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WE Com-J – Réseau de Fresnes

Samedi 27 février 2016

Pour lancer officiellement ses activités, la Com-J organisait un WE placé sous le signe de la convivialité et du fun autour de la spéléo (sic). C’est ainsi que Caro, Antoine, Sylvain et Vinnie se retrouvent au Château des Grottes de Floreffe à 16h.  Accueillis par Julien, Aurélie et Ari, ces derniers ne savent pas trop ce qui les attend. Un certain mystère flotte dans l’air quant aux activités du jour. Il est vaguement question d’une visite des égouts de Floreffe, d’une sortie semi-aquatique… Le groupe complété par Fred Courcelles et Thomas un (vrai) jeune de 14 ans (du club Les Sans Ciel) est emmené dans une petite clairière. Des jeux dignes d’un numéro de La Patrouille des Castors sont organisés par groupe de 2: équilibre sur branche, koala, mémoire de couleur, tir de corde, valse d’équilibre, canettes à faire tomber… Caro et Fred remportent le droit d’être excusé de vaisselle.

Vers 18h, la troupe regagne le gîte et prépare le souper: une tartiflette (qui se fera au Camembert et Maredsous). Peu a peu le groupe s’étoffe avec l’arrivée de Moise, Fritz du GRSC, Hans et son frère de Bruxelles. Pendant le repas, on se perd en conjectures et on ne sait pas à quelle sauce on va être mangé. Il est 21h quand tout le monde a revêtu son costume spéléo et brave le froid en direction d’une carrière proche. Après l’escalade de la grille d’entrée (ils ont les clés hein!), 2 groupes se forment car les cavités à voir sont modestes en taille. Moïse en maitre d’orchestre passionnant et passionné ouvre les portes de La Grotte de la Dolomie. C’est étroit, râpeux avec pas mal d’araignées, il y’a même une carcasse de renard proche de l’entrée. Comme son nom l’indique la grotte est faite de dolomie ce qui est assez peu courant pour être souligné. Contrairement aux grottes plus classiques, les couleurs des concrétionnements oscillent entre le gris, bleu, vert (parole d’un daltonien!). Vinnie ne passe pas l’étroiture du Chat mais tout le monde se retrouve après un petit bouclage et prend le chemin de la sortie. Le groupe numéro deux prend leur place tandis que le numéro 1 va seul dans la Grotte des Marlaires. Après une petite séance photo, on ressort de la carrière pour se rendre à la Grotte de Sprimont. Anciennement touristique cette grotte à l’atmosphère particulièrement sèche et tiède est joliment concrétionnée. Une descente en rappel dehors par une petite lucarne clos la visite. C’est alors que la surprise arrive: ceux qui en ont, enfilent leur néoprène et c’est parti pour un petit ramping dans l’eau souterraine d’un collecteur. Après quelques centaines de mètres de crapahut, on peut se tenir debout (ou presque pour les plus grands). Le spectacle est un peu monotone mais quel plaisir de cheminer dans ce souterrain artificiel. On ressort et chemine à l’air libre pendant un moment, l’eau à mi-cuisse à la stupéfaction de quelques urineurs proche de la buvette de foot du coin. L’apothéose sera la descente en rappel d’une cascade en pente douce qui se jette dans la Sambre qui n’a rien à envier sa sœur de Coo! Il est 2h, il gèle et le groupe ravi ne tarde pas à rejoindre le gîte. Caro et Antoine rentrent à Liège. Des restes de tartiflette nous requinquent un peu avant d’aller se coucher à 3h.

Dimanche 27 février 2016

 Après une courte nuit, Julien amène le petit dej: croissants, pains au chocolat. On est bien reçu! Le pic nic en poche on se rend à Lustin retrouver  le SSN. Une fois équipé la vingtaine de participants se divise en 2 groupes et guidé par des membres de la SSN on part visiter le Réseau de Fresnes. On ne manque pas de se recueillir à la mémoire de Jacques Simus. Notre groupe emprunte une entrée qui commence par une échelle puis une oppo, suivie d’un crapahut en pente douce. On rejoint un passage fortement noyé, on fait demi tour et remonte pour shunter le passage et retrouver l’autre groupe dans la Salle de la Cigogne. La suite est variée jusqu’à la Salle des Français. On mange un bout. Un peu plus loin on arrive dans la rivière puis on escalade une cascade. Presque tout le monde passe une étroiture coudée pour effectuer un petit bouclage. Désescalade de la cascade puis passage par un autre chemin que pour venir. On remonte une grosse pente glissante. Chacun sa méthode: oppo escalade, ou hissage à l’aide d’une corde. On retrouve l’autre côté de la voute mouillante du début. Certains hésitent à la passer. L’idée d’une petite apnée en milieu étroit et surtout la température extérieure feront renoncer les plus motivés. On revient un peu sur nos pas avant d’entamer la remontée d’un puits par des échelons en fixe. Une fois changés certains gambadent aux alentours en admirant le paysage. On remercie la SSN pour la visite et on revient au gîte à Floreffe. Aurélie a nettoyé et rangé tout le gîte ce qui nous met en joie. Merci encore à elle! Le WE se termine sympathiquement autour d’un verre dans une petite brasserie de Floreffe.

Participants: Caro, Antoine, (le samedi seulement), Sylvain et Vinnie (tout le WE)

TPST: 3h50

Vinnie

Le trou des perdants!

