent le sol ; serions nous au bivouac ?
Le froid et l’envie de faire la lessive font foncer Caro pour la remontée, tandis qu’Alex et Charlotte prennent leur temps entre exploration et photos ! Le mot clef du reste de l’après-midi sera farniente, c’est qu’on en oublierait qu’on est en vacances !!! Bronzette, photos, cuisine seront au programme. Alex et Caro remonteront jusqu’à l’abri pour déposer le GPS pour le retour de la 3e équipe.
Objectif atteint ? +/- (c’était pas le bivouac!) Prochain objectif : Continuer l’équipement jusqu’au bivouac
-Arnaud/Amaury
Départ du camps : 8h Retour : tard!
Cavité : Gouffre de l’Aurébède Objectif :Finir la topo
Entrée : 10h Sortie : 22h20
Nous progressons tout en prenant les points jusque dans le fond, où nous arriverons vers 15h40, que nous sonderons pour être sûrs que la grotte ne continue pas. Nous découvrons dans une arrière salle une lucarne en hauteur qui donne accès à un petit passage très étroit. On crie, on jette un coud d’œil… bon, on reviendra ! On prend une pause en dégustant une petite soupe et on se rend compte que l’on s’est trompé de carburant pour remplir le réchaud ! L’énorme flamme surprend et nous réchauffe… mais surtout le réchaud !
Objectif atteint ? oui Prochain objectif: Sonder le fond, si rien, commencer à déséquiper
Repas: pâtes, sauce tomate, légumes et noix de jambon. On profite de cette belle soirée pour goûter la chartreuse du papy de Solenn. C’est à ce moment là que Robert nous annonce qu’il n’aime pas l’alcool, et c’est à ce moment là que Caro sortira le Woodberry et c’est à ce moment précis que l’intégration fut totale !
Lundi 8 aout
-Solenn/Robs
Cavité : LG10 Objectif : Exploser étroiture
Nous procédons à l’agrandissement d’une étroiture à l’aide d’explosif et nous découvrons un puits suivie d’une petite salle à 45° avec un gros escalier estimé à 15m. Solenn fait sa première première en descendant le puits tout en respectant les règles de sécurités que nous impose l’explo. Robs casse les mèches et ne peut donc pas faire d’amarrage ce qui nous force à remonter plus tôt que prévu.
Objectif atteint? oui Prochain objectif : Continuer la progression
-Sylvain accompagne Solenn et Robs au LG10 et les quitte pour se rendre au Plaa Ségouné pour aller chercher quelques vivres. Il profite du soleil et du lac en attendant que la famille qui fait son pique-nique pile à l’emplacement de la cachette parte !
-Caro et Arnaud fond une rando au Pic de Ger où ils croisent un gars du terroir qui connaît toute la région et qui leur a présenté Jean Pierre et ses voisins -cols et pics qui les entourent- et Caro a même cru voir la petite sirène !
Ils se retrouvent tous devant le LG10 pour une bataille de boule de neige endiablée !
-Amaury décide de rester au camp pour se remettre de sa sortie de la veille, ses genoux lui en voulant énormément.
-Alex/Charlotte
Départ du camps : 8h Retour : 2h du mat
Cavité : Gouffre de l’Aurébède Objectif : Sonder le fond, si rien, commencer à déséquiper
Entrée : 10h Sortie : minuit
On nous avait dit que c’était une suite de puits, on nous avait pas menti ! Nous descendons avec entrain sans trop nous poser de questions en moins de 3h, dont une demi heure où Charlotte se retrouve bloqué par ce ***** de passage de nœud dans les 10 derniers mètres ! Nous restons environs 2h dans le fond pour grignoter et explorer ce qui parait terminer la grotte. Alex s’engage dans la lucarne et est bloqué au bout de 5m par une pierre. Charlotte essaye à son tour sans grand succès. Alex y retourne en sous-combi mais ne passe pas non plus. On doit prendre une décision, soit on laisse l’équipement en place pour une deuxième équipe qui reviendra avec un marteau, soit on conclue qu’il n’y a rien et on déséquipe. Après mûre réflexion, on se rappelle notre objectif « Sonder le fond, si rien, commencer à déséquiper », après tout on est là pour faire de l’explo. On commence alors l’affreuse remontée sans déséquiper en ayant l’impression que les puits se sont agrandis ! Au moins, nous avons le temps d’admirer ces magnifiques puits et le grand méandre. Le bouchon de la gourde de Charlotte se dévisse à la sortie d’un puits un peu étroit et fait une belle chute de 40m. Alex propose de faire une pause dès qu’on pourra quitter la corde, se délonger et s’asseoir dans une petite salle…. et donc on n’a pas fait de pause !
Objectif atteint ? oui Prochain objectif : conclure le fond et commencer à déséquiper
Robs, préposé à l’attente des spéléos tardifs, nous accueille toujours avec un sourire chaleureux, une voix calme et un repas réchauffé.
Repas: pâtes, lard, œuf, oignon, dés de jambon séché aux œufs de mouche, pour une fois c’est Caro qui est dégoûtée !
