Le parcours de Barchon c’est un peu comme le nouvel an pour les spéléo : il revient tous les ans à la même période, il fait froid, c’est une grosse fête, il y a un dress-code, on mange de la fondue ou des boulets et ya tous les copains.
Beaucoup de la troupe du RCAE répondent présent ce vendredi soir, pour le parcours J et sa traditionnelle fondue. Seuls Vinnie et Solenn auront le courage de faire de vrais parcours. Puis, tradition oblige, nous nous retrouvons tous dans le fils d’Ariane, pour un parcours bruyant, parsemé d’embûches, tandis que nos papa Olivier et Alex nous attendent patiemment à table. La partie un peu moins active de la nuit commença vers 4h dans des locaux réservés via Air bnb.
Samedi matin, le réveil fut donné par la légendaire délicatesse et diplomatie des Sans Ciels. Après s’être fait délogés à 9h du mat, on erre à la buvette, les yeux encore piquants, espérant que le café de la cheftènne agira vite; la journée va être longue ! La motivation arrive enfin sur les coups de 11h où la ComJ enrôle Benja, Solenn, Caro, Sylvain et Maud pour un jeu de piste dans le fort. Les compères seront séparés en 3 équipes pour faire le parcours A et C, à la recherche des indices planqués par Julien. Charlotte les rejoindra en cours de parcours.
S’enchaînent alors, ponts de singe, ramping, vires, étroitures sévères, ramping, toboggan, puits du chef, bateau pneumatique, ramping…
Certains auront le temps de faire 2 parcours tandis que d’autres galéreront à en faire 1 à cause des bouchons à Barchon.
Après regroupement, à la vue de l’attente pour le parcours A, nous décidons de faire le B. Après l’étroiture d’entrée où Sylvain s’est rendu compte qu’il avait grossi depuis l’année dernière, on joue les évadés dans le long tunnel qui nous amène au milieu des prés. Pas de chance, il y a un bouchon au puits de sortie ! Quatre petits malins n’ont rien trouvé de mieux que faire le parcours avec un seul équipement pour tous ! Pratique ! Après séances photos, câlin collectif, asphyxie, morpions et art moderne, on sort enfin sous une pluie d’herbe fraîchement coupée par les copains ! Possédée par l’esprit militaire du fort, la troupe s’essaie au camouflage dans l’herbe avant de réaliser que ce n’est pas son point Fort. Populaire oblige, ce bâtiment grouille de monde et nous voyons de loin que la tour d’air est déjà bien occupée. On décide donc de faire le parcours Aérien. Maud prend la main de Charlotte pour passer le pont de singe et Solenn s’ouvre la lèvre en faisant le saut de l’ange dans le filet occupé par Caro… rien de très inhabituel !
Moins motivés que la veille, vers 17h il ne restera que 2 vaillants du RCAE ! Sylvain et Charlotte suivi de Lorenzo (GSESM) se dirigent vers la tour d’aération où Sylvain fit les parapluies avec une fluidité et une rigueur incroyable ! Charlotte galère en essayant le descendeur stop, beaucoup de nœud en résulte ! On aide un jeune homme en difficulté avant de descendre enfin les escaliers internes pour retrouver le tunnel qui nous ramènera au fort. Mais surprise du Chef, il est inondé ! L’eau qui arrive jusqu’aux genoux démotive Charlotte qui se fait porter par Sylvain sur environ 30m (Victoire !) C’est à ce moment là qu’une rencontre fortuite se produit : là, les pieds dans l’eau, filmant un joyeux bordel, Pascal, qui n’est ni plus ni moins que le président du club que nous accompagnons cet été pour un camps explo ! La soirée se continue en mode inter-club, en compagnie de Julien, Aurélie, Martin, Vincent, Greg et se termine à 3h par un petit parcours E !
La fin du weekend se fait sentir, le dimanche est digne d’un 1er janvier; on repartira frigorifié, fatigué, ravi. On rajoute nos rencontres sur Facebook, on a de nouvelles idées de matos ou de sorties. Plus tard, on changera nos longes abîmées par le béton. Une nouvelle année peut alors commencer.
Manière de faire simple, le week-end de Pâques qui s’annonçait était une sorte de melting pot entre un stage Monitorat Éducateur ADEPS, une formation Brevet B et enfin une bonne initiation ou perfectionnement à l’équipement. Après avoir savamment distillé les désirs, disponibilités et véhicules de chacun, plusieurs salves de RCAEistes-mais-pas-que allaient déferler sur le refuge spéléo de Montrond-le-Château !
Vendredi 25 avril 2016 :
Départ des troupes composées de Arnaud Dolmen, Arnaud S., Solenn, Vinnie et Olivier pour d’abord une pause à Martelange puis un arrêt frites à Arlon. Sylvain nous rejoint et Vinnie, Arnaud Dohmen transfèrent leur effets dans son carrosse. Arrivée des 2 voitures RCAE à Montrond-le-Château à 1h alors que pas mal de lits sont déjà occupés.
Samedi 26 avril 2016 :
On attaque le stage de bonne heure et de bonne humeur par un cours théorique orienté Brevet B donné par Pierre Cartry. Olivier quant à lui « s’occupe » des candidats Moniteurs Sportifs Éducateurs en Spéléologie (bigre !) en les faisant plancher d’abord sur le matériel particulier (principalement : progression en cavités aquatiques, progression en milieu montagnard et bivouac souterrain) puis sur les aspects administratifs et juridiques de l’accès aux cavités ainsi que les différents statuts de protection du milieu souterrain en Belgique et pays circonvoisins (bref, ça envoie du lourd !). On profite de la pause de midi pour réviser ses nœuds et faire bronzette, que Sylvain, Solenn et les 2 Arnaud prolongeront l’après-midi grâce au cours de lecture de carte et d’orientation proposé par Olivier. Une équipe se rendra aux Ordons, une autre aux Cavottes. Vinnie sera plus tenté par une après-midi souterraine avec Martin, Maud et Thomas. Ces derniers malgré le beau temps vont s’enterrer au Gouffre du Brizon. Sur place Vinnie commence à équiper un R4, s’emberlificote un peu avec le kit, puis équipe un P8 et doit faire un passage de noeud à 1m du sol… Après petit boyau, Maud continue l’équipement par un P20, un P 33. Thomas finira avec quelques ressauts et un P19. Il est temps de faire demi-tour, Thomas et Vinnie déséquipent la grotte.
