Archives de catégorie : Club

Abîme de Beaumont

C’est sous l’excellente initiative d’un certain Arnaud C. que la sortie décrassage post-fête de Noël a été organisée, l’objectif : l’Abîme de Beaumont. Nous étions cinq à nous présenter au rendez-vous fixé vers 10h au local spéléo du RCAE : Olivier, Vinnie, Arnaud S. (oui S. et non C.), Alex (qui lui avait planifié un décrassage beaucoup plus humide dans des rivières en crue) et Martin. Après un petit trajet en voiture et quelques épingles à cheveux, nous nous sommes équipés sur le parking situé au-dessus de l’entrée de la grotte sous la bienveillance de deux chasseurs nous ayant promis de ne pas nous confondre avec une horde de sangliers bipèdes. Et finalement, courageusement, se refusant à l’appel d’une mirifique raclette (il était 11h passé) nous avons commencé notre descente. Arnaud en tête pour la première partie de la grotte et le fameux passage de la Baïonnette (définitivement plus facile à descendre que à remonter). Arrivé dans le fond, Olivier s’est lancé dans une escalade artificielle dans la dernière salle de l’abîme (la deuxième après le Pas du Montagnard) qui en suivant les spits semblait ne pas converger vers l’objectif : rejoindre par les hauteurs l’avant-dernière salle. C’est un peu frustrés (mais toujours enthousiastes) que nous avons entamé la remontée. Une fois sorti nous nous sommes dirigés vers la Grotte du Four à Chaux située dans une ancienne carrière en contrebas de l’entrée de l’Abîme de Beaumont. Cette cavité jonctionne avec cette dernière grâce à une galerie qui a dû être étayée, la grotte étant formée en partie dans une roche instable de calschiste.  Après quelques mètres de progression nous sommes entrés en communication avec un groupe d’Ostendais, qui selon leurs dire étaient « plus ou mois sept ». Nous avons décidé de ne pas les presser et de rebrousser chemin pour les laisser progresser à leurs aises.
Martin
TPST : +/- 5h
Participants : Olivier, Arnaud S., Vinnie et Martin

 

La Faille du Fond des Cris

Ce samedi, nous étions censés se retrouver vers midi à Liège pour une arrivée prévue sur place (Rue des Carrières à Chaudfontaine) à 12h40. Après quelques caffouillages, tout le monde était présent un peu avant 13h00.

Équipés, nous escaladons la colline pour mieux redescendre dans le cirque de cette ancienne carrière, le tout agrémenté de commentaires de notre guide Patrice Dumoulin (GRSC). La visite commence après cette relativement étroite entrée située à flanc de rocher. On peut directement apprécier le pendage et cette différence de roche d’une paroi à l’autre l’étroit devenant plus large (voire même carrément grand). Arrivés au « puits pas triste », nous apprécions la morphologie de ce « tube triangulaire » et on se réjouit déjà de le remonter. Chemin faisant, nous nous retrouvons à l’endroit du passage bas qui malheureusement pour nous, siphonnait.

Demi-tour faisant (par un parcours pour le moins sinueux et étroit dont Patrice a le secret) on repasse par la cheminée de l’aiglefin essayée par Alex et Arnaud avec un succès de ce dernier (un peu rougi à la sortie et peut être un peu moins large). Non loin de la sortie, un « enquillage » en règle dans une étroiture montante nous permet de découvrir la « salle de l’ébahi » pleine de ces concrétions blanche/transparentes immaculées dont on avait rencontré quelques spécimens plus tôt dans la visite.

Sortis dans le noir, c’est à Chaudfontaine que nous retrouvons le groupe qui avait fait la visite du Rouge Thier.

Jérôme

Participants : Partice Dumoulin (GRSC), Alex, Arnaud S., Clémence, Benja et Jérôme

TPST : 4 heures

Chantoir du Rouge Thier

Ce samedi 15/12/12, après un passage pour certains à la nocturne à la Maison de la Spéléo à Namur qui s’était finalement terminée à une heure raisonnable la veille, nous nous sommes retrouvés quatres personne vers 9h pour une visite du Chantoir du Rouge Thier. Un autre groupe d’experts (saison 2012-2013) du RCAE ayant prévu la visite de la faille du Fond Des Cris.