Aujourd’hui, c’est atelier « s’en sortir avec une topo »! DSCF5807
Arnaud, Caro, Sylvain, Nico, Solenn et Charlotte se retrouvent au local pour midi 30 pour aller crapahuter dans le Trou des Manants où nous attend Alphonse Michaux pour nous ouvrir la cavité. N’ayant aucun signe de vie d’Amaury, nous commençons notre progression à l’aide de topo données par papa Arnaud, que l’on devait suivre pour trouver le chemin dans la cavité et faire une boucle, sans se perdre, comme des grands !
C’est Caro qui prend les choses en main (surtout la topo !) et qui commence à guider la troupe dans les éboulis. DSCF5803Elle est doublée rapidement par Solenn et Charlotte qui préfèrent suivre les flèches « fond »! Nous arrivons à la Salle de la Pluie, nous descendons dans une petite cascade pour arriver dans la Salle de la Pluie, nous continuons dans d’étroits passages, rassurés de ne pas les faire au retour, puis la Salle de la Pluie…oui elle est difficile à localiser car il pleut partout dans cette grotte ! Là, nous attend une corde que nous grimpons, nous continuons notre chemin pour tomber dans la Salle Blanche. Nous parvenons jusqu’à la rivière que nous suivons jusqu’au siphon. Le parcours se transforme en aqualibi, on saute, on vole, on s’éclabousse…Demi tour jusqu’à une autre Salle Blanche (humm…) où l’on fait une pause goûter et un combat de boue féminin (n’allez rien imaginer !) DSCF5790On monte la corde déjà équipée et on part à la recherche de la seconde partie de la boucle. Topo foireuse, flèches bizarres, on peine à se retrouver ! Si bien qu’Arnaud retombe dans une des Salles de la Pluie ! Après avoir essayé toutes les options, nous décidons de faire demi tour et nous nous tapons tous les éboulis à remonter !
On sort à 18h, trempés et boueux!
Echec de la mission, on reviendra… ou pas !

Participants Arnaud, Caro, Sylvain, Nico, Solenn et Charlotte
TPST 4h30

Y’avait plus de barquette!

En ce début d’année, une nouvelle commission de l’UBS prend son envol, la Commission Jeunes ou de son p’ti nom, ComJ. Combinée à SpéléoJ (cf. http://speleoj.be/index.php/accueil/qui), elle agrandit son champs d’action et s’adresse aux jeunes de moins de 35 ans. Oui, en spéléo, on reste jeune tard !

Son rôle ? Donner les outils nécessaires aux jeunes spéléo autonomes (qui font partie d’un club où les activités sont pauvres ou qui souhaiteraient en faire plus) pour organiser une sortie, un weekend, une expé, un truc fou…

Ce weekend, c’était le weekend de lancement de la commission. C’est à Han-sur-Lesse que 28 jeunes et moins jeunes se regroupèrent pour se familiariser au projet et aux nouveaux copains. Le mot d’ordre : du fun !
La moitié du temps est consacrée aux discutions sur sa mise en place et aux idées d’activités que la ComJ pourrait proposer. De sorties techniques aux grandes classiques en passant par des expés à l’étranger, le programme paraît chargé et vend du rêve. Surtout pour les clubs qui ne se diversifient pas. Les regards de Sylvain et Charlotte se croisent, un sourire s’invite, car dans son programme, le RCAE nous propose déjà toutes ces expériences. Mais cela ne nous empêche pas de rêver. Au contraire.
Le reste du temps est dédié à renforcer la cohésion d’un groupe qui ne se connaît pas forcément. Chose faite à grand coup d’animations et de T8 !

Le samedi après-midi est consacré à un jeu de piste. Une sorte de course d’orientation de 10km où il faut trouver des balises qui contiennent le point suivant à trouver, ainsi que des questions sur le karst de la région. On peut donc à présent citer 5 espèces de chauve-souris, dire quand les grottes de Han ont été équipées du tram, citer les 9 communes traversées par la Lesse, donner le débit de saturation du gouffre de Belvaux, donner le nombre d’habitants vivant dans le bassin de la Lesse,…  Pendant la rando, on devait également réfléchir à une activité que l’on pourrait organiser avec la ComJ.com

Sylvain fera équipe avec Fred et Julien. Une équipe de gagnants, ou qui aurait pu l’être s’ils avaient eu l’indice pour trouver la première balise (que les autres groupes ont eue) et si le groupe qu’ils suivaient n’avait pas ensevelis sous les pierres la balise à la sortie des Grottes de Han. Mais ils ont le mérite d’avoir dépassé en beauté l’équipe de Greg et Moïse (non, vous ne vous vengerez pas, les gars). Ce jeu de piste nous a permis de découvrir ou redécouvrir la région, tout en faisant connaissance avec nos camarades.

Charlotte se retrouva dans l’équipe boulet ! Non seulement on peine a trouver les balises mais une envie de suicide collectif surgit quand on se rend compte que l’on s’est trompé d’endroit pour le 1er point. Pas du genre compétitifs -ou mauvais perdants- et la nuit s’approchant, on préfère rentrer.

Dans le jardin du gîte, nous attendent les organisateurs et feu de camp. Là, nous devons donner nos réponses aux questions de savoir, la plupart du temps aidés par Mr Google et Melle Wiki. Mais quand on ne triche pas, et qu’on n’a pas les réponses, le fun a l’air de s’être perdu en route !
On doit ensuite improviser un point chaud, certains ne manqueront pas d’imagination en utilisant la table en pierre, suivi de l’improvisation d’une claie de portage pour soutenir un coéquipier. Charlotte fait le tour du terrain de basket portée par le grand patron Joël …ça, c’est la classe !