TPST : 4h30.
Au soir, on savoure les fameuses pâtes-bolo de Benoit et certains, épuisés de leur folle journée, se coucheront à 21h (Solenn pour ne citer personne !)
Pierre donne le programme pour le lendemain ainsi que les différentes équipes et cavités. On se retrouve tous dehors pour préparer nos kits à l’aide des topos et de nos moniteurs assignés.
Caro et Charlotte débarquent vers 20h et sont surprises de découvrir le régime spartiate et la (non-) folle ambiance qui y règne ! C’est qu’on se cacherait presque pour boire une bière après minuit de peur de se faire disputer par papas !
Dimanche 27 mars 2016 :
Après une trop courte nuit (changement d’heure oblige), le petit déjeuner est servi à 7h30 pour un départ prévu à 8h30 tapante et dans les voitures !
– Arnaud, Sylvain et Caro prennent la route pour la grotte Biefs Bousset. A l’entrée, Caro se rend compte qu’elle a oublié ses chaussures ! Elle utilisera une paire prêté par Sylvain. Celui-ci équipe 2 cordes tandis que Caro et Thibaut ont une discussion passionnée sur la physique quantique (rien que ça !). Par la suite, Caro équipera une série de ressauts d’environ 10m avec une corde. La cavité se finit par un long méandre sportif et étroit où l’on entendra Thibaut râler !
Participants: Caro, Sylvain, Arnaud S, Martin (ESB) et Thibaut (ULS)
TPST : 8h
– Vinnie, Gilles, Pierre C et Arnaud Dohmen se rendent à Trépot non pas pour s’adonner au strip poker mais bien au strip spéléo sous la pluie près de l’entrée de la Cheneau. Vinnie commence l’équipement par des amarrages naturels puis cherche pas mal des spits potables sur l’arrête rocheuse. Ce n’est pas chose facile : certains sont remplis de boue, tandis que d’autres se trouvent sur un bout de roche bien fissuré. Il finit par trouver quelque chose de safe et descend dans la doline. Un choix de corde trop courte l’obligera à faire, une fois n’est pas coutume, un passage de nœud pour atteindre le fond. Après une petite recherche, ils s’engagent dans la Cheneau II. La suite : un long méandre ultra lissé par les nombreux passages et constellés de spits. A 2 endroits, il installe 2 cordes qui seront bien utiles à la remontée. La fin du méandre se rétrécit et donne sur un P18.En bas de celui ci et sur une petite margelle, Gilles reprendra l’équipement: P24. Dans une petite salle, on mange un sandwiche puis Gilles continue par un P31 fractionné. Une fois en bas, on fait demi-tour et Vinnie déséquipe. La dernière sortie de puits n’est pas facile ainsi que certains passages en oppo dans le long méandre. Il fait encore clair quand on ressort.
Participants : Vinnie, Pierre C (ULS), Arnaud Dohmen (CRSL) et Gilles (GSESM)
TPST : 10h
– Charlotte et Olivier iront à la conquête du célèbre Gouffre de Vauvougier. Peut-être l’équipe la plus boulet car Maud a oublié sa combi au gîte, personne n’avaient de montre et l’organisation pour le placement des bouteilles d’eau dans la cavité laisse à désirer ! Thomas équipe l’impressionnant puits d’entrée de 45m composé d’une vire et de 2 fractio. Maud prendra la relève pour 2 puits suivi de Charlotte. Thomas termine l’équipement par un puits de 10m. On n’ira pas jusqu’au bout du programme car il faut penser à remonter. Avec Vincent en superviseur, on perfectionne nos nœuds de papillon, nœuds de chaise et nœuds suivis ! Puis, en sadique qu’il est, il nous apprend quelques techniques de réchappe …au moins on se rappellera de ce nœud Machard !
Participants : Charlotte, Olivier, Vincent (GSESM), Maud (ULS) et Thomas (GSCT)
TPST : 12h
– Tout le monde respecte l’horaire de départ sauf le groupe de Fred, Géry et Solenn avec plus d’une heure de retard au grand dam de cette dernière qui aurait pu la passer dans son lit ! Enfin arrivés à la Beaume des Crêtes, Solenn équipe 2 puits. Au bout d’un an et demi, notre chère et tendre gamine s’est enfin décidé à investir dans des chaussons néoprène. Chaussons très pratiques qu’elle n’utilisera pas car elle a oublié de couper l’étiquette qui les reliait ensemble préalablement !
Participants : Solenn, Fred (GS La Cordée) et Gerry (GSCT)
TPST : 6h
De retour au gîte, on a à peine le temps de décharger le matos, faire un brin de toilette et manger du bœuf (ou seitan) bourguignon accompagné de patates et de soupe aux pois, que Pierre nous désigne les grottes et les groupes du lendemain. Une fois encore, à la lueur des frontale on prépare dans un joyeux bordel les kits et rares sont ceux qui se couchent tard.
Lundi 28 mars 2016 :
« Le jour avant avant la veille, comme le jour d’avant quoi » (Sylvain)
Après un réveil et petit dèj’ quasi militaire, on s’est séparé en plusieurs groupes pour explorer différentes cavités.
– Sylvain, accompagné de Vincent, Martin, Thibaut et Barbara se sont rendus à la Cheneau II. À 100m de l’entrée de la grotte, Sylvain se rend compte qu’il n’a pas ses bottes. Vincent, conduisant la voiture, exécute un 6ème tour d’un rond-point pour rentrer au gite. Vincent étant taquin, rappela tous les jours et toutes les heures à Sylvain s’il avait ses bottes. Quoi qu’il en soit, Thibaut équipa (enfin) le puits d’entrée et Sylvain a équipé la fin du méandre et un puits « impressionnant ! » à l’aide de « splites » (si si il l’a dit comme ça, c’est pas une faute de frappe).
– Solenn, Arnaud, Delphine, Vinnie et Pierre ont visité les Essarlottes. Ils ont cherché pendant 1h l’entrée de la grotte sans succès. Après la quête d’informations auprès des autochtones (nonagénaire qui plus est) au résultat plus que mitigé, l’entrée du gouffre est enfin découverte au-delà d’une jeune et -donc- récente sapinière. Delphine équipe les trois premiers puits. Vinnie prend le relais dans les grands puits avec un équipement léger et parfois tâtonnant. Depuis la bat-cave, Solenn se lance dans l’équipement de deux puits et d’une escalade jusqu’au collecteur qui est à l’étiage. En promenade vers l’aval, Solenn et Arnaud s’essayent à la contrebande de cristaux et perdent le groupe qui continue la marche sportive d’une bonne heure jusqu’à une jolie cascade. À la suite d’une course éperdue à travers les galeries, ils le retrouvent en bas des puits des Essarlottes. Ils remontent tandis que Arnaud S déséquipe.