Dans les alentours de Remouchamps, nous nous sommes arrêtés quelques fois pour observer de l’extérieur quelques chantoirs du « Vallon des chantoirs » bercés à la fois par le ruissellement de l’eau et par les explications détaillées d’Olivier.

Nous nous sommes ensuite changés près du camping du Moulin avant de pénétrer dans le chantoir du Rouge Thier (dit aussi Trou du Moulin). Après un rapide tour du propriétaire et une rencontre glaciale avec le Rubicon, nous avons décidé pour commencer d’emprunter un passage un peu étroit à gauche relativement sec. Pendant qu’Olivier équipait une suite de 3 puits, nous avons rapidement visité dans un petit réseau en cul de sac. Avant d’entamer la série de puits, nous sommes passés par un passage en main courante et en oppo. Le troisième puits nous a rafraîchi quelque peu avant de suivre un bout de rivière qui se terminait en siphon.

Nous avions du mal à trouver les similitudes avec la topo car il semblerait que la configuration des lieux ait changé à cause des sédiments, boues, branchages et autre pollution. Après un aller-retour pas très concluant d’Olivier dans une faille étroite, nous avons rebroussé chemin. La remontée du troisième puits a définitivement fini de nous détremper.

En ressortant, vu qu’on était bien mouillé, nous avons suivi le cours principal du Rubicon pour rejoindre le parking. Passé la cascade, des dépôts de sédiments mêlés à des crasses nous ont bloqué. Nous avons donc nettoyé notre matos à même la rivière avant de revenir nous changer à la voiture. Après avoir fait connaissance avec la flotte souterraine locale, nous sommes passé à la faune en allant boire une bière dans la buvette du camping.

Après un passage chez Galler, nous avons eu droit à un aperçu de la Via Ferrata du Fond des Cris en attendant l’autre groupe que nous avons finalement retrouvé en terrasse à Chaudfontaine autour d’un verre.

Vinnie.

Participants : Olivier, Vinnie, Arnaud C, Odile

Laide Fosse et Eprave

On attendait le samedi 17 novembre avec impatience car, pour les grands absents du Doubs, c’était la première sortie de l’année et, pour les nouveaux (cuvée 2012), la première sortie  après le we d’initiation. Nous étions 12 en tout au local à 9h et l’idée était de se séparer en deux groupes, l’un pour la Laide Fosse  et l’autre pour Eprave. Après une répartition du différent matos parfois légèrement chaotique dans les différents véhicules nous nous sommes mis en route.

Après s’être équipé et quelque peu restauré près de l’entré de la Laide Fosse, c’est finalement vers 11h30 qu’on a ouvert la grille pour pénétrer dans la grotte. Heureusement le petit ruisseau qui coule d’habitude dans la cavité était à sec, donc on a pas été mouillé tout de suite comme on aurait du l’être. Rapidement il ya eu un petit puits de 2-3 m dont le dessus était un peu étroit pour ensuite arriver dans une salle plus grande où Arnaud  s’est mis à équiper la partie basse. Il a bien galéré pour trouver notamment un spit qui restait désespérément absent. Pendant ce temps Alex équipait une sympathique montée en escalade de 8 m sur une coulée de concrétionnement.  Arrivé en haut, on a continué en main-courante sur une corniche, puis dans une galerie sur fracture pour enfin arriver dans une salle joliment concrétionnée malgré des traces noirâtres causées par la trop grande utilisation du carbure. On s’est aventuré sur des coulées concrétionnées glissantes pour aller fureter dans des petits trous mais on a pas trop insisté de peur de se coincer. Puis on est descendu dans 1 puits d’une vingtaine de mètres dont les 6 premiers assez étroits pour ensuite continuer à descendre sur une pente inclinée concrétionnée. Certains ont continué la galerie inclinée pour se retrouver devant une étroiture d’où certains prétendent avoir entendu la rivière. N’ayant pas la topo sous les yeux et l’heure étant déjà avancée, nous avons décidé de commencer la remontée parfois un peu difficile dans les passages verticaux étroits. Nous avons revu la lumière du jour à 16h30, nous n’étions même pas spécialement mouillés! Nous avons bien sûr goûté aux spécialités locales en allant boire une Rochefort en terrasse chauffée avant de repasser au local ranger et nettoyer la matos remplis d’une énergie trappiste insoupçonnée.