Mardi 9 aout
Journée repos pour tout le monde. Solenn et Sylvain retourne au col de Ger pour ramener le matos spéléo laisser à l’abri pour les sorties du lendemain. Charlotte se lève à midi 30, on passera la journée à ne rien faire, à manger, à grimper et à tester le talki. « Les carottes sont cuites, je répète, les carottes sont cuites ! » et « Sylvain est dégoûté ! »
-Arnaud et Caro
Cavité : Le Capéran Objectif : Finir l’équipement jusqu’au bivouac
Entrée : 12H Sortie: 18H
Ils finissent l’équipement mais n’ont pas assez de corde pour aller jusqu’au bivouac. ils passeront donc le reste du temps à ramasser des petits cailloux!
Repas: Ebly de 16 ans d’age, noix de jambon et pain d’épice
Mercredi 10 aout
-Arnaud et Caro
Départ du camps : 7h30 Retour : tard!
Cavité : Gouffre de l’aurébède Objectif : conclure le fond et commencer à déséquiper
Entrée : 9h30 Sortie : Minuit 30
Cette fois-ci, le duo descend avec un marteau pour tenter de passer le laminoir. Non seulement on découvre que les cailloux ne se laissent pas si facilement faire, qu’Arnaud est plus fin que Caro mais également que cela mène à un ressaut descendant de seulement quelques mètres. Retour en arrière et en fouillant bien la dernière salle pour finir l’exploration du fond, ils découvrent une salle très belle avec beaucoup d’excentriques, qu’ils seront les seuls à admirer. Ils commencent la remontée en déséquipant jusqu’à – 250 m.
Objectif atteint ? oui Prochain objectif : Finir le déséquipement
-Charlotte et Robert
Cavité : Lg10 Objectif : Continuer la progression
Avec le matos emporté, Robert peux enfin percer un amarrage pour descendre le puits découvert la veille. Charlotte est ravie de faire sa première première dans un puits d’environ 10 mètres. En bas, ça se resserre un peu pour continuer sur un petit puits qui termine la grotte. On remonte un peu déçu, mais évidemment Robert repère quelques fissures à escalader, voir exploser, pour les prochaines fois. Le retour au camps fut légèrement ralentit par la présence des patoux et le brouillard insistant qui nous fit presque louper le camp.
Objectif atteint ? oui Prochain objectif : Faire la topo du fond, déséquiper, percer des étroitures
-Solène, Sylvain et Alex
Cavité : Le Capéran Objectif : Déséquiper la grotte
Entré e: 12h15 Sortie : 18h20
Ils s’occuperont de déséquiper entièrement la grotte tout en ramassant des cailloux et en chantant, même si pour Alex, cela s’apparente plutôt à des hurlements!
Objectif atteint? oui
-Pendant ce temps, Amaury ayant très mal aux genoux, préfère rester se reposer au camp. Il s’occupera de faire l’inventaire de toute la nourriture ; il résumera cette journée en « super moche, super froid » ! Les hurlements des autres zouaves égayeront les 15 dernières minutes de sa journée en solitaire !
Repas : noix de jambon et pain d’épice
Jeudi 11 août
-Alex et Charlotte
Départ du camps : 8h Retour : Tard!
Cavité : L’aurébède Objectif : Finir le déséquipement
Entrée : 9h30 Sortie : 1h
La journée commence bien avec la présence du troupeau de moutons mais surtout de leurs 2 patoux. Perdus dans le brouillard épais, Charlotte tente de fuir le danger, tandis qu’Alex veut leur faire face quitte à les embrocher avec ses bâtons de marche ! Mmmm pas sûre que ça marche !
Lors de sa descente, Charlotte tombera nez à nez avec …le bouchon de sa gourde !! (vous suivez ?!) Ils continueront de déséquiper et remonteront 3 kit plein. Entre cordes coincées, descentes en bloqueurs et kits ultra lourds, la fatigue se fait sentir. Alex ressemble à un sapin de Noël avec tous les mousquetons pendus un peu partout sur lui ! Ils redescendent en pleine nuit tranquillement pour éviter de se blesser, en laissant les cordes à l’entrée de la grotte.
Objectif atteint ? Boaf Prochain objectif : S’en est finit de cette grotte !!!
-Robert et Sylvain
Cavité : Lg10 Objectif: Continuer la progression
Ils redescendront les puits découverts la veille pour faire une topo du fond claire et précise avant de déséquiper le trou. Ils n’auront pas fait exploser les étroitures que Robert avait repéré car ils n’ont pas retrouvé les mèches.
Objectif atteint ? oui
-Arnaud, Caro, Solenn et Amaury profitent de cette journée pour ne rien faire, il se reposeront, joueront à la pétanque avec des cailloux carrés, il fait froid et ne feront que manger !
Repas: noix de jambon et pain d’épice
Vendredi 12 août
Nous commençons les aller-retours au Plaa Ségouné de tous nos bagages, et oui, l’aventure prend fin demain. Nous profitons de notre dernière soirée pour brûler les déchets en carton, vider les bouteilles, admirer cette pluie d’étoiles filantes en souhaitent du bonheur à ce petit groupe de bras cassés.