Participants : Vinnie, Solenn, Arnaud S, Delphine (ULS) et Pierre C (ULS)
TPST : 9h
– Caro et Charlotte seront avec Antoine pour faire la Beaume des Crêtes. Charlotte équipera le grand puits extérieur pas rassurée du tout pendant que Caro mourra littéralement de froid !
Participants : Charlotte, Caro et Antoine (ULS)
TPST : 7h
Retour au gîte et repas minestrone, bouillabaisse et gnocchis. Après une sérieuse délibération digne d’un conseil des prof, Pierre annoncera la conclusion du WE de formation à l’équipement avec des commentaires personnalisés. Ouf, il ne faut pas préparer les kits pour demain !
Mardi 29 mars 2016 :
La journée commence par le lavage du matos, à l’exception notable de Vincent et des deux Arnaud qui avaient « cours » et n’ont pas aidés. De plus, ils se voient servir le café et du Pontarlier (alors qu’ils discutaient justement de la consommation d’alcool au sein des clubs).
Durant la séance d’habillage, Sylvain ayant malencontreusement oublié ses bottes la veille, Solenn, sous les conseils avisés de Fred, a caché ses bottes à 3 reprises.
Enfin, les choses sérieuses ; nous nous sommes rendus aux Cavottes avec Fred, Vinnie, Sylvain et Solenn. Entrée à 14h pour une durée sous terre d’environ 6h. Sylvain a équipé la première main-courante, Solenn la deuxième (dont un nœud de chaise tricoté avec 15m de corde derrière). Solenn équipe également une troisième main-courante suivie d’un puits à l’aide d’un seul moustif ! Ensuite Sylvain a équipé un P20 avec une corde de 11m et, ayant un léger doute, a laissé Solenn expérimenter la chose … Arrivée au point critique elle a effectué une jonction de corde en plein puits. Les autres n’ont pas suivis et elle a dû remonter. Sylvain se vengeant de l’histoire des bottes lança de l’eau sur Solenn. En contre-revanche, Solenn contre-attaque avec de la boue sous l’œil las de Vinnie. Ensuite, Vinnie a déséquipé l’ensemble de la cavité. Une fois sortis, nous rentrons au gite à pied ! Solenn étant courte sur pattes, elle a dû suivre les autres en courant.
Le soir, nous avons mangés des restes… encore.
Oli, s’étant perdu lors de la préparation de l’activité de nuit des futurs moniteurs (course d’orientation), est rentré au gite à 21h. La dite activité a donc démarré avec 2h de retard. Pierre, Oli, Arnaud D, Arnaud S et Vincent sont donc parti vers 22h30 pour commencer la course à 23h à Hautepierre-Le-Chatelet. Nous tairons ici les détails, néanmoins ils sont rentrés avec trois blessés et une roue voilée.
Entre-temps, Nico et Amaury sont arrivés au gite pour retrouver Solenn, Sylvain, Vinnie et Fred. Après quelques parties de Président, Vinnie est parti dormir. Les autres ont poursuivis la soirée avec une partie de poker-cuillères qu’un témoin la qualifia « d’endiââbléeee ».
Mercredi 30 mars 2016:
Pendant la journée, Solenn, Sylvain, Amaury, Nico et Oli ont été récupérer les balises du jeu de nuit. Cette activité a été ponctuée par une initiation au canyoning. Ceux-ci ont donc parcouru les Cascades de Syratu. Celles-ci consistent en une descente de 55m et deux autres descentes moyennes. En fin d’après-midi, Arnaud S rejoint le groupe aux Sources de la Loue car Pierre, Arnaud D, Vincent, Fred et Vinnie étaient lâchement rentrés en Belgique. Lors de la recherche des deux dernières balises, Oli, Nico et Amaury ont la surprise de voir Arnaud surgir de la grille de l’égout de la route. Lui, Solenn et Sylvain avaient, en effet, découvert la sortie de l’égout de l’autre côté. Solenn, étant sortie juste avant Sylvain, décide de relancer les hostilités de la veille.
Une fois rentrés au gite et ayant mangé les restes… encore, la soirée se poursuit par la rédaction de ce CR (l’est beau hein) (sauf pour le 31 qui ne l’est encore que potentiellement).
Jeudi 31 mars 2016:
Suivant les bons conseils de tonton Vinnie, nous avons donnés sèchement un grand coup de baguette magique sur le pain.
Un levé tardif suivi de courses diverses nous a conduit à déguster (enfin) du Comté et du Morbier au parking de la grotte Chauveroche aux alentours de l’heure glorieuse et peu matinale de 14h. Les néoprènes enfilées, nous avons entamés la marche d’approche qui se révéla ardue, d’autant plus à cause de l’équipement précédemment cité. Dès l’entrée, la cavité nous donne le ton avec un passage aquatique (très) boueux. Après 20 minutes de péripéties boueuses, nous voilà arrivé à « la Plage ». Nous nous engageons dans le réseau des petits gours à la recherche de fraîcheur et d’humidité. Au-delà de quelques voûtes mouillantes ne correspondant pas à la description du parcourt classique, nous décidons de retourner à « la Plage ». Après une courte pause, Arnaud trouve l’accès au cheminement initialement prévu. Le groupe se scinde alors : Arnaud, Nico, Sylvain et Amaury vont continuer la visite, tant dis qu’Oli et Solenn retournent aux voitures. Après une étroiture, le premier groupe trouve la longue suite de gours nécessitant de nager à fréquentes reprises. Après 25 min, ce groupe décide de faire demi-tour. Entretemps, Oli et Solenn arrivent aux voitures mais ne retrouvent pas la cache des clés. Ils ont donc été contraints d’attendre -sous la pluie et –de ce fait–sous couvrantes- le retour des autres.
Sur le chemin du retour nous nous sommes rendu compte que nous avions oubliés d’acheter des oignons pour la morbiflette prévue pour le soir. Cependant, l’absence de pommes de terre n’a été découverte qu’au moment de cuisiner. À remarquer que Sylvain, ô miracle, n’a pas fait preuve de son talent coutumier (dixit Solenn, plus ou moins). La soirée s’est poursuivie par une partie de poker-cuillère et de la « rédaction » de ce dernier morceau de CR.