Pour continuer sur la lancée, on a droit à un apéro des plus original : fabrication d’un réchaud avec 2 canettes de bière pour faire chauffer la soupe à l’oignon dans une barquette ! Les plus professionnels affoneront les bières pour aller plus vite. Nous, pour éviter d’être trop vite exubérants, profitons du breuvage offert qui fait du bien aux guiboles. On suit bien toutes les indications que les papas nous donnent :

« Une fois bues, découpez les fonds des canettes. Mettez de l’ouate à l’intérieur du premier morceau de canette, puis refermer hermétiquement à l’aide de l’autre morceau de canette. Ensuite, percez de plusieurs trous la première canette à l’aide du clou et du marteau, puis appelez papa pour qu’il vienne mette de l’alcool à brûler… Pour finir, vous pouvez mettre le feu »

Mais là, c’est le drame… l’apothéose, la traîtrise, la calomnie, la fourberie,… : il n’y a plus de barquette…! Et qui dit pas de barquette, dit pas de soupe à l’oignon ! On regarde donc se consumer notre super réchaud sans soupe à l’oignon… Nous attaquons ensuite le barbecue burger ! Heureusement, nous n’avions pas dû faire notre propre barbecue en canette… Les burgers étaient vraiment délicieux, un vrai régal. Merci chef !

Retour au chaud pour la présentation de nos idées sur un évènement que la ComJ pourrait nous aider à organiser. C’est l’équipe de Frits (GRSC), ravi, qui gagne avec son idée de rallye souterrain. La T8 commence a faire son effet et rend les jeunes plus productifs pour le tour de table afin d’apporter nos idées sur le logo, les activités, l’Excentrique et la création d’un journal de bord. Le fun s’invite alors dans la danse. C’est vers 23h que les grands ont besoin de calme pour débriefer la journée, et qu’ils envoient les gosses au fond d’un trou : la grotte du Tienne des Maulins à Eprave. DSCF5618Mathieu nous dit qu’elle est facile, qu’il n’y a pas d’étroitures et qu’on est pas obligé de mettre une combi. Pour ceux qui ne le connaissent pas (comme nous avant) il faut savoir que ce gentil Mathieu aux airs d’anges réussirait à faire croire au Grand Jojo que Dark Vador n’a jamais été le papa de quiconque ! Nous voilà donc tous sous terre, en jean, basket, avec le pull d’un copain….rampant dans la boue et le froid !!!
Les 2 voitures pleines de papillons et de nouveaux copains rentrent vers 2h pour faire plus ample connaissance.
Après une bien courte nuit, on se lève tous pour le petit dèj’ servi jusqu’à 9h30. Elèves un petit peu trop disciplinés, tout le monde est présent sauf le petit dèj’ ! Après s’être enfin rassasiés, on recommence la discussion de la veille en résumant les grandes idées trouvées lors du tour de table.
Jean-Marc Mattlet lance l’idée d’une expé pour 2017 en Croatie….on s’y voit déjà !

Après avoir déjeuné, le programme souterrain est enfin dévoilé ; trois activités nous sont proposées, 2 entrées de mine de 30 et 70m et le Puits-aux-Lampes. Nous, on aimerait tout faire, mais il faut être réaliste, on n’aura jamais le temps. Le Puits-aux-Lampes étant une activité au programme de notre club, on choisit l’originalité. Une petite trouille se fait ressentir ! 70m c’est haut quand même ! Un petit coup de fil en cachette à papa Alex et tonton Oli et en moins de 2 secondes nous voilà rassurés, on fait les 2 entrées de mine, on en déséquipe une et on finit par le Puits-aux-Lampes ! Tiercé gagnant !
Plus motivés que jamais, Sylvain et Charlotte suivent Julien et Aurélie pour le puits de 30m (le puits SBB) situé dans le bois de Boine, entre Han-sur-Lesse et Belvaux. Tandis que l’équipe de Frits est allée équiper le puits de 70m (ancien puits d’extraction de baryte) à Ave-et-Auffe. On inversera par la suite. DSCF5697L’entrée est située au milieu des bois, entouré de barbelés, sans possibilité d’attacher les cordes. Julien, le plus inspiré d’entre nous, décide de prendre les 2 arbres qui surplombent le puits pour faire un Y avec la corde…8m suffiront ! Alors que Julien et Charlotte doivent grimper dans les arbres pour y attacher les mousquetons, Sylvain n’a qu’à lever le bras …et ça, ça fait beaucoup rire Aurélie ! Arrivés en bas, le sol, parsemé de salamandres et de poutrelles effritées, est assez instable, on ne traîne donc pas et on remonte. Longés à la ceinture de sécurité de la camionnette de la fédé, mais toujours avec nos casques, Julien et Aurélie nous déposent au puits de Ave-et-Auffe, car ils doivent se rendre au Puits-aux-Lampes pour aider à déséquiper. Progression symbolique pour Sylvain, qui, ayant grandit dans la région, est souvent venu à cet endroit précis, se demandant ce qu’il y avait en bas, rêvant des mondes souterrains. On descend tous les 2 côte à côte grâce aux 2 cordes installées. A environ 50m de profondeur, une galerie apparaît que nous empruntons. Une chauve-souris s’y engage avec nous, elle vole et virevolte aux cotés de Charlotte, tandis que Môssieur se cache car  » elle risque de sauter à la gorge ! » mouaih ! On décide de remonter car à la base du puits se trouve un tapis de carcasses d’animaux, et l’odeur et les nombreuses mouches nous font fuir ! Surprise, en haut, nous attendent les copains Julien, Aurélie et la Frite ! Au Puits-aux-Lampes tout le monde est parti, se retrouvant tout seul pour déséquiper, Julien préfère nous attendre …chouette ! Il nous détestera un peu après, dans la voiture, car oui, les odeurs de carcasses macérées se sont imprégnées dans nos combis ! Petite halte de 5 secondes au gite pour les pisseuses et pour récupérer Tom qui nous a lâchement abandonné ce dimanche pour visiter la Grotte du Père Noël.