Repas: NOIX DE JAMBON et PAIN D’EPICE
Samedi 13 aout
On suit les directives de Robert pour démonter le camps, le pliage de bâche est devenu notre sport préféré ! On finit par tout ranger dans la cache et prenons le chemin du Plaa Ségouné, une dernière fois. Sylvain est dégoûté ! Serge nous y attend déjà avec son 4×4 et nous somme tellement chargés que seul 4 peuvent descendre en voiture, les autres continueront à pied jusqu’à la caserne. Après une douche bien méritée (genre, elle était chaude !), on se retrouvent au resto dès son ouverture, car nous ne voulons pas finir trop tard. Après raclette à volonté, fondue et vin de la région, c’est après minuit que nous quitterons les lieux pour tenter un ping-pong chez les pompiers !
Dimanche 14 aout
Nous nous levons avec beaucoup de difficulté, surtout Charlotte et Amaury, et prenons enfin la route pour la Belgique. On décide tout de même de faire un détour de 2h pour tenter d’admirer la salle de la Verna que nous n’avons pas pu voir faute de réservation. Le retour est long et pénible.
Capéran. Un doux et tendre lieu, qui peut être froid et chaleureux. Une magie, une beauté, une familiarité. Les plus belles toilettes du monde, une Sissi-la-Grosse, des serpents, une grotte au beau milieu du camps, des -400 qui ressemblent à des -8000. Des étoiles. Des copains.
En ce début d’été, la der du trio des parcours techniques (de cette année scolaire) se déroule dans les carrières de Beauchateau à Senzeille.
Avec un planning fort chargé, les membres du RCAE ne répondent pas vraiment présents pour faire l’immense parapluie situé au dessus du lac. Heureusement, une autre facette du parcours s’offre à nous. Contacté par le club organisateur, le GSCT, c’est à grand coup de renfort féminin qu’Olivier débarque dès le jeudi soir pour aider à l’équipement. Après avoir affronté la tempête, les erreurs d’itinéraires, la mauvaise communication entre les voitures, le risque d’embourbement, les branches d’arbres qui volent, les mauvaises indications, les chutes dans les flaques, les hommes en peignoir et le manque de réseau, on s’enfonce pendant plus d’une heure dans la foret à la recherche d’un souvenir de photo! Après avoir tenté d’appeler la moitié des spéléos belges, Arnaud Le Brave nous répond et tente de nous géo-localiser! Heureusement, Olivier arrive à notre secours ! Cédric du GSCT est le seul présent sur les lieux, les autres étant ralentis par la tempête (et bin non, je n’exagérais pas !). On se retrouve enfin tous et faisons connaissance autour de la star du weekend, la Cochonne….une bière spéciale, pour les non-habitués !
Grasse matinée oblige, on se lève vers 7h30. On prend connaissance de l’organisation d’un tel évènement et tout est drôlement bien ficelé. Clem, Caro et Solenn équiperont le début du parcourt débutant. La main courante qui mènera au futur pont de singe compliquera la vie des filles ! Pas très loin, Oli suit Charlotte qui se fait pousser des ailes pour atteindre les spits ! On est toutes super fières de nous, équiper sur une surface lisse n’est pas chose mince à faire. Mais arrivées au sol, à la vue du reste du parcours, on se dit que nous avons ajouté qu’une petite pierre à l’édifice.
Après la pause déjeuner, chacun retourne à sa tâche. Oli guidera Solenn et Caro sur la face centrale, tandis que Charlotte suivra Thomas du GSCT dans la mise en place du pont de singe, sous le regard minutieux de Clem qui nous empêchera de nous emmêler ! L’équipement de ce dernier ne plait pas aux adultes qui le corrigeront par la suite. En fin de journée, les chapiteaux ont poussés comme des champignons, le radeau est à l’eau et les maîtres des lieux tendent les derniers rappels guidés ; ça y est le parcours est prêt… pile pour les premiers motivés ! Et évidement, ce sont les copains ! On passe la soirée avec Laurence, Julien, Martin… tous réunis autour de leur première et notre dernière cochonne !
On remercie tous les membres du GSCT, les grands comme les petits, pour leur accueil, leur bonne humeur, leur motivation, les photos et les super t-shirt !
Charlotte
Après avoir attendu que le réveil finisse par fonctionner, Nico et Amaury se sont mis en route ce dimanche matin pour Senzeille. Ils ont donc suivi les conseils avisés d’Olivier et ont débuté par le parcours « soft » avant d’entamer le parcours général. Ce premier parcours permettait de faire de bons rappels techniques et notamment, de traverser les parois en utilisant un pont de singe. Celui-ci donnait d’ailleurs du fil à retordre car il avait été un peu détendu de la veille. Après avoir réitéré le parcours et s’être laissés tentés par les tyroliennes, ils ont voulu commencer le parcours général sauf que la météo n’était pas des meilleures. La journée a donc été terminée assez rapidement mais avec une dégustation de bière brassée à la vapeur.
Nico
Participants: Olivier, Caro, Clem, Solenn, Charlotte, Amaury et Nico
C’est bien connu, Villers a un micro-climat !
Peu, mais très motivés, de membres du club ont fait face aux changements soudain de temps… et oui, rien ne nous arrête !