Vendredi 1er avril 2016:
On nettoie le matos, on range le gite, on achète du fromage, la route va être longue jusqu’à notre cité ardente.
En cette fin d’hiver, l’UBS présentait son Assemblée Générale à Wellin. C’est Sylvain et Charlotte qui y représenteront le club.
Cette édition ne fut pas trop agitée et se passa dans le calme. Une petite déception sur le fait qu’ils passent outre le non-respect du pourcentage de femme présente dans le conseil. Tant pis !
Cette AG durera toute la journée, entrecoupée d’un bon petit repas et de pauses shopping à SpéléRoc. C’est vers 16h15 que sonne le glas de la fin et fait se diriger les participants au bar pour une dernière choppe.
Certains rentreront chez eux, d’autres iront à la chorale, mais pour les plus jeunes (et les plus fun!), le weekend ne fait que commencer !
Après un rapide passage au gite de Han-sur-Lesse, nous sortons du village pour explorer la mine d’Auffe, mais surtout pour y faire le repas du soir ! Jus d’orange et hot-dogs seront la récompense d’environ 140m d’oppo pour les plus courageux, ou de barbotage pour les moins frileux. Accompagnés de chauves-souris et de nombreuses grenouilles (y parait !), on s’arrête à mi-chemin de la galerie sur l’affaissement de la voûte qui scinde la rivière. La moutarde réchauffe. Retour vers 22h30 dans le froid.
Participants : Julien, Ari, Aurélie, Frits, Sylvain et Charlotte
TPST : env. 2h30
C’est vers 8h du matin que la joyeuse troupe se réveille, aidé par la luminosité de la chambre, les entrées intempestives des voisines et un vol d’oreiller ! Nous sommes rejoint au petit déjeuner par Jean-Paul et Benjamin-ou-Benoit (que l’on appellera Ben pour plus de facilité !), membres du SCAN.
Ce matin, nous allons aux grottes de Han, pour nettoyer la salle du Dôme, la plus grande du réseau touristique. Plus une porcherie qu’une grotte : nous ramassons, à l’aide de gants et du vaccin contre le tétanos, bouts de papier, casquettes, boites de sardine, tétines de gosses, peignes, dossiers de siège, ancienne boite à fusible, briquets, torches… on aurait pu lancer le concours du truc ramassé le plus improbable !
A midi, on pique nique sur le parking (et non devant la grotte) et la moutarde est toujours aussi forte.
L’après-midi, Ari, qui représente la 7e génération de guide touristique de sa famille. nous montre son sanctuaire. Parsemé de commentaires scientifiques et d’anecdotes personnelles, entrecoupé par les nombreuses questions pertinentes de Sylvain, nous visitons une partie du réseau touristique de Han : la salle des Mystérieuses, la galerie Lannoy, la salle d’Armes, la salle du Dôme et la salle des Draperies. C’est dans cette dernière qu’il y a LA grosse surprise. En effet, cet après-midi, nous visitons le Réseau Sud. Hyper motivés et hyper impatients, on traverse chacun notre tour cette Lesse souterraine à l’aide d’une barque. Souvent en crue l’hiver, la salle Cornet n’a pas encore été visitée cette année et le sol sableux semble vierge de toutes impuretés. Au fond, se dresse fièrement le portail du Réseau Sud, commence alors le voyage féerique, avec ces galeries toutes concrétionnées, ces centaines d’excentriques, ces stalactites tantôt translucides tantôt rouge ferreux.
La rivière nous barre le chemin et il faut la contourner par un éboulis. Frits veut faire son malin et insiste pour la traverser en sautant ! N’ayant absolument aucune croyance en ses performances pour le saut en longueur, on le laisse faire, caméra au poing.
Nous remontons la rivière collés aux parois pour éviter de trop se mouiller. Nous arrivons dans la salle des Sinanthropes où nous cherchons notre chemin, une étroiture ascendante. Ari et Frits, celui-ci trempé de son exploit, essayent plusieurs passages mais renoncent à cause d’une trop grande instabilité. On hésite à continuer car dans les souvenirs de chacun, on ne remonte pas autant la rivière. Plus motivés que jamais, on se lance, entre oppo et baignade, et arrivons enfin à la salle du Corail où nous attend une corde à nœud qui nous aide à traverser puis à monter sur une paroi boueuse et glissante. Nous trouvons enfin ce passage qui nous emmène dans un autre monde, la salle de la Pentecôte. Mais voilà, il n’y a pas de mots assez forts pour décrire ce que nous voyons. Une salle immense remplie de concrétions. Les adjectifs se bousculent, notre souffle est coupé, on en revient pas. On reste un peu au milieu de ce paysage pour profiter du spectacle.
Les éclairages faiblissent, il faut penser à partir. Nous quittons ce lieu magique à contre-cœur en ayant conscience qu’on risque de ne jamais revenir.
Le retour fut rapide et on savoure une dernière fois la traversée en barque. On nettoie nos chaussures pour ne pas salir le béton de la zone touristique, ainsi que toute la combi (mouillé pour mouillé !) et on quitte la grotte sous l’inévitable coup de canon.
Participants: Julien, Ari, Aurélie, Frits, Jean-Paul, Ben, Sylvain et Charlotte
TPST: 8h08 (dont 3h le matin)
Les moins pressés clôtureront ce weekend chez Pompon.
Ce weekend fut froid, mouillé, intense. On ne s’est pas ennuyé. Alors peut-être qu’une belle concrétion ça se mérite, mais elle est encore plus belle quand on est bien accompagné.
La prochaine fois, on fait le Souffleur… faut-il encore trouver une date !
C’était une sortie quelque peu improvisée qui s’est organisée ce samedi 5 mars 2016 au Chantoir de Ronsombeux, qu’à cela ne tienne l’important n’est-il pas d’aller sous terre?
C’est à 9h que Vinnie, Amaury et François² se retrouvent au local pour préparer le matos et puis se rendent dans la commune d’Ozo. Une fois sur place Amaury a quelques soucis avec son demi-lune qui est bloqué et sous les conseils téléphoniques d’Olivier, le docteur Vinnie lui applique un cataplasme de dynéma. Suivant ses souvenirs, Vinnie trouve facilement l’entrée de la grotte et il est 11h30 quand les 3 compères pénètrent dans la cavité. La lourde porte passée, il faut un peu de temps pour comprendre comment passer l’étroiture d’entrée. Dans la 1ère petite salle, François² décide d’en rester là car il a oublié sa pédale-bloqueur. Vinnie équipe le puits puis un dernier ressaut avant d’arriver au Vestiaire. Amaury à ses côtés, ils cherchent leur chemin dans les éboulis. La suite est une succession de ramping, crapahut, petites escalades, désescalades. Après ce dédale, ils arrivent à une sorte d’étroiture qui conduit au réseau fossile de la rivière. A bout de cet obstacle, ils rampent horizontalement dans une galerie parfois étroite. Ils atteignent un passage plutôt vertical qui conduit au siphon. La descente se fait en oppo mais il s’avérera que l’installation d’une petite corde de 11m leur sera bien utile à la remontée. Après avoir admiré le siphon à -62m ils font demi-tour. Le remontée du boyau n’est pas simple mais ensuite le retour par la rivière fossile est assez évident. L’étroiture biscornue est plus facile à la remontée puis il faut un peu chercher son chemin dans les éboulis avant de revenir au Vestiaire. La remontée et le déséquipement se font sans soucis. L’étroiture de sortie par contre leur donne un peu de fil à retordre. Il est 15h30 quand ils retrouvent François² qui sieste à la voiture. Ils finiront l’activité autour d’un verre dans une brasserie de Barvaux ou un JeanBono pour François² (car il est très fan de U2)…
Participants: Vinnie, Amaury et François² en partie
Pour lancer officiellement ses activités, la Com-J organisait un WE placé sous le signe de la convivialité et du fun autour de la spéléo (sic). C’est ainsi que Caro, Antoine, Sylvain et Vinnie se retrouvent au Château des Grottes de Floreffe à 16h. Accueillis par Julien, Aurélie et Ari, ces derniers ne savent pas trop ce qui les attend. Un certain mystère flotte dans l’air quant aux activités du jour. Il est vaguement question d’une visite des égouts de Floreffe, d’une sortie semi-aquatique… Le groupe complété par Fred Courcelles et Thomas un (vrai) jeune de 14 ans (du club Les Sans Ciel) est emmené dans une petite clairière. Des jeux dignes d’un numéro de La Patrouille des Castors sont organisés par groupe de 2: équilibre sur branche, koala, mémoire de couleur, tir de corde, valse d’équilibre, canettes à faire tomber… Caro et Fred remportent le droit d’être excusé de vaisselle.
Vers 18h, la troupe regagne le gîte et prépare le souper: une tartiflette (qui se fera au Camembert et Maredsous). Peu a peu le groupe s’étoffe avec l’arrivée de Moise, Fritz du GRSC, Hans et son frère de Bruxelles. Pendant le repas, on se perd en conjectures et on ne sait pas à quelle sauce on va être mangé. Il est 21h quand tout le monde a revêtu son costume spéléo et brave le froid en direction d’une carrière proche. Après l’escalade de la grille d’entrée (ils ont les clés hein!), 2 groupes se forment car les cavités à voir sont modestes en taille. Moïse en maitre d’orchestre passionnant et passionné ouvre les portes de La Grotte de la Dolomie. C’est étroit, râpeux avec pas mal d’araignées, il y’a même une carcasse de renard proche de l’entrée. Comme son nom l’indique la grotte est faite de dolomie ce qui est assez peu courant pour être souligné. Contrairement aux grottes plus classiques, les couleurs des concrétionnements oscillent entre le gris, bleu, vert (parole d’un daltonien!). Vinnie ne passe pas l’étroiture du Chat mais tout le monde se retrouve après un petit bouclage et prend le chemin de la sortie. Le groupe numéro deux prend leur place tandis que le numéro 1 va seul dans la Grotte des Marlaires. Après une petite séance photo, on ressort de la carrière pour se rendre à la Grotte de Sprimont. Anciennement touristique cette grotte à l’atmosphère particulièrement sèche et tiède est joliment concrétionnée. Une descente en rappel dehors par une petite lucarne clos la visite. C’est alors que la surprise arrive: ceux qui en ont, enfilent leur néoprène et c’est parti pour un petit ramping dans l’eau souterraine d’un collecteur. Après quelques centaines de mètres de crapahut, on peut se tenir debout (ou presque pour les plus grands). Le spectacle est un peu monotone mais quel plaisir de cheminer dans ce souterrain artificiel. On ressort et chemine à l’air libre pendant un moment, l’eau à mi-cuisse à la stupéfaction de quelques urineurs proche de la buvette de foot du coin. L’apothéose sera la descente en rappel d’une cascade en pente douce qui se jette dans la Sambre qui n’a rien à envier sa sœur de Coo! Il est 2h, il gèle et le groupe ravi ne tarde pas à rejoindre le gîte. Caro et Antoine rentrent à Liège. Des restes de tartiflette nous requinquent un peu avant d’aller se coucher à 3h.
Dimanche 27 février 2016
Après une courte nuit, Julien amène le petit dej: croissants, pains au chocolat. On est bien reçu! Le pic nic en poche on se rend à Lustin retrouver le SSN. Une fois équipé la vingtaine de participants se divise en 2 groupes et guidé par des membres de la SSN on part visiter le Réseau de Fresnes. On ne manque pas de se recueillir à la mémoire de Jacques Simus. Notre groupe emprunte une entrée qui commence par une échelle puis une oppo, suivie d’un crapahut en pente douce. On rejoint un passage fortement noyé, on fait demi tour et remonte pour shunter le passage et retrouver l’autre groupe dans la Salle de la Cigogne. La suite est variée jusqu’à la Salle des Français. On mange un bout. Un peu plus loin on arrive dans la rivière puis on escalade une cascade. Presque tout le monde passe une étroiture coudée pour effectuer un petit bouclage. Désescalade de la cascade puis passage par un autre chemin que pour venir. On remonte une grosse pente glissante. Chacun sa méthode: oppo escalade, ou hissage à l’aide d’une corde. On retrouve l’autre côté de la voute mouillante du début. Certains hésitent à la passer. L’idée d’une petite apnée en milieu étroit et surtout la température extérieure feront renoncer les plus motivés. On revient un peu sur nos pas avant d’entamer la remontée d’un puits par des échelons en fixe. Une fois changés certains gambadent aux alentours en admirant le paysage. On remercie la SSN pour la visite et on revient au gîte à Floreffe. Aurélie a nettoyé et rangé tout le gîte ce qui nous met en joie. Merci encore à elle! Le WE se termine sympathiquement autour d’un verre dans une petite brasserie de Floreffe.
Participants: Caro, Antoine, (le samedi seulement), Sylvain et Vinnie (tout le WE)
Aujourd’hui, c’est atelier « s’en sortir avec une topo »!
Arnaud, Caro, Sylvain, Nico, Solenn et Charlotte se retrouvent au local pour midi 30 pour aller crapahuter dans le Trou des Manants où nous attend Alphonse Michaux pour nous ouvrir la cavité. N’ayant aucun signe de vie d’Amaury, nous commençons notre progression à l’aide de topo données par papa Arnaud, que l’on devait suivre pour trouver le chemin dans la cavité et faire une boucle, sans se perdre, comme des grands !
C’est Caro qui prend les choses en main (surtout la topo !) et qui commence à guider la troupe dans les éboulis. Elle est doublée rapidement par Solenn et Charlotte qui préfèrent suivre les flèches « fond »! Nous arrivons à la Salle de la Pluie, nous descendons dans une petite cascade pour arriver dans la Salle de la Pluie, nous continuons dans d’étroits passages, rassurés de ne pas les faire au retour, puis la Salle de la Pluie…oui elle est difficile à localiser car il pleut partout dans cette grotte ! Là, nous attend une corde que nous grimpons, nous continuons notre chemin pour tomber dans la Salle Blanche. Nous parvenons jusqu’à la rivière que nous suivons jusqu’au siphon. Le parcours se transforme en aqualibi, on saute, on vole, on s’éclabousse…Demi tour jusqu’à une autre Salle Blanche (humm…) où l’on fait une pause goûter et un combat de boue féminin (n’allez rien imaginer !) On monte la corde déjà équipée et on part à la recherche de la seconde partie de la boucle. Topo foireuse, flèches bizarres, on peine à se retrouver ! Si bien qu’Arnaud retombe dans une des Salles de la Pluie ! Après avoir essayé toutes les options, nous décidons de faire demi tour et nous nous tapons tous les éboulis à remonter !
On sort à 18h, trempés et boueux!
Echec de la mission, on reviendra… ou pas !
Participants Arnaud, Caro, Sylvain, Nico, Solenn et Charlotte
TPST 4h30
Tous les ans, nous organisons un weekend dans les carrières souterraines de Savonnières en Perthois, en France.
Vendredi:
Olivier, Solenn, Benjamin, Patrice et Charlotte se sont retrouvés vers 13h au local (nouveau et ancien!) pour prendre la route direction Arlon pour récupérer Sylvain et la clef du Rupt du puits, grotte situé tout près des carrières.
L’entrée de cette cavité se trouve au milieu des bois qui n’a pas été épargné par la dernière tempête. Chemin impraticable, on peine à la trouver. Arrivés devant l’entrée surplombée d’une structure mécanique, nous y installons 2 cordes qui nous permettrons de descendre le puits artificiel de 40m.
Nous atterrissons au niveau du siphon avale où nous commençons notre progression en remontant la rivière souterraine pendant environ 2km. La troupe avance joyeusement, parlant préférence féminine et méduse, l’eau jusqu’aux fesses pour les plus petites, évitant gour et autres baignoires jusqu’au siphon amont. Pour varier un peu, nous nous faufilons dans une galerie pour admirer bon nombre de concrétions en forme de macaroni. Heure oblige, nous faisons demi tour. Certains repasseront par les trous d’eau, d’autres utiliseront la main courante situé juste au dessus des compères, qui donne un autre point de vue de la cavité. Remontée du puits plus difficile à cause des néoprenne gorgées d’eau, c’est vers minuit qu’on se retrouvent tous à la voiture.
TPST:env.5h
Une demi heure plus tard, nous arrivons à l’entrée des carrières souterraines où nous attendent Amaury et Caro, les, officiellement, boulets du weekend! Attendu par une tierce équipe à Arlon, ils ne les ont jamais rejoint car ils ont loupé cette information! (Arlon n’était pas au courant et n’ont pas attendu) Ils sont donc arrivés alors que les carrières étaient fermées à clef! Résignés à dormir dans la voiture, ils ont été heureux de nous voir arriver à 1h???du matin!
La tierce équipe, c’est les copains de l’ULS! Les habitués, nos préférés, sont au rendez vous; Pierre, Mathéo, Tom, Benoit, Mano, Delphine,Thibaut et Fred (GS La Cordée), le pull rose de Thierry va nous manquer cette année! Installation rapide du camp, on se joint à eux pour trinquer la première bière. Les derniers se coucheront vers 3h, et crevés, nous n’avons jamais vu revenir Caro de sa toilette!
Samedi:
C’est avec entrain et grande motivation que nous savourons le petit déjeuné, tout en choisissant les équipes et cavités à visiter.
-Après la répartition des groupes, Benja, Benoit (Arlon) et Amaury se sont rendu au Gouffre de la Sonnette. Benja y a exercer son « talent » pour la photographie. Amaury s’est vu être désigné comme mannequin et Benoit comme éclairagiste en chef ce qui leur a valus de se retrouver dans des positions parfois peu agréables. Au vu des clichés qui en on résulté ça valait quand même l’effort.
-Caro suit Pierre, Patrice et Carl en direction de la Grande-Vialle
Après 15 min d’errance et un détour par la sortie de leur traversée d’où ressortaient quelques Sans Ciel présents pour reconnaissance, ces derniers arrivèrent finalement à l’entrée de la Grande Vialle.
Chacun improvisa son parcours dans les méandres de la Grande Vialle en fonction de son gabarit et de ses préférences en matière de tortures à la manière belge.
La -jusque là- fidèle gourde de Caro décida de remplir sa fonction (à savoir contenir de l’eau) de façon pérenne et trouva pour cela résidence au fin fond du méandre, à l’endroit possiblement le plus « streu ».
La traversée se passa sans autre perte et l’équipe ressortie tranquillement par l’Avenir.
Après une session restauration au camp, les 4 courageux continuèrent leur chemin vers la Sonnette qui ne posa pas de difficulté particulière. A l’issu de cette cavité, l’équipe se divisa : les 2 P persistèrent avec la Besace tandis que les 2 C partirent enquêter sur la mystérieuse disparition (ou « la non apparition au camp » pour être moins dramatique) de Solenn, Charlotte et Oli. A ces derniers se sont joints Sylvains et Amaury.
Non alarmée, la troupe profita de ces recherches pour repérer les entrées de quelques autres cavités et ramener quelques coquillages. L’investigation se conclut finalement vers 19h30 lorsqu’ils trouvèrent les rescapés patientant paisiblement à la sortie de la Besace.
-Sylvain est avec Tom, Mano, Thibaut, Delphine, Marie (ULS) et Gérard (ULS) Ils commencent par visiter le Gouffre de la Besace. Arrivés sur place, un groupe des » 100 Ciels » qui ont équipé la cavité est occupé à remonter. Les 6 spéléos attendent 1h à l’extérieur le temps que l’équipement soit libéré. Delphine et Thibault en profitent pour faire un concours de qui passera par la plus petite étroiture. Une fois la grotte libre, Sylvain, le boulet du jour, s’aperçoit qu’il à oublié sont descendeur au campement. Pas de panique, Tom, expérimenté, lui propose le sien et utilise les techniques de réchappe pour descendre. Par chance Olivier, Solenn et Charlotte, partis plus tard du campement, ce sont aperçus de la distraction de Sylvain et décident, en allant à leur cavité, de le retrouver pour lui restituer l’objet oublié. Ils se perdront quelques fois sur le chemin. Equipés complètement, les 7 spéléos peuvent enfin descendre dans le gouffre. Mano, Marie , Thibault, Gérard et Delphine descendent en premier. Quand vient le tour de Tom, il s’aperçoit qu’au 2° gouffre, le mousqueton de l’amarrage à été accroché dans un vieux mousqueton tout pourri. Il attend Sylvain pour lui montrer l’erreur. Tom casse même le mousqueton en deux d’une seul main, puis corrige l’erreur. Les spéléos resterons +ou- 3h dans la cavité. Après s’être ravitaillés au campement, ils partent réaliser la traversée Avenir / Grande-Vielle. En remontant, ils déséquipent la Grande Vielle pendant qu’un groupe des Sans Ciels déséquipe l’Avenir. Au total, ils resteront plus ou mois 4h dans la cavité. Remontés, ils rentrent au campement retrouver les autres. Delphine et Thibault, motivés, partent faire le gouffre de la Sonnette.
-Quand à Olivier, Solenn et Charlotte, nous décidons d’innover; en effet, nos commencerons par le trou du pet qui chante (oui je sais!). Petite grotte très sympathique pour apprendre à équiper, c’est Charlotte qui s’y colle. On commence par une petite main courante pas bien large qui surplombe un puits de 8m, suivit d’un ressaut de 3m, d’un puits de 10m et d’un de 4m. L’équipement se fait sur des tiges nervurées dotées d’antiques plaquettes (artisanales ?), le tout en acier passablement corrodé. Aucune grande difficultés, si Olivier ne faisait pas son perfectionniste! Bloqué au dessus du puits de 4m sans grande raison valable, la gamine à faillit y perdre ses orteils! Je n’exagère pas, les 85m de corde et 20 moustifs utilisés le prouvent! Ayant envie d’un peu d’action, nous nous arrêtons devant la Besace où nous retrouvons Mathéo et Fred qui s’apprêtent à l’équiper. Nous descendons rapidement l’enfilade de 4 puits et nous sommes rejoint dans le fond par Pierre et Patrice. La remonté se déroule sans problème, essayant d’utiliser l’oppo plutôt que les cordes.
On s’arrête au camps pour manger un morceau mais nous ne perdons pas l’élan et nous nous dirigeons directement à la Sonnette, déjà équipée.
Après cette journée bien chargée, nous nous retrouvons tous au camps pour débuter l’apéro avec du saucisson à la bière d’Orval comme amuse bouche! Après les traditionnelles pâtes de Benoit, une autre tradition se réalise enfin; en effet, cette tradition pas très traditionnelle car absente ces 3 dernières années, occupe une bonne partie de la troupe. La pétanque 3D bien sur! Pendant qu’ils essayent de placer le cochonnet derrière un mur, entre 2 cailloux ou dans un autre endroit loufoque, certains les suivent avec chaise dans une main et verre dans l’autre, d’autres en faisant des photos.
Afin de se remotiver à 1h du matin, Caro, Sylvain, Solenn et Carl allèrent en quête de la célèbre voiture brûlée. L’expédition expédiée en 30min fut rapide et efficace en dépit des indications un tantinet marseillaises données.
Les plus vaillants veilleront jusqu’à 4h.
Dimanche
Petit déjeuné moins motivant, car il s’agit des dernières heures dans les entrailles de la terre. On range le matos, Sylvain prépare la clef de portage….avec Charlotte dessus!
Encore une une édition des Savonnières forte en émotion…vivement l’année prochaine!
Participants RCAE: Olivier, Solenn, Benjamin, Sylvain, Caro, Amaury et Charlotte
En ce début d’année, une nouvelle commission de l’UBS prend son envol, la Commission Jeunes ou de son p’ti nom, ComJ. Combinée à SpéléoJ (cf. http://speleoj.be/index.php/accueil/qui), elle agrandit son champs d’action et s’adresse aux jeunes de moins de 35 ans. Oui, en spéléo, on reste jeune tard !
Son rôle ? Donner les outils nécessaires aux jeunes spéléo autonomes (qui font partie d’un club où les activités sont pauvres ou qui souhaiteraient en faire plus) pour organiser une sortie, un weekend, une expé, un truc fou…
Ce weekend, c’était le weekend de lancement de la commission. C’est à Han-sur-Lesse que 28 jeunes et moins jeunes se regroupèrent pour se familiariser au projet et aux nouveaux copains. Le mot d’ordre : du fun !
La moitié du temps est consacrée aux discutions sur sa mise en place et aux idées d’activités que la ComJ pourrait proposer. De sorties techniques aux grandes classiques en passant par des expés à l’étranger, le programme paraît chargé et vend du rêve. Surtout pour les clubs qui ne se diversifient pas. Les regards de Sylvain et Charlotte se croisent, un sourire s’invite, car dans son programme, le RCAE nous propose déjà toutes ces expériences. Mais cela ne nous empêche pas de rêver. Au contraire.
Le reste du temps est dédié à renforcer la cohésion d’un groupe qui ne se connaît pas forcément. Chose faite à grand coup d’animations et de T8 !
Le samedi après-midi est consacré à un jeu de piste. Une sorte de course d’orientation de 10km où il faut trouver des balises qui contiennent le point suivant à trouver, ainsi que des questions sur le karst de la région. On peut donc à présent citer 5 espèces de chauve-souris, dire quand les grottes de Han ont été équipées du tram, citer les 9 communes traversées par la Lesse, donner le débit de saturation du gouffre de Belvaux, donner le nombre d’habitants vivant dans le bassin de la Lesse,… Pendant la rando, on devait également réfléchir à une activité que l’on pourrait organiser avec la ComJ.
Sylvain fera équipe avec Fred et Julien. Une équipe de gagnants, ou qui aurait pu l’être s’ils avaient eu l’indice pour trouver la première balise (que les autres groupes ont eue) et si le groupe qu’ils suivaient n’avait pas ensevelis sous les pierres la balise à la sortie des Grottes de Han. Mais ils ont le mérite d’avoir dépassé en beauté l’équipe de Greg et Moïse (non, vous ne vous vengerez pas, les gars). Ce jeu de piste nous a permis de découvrir ou redécouvrir la région, tout en faisant connaissance avec nos camarades.
Charlotte se retrouva dans l’équipe boulet ! Non seulement on peine a trouver les balises mais une envie de suicide collectif surgit quand on se rend compte que l’on s’est trompé d’endroit pour le 1er point. Pas du genre compétitifs -ou mauvais perdants- et la nuit s’approchant, on préfère rentrer.
Dans le jardin du gîte, nous attendent les organisateurs et feu de camp. Là, nous devons donner nos réponses aux questions de savoir, la plupart du temps aidés par Mr Google et Melle Wiki. Mais quand on ne triche pas, et qu’on n’a pas les réponses, le fun a l’air de s’être perdu en route !
On doit ensuite improviser un point chaud, certains ne manqueront pas d’imagination en utilisant la table en pierre, suivi de l’improvisation d’une claie de portage pour soutenir un coéquipier. Charlotte fait le tour du terrain de basket portée par le grand patron Joël …ça, c’est la classe !
Pour continuer sur la lancée, on a droit à un apéro des plus original : fabrication d’un réchaud avec 2 canettes de bière pour faire chauffer la soupe à l’oignon dans une barquette ! Les plus professionnels affoneront les bières pour aller plus vite. Nous, pour éviter d’être trop vite exubérants, profitons du breuvage offert qui fait du bien aux guiboles. On suit bien toutes les indications que les papas nous donnent :
« Une fois bues, découpez les fonds des canettes. Mettez de l’ouate à l’intérieur du premier morceau de canette, puis refermer hermétiquement à l’aide de l’autre morceau de canette. Ensuite, percez de plusieurs trous la première canette à l’aide du clou et du marteau, puis appelez papa pour qu’il vienne mette de l’alcool à brûler… Pour finir, vous pouvez mettre le feu »
Mais là, c’est le drame… l’apothéose, la traîtrise, la calomnie, la fourberie,… : il n’y a plus de barquette…! Et qui dit pas de barquette, dit pas de soupe à l’oignon ! On regarde donc se consumer notre super réchaud sans soupe à l’oignon… Nous attaquons ensuite le barbecue burger ! Heureusement, nous n’avions pas dû faire notre propre barbecue en canette… Les burgers étaient vraiment délicieux, un vrai régal. Merci chef !
Retour au chaud pour la présentation de nos idées sur un évènement que la ComJ pourrait nous aider à organiser. C’est l’équipe de Frits (GRSC), ravi, qui gagne avec son idée de rallye souterrain. La T8 commence a faire son effet et rend les jeunes plus productifs pour le tour de table afin d’apporter nos idées sur le logo, les activités, l’Excentrique et la création d’un journal de bord. Le fun s’invite alors dans la danse. C’est vers 23h que les grands ont besoin de calme pour débriefer la journée, et qu’ils envoient les gosses au fond d’un trou : la grotte du Tienne des Maulins à Eprave. Mathieu nous dit qu’elle est facile, qu’il n’y a pas d’étroitures et qu’on est pas obligé de mettre une combi. Pour ceux qui ne le connaissent pas (comme nous avant) il faut savoir que ce gentil Mathieu aux airs d’anges réussirait à faire croire au Grand Jojo que Dark Vador n’a jamais été le papa de quiconque ! Nous voilà donc tous sous terre, en jean, basket, avec le pull d’un copain….rampant dans la boue et le froid !!!
Les 2 voitures pleines de papillons et de nouveaux copains rentrent vers 2h pour faire plus ample connaissance.
Après une bien courte nuit, on se lève tous pour le petit dèj’ servi jusqu’à 9h30. Elèves un petit peu trop disciplinés, tout le monde est présent sauf le petit dèj’ ! Après s’être enfin rassasiés, on recommence la discussion de la veille en résumant les grandes idées trouvées lors du tour de table.
Jean-Marc Mattlet lance l’idée d’une expé pour 2017 en Croatie….on s’y voit déjà !
Après avoir déjeuné, le programme souterrain est enfin dévoilé ; trois activités nous sont proposées, 2 entrées de mine de 30 et 70m et le Puits-aux-Lampes. Nous, on aimerait tout faire, mais il faut être réaliste, on n’aura jamais le temps. Le Puits-aux-Lampes étant une activité au programme de notre club, on choisit l’originalité. Une petite trouille se fait ressentir ! 70m c’est haut quand même ! Un petit coup de fil en cachette à papa Alex et tonton Oli et en moins de 2 secondes nous voilà rassurés, on fait les 2 entrées de mine, on en déséquipe une et on finit par le Puits-aux-Lampes ! Tiercé gagnant !
Plus motivés que jamais, Sylvain et Charlotte suivent Julien et Aurélie pour le puits de 30m (le puits SBB) situé dans le bois de Boine, entre Han-sur-Lesse et Belvaux. Tandis que l’équipe de Frits est allée équiper le puits de 70m (ancien puits d’extraction de baryte) à Ave-et-Auffe. On inversera par la suite. L’entrée est située au milieu des bois, entouré de barbelés, sans possibilité d’attacher les cordes. Julien, le plus inspiré d’entre nous, décide de prendre les 2 arbres qui surplombent le puits pour faire un Y avec la corde…8m suffiront ! Alors que Julien et Charlotte doivent grimper dans les arbres pour