Direction le Puits-aux-Lampes ! Une grotte impressionnante, surtout en Belgique, où un enfilement de puits donne accès à une salle immense ! Les organisateurs de la ComJ, ne voulant pas faire les choses à moitié, équipèrent cette dernière par un rappel guidé. Pour notre première fois dans cette grotte, la découvrir en volant fut magique. Mais sur ce coup-là, Charlotte aurait préférée être grosse ! Après une rapide exploration, nous entamons la remontée. Peu de temps après, nous finissons au gite pour trinquer au weekend entre survivants !

C’est à 23h que l’on regagne enfin nos lits, des idées et du fun plein la tête.

Après ce week-end, on ne confondra plus jamais une espèce et un genre, on connait la signification de T8, Frits a une voiture boueuse, on se promènera toujours avec sa barquette, on écoutera plus jamais ce Mathieu, on sait faire un Y de 8m de long, on offrira à Julien un désodorisant pour voiture, on ne verra plus de dinosaure, mais surtout, on restera jeune et fun tant qu’on ira explorer les profondeurs.

Sylvain et Charlotte

Galerie des Sources

Souvent rêvée, mais jamais réalisée, la visite de la Galerie des Sources à Hulsonniaux s’est enfin concrétisée en ce glacial dimanche 17 janvier 2016. C’est à 9h et des rawettes que Olivier, Vinnie, Arnaud, Caro et Benja se retrouvent au local. Ils se serrent à 5 dans une voiture et partent pour un peu plus d’1h de route en direction de la gare de Gendron-Celles. Ils peuvent admirer sur la route de jolis paysages enneigés et bucoliques (non ils ne souffrent pas de flatulences !). En attendant Sylvain, ils en profitent pour aller visiter un petit château d’eau abandonné perché sur une colline en y accédant par une étroite échelle et constatent que la nature reprend pied sur la main de l’homme.

Une fois que Sylvain les a rejoint, ils vont se garer sous un pont et après un petit pique-nique se changent en essayant de se réchauffer vaguement au soleil. Ils traversent une prairie neigeuse et démarrent l’ascension d’une colline abrupte à travers bois pour atteindre l’entrée supérieure fermée par une porte UBS. Il est alors 12h.  Après être descendu un passage un peu étroit ils se retrouvent dans une petite salle où ils s’arrêtent un peu pour profiter de la chaleur et Benja de faire quelques photos. Tranquillement ils vont visiter le Réseau CPL et admirer les concrétions malheureusement souillées par de trop nombreux passages humains et la bêtise de vandales. Des petits groupes se forment pour aller voir le fameux cierge qui malgré des tentatives de rafistolages a bien mauvaise mine. Certains poussent leurs nez jusque Hessels’ Hell et Mulders’ Put. Le groupe de nouveau solidaire revient sur ses pas et emprunte l’Entonnoir par deux passages distincts avant de se retrouver dans La Grande Diaclase. Dos à celle ci, ils font le choix de prendre à gauche et hésitent devant deux voies. Vinnie s’essaie dans celle de droite, atteint un cul de sac en désob, fait demi-tour et rejoint les autres dans le passage de gauche. Chacun furette dans tous les coins pour essayer de trouver la suite : Olivier et Benja s’engluent et halètent dans des tréfonds étroits et peut-être même hors topo ; Caro suivie de Sylvain et Arnaud trouve l’étroit Vanadra et entame une boucle. Oli finira par les suivre. Vinnie se fatigue dans le Vanadra et abandonne l’étroiture faute de prises de pieds satisfaisantes et revient patienter avec Benja. Ces derniers entendent la voix d’Oli qui dit avoir trouvé la fameuse vire et qu’il commence à l’équiper. En stéréo la voix de Caro se fait entendre et leur apprend qu’un autre passage est possible pour rejoindre Oli. Demi-tour puis direction la Salle du Vieux (de l’autre coté de la Grande Diaclase) où Arnaud est au fond d’un puits et chatouille la rivière souterraine. Caro et Vinnie rejoignent Oli en passant une étroiture et attendent que celui ci équipe la vire aérienne en oppo. Tout le groupe finit par se réunir là-bas et admire quelques sculptures phalliques. Oli finit l’équipement un peu complexe à grand coups de créativité et l’on se retrouve tous dans une petite salle bien concrétionnée et relativement préservée. Pressés par le temps (il est près de 17h et on est censé être sorti pour 18h !) nous nous frayons un passage entre stalactites et stalagmites pour aller admirer tout en rampant (le plafond étant d’une hauteur de 1m max) la Grande Salle qui porte bien son nom constellée de concrétions. Au pas de course -ou plus exactement ventre à terre- on fait demi-tour et on se suit de plus ou moins près pour sortir. Oli déséquipe. Fatigués, les derniers passages vers la sortir sont plus laborieux. Il est 18h20 quand les derniers sortent du trou et redescendent la pente boueuse jusqu’aux voitures. Le groupe se dépêche de se changer avant que le matos ne gèle sur eux. Sylvain nous quitte et le club des cinq reprend la route pour Liège. Une fois au local et la clé du « lavoir » retrouvée on nettoie péniblement le matos avant que nos doigts ne soient pétrifiés par le froid.