Olivier -et ses mini-lui-, Sylvain -qui souhaite nous quitter vers 17h-, Amaury et Charlotte se retrouvèrent le samedi après-midi dans ce lieu atypique où les parapluies fricotent avec les pendules ! Les plus jeunes profiteront de la Com-J, les plus vaillants des différents parcours, en compagnie de Maud et Carl de l’ULS, sous un soleil de plomb ! On progresse en fonction du niveau de chacun mais surtout en fonction de l’ombre ! Sous cette chaleur écrasante, l’hydratation est indispensable et sera maintenue jusqu’à 21h pour un départ des troupes, Sylvain compris. Retour le dimanche matin pour Charlotte et Sylvain. Oui, il est encore là, mais « je prend un café et je m’en vais ». Quand à Charlotte, elle suivra Jacques Delmotte et sa Commission Canyon pour la tant attendue 4eème journée de formation au canyoning où nous mettrons en exécution nos connaissances apprises lors des dernières séances. Mais cette fois-ci, il pleut des cordes ! Sur cette paroi glissante, on débraille les copains, on se prend la tête sur un nœud de chaise et on prend en main nos descendeurs 8. On fait notre pause déjeuner avec Sylvain « qui ne va pas traîner, j’ai plein de trucs à faire cet après midi » ! Les pains saucisses réchauffent le cœur mais le barbecue ne fait pas grand chose à nos âmes trempées. On repart sur le parcours avec le sourire humide. Après la énième blague vaseuse des spectateurs sur le fait qu’on aurait du mettre nos néoprènes, la formation prend fin vers 17h… où Charlotte retrouva Sylvain resté tout l’après-midi ! En effet, il s’est attardé auprès de Frits et Boulon qui testaient, ou plutôt torturaient, du matos spéléo. D’abord soumis à la traction, ils ont pu voir à l’aide du dynamomètre de Frits, la résistance à la rupture de cordes, longes, mousquetons… Ensuite, ils sont passés au test de résistance à la chute aidés d’un poids de 60 kg. Tout ceci a permis de rassurer Sylvain, quant à la solidité du matos. Eh oui, contrairement à ce qu’il pensait le matos spéléo, c’est du solide !
On trinque avec quelques copains, Jacques apprend le nœud de bouche à Charlotte et nos voitures sont bloquées par le camion qui charge les frigos ! Départ 18h30, Charlotte….et Sylvain auront fait la fermeture !
Pas si influençable que ça, notre ami Sylvain nous prouve, qu’à Villers, en tout temps, il y fait bon vivre.
Charlotte
Participants: Olivier, Sylvain, Amaury et Charlotte
Samedi 7 mai 2016 une sortie classique est au programme : le Trou de l’Eglise. Après un passage au local pour Arnaud, Sylvain et Vinnie ils retrouvent Sylvain à Mont. Sylvain équipe le puits d’entrée puis le groupe suit la rivière avant d’emprunter la Galerie des Bruxellois et puis de faire une petite désescalade pour arriver dans la Grande Galerie. Vinnie conseillé par Arnaud équipe les Plafonds. Les amarrages naturels entremêlement avec les spits plus ou moins valables. La descente se fait le long de l’Orgue. On suit le méandre, jette un œil à la Cathédrale, puis on va dans une galerie fossile. Après une petite halte, on rebrousse chemin en rampant dans la rivière. Arnaud déséquipe. Il est 16h quand on ressort bien mouillés mais la chaleur extérieure est agréable. On va boire un verre à la taverne en face des Grottes de Crupet avant de rentrer au local faire un brin de toilette au matériel.
TPST: 4h30
Participants: Arnaud, Vinnie, Sylvain et Amaury
Manière de faire simple, le week-end de Pâques qui s’annonçait était une sorte de melting pot entre un stage Monitorat Éducateur ADEPS, une formation Brevet B et enfin une bonne initiation ou perfectionnement à l’équipement. Après avoir savamment distillé les désirs, disponibilités et véhicules de chacun, plusieurs salves de RCAEistes-mais-pas-que allaient déferler sur le refuge spéléo de Montrond-le-Château !
Vendredi 25 avril 2016 :
Départ des troupes composées de Arnaud Dolmen, Arnaud S., Solenn, Vinnie et Olivier pour d’abord une pause à Martelange puis un arrêt frites à Arlon. Sylvain nous rejoint et Vinnie, Arnaud Dohmen transfèrent leur effets dans son carrosse. Arrivée des 2 voitures RCAE à Montrond-le-Château à 1h alors que pas mal de lits sont déjà occupés.
Samedi 26 avril 2016 :
On attaque le stage de bonne heure et de bonne humeur par un cours théorique orienté Brevet B donné par Pierre Cartry. Olivier quant à lui « s’occupe » des candidats Moniteurs Sportifs Éducateurs en Spéléologie (bigre !) en les faisant plancher d’abord sur le matériel particulier (principalement : progression en cavités aquatiques, progression en milieu montagnard et bivouac souterrain) puis sur les aspects administratifs et juridiques de l’accès aux cavités ainsi que les différents statuts de protection du milieu souterrain en Belgique et pays circonvoisins (bref, ça envoie du lourd !). On profite de la pause de midi pour réviser ses nœuds et faire bronzette, que Sylvain, Solenn et les 2 Arnaud prolongeront l’après-midi grâce au cours de lecture de carte et d’orientation proposé par Olivier. Une équipe se rendra aux Ordons, une autre aux Cavottes. Vinnie sera plus tenté par une après-midi souterraine avec Martin, Maud et Thomas. Ces derniers malgré le beau temps vont s’enterrer au Gouffre du Brizon. Sur place Vinnie commence à équiper un R4, s’emberlificote un peu avec le kit, puis équipe un P8 et doit faire un passage de noeud à 1m du sol… Après petit boyau, Maud continue l’équipement par un P20, un P 33. Thomas finira avec quelques ressauts et un P19. Il est temps de faire demi-tour, Thomas et Vinnie déséquipent la grotte.