 Vinnie

TPST : 5h

Participants : Alex, Arnaud S., Odile, Gauthier, Arnaud C. et Vinnie

Eprave : résumé à venir
TPST : 5h
Participants : Olivier, Cécile F., Mouki, Eva, Léa et François L.

Entrainement au mur du Blanc Gravier

C’est avec la ferme intention de réviser leurs techniques de progression spéléo que les nouveaux de la cuvée 2012 se sont mis à la tâche ce mercredi en fin de journée sur le mur du Blanc Gravier au Sart-Tilman. Accompagnés de leurs fidèles longes, descendeurs, bloqueurs et autres gadgets dignes d’un agent secret souterrain, c’est dans une série de parcours aériens que nos initiés ont travaillés leur aisance sur corde lors de cette séance d’entraînement nocturne.     Arnaud S.

Participants : Alex, Olivier, Arnaud S, Vinnie, Amaury, Odile, Arnaud C, Léa et François

Love me Doubs

C’est ce mercredi 31 octobre 2012 à 17h que le rendez-vous fut pris non pas pour fêter Halloween et partir en quête de chiques et autres biscuits, mais pour un séjour de (re)découvertes d’une partie au moins du monde souterrain doubiste (or not doubiste).
Après les péripéties liées aux divers oublis d’usage la demi douzaine (sic) de participants s’est mise en route pour la 1ere étape luxembourgeoise de Martelange. Après le classique plein des divers carburants, nous avons mangé une frite à la sauce fromage dans un bar de beaufs rempli d’animaux en cage dont les piliers de comptoir refaisaient le monde à grand coups de clichés « wallons-flamands-étrangers ». C’est le ventre rempli que nous nous sommes remis en route, jusqu’au gîte à Bolandoz. A notre arrivée, il était aux alentours de 1h du mat et quelques braises illuminaient encore le poêle grâce à la bienveillance du maître des lieux. Après avoir déchargé nos affaires et consulté sur le net la météo des prochains jours, nous avons bu un peu de Chartreuse avant de nous glisser sous les chaudes couettes.

Jeudi, après une courte nuit, à 8h pétante, le réveil nous sortait déjà des plumes. Certains se sont dévoués pour partir en quête de pain à Ornans pour que tout le monde puisse déjeuner ensuite. C’est à ce moment que nous constatâmes que nous n’avions pas pris dans nos bagages les topos guides des cavités environnantes, ce qui compliquait quelque peu les choses… Au vu du ciel radieux nous avons décidé d’opter pour la via ferrata « Les Beaumes du Verneau » à Nans sous Sainte Anne. Pendant qu’Olivier louait une paire de longes manquantes et payait le P.A.F nous avons acheté des fromages et vins locaux dans une fruitière locale. (Cela fait beaucoup de local d’un coup!) Nous avons enfilé nos baudriers et commencé le parcours à flan de rocher. C’était bien fun, pas trop dur et assez impressionnant de se retrouver en haut du vide, la vue était par ailleurs superbe de là haut! Lorsque nous avons entamé « Le Château » le temps a rapidement changé pour nous arroser d’une forte averse, nous avons donc rejoint le van en courant et pic-niqué sous un abris irlandais (NDLR: le village étant habité par pas mal de nationalités différents avons nous appris de la bouche d’une vieille anglaise au parapluie multicolore).    

L’idée était de faire ensuite la Grotte de la Baume Ste-Anne, mais arrivé en haut de la doline d’entrée nous nous sommes mi à douter à la vue des clôtures et barbelés l’encerclant et surtout du panneau interdisant tout accès. Nous avons donc joué la carte de la prudence et renoncé.