Participants: Oli, Vinnie, Arnaud, Caro, Benja et Sylvain
TPST: 6h20
Photos: Benja

Descente en Enfer

Après un désistement de dernière minute, nous étions donc quatre (Alex, Claire, Sylvain et Pierre) à nous rendre dans le Réseau Enfer-Fissures en ce dimanche d’hiver. Après le traditionnel rendez-vous au local, nous rencontrons notre guide, Albert Briffoz, et nous rendons sur place, pour visiter cette grotte originale qui avait gentiment été équipée pour nous par le CRSOA.
La descente était très agréable et variée, ponctuée de quelques moments à l’arrêt lorsque notre cher Alex, toujours aussi consciencieux et méthodique, ne parvenait plus à s’empêcher de bidouiller l’équipement en chemin. Nous sommes ensuite parvenus au très impressionnant siphon, et avons ensuite fait une petite excursion dans le réseau d’à-coté. C’est malheureusement là que nous avons perdu la bonne humeur de Claire, et, fidèle à la devise « Happy wife, happy life», nous avons donc commencé à remonter.
La remontée fut plus difficile, les nombreux kilos de boue amassés en chemin nous alourdissaient et empêchaient nos bloqueurs de bien fonctionner. Mais après deux sorties de puits un peu ardues, des échanges de matériel et environ deux cents jurons de la part de Claire, nous sommes finalement parvenus à l’air libre juste à temps pour admirer les dernières couleurs du coucher de soleil.
La pauvre Claire, dont la vessie avait triplé de volume, s’est alors précipitée, pleine de boue, échevelée et pieds nus, vers la maison la plus proche pour profiter de leur toilettes. Heureusement qu’elle est tombée sur un jeune homme visiblement célibataire et un peu désespéré, parce qu’il l’a laissée entrer et n’a même pas appelé la police.
Après cela, nous avons terminé la soirée au local du CRSOA (local chauffé et qui possède même de l’eau chaude et un éclairage correct, quel luxe !), à profiter des nombreux chips et bières bien mérités, en essayant de ne pas trop penser à l’étape très ardue de nettoyage qui nous attendait par après !

Pierre

(photos d’Alex)

TPST : 8-9 h

Participants : Alex, Claire, Sylvain Pierre et Albert B. du CRSOA

Souper club + traversée Chawresse-Véronika et Véronika tout court

En cette veille de St-Nicolas, deux sorties sont au programme.

La première réunit Olivier, Arnaud, Vinnie, Antoine et Amaury qui se retrouvent le matin pour la traditionnelle traversée Chawresse-Véronika. Il avait été convenu que Gauthier du CRSOA nous rejoigne mais après une attente jugée suffisante nous nous apprêtons pour la traversée. Il est 11h45 quand on pénètre l’étroite entrée maçonnée. Le ton est rapidement donné avec un passage coudé étroit dans une flaque. La suite sera une succession de passages tortueux, boueux et autres adjectifs en « eux ».  Nous devons parfois chercher notre chemin dans ce dédale humide, revenir sur nos pas avant de continuer dans la direction « la plus logique ». Quelques -vénérables- cordes en fixe nous aident à franchir certains obstacles. Vinnie et Amaury trainent un peu la patte dans les interminables rampings. Une fois dans Veronika, nous finissons par sentir l’odeur d’autres êtres humains et croiser le 2ème groupe dans le « Circuit ». Après de brèves embrassades, nous continuons jusqu’au tuyau de la CILE qu’avant de revoir le jour nous longeons pour observer quelques phénomènes de concrétionnements ainsi qu’une jolie -mais étroite- « salle ».

Un deuxième groupe, composé d’Alex, Caro, Benja, Charlotte, Claire, Sylvain, Nico, Maud, prend le départ du local vers midi 30 pour une petite balade dans Véronika. Gauthier, cette fois-ci nous trouve! L’entrée de la grotte se fait par le tunnel de la CILE. Après une entraide pour un ressaut d’environ 3m et le passage éclair de la Grande Marmite, nous arrivons dans le tant attendu réseau des Rotules que certains appréhendent par son nom et sa réputation. Passage finalement facile vu que la moitié du groupe le fait à quatre-pattes (voir accroupie mais chut!) Au lieu de faire le traditionnel Réseau du Fil Rouge, on se dirige vers le Réseau des Gours, que personne du groupe n’a encore vu, à force de vouloir faire la traversée (pas même Alex, c’est pour dire!) Il contient quelques étroitures et de la boue gluante qui empêcheront Benja d’aller plus loin. On descend jusqu’au siphon (temporaire) de la Bétonnière. Sur le chemin du retour, l’heure nous permet de faire une pause dans la Grande Marmite pour faire une séance photos par Benja. La durée des pauses a failli nous mettre en retard sur l’heure de sortie !

Participants groupe 1: Olivier, Arnaud, Antoine, Amaury, Vinnie
TPST: 2h30
Participants groupe 2: Alex, Caro, Benja, Charlotte, Claire, Sylvain, Nico, Maud + Gauthier du CRSOA
TPST: 3h30

On s’empresse tous afin de se retrouver dans le quartier St-Léonard, sales (car se laver, c’est tricher!) pour le souper club tant attendu. Nous sommes 25 principalement du RCAE mais aussi des invités du CRSOA, ULS, GRSC, ABYSS… L’apéro précède la traditionnelle raclette-pierrade, ensuite la soirée se termine aux petites heures pour les plus valeureux!