TPST : 4h30.
Au soir, on savoure les fameuses pâtes-bolo de Benoit et certains, épuisés de leur folle journée, se coucheront à 21h (Solenn pour ne citer personne !)
Pierre donne le programme pour le lendemain ainsi que les différentes équipes et cavités. On se retrouve tous dehors pour préparer nos kits à l’aide des topos et de nos moniteurs assignés.
Caro et Charlotte débarquent vers 20h et sont surprises de découvrir le régime spartiate et la (non-) folle ambiance qui y règne ! C’est qu’on se cacherait presque pour boire une bière après minuit de peur de se faire disputer par papas !
Dimanche 27 mars 2016 :
Après une trop courte nuit (changement d’heure oblige), le petit déjeuner est servi à 7h30 pour un départ prévu à 8h30 tapante et dans les voitures !
– Arnaud, Sylvain et Caro prennent la route pour la grotte Biefs Bousset. A l’entrée, Caro se rend compte qu’elle a oublié ses chaussures ! Elle utilisera une paire prêté par Sylvain. Celui-ci équipe 2 cordes tandis que Caro et Thibaut ont une discussion passionnée sur la physique quantique (rien que ça !). Par la suite, Caro équipera une série de ressauts d’environ 10m avec une corde. La cavité se finit par un long méandre sportif et étroit où l’on entendra Thibaut râler !
Participants: Caro, Sylvain, Arnaud S, Martin (ESB) et Thibaut (ULS)
TPST : 8h
– Vinnie, Gilles, Pierre C et Arnaud Dohmen se rendent à Trépot non pas pour s’adonner au strip poker mais bien au strip spéléo sous la pluie près de l’entrée de la Cheneau. Vinnie commence l’équipement par des amarrages naturels puis cherche pas mal des spits potables sur l’arrête rocheuse. Ce n’est pas chose facile : certains sont remplis de boue, tandis que d’autres se trouvent sur un bout de roche bien fissuré. Il finit par trouver quelque chose de safe et descend dans la doline. Un choix de corde trop courte l’obligera à faire, une fois n’est pas coutume, un passage de nœud pour atteindre le fond. Après une petite recherche, ils s’engagent dans la Cheneau II. La suite : un long méandre ultra lissé par les nombreux passages et constellés de spits. A 2 endroits, il installe 2 cordes qui seront bien utiles à la remontée. La fin du méandre se rétrécit et donne sur un P18.En bas de celui ci et sur une petite margelle, Gilles reprendra l’équipement: P24. Dans une petite salle, on mange un sandwiche puis Gilles continue par un P31 fractionné. Une fois en bas, on fait demi-tour et Vinnie déséquipe. La dernière sortie de puits n’est pas facile ainsi que certains passages en oppo dans le long méandre. Il fait encore clair quand on ressort.
Participants : Vinnie, Pierre C (ULS), Arnaud Dohmen (CRSL) et Gilles (GSESM)
TPST : 10h
– Charlotte et Olivier iront à la conquête du célèbre Gouffre de Vauvougier. Peut-être l’équipe la plus boulet car Maud a oublié sa combi au gîte, personne n’avaient de montre et l’organisation pour le placement des bouteilles d’eau dans la cavité laisse à désirer ! Thomas équipe l’impressionnant puits d’entrée de 45m composé d’une vire et de 2 fractio. Maud prendra la relève pour 2 puits suivi de Charlotte. Thomas termine l’équipement par un puits de 10m. On n’ira pas jusqu’au bout du programme car il faut penser à remonter. Avec Vincent en superviseur, on perfectionne nos nœuds de papillon, nœuds de chaise et nœuds suivis ! Puis, en sadique qu’il est, il nous apprend quelques techniques de réchappe …au moins on se rappellera de ce nœud Machard !
Participants : Charlotte, Olivier, Vincent (GSESM), Maud (ULS) et Thomas (GSCT)
TPST : 12h
– Tout le monde respecte l’horaire de départ sauf le groupe de Fred, Géry et Solenn avec plus d’une heure de retard au grand dam de cette dernière qui aurait pu la passer dans son lit ! Enfin arrivés à la Beaume des Crêtes, Solenn équipe 2 puits. Au bout d’un an et demi, notre chère et tendre gamine s’est enfin décidé à investir dans des chaussons néoprène. Chaussons très pratiques qu’elle n’utilisera pas car elle a oublié de couper l’étiquette qui les reliait ensemble préalablement !
Participants : Solenn, Fred (GS La Cordée) et Gerry (GSCT)
TPST : 6h
De retour au gîte, on a à peine le temps de décharger le matos, faire un brin de toilette et manger du bœuf (ou seitan) bourguignon accompagné de patates et de soupe aux pois, que Pierre nous désigne les grottes et les groupes du lendemain. Une fois encore, à la lueur des frontale on prépare dans un joyeux bordel les kits et rares sont ceux qui se couchent tard.