Par la suite, nous nous sommes dirigés vers le Porche de la grotte de Sarrazine non pas pour faire des galettes bretonnes mais bien la descente sur corde du surplomb rocheux d’environ 120 mètres! Olivier et Simon ont commencé à équiper avec notamment une corde de 100 mètres pour la descente du surplomb proprement dit. Nous avons donc attendu patiemment notre tour. C’est en arrivant en bas de la corde que Simon s’est rendu compte que la corde était trop courte et qu’il manquait environ 5 mètres… En haut nous commencions à nous les geler sévère, et vu le crépuscule naissant nous avons du abandonner. Nous nous ne comprenons toujours pas pourquoi la corde était plus courte que prévu….
Après avoir déséquipé nous sommes repassé au refuge équestre de la Ferme du Pont-du-Diable à Crouzet-Migette des collèges de l’U.L.S pour essayer de grappiller quelques topos guides pour d’autres aventures. Ils étaient une quinzaine toutes tranches d’age confondues. Rendez-vous fut pris pour que les jours suivants nous mélangions les troupes. Nous avons alors rejoint nos pénates pour déguster un délicieux couscous préparé par Olivier 8 jours plus tôt mais qui a mon grand étonnement était toujours bon! Dodo vers 23H.

Vendredi, après nous être sustenté et avoir préparé le matos, nous avons rejoint la Ferme du Pont-du-Diable pour embarquer les autres camarades. A 11h30, c’est avec une douzaine d’individus que nous nous sommes préparés à descendre dans les entrailles du Gouffre des Essarlottes au milieu d’une forêt de conifères. L’entrée était un méandre à même le ruisseau ce qui a eu pour effet de nous tremper directement. Ensuite descente d’une série de puits de 12, 14, 10 mètres (je ne sais plus l’ordre)… Olivier et Alex sont descendu dans un « puits aveugle » pour ensuite remonter bredouille et flotté. Ce petit cafouillage m’a congelé à force de rester immobile en attendant. Il était parfois difficile de profiter du calme des lieux avec la logorrhée de certains du groupe… Je crois qu’il a eu des passages un peu plus étroits dans la glaise pour enfin arriver au torrent souterrain. Nous l’avons suivi en équilibre sur les berges pendants quelques centaines de mètres avant de faire demi tour. Certains se sont aventurés plus loin… La remontée à été assez dure pour moi car la fatigue commençait à vraiment se faire sentir. Quelques sucreries m’ont permis de tenir le coup. J’ai l’impression d’avoir fait perdre beaucoup de temps avec mon incapacité technique. C’est vers 19H30, après 8h de progression dans la cavité, que nous sommes sortis au compte-gouttes. Il faisait noir et il drachait. Se changer dans ces conditions, ce n’est pas drôle, mais ça fait du bien d’enfiler des fringues sèches! Quand tout le monde fut enfin sorti, on est repassé au gîte des collègues pour chopper les courses qu’ils avaient faites sympathiquement pour nous et puis nous sommes rentrés faire sécher nos effets au coin du feu. On m’avait demandé de montrer mes talents culinaires ce soir là, alors j’ai enfilé ma toque et on a rapidement préparé le repas: un curry coco de légumes,soy minced et riz. Martin un « ancien nouveau du club » qui habite fraîchement à Neuchâtel nous a rejoint pour la soirée et la fin du séjour. Après seulement 3 verres de vin je suis allé m’écrouler vers 1h.

Samedi l’avantage du jour c’est qu’on avait du pain en rab pour le ptit dej et que 2 larrons de l’U.L.S sont venus nous rejoindre à notre gîte. Quelle ne fut pas ma joie de constater que mes fringues avaient séchées durant la nuit! Après la traditionnelle et méticuleuse préparation du matos avec le topo guide sous le nez nous avons mis le cap sur Hautepierre-le-Châtelet et le Gouffre de La Légarde. L’ambiance était bien plus calme que le jour précédent et ce n’est pas plus mal de se retrouver à moins dans une cavité, histoire de na pas se sentir comme à la caisse du supermarché. La grotte a été principalement une série de puits dont un fractionné de 70 mètres! Puis ou puits oserais-je dire,  les premiers se sont engouffrés dans une série d’étroitures mouillantes et nous avons attendu bien 1/2h, ce qui a eu pour effet de me frigorifier et de mentalement me démotiver un peu. Donc nous avons pour la plupart fait demi tour. Je m’étais préparé à la remontée notamment en feuilletant un bouquin de technique spéléo et en redemandant des conseils avertis. Cela s’est mieux passé que hier, surtout parce que la flotte ne me coulait pas sur la gueule, que je n’étais pas trop trop mouillé et que je commence vaguement à m’habituer au matos. C’est avec joie que j’ai vu la sortie du dernier puits et les dernières lueurs du jour. Après 6h de visite nous avons pu nous changer; il ne pleuvait pas et la température était légèrement plus douce que hier.