On se Lesves tous pour l’Abîme

Notre nouveau fidèle Amaury, le revenant Pierre, Olivier, Claire, Antoine et Vinnie se retrouvent au local à 9h pour préparer le matos. On attend Benja et puis 2 voitures s’en vont jusqu’à l’Abîme de Lesves. Il ne fait pas chaud pour s’équiper et c’est à 11h45 que le groupe se dirige vers l’entrée. Benja équipe les plafonds drillé par les conseils d’Olivier suivi de près par Pierre et Antoine. Vinnie quant à lui s’attaque à l’équipement de la voie classique, Amaury et Claire lui succèdent. Vu les conditions climatiques de ces derniers jours on a les pieds dans l’eau et un filet nous arrose copieusement à certains endroits à tel point que Claire serre les dents, en effet elle n’avait pas jugé utile d’enfiler ses chaussons en néoprène. Vinnie cale un peu avant le dernier puits en installant la dernière corde ne sachant pas à quel fractio se vouer. Olivier viendra le rassurer et le groupe de tête atteindra le fond du P13. Nous allons jeter un oeil à l’aval de la rivière mais faisons l’impasse sur l’amont pour ne pas trop salir le matos. Une fois que tout le monde est en bas, Olivier ayant fini l’équipement parfois périlleux des plafonds, nous ne tardons pas à remonter. Le groupe descendu par les plafonds remonte par la classique, et vice versa. Antoine déséquipe la classique pendant que Vinnie s’occupe des plafonds. Il est le dernier à sortir à 17h15 franchissant le dernier obstacle: une pente glissante à souhait dans la doline d’entrée.  L’équipe se rend à la Vilaine Source pour nettoyer comme il se doit le matériel et puis rentrer au local. Le groupe ne tarde ensuite pas à se dissiper.

TPST: 5h30

Participants: Olivier, Pierre, Benja, Vinnie, Antoine, Claire et Amaury

Doubs, doubs, da di dou

Tous les ans à cette époque de l’année, c’est le Doubs qui nous accueille pour nous offrir ses souterrains et son Comté. Petite particularité pour cette nouvelle édition, ce séjour sera axé sur le perfectionnement, soit l’équipement.

Le rendez-vous est donné vendredi à 17h au local pour un départ à 18h. Alex et Amaury ont fait la route ensemble accompagnés de chansons paillardes qu’ils garderont en tête une partie du séjour ! Sylvain les rejoint à Arlon. Dans le minibus, la route sera égayée par une activité nœuds pour Solenn et Nico. Clem’ qui prend le volant pour la fin du trajet, cale dès les premiers instants et s’étonne que le minibus n’en avance plus ! Plus tard, elle gagna la course faite avec un petit lapin…victoire écrasante ! La fine équipe arrive vers 1h du mat’ au gite du Sauteray, à Bolandoz (http://www.franche-comte.org/offre/fiche/gite-d-etape-du-sauteray/345000124).

Samedi 7 novembre

Martin, un ancien du club exilé en Suisse, rejoint la troupe au matin avec du vrai pain frais du jour ! Ils décident de faire 2 groupes et le Comté sera présent au pique nique.

Oli, Vinnie, Solenn, Amaury et Martin font la grotte de la Belle Louise. Vinnie s’occupa de l’équipement et du déséquipement sans trop déranger les tritons et sangsues, habitants de la cavité. La descente commence par un puits de 46m avec une entrée étroite.DSCF0788 Après 2 puits et plusieurs ressauts, un méandre débouche sur une mare qu’il faut passer en oppo. Solenn décida de ne pas tenter celle-ci et traversa la mare boueuse. A la fin de la grotte, on découvre un coin de galerie truffée de sculptures en argile réalisées par plusieurs générations de spéléos.  Dans un ressaut de 8m, Vinnie se retrouve à cours de corde, il se résigne à utiliser la corde suivante et n’alla donc pas dans le fond.

TPST: 6h

De leur côté, Alex, Clem’, Sylvain, et Nico se dirigent vers le gouffre de la Légarde. C’est une succession de cinq beaux puits jusqu’à la trémie. Après celle-ci et ses étroitures se trouve un puits de 17m qui permet d’accéder à la galerie des Gours.

Les 2 équipes se retrouvent au gite pour la préparation du barbeuc (oui oui en novembre, mais il fait tellement beau dans le sud !) où tout le monde met du sien pour couper les légumes ! (ben oui, il s’agissait d’un couscous barbeuc)

Arrivée tardive pour Benja, Caro et Charlotte qui rejoignent les copains pour le reste du séjour. Après quelques propos admiratifs sur la coiffure de Benja, soirée arrosée pour la troupe avec la présence du grand, fort et beau Rémy Limagne (au cas où il lise ces lignes !).DSCF0677

Pour compléter « la formation » perfectionnement, les « profs » nous avaient demandé de préparer des exposés sur différents aspects en rapport avec l’équipement. A partir de maintenant, on sait quelle corde acheter, comment reconnaître un moustif corrodé (ou pas!), quel moustif utiliser et on n’appellera plus jamais une plaquette vrillée, coudée!

Dimanche 8 novembre

On inverse les groupes pour la visite des grottes de la veille.
Direction Motrond pour Alex, Clem’, Sylvain, Martin, Benja et Nico pour rencontrer la Belle Louise. Il y a 2 entrées, une équipée par Clèm, l’autre par Benja. Celui-ci se retrouve à court de corde (encore?!?) au milieu du puits de 48m, il a donc du remonter après avoir envisagé un passage de noeud. Clem’ a équipée la suite de la cavité. Caro est élu boulet du séjour en oubliant son croll, son bloqueur et son torse! La remontée fut donc plus longue et plus sportive que pévue ! Benja a pu tester son nouveau jouet, son appareil photo et personne n’est tombé dans la flaque d’eau.

TPST: 6h

Oli, Vinni, Amaury, Solenn et Charlotte se dirigent donc vers Mouthier-Hautepierre. Oli, ne se sentant pas d’attaque pour descendre, préfère profiter du soleil. Le Comté donne la force nécessaire aux autres et Vinnie  pris la relève en équipant cet enchaînement de beaux puits qui se termine par un P70. Amaury appris sur le tas à passer une déviation et fait sa 1ère clef sous l’oeil attentif de Solenn. Nous décidons de nous arrêter à la trémie et de remonter après une courte pause. Charlotte en tête, avec un kit lourd comme elle, suivie d’Amaury qui peine à remonter à cause d’un mauvais réglage de son harnais et la fâcheuse tendance de sa petite longe à se coincer dans les nœuds des amarrages. Solenn aide Vinnie pour le déséquipement et ils ressortent à 17h.