Lundi 28 mars 2016 :
« Le jour avant avant la veille, comme le jour d’avant quoi » (Sylvain)
Après un réveil et petit dèj’ quasi militaire, on s’est séparé en plusieurs groupes pour explorer différentes cavités.
– Sylvain, accompagné de Vincent, Martin, Thibaut et Barbara se sont rendus à la Cheneau II. À 100m de l’entrée de la grotte, Sylvain se rend compte qu’il n’a pas ses bottes. Vincent, conduisant la voiture, exécute un 6ème tour d’un rond-point pour rentrer au gite. Vincent étant taquin, rappela tous les jours et toutes les heures à Sylvain s’il avait ses bottes. Quoi qu’il en soit, Thibaut équipa (enfin) le puits d’entrée et Sylvain a équipé la fin du méandre et un puits « impressionnant ! » à l’aide de « splites » (si si il l’a dit comme ça, c’est pas une faute de frappe).
– Solenn, Arnaud, Delphine, Vinnie et Pierre ont visité les Essarlottes. Ils ont cherché pendant 1h l’entrée de la grotte sans succès. Après la quête d’informations auprès des autochtones (nonagénaire qui plus est) au résultat plus que mitigé, l’entrée du gouffre est enfin découverte au-delà d’une jeune et -donc- récente sapinière. Delphine équipe les trois premiers puits. Vinnie prend le relais dans les grands puits avec un équipement léger et parfois tâtonnant. Depuis la bat-cave, Solenn se lance dans l’équipement de deux puits et d’une escalade jusqu’au collecteur qui est à l’étiage. En promenade vers l’aval, Solenn et Arnaud s’essayent à la contrebande de cristaux et perdent le groupe qui continue la marche sportive d’une bonne heure jusqu’à une jolie cascade. À la suite d’une course éperdue à travers les galeries, ils le retrouvent en bas des puits des Essarlottes. Ils remontent tandis que Arnaud S déséquipe.
Participants : Vinnie, Solenn, Arnaud S, Delphine (ULS) et Pierre C (ULS)
TPST : 9h
– Caro et Charlotte seront avec Antoine pour faire la Beaume des Crêtes. Charlotte équipera le grand puits extérieur pas rassurée du tout pendant que Caro mourra littéralement de froid !
Participants : Charlotte, Caro et Antoine (ULS)
TPST : 7h
Retour au gîte et repas minestrone, bouillabaisse et gnocchis. Après une sérieuse délibération digne d’un conseil des prof, Pierre annoncera la conclusion du WE de formation à l’équipement avec des commentaires personnalisés. Ouf, il ne faut pas préparer les kits pour demain !
Mardi 29 mars 2016 :
La journée commence par le lavage du matos, à l’exception notable de Vincent et des deux Arnaud qui avaient « cours » et n’ont pas aidés. De plus, ils se voient servir le café et du Pontarlier (alors qu’ils discutaient justement de la consommation d’alcool au sein des clubs).
Durant la séance d’habillage, Sylvain ayant malencontreusement oublié ses bottes la veille, Solenn, sous les conseils avisés de Fred, a caché ses bottes à 3 reprises.
Enfin, les choses sérieuses ; nous nous sommes rendus aux Cavottes avec Fred, Vinnie, Sylvain et Solenn. Entrée à 14h pour une durée sous terre d’environ 6h. Sylvain a équipé la première main-courante, Solenn la deuxième (dont un nœud de chaise tricoté avec 15m de corde derrière). Solenn équipe également une troisième main-courante suivie d’un puits à l’aide d’un seul moustif ! Ensuite Sylvain a équipé un P20 avec une corde de 11m et, ayant un léger doute, a laissé Solenn expérimenter la chose … Arrivée au point critique elle a effectué une jonction de corde en plein puits. Les autres n’ont pas suivis et elle a dû remonter. Sylvain se vengeant de l’histoire des bottes lança de l’eau sur Solenn. En contre-revanche, Solenn contre-attaque avec de la boue sous l’œil las de Vinnie. Ensuite, Vinnie a déséquipé l’ensemble de la cavité. Une fois sortis, nous rentrons au gite à pied ! Solenn étant courte sur pattes, elle a dû suivre les autres en courant.
Le soir, nous avons mangés des restes… encore.
Oli, s’étant perdu lors de la préparation de l’activité de nuit des futurs moniteurs (course d’orientation), est rentré au gite à 21h. La dite activité a donc démarré avec 2h de retard. Pierre, Oli, Arnaud D, Arnaud S et Vincent sont donc parti vers 22h30 pour commencer la course à 23h à Hautepierre-Le-Chatelet. Nous tairons ici les détails, néanmoins ils sont rentrés avec trois blessés et une roue voilée.
Entre-temps, Nico et Amaury sont arrivés au gite pour retrouver Solenn, Sylvain, Vinnie et Fred. Après quelques parties de Président, Vinnie est parti dormir. Les autres ont poursuivis la soirée avec une partie de poker-cuillères qu’un témoin la qualifia « d’endiââbléeee ».