  

Après le non moins traditionnel déséquipement par des mains expertes, nous avons pris le chemin de notre gîte pour embarquer de quoi préparer une Morbiflette et puis se rendre au gite des collègues de l’U.L.S. Nous avons donc rapidement préparé cet ersatz de tartiflette à base de Morbier avec des champignons. Nous avons levé le camp peu après 22H pour rentrer chez nous en embarquant un élément perturbateur dont je tairai le nom et avons rebu quelques verres au coin du feu avant de rejoindre les bras de Morphée.

Dimanche on s’est levé peinard à 9h30, certains sont allés faire le plein de vins et fromages pour ramener chez eux et après un brunch on a commencé à remballer nos trucs et à nettoyer un peu le gîte. Le départ fut donné à 12H pour une dernière visite à la Source du Lison et Creux-Billard à Nans-sous-Ste-Anne. Là-bas, on a nettoyé les cordes et le matos dans la rivière avant de se ramasser une mega drache sur la gueule histoire d’être trempé une dernière fois avant de rentrer. Sur la trajet du retour, nous nous sommes arrêtés près d’Arlon pour bouffer des frites dehors histoire d’avoir froid aussi une dernière fois aussi. A notre arrivée au local peu avant 22H, nous avons du ranger le matos et nettoyer l’intérieur du van avant reprendre nos affaires respectives et de nous dire aurevoir.

Merci à tout le monde pour avoir rendu cette première vraie expérience spéléo pour moi si enrichissante et agréable!

Vinnie

Participants: Olivier, Alex, Cécile F. et Vinnie, accompagnés de Benoit et Simon (Spi d’Ath).

WE d’initiation

Ce dernier week-end du mois d’octobre 2012 était consacré au stage de découverte du milieu souterrain et d’initiation aux techniques de progression spéléologiques de la Section Spéléo du Royal Cercle Athlétique des Etudiants, ouf je reprend mon souffle! Le programme complet fort scolaire du séjour avait été dévoilé un peu plus tôt à la dizaine de novices participants et c’est donc à 9h au local que le rendez-vous avait été donné. Le ciel dégagé laissait présager une froide mais belle journée. L’assemblée se composait principalement d’universitaires âgés pour la plupart de 22 à 25 ans en moyenne et de quelques spéléos aguerris.
Après avoir réparti le matériel et les sacs de tout le monde dans le van 9 places et quelques autres véhicules, on est parti à Tillf pour la classique Grotte St-Anne. On s’est changé et suite à une rapide présentation on est rentré dans la grotte. La visite de la cavité horizontale, jusqu’au fond a duré 2-3h. Le passage le plus marrant était « La Boite Aux Lettres », une étroiture assez en hauteur. Tout le monde est passé malgré certaines appréhensions et on a été bien mouillé aussi. On est sorti de là début d’après-midi et après un pic nic glacial on s’est mis en route pour la Roche-aux-Corneille, un rocher à Bomal.

On a pas mal attendu que chacun fasse ses premiers pas dans le vide. On a nous expliqué les techniques de descente en rappel, de fractionnements des cordes, de remontée verticale. Au début tout le monde flippe un peu mais le tout est d’avoir confiance dans le matos et en soi-même. On s’est bien caillé au coucher du soleil en attendant que les monos déséquipent tout le matos. On a trinqué à ces nouveaux acquis puis on a pris la route de Marche-en-Famenne pour aller s’entasser dans un refuge (du SpéléoLux) au milieu des bois. Heureusement un feu avait déjà été allumé et on a du se battre pour faire sécher nos affaires. On a bu du mojito préparé de main de maître par Olivier, du vin rouge et on a mangé du couscous. Les derniers vaillants se sont couchés vers 2-3h.