TPST: 6h

On se retrouve tous au refuge pour dire au revoir à Alex, Sylvain, Nico, Clem’ et Martin qui reprennent la route du travail tandis que Laurence nous rejoint pour une morbiflette sans patates (remplacées par des pâtes). Pour satisfaire les plus difficiles, les brocolis seront séparés des vrais aliments !

Lundi 9 novembre

On passe par Ornans pour acheter quelques cartes ign puis le groupe est séparé en 2.

DSC_2816Caro et Solenn préfèrent l’option via ferrata pour profiter au maximum du soleil (voilé justement ce jour-là ! justice immanente #1). Il y en a une qui surplombe la ville. La marche d’approche d’environ 10 min demande beaucoup d’effort, en effet les marches d’escaliers énormes pour les petites jambes de ces demoiselles sont un entraînement plus dur que d’habitude. Cette via  est composé de 2 voies selon leur difficulté, la plus dure terminant la plus simple. Elles décideront de pas faire cette dernière jusqu’au bout, privant ainsi les Ornanais d’un Xième secours héliporté !

Sur le plateau attend Marie, une statut d’environ 2m50, qui veille sur la vallée. Solenn blasphéma notre très chère mère à tous en lui escaladant dessus pour lui faire essayer son casque spéléo ! Le ciel se vengea immédiatement en déchaînant les éléments et d’un coup de vent, fit tomber le casque sur l’hérétique ! Justice immanente #2

Elles montent ensuite sur le col, et redescendent accompagné d’un groupe de 3ème âge en sortie sport-retraite. Apres une restauration rapide, elles font les courses. Ne pouvant s’empêcher d’être discrètes et bien élevées, elles ont été recadrées en rapport à leur utilisation inadéquate du caddy par le gérant puis par la caissière ! Au menu de ce soir, c’est poulet sauce aigre douce. Ayant la mission d’acheter un poulet, mais n’en n’ayant pas trouvé, elles achètent 3 filets et 2 cuisses pour « obtenir un poulet reconstitué »….pratique pour les cuistos!

Sur le chemin du retour, une entrée de grotte sur le bord de la route attire les filles, il s’agit de la grotte du Loup, avec quelques étroitures qui débouchent sur une tête de puits. Dépourvue d’équipement, elles font demi-tour et reprennent la voiture. DSCF0939

Leur journée n’est pas finie mais nous préférons nous tourner sur l’autre équipe, elle sous terre. Il s’agit du Gouffre d’Ouzène constitué de 2 entrées de puits débutant sur amarrages naturels. Vinnie et Benja équipent chacun une et on se retrouve dans une salle. Ils monteront une cheminée en escalade qui débouche sur une main courante surplombant plusieurs entrées de puits. Oli reste avec Charlotte et l’aide à équiper son tout 1er puits, 18m. Après avoir visité une galerie et vu de loin une ex-sévère étroiture, ils remontent pour équiper une seconde fois ce même puits mais par une entrée différente, plus étroite et plus aérienne. Sortie quelque peu précipitée pour ne pas excéder le timing limite annoncé aux deux ferratistes : l’inconvénient des entrées tardives !

TPST : 4hr

Mardi 10 novembre

Dernier jour, mais il reste du Comté!

DSCF1036On se dirige au milieu des bois pour chercher et trouver le gouffre des Ordons. Charlotte équipe le puits de 7m assez étroit ainsi que la main courante qui mène au puits de 18m pour découvrir une immense et magnifique galerie concrétionnée. Séance photo pour Benja qui utilise avec grand professionnalisme ses modèles ! (il devrait quand même aller chez le coiffeur !) A noter que Vinnie mena également, tout en discrétion, sa propre séance photo (et bon, en ce qui le concerne, le coiffeur…)

TPST : …on ne sait plus trop mais bien 5hr (les photographes c’est un peu comme les topographes pour ce qui est de la célérité de progression !)

Mercredi 11 novembre

Il n’y a plus de Comté !

Dernier petit dèj’ de guerrier pour avoir assez de forces pour ranger et nettoyer le gîte ainsi que pour laver le matos aux Sources du Lison, avant de refaire le plein de Comté (faut pas déconner non plus !) à la Laiterie du même nom.

On reprend la route vers midi en direction du gris.

Pendant ce séjour, tous ont pris du galon. Vinnie et Benja seuls pour équiper comme des pros ; Clem’ une plus grande confiance en soi pour mener une équipe ; Sylvain, Solenn et Nico officiellement autonomes ; Amaury plus motivé que jamais ; quand aux hirondelles, elles ont pris leur envol !

Participants: Alex, Clem’, Sylvain, Martin, Benja, Nico, Oli, Vinni, Amaury, Solenn et Charlotte

Le petit bal d’Haquin

Pour renouer avec les sensations de la spéléo à la suite du weekend d’initiation, rien de tel que de parcourir l’Haquin. Et c’est parti ! Une première équipe part en direction des trompettes et des cascades avec des cordes. Une seconde équipe, plus rapide, descend par les éboulis et en profite pour visiter la fourmilière en direction du Réseau X jusqu’à la salle de la Tatache. Une fois marqué de boue, la seconde équipe va rejoindre la première multicolore en passant devant la Sentinelle et par le Pont de Calcite. La salle de Minuit sonne l’heure des retrouvailles et les deux équipes sortent tranquillement chacune par le chemin inverse qu’elles ont empruntés à la descente. Ainsi s’achève ce petit tour sous terre.