Mercredi 30 mars 2016:
Pendant la journée, Solenn, Sylvain, Amaury, Nico et Oli ont été récupérer les balises du jeu de nuit. Cette activité a été ponctuée par une initiation au canyoning. Ceux-ci ont donc parcouru les Cascades de Syratu. Celles-ci consistent en une descente de 55m et deux autres descentes moyennes. En fin d’après-midi, Arnaud S rejoint le groupe aux Sources de la Loue car Pierre, Arnaud D, Vincent, Fred et Vinnie étaient lâchement rentrés en Belgique. Lors de la recherche des deux dernières balises, Oli, Nico et Amaury ont la surprise de voir Arnaud surgir de la grille de l’égout de la route. Lui, Solenn et Sylvain avaient, en effet, découvert la sortie de l’égout de l’autre côté. Solenn, étant sortie juste avant Sylvain, décide de relancer les hostilités de la veille.
Une fois rentrés au gite et ayant mangé les restes… encore, la soirée se poursuit par la rédaction de ce CR (l’est beau hein) (sauf pour le 31 qui ne l’est encore que potentiellement).
Jeudi 31 mars 2016:
Suivant les bons conseils de tonton Vinnie, nous avons donnés sèchement un grand coup de baguette magique sur le pain.
Un levé tardif suivi de courses diverses nous a conduit à déguster (enfin) du Comté et du Morbier au parking de la grotte Chauveroche aux alentours de l’heure glorieuse et peu matinale de 14h. Les néoprènes enfilées, nous avons entamés la marche d’approche qui se révéla ardue, d’autant plus à cause de l’équipement précédemment cité. Dès l’entrée, la cavité nous donne le ton avec un passage aquatique (très) boueux. Après 20 minutes de péripéties boueuses, nous voilà arrivé à « la Plage ». Nous nous engageons dans le réseau des petits gours à la recherche de fraîcheur et d’humidité. Au-delà de quelques voûtes mouillantes ne correspondant pas à la description du parcourt classique, nous décidons de retourner à « la Plage ». Après une courte pause, Arnaud trouve l’accès au cheminement initialement prévu. Le groupe se scinde alors : Arnaud, Nico, Sylvain et Amaury vont continuer la visite, tant dis qu’Oli et Solenn retournent aux voitures. Après une étroiture, le premier groupe trouve la longue suite de gours nécessitant de nager à fréquentes reprises. Après 25 min, ce groupe décide de faire demi-tour. Entretemps, Oli et Solenn arrivent aux voitures mais ne retrouvent pas la cache des clés. Ils ont donc été contraints d’attendre -sous la pluie et –de ce fait–sous couvrantes- le retour des autres.
Sur le chemin du retour nous nous sommes rendu compte que nous avions oubliés d’acheter des oignons pour la morbiflette prévue pour le soir. Cependant, l’absence de pommes de terre n’a été découverte qu’au moment de cuisiner. À remarquer que Sylvain, ô miracle, n’a pas fait preuve de son talent coutumier (dixit Solenn, plus ou moins). La soirée s’est poursuivie par une partie de poker-cuillère et de la « rédaction » de ce dernier morceau de CR.
Vendredi 1er avril 2016:
On nettoie le matos, on range le gite, on achète du fromage, la route va être longue jusqu’à notre cité ardente.
En cette fin d’hiver, l’UBS présentait son Assemblée Générale à Wellin. C’est Sylvain et Charlotte qui y représenteront le club.
Cette édition ne fut pas trop agitée et se passa dans le calme. Une petite déception sur le fait qu’ils passent outre le non-respect du pourcentage de femme présente dans le conseil. Tant pis !
Cette AG durera toute la journée, entrecoupée d’un bon petit repas et de pauses shopping à SpéléRoc. C’est vers 16h15 que sonne le glas de la fin et fait se diriger les participants au bar pour une dernière choppe.
Certains rentreront chez eux, d’autres iront à la chorale, mais pour les plus jeunes (et les plus fun!), le weekend ne fait que commencer !
Après un rapide passage au gite de Han-sur-Lesse, nous sortons du village pour explorer la mine d’Auffe, mais surtout pour y faire le repas du soir ! Jus d’orange et hot-dogs seront la récompense d’environ 140m d’oppo pour les plus courageux, ou de barbotage pour les moins frileux. Accompagnés de chauves-souris et de nombreuses grenouilles (y parait !), on s’arrête à mi-chemin de la galerie sur l’affaissement de la voûte qui scinde la rivière. La moutarde réchauffe. Retour vers 22h30 dans le froid.
Participants : Julien, Ari, Aurélie, Frits, Sylvain et Charlotte
TPST : env. 2h30
C’est vers 8h du matin que la joyeuse troupe se réveille, aidé par la luminosité de la chambre, les entrées intempestives des voisines et un vol d’oreiller ! Nous sommes rejoint au petit déjeuner par Jean-Paul et Benjamin-ou-Benoit (que l’on appellera Ben pour plus de facilité !), membres du SCAN.
Ce matin, nous allons aux grottes de Han, pour nettoyer la salle du Dôme, la plus grande du réseau touristique. Plus une porcherie qu’une grotte : nous ramassons, à l’aide de gants et du vaccin contre le tétanos, bouts de papier, casquettes, boites de sardine, tétines de gosses, peignes, dossiers de siège, ancienne boite à fusible, briquets, torches… on aurait pu lancer le concours du truc ramassé le plus improbable !
A midi, on pique nique sur le parking (et non devant la grotte) et la moutarde est toujours aussi forte.
L’après-midi, Ari, qui représente la 7e génération de guide touristique de sa famille. nous montre son sanctuaire. Parsemé de commentaires scientifiques et d’anecdotes personnelles, entrecoupé par les nombreuses questions pertinentes de Sylvain, nous visitons une partie du réseau touristique de Han : la salle des Mystérieuses, la galerie Lannoy, la salle d’Armes, la salle du Dôme et la salle des Draperies. C’est dans cette dernière qu’il y a LA grosse surprise. En effet, cet après-midi, nous visitons le Réseau Sud. Hyper motivés et hyper impatients, on traverse chacun notre tour cette Lesse souterraine à l’aide d’une barque. Souvent en crue l’hiver, la salle Cornet n’a pas encore été visitée cette année et le sol sableux semble vierge de toutes impuretés. Au fond, se dresse fièrement le portail du Réseau Sud, commence alors le voyage féerique, avec ces galeries toutes concrétionnées, ces centaines d’excentriques, ces stalactites tantôt translucides tantôt rouge ferreux.
La rivière nous barre le chemin et il faut la contourner par un éboulis. Frits veut faire son malin et insiste pour la traverser en sautant ! N’ayant absolument aucune croyance en ses performances pour le saut en longueur, on le laisse faire, caméra au poing.
Nous remontons la rivière collés aux parois pour éviter de trop se mouiller. Nous arrivons dans la salle des Sinanthropes où nous cherchons notre chemin, une étroiture ascendante. Ari et Frits, celui-ci trempé de son exploit, essayent plusieurs passages mais renoncent à cause d’une trop grande instabilité. On hésite à continuer car dans les souvenirs de chacun, on ne remonte pas autant la rivière. Plus motivés que jamais, on se lance, entre oppo et baignade, et arrivons enfin à la salle du Corail où nous attend une corde à nœud qui nous aide à traverser puis à monter sur une paroi boueuse et glissante. Nous trouvons enfin ce passage qui nous emmène dans un autre monde, la salle de la Pentecôte. Mais voilà, il n’y a pas de mots assez forts pour décrire ce que nous voyons. Une salle immense remplie de concrétions. Les adjectifs se bousculent, notre souffle est coupé, on en revient pas. On reste un peu au milieu de ce paysage pour profiter du spectacle.
Les éclairages faiblissent, il faut penser à partir. Nous quittons ce lieu magique à contre-cœur en ayant conscience qu’on risque de ne jamais revenir.
Le retour fut rapide et on savoure une dernière fois la traversée en barque. On nettoie nos chaussures pour ne pas salir le béton de la zone touristique, ainsi que toute la combi (mouillé pour mouillé !) et on quitte la grotte sous l’inévitable coup de canon.
Participants: Julien, Ari, Aurélie, Frits, Jean-Paul, Ben, Sylvain et Charlotte
TPST: 8h08 (dont 3h le matin)
Les moins pressés clôtureront ce weekend chez Pompon.
Ce weekend fut froid, mouillé, intense. On ne s’est pas ennuyé. Alors peut-être qu’une belle concrétion ça se mérite, mais elle est encore plus belle quand on est bien accompagné.
La prochaine fois, on fait le Souffleur… faut-il encore trouver une date !
C’était une sortie quelque peu improvisée qui s’est organisée ce samedi 5 mars 2016 au Chantoir de Ronsombeux, qu’à cela ne tienne l’important n’est-il pas d’aller sous terre?
C’est à 9h que Vinnie, Amaury et François² se retrouvent au local pour préparer le matos et puis se rendent dans la commune d’Ozo. Une fois sur place Amaury a quelques soucis avec son demi-lune qui est bloqué et sous les conseils téléphoniques d’Olivier, le docteur Vinnie lui applique un cataplasme de dynéma. Suivant ses souvenirs, Vinnie trouve facilement l’entrée de la grotte et il est 11h30 quand les 3 compères pénètrent dans la cavité. La lourde porte passée, il faut un peu de temps pour comprendre comment passer l’étroiture d’entrée. Dans la 1ère petite salle, François² décide d’en rester là car il a oublié sa pédale-bloqueur. Vinnie équipe le puits puis un dernier ressaut avant d’arriver au Vestiaire. Amaury à ses côtés, ils cherchent leur chemin dans les éboulis. La suite est une succession de ramping, crapahut, petites escalades, désescalades. Après ce dédale, ils arrivent à une sorte d’étroiture qui conduit au réseau fossile de la rivière. A bout de cet obstacle, ils rampent horizontalement dans une galerie parfois étroite. Ils atteignent un passage plutôt vertical qui conduit au siphon. La descente se fait en oppo mais il s’avérera que l’installation d’une petite corde de 11m leur sera bien utile à la remontée. Après avoir admiré le siphon à -62m ils font demi-tour. Le remontée du boyau n’est pas simple mais ensuite le retour par la rivière fossile est assez évident. L’étroiture biscornue est plus facile à la remontée puis il faut un peu chercher son chemin dans les éboulis avant de revenir au Vestiaire. La remontée et le déséquipement se font sans soucis. L’étroiture de sortie par contre leur donne un peu de fil à retordre. Il est 15h30 quand ils retrouvent François² qui sieste à la voiture. Ils finiront l’activité autour d’un verre dans une brasserie de Barvaux ou un JeanBono pour François² (car il est très fan de U2)…
Participants: Vinnie, Amaury et François² en partie