Dimanche, après s’être levé de bonne heure et avoir petit-déjeuné, on a remballé nos trucs avec une efficacité générale qui m’a surprise, on s’est divisé en 2 groupes de 6. Certains sont allés à L’abîme de Lesves, d’autres au Trou d’Haquin. On a donc appliqué la théorie vue hier en descente et remontée verticale. On a plus ou moins réussi à rester relativement sec par contre on s’est fait des passages ultra glaiseux et on a pu se rendre compte des difficultés à utiliser le matos rempli de boue. On a cheminé jusqu’à une voûte mouillante infranchissable sans ramper dans l’eau, puis après 3h environ de visite on est ressorti.

VinnieDSCN7399compresse

Participants : Olivier, Alex, Arnaud S., Inès, Cécile F., Laurence et leurs nouveaux membres Eva, Léa, Céline, Anne-Laure, Odile, Vinnie, Nicolas, Arnaud C., Amaury et François

Savonnières en Perthois

Habités par la nostalgie de l’expé monténégrine, nous organisons à la dernière minute une sortie dans la carrière des Savonnières-en-Perthois. On the road again !

Mercredi 18h30, Oli et Clem s’en iront chercher Tom à Chiny avant de retrouver Simon devant la carrière, assoupi dans son Kangoo (oui, autant profiter des 3h30 d’attente pour une bonne sieste ..). Il est 1h. Une fois passés le portail d’entrée, l’odeur de la poussière nous rappelle notre dernier séjour dans les lieux. Sortie prévue et plutôt optimiste: le lendemain 12h. La faim se fait sentir, nous entamons d’abord des spagett’ bolo cuites à l’eau Chaudfontaine : la maison ne recule devant aucun sacrifice ! Epuisés par le boulot pour certains et par la route pour d’autres, nous décidons de dormir avant d’entreprendre une descente dans la Sonnette.

Jeudi 29, réveil sous la lumière de nos frontales vers 8h. Etant dans un timing assez serré ( il est 10h et la sortie est prévue à midi) nous abandonnons l’idée de descendre dans le gouffre de la Sonnette au profit de la traversée Avenir-Grande Viaille. Deux équipes se forment à chaque bout : Simon et Tom s’élancent dans la grande Viaille pendant que Clem et Oli se penchent sur l’Avenir. Nous nous retrouvons à l’intersection de ces deux réseaux à la base du P30 de la Grande Viaille. Oli et Clem ressortent tout moulu du streu Méandre de la Grande Viaille pendant que Simon et Tom déséquipent le Gouffre de l’Avenir.

Après avoir rangés le camp, nous prévenons la gendarmerie locale de notre sortie, il est 14h ! Heureusement pour la réputation des spéléo, les képis bleus ne se plaignent pas de notre retard.

TPST : 13 H

Clémence

Participants : Simon (Spid’Ath), Tom (ULS), Olivier et Clémence

Rupt du Puits

Casse croûte et direction le Rupt du Puits. Départ 17h nous accrochons 2 cordes dans le puits de 38m pour accélérer la descente. Gare aux moustiques, fermez vos schness !

Nous parcourons la galerie les pieds dans l’eau, et ne manquons pas de muscler nos adducteurs ! Aussi, quelques techniques d’oppo sont nécessaires pour éviter de se tremper dans les vasques. Puis nous atteignons le siphon par quelques exercices de contorsions dans le laminoir. Enfin, nous quittons la galerie sans oublier de saluer au passage les jolies salamandres à rayures. La remontée du P38 se fait bien sûr dans le respect des traditions : les camarades encore sur corde ont eu le privilège de goûter au jus de chaussettes des autres déjà à la surface…

TPST : 2 H

Clémence

Participants : Simon (Spid’Ath), Tom (ULS), Olivier et Clémence

Nettoyage de la grotte saint-Anne à Tilff

A l’initiative de la commission protection et accès de l’UBS et de Paul de Bie, un nettoyage des dépots de suie de la grotte saint-Anne a été réalisé.

Avec une logistique impressionnante, pompes, karcher, groupe électrogène et cables électriques, ce nettoyage s’est réalisé dans la joie et la bonne humeur pour un résultat pour le moins impressionnant.

nettoyage de la grotte saint anne (par vig)

TPST : quand on aime on ne compte pas

Participant :  Jérôme, Vinnie du rcae plus un nombre important d’autres spéléos