Arnaud S.

Tpst : 4h30
Participants : Lauranne, Clémence, Sylvain, Solenn, Nicolas, Kévin, Maud, Alex, Arnaud, Antoine

WE d’initiation spéléo

Samedi 24 octobre 2015

Comme chaque année, la section spéléo du RCAE organise une week end d’initiation à la spéléo. Cette fois après quelques annulations de dernières minutes, les nouveaux sont seulement 2 : Amaury et Nicolas. Ces derniers retrouvent au local les valeureux Alex, Olivier, Antoine, Solenn et Nicolas + une équipe de l’ULg TV, qui va nous suivre toute la journée afin de réaliser un reportage sur notre passion commune.

Notre journée débute ainsi par la visite de la Grotte Sainte-Anne, où Olivier et Alex prennent soin de fournir aux journalistes des informations très précises sur la grotte et la pratique de la spéléo en général. Nos deux nouveaux sont également fort intéressés (bien qu’Amaury avait déjà fait une visite scientifique de la grotte quelques semaines plus tôt). A force de discussions, on atteint le lac mais le timing ne permet pas d’aller au-delà. Dommage mais ça sera pour la prochaine fois.

Pendant ce temps, à 9h30 Clem, Arnaud et Vinnie vont à Humain, non pour écrire un traité de philosophie mais pour équiper la carrière St Martin. Sur la route, ils ne manquent pas d’embarquer Sylvain qui se fraie un espace dans la voiture déjà bien chargée. Le temps est agréable et les 4 condisciples s’affairent à équiper plusieurs voies sur les parois. Il faut parfois rivaliser d’ingéniosité pour installer des dynémas qui évitent les dangereux frottements de la corde sur les arrêtes rocheuses. Vers 14h, ils sont rejoints par le reste l’équipe, fraîchement sorti de Sainte-Anne et rejoint en cours de route par Luca (qui visitait la région en bus). Amaury et Nicolas n’échappent pas à la longue séance d’essayage de baudriers. L’équipe de l’ULg TV qui suit depuis ce matin nos héros, en profite pour faire une interview d’Olivier et enregistre quelques plans de l’initiation aux cordes. Peut-être sommes nous un peu trop nombreux pour encadrer les nouveaux, aussi certains se tournent les longes…

Après avoir déséquipé, nous nous rendons tous au refuge SpéléoLux. Comme le veut la tradition, Olivier prépare du mojito, l’apéro bat son plein, les discussions s’enflamment. Au menu: chili et riz thaï. Charlotte plus motivée que jamais nous présente une video projection de son cru qui donnera (ou pas) envie aux nouveaux de continuer dans notre joyeux club spéléo. La soirée se termine avec des tours de tables et des passages d’étroitures de bancs dans le plus pur folklore spéléo.

 

Dimanche 25 octobre 2015

Non sans une certaine confusion quant à la nouvelle heure, le groupe se réveille vers 7-8h. Le petit dej et le rationnement quasi militaire des collations souterraines précèdent le rangement et le ménage du refuge.
2 équipes se forment et préparent respectivement le matos. Antoine déclare forfait et se fait reconduire à la gare la plus proche.

Alex, Amaury, Nicolas, Nicolas, Charlotte et Caro se rendent au Trou de l’Eglise. Réelle sortie d’initiation, car en plus de la présence des 2 nouveaux, Caro prend l’initiative d’équiper. Mais aujourd’hui, nous n’étions pas les seuls à avoir eu la brillante idée de venir découvrir cette cavité ; le club de l’ULS nous suivait. Après la chute d’un appareil photo (toujours en grande forme!), nous attaquons les plafond, parcours non habituel de la grotte. Pendant que Caro déséquipe avec l’aide d’Alex, les 3 autres s’engouffrent jusqu’à la rivière.

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Participants: Alex, Amaury, Nicolas, Nicolas, Charlotte, Caro
TPST: 4h

Olivier, Vinnie, Clem, Solene et Sylvain prennent la route de Lesves et attendent désespérément Nicolas, l’autre. Il s’avérera que ce dernier allait rejoindre l’autre groupe pour l’Église!
Après cet arrêt inopportun, l’équipe se change sur le petit parking de l’Abîme de Lesves et il est 12h quand les deux mini groupes rentrent dans la grotte. Le 1er est composé de Vinnie à l’équipement des plafonds, suivi de Solenn ; le 2eme de Clem qui équipe la classique suivie de Sylvain. Olivier butinant gaiement entre les 2 voies pour distiller ses précieux conseils. Vinnie faute de corde et d’amarrages ne parvient pas au bout des plafonds et doit se résoudre à rejoindre la tête du dernier puits équipé par Clem. Une fois tout le monde bas, Olivier reste en surplomb de la rivière souterraine tandis que nous allons patauger dans l’eau et la boue pour aller voir l’aval et puis l’amont de la rivière, nous arrêtant avant la galerie des Sangsues Noctambules. Nous rebroussons chemin et les 2 mini groupes inversent le parcours de descente et déséquipent , réalisant ainsi une boucle.

Participants: Olivier, Vinnie, Clem, Solene et Sylvain
TPST: 4h30

Il est 16h30 quand on se change et puis fonce retrouver nos amis pour une séance de nettoyage du matos à la Vilaine Source. Certains nous quittent, tandis que d’autres reviennent au local ranger, puis vont nettoyer le mini bus et le ramener à bon port.

On espère avoir donné le gout de notre passion aux nouvelles recrues, aussi peu soient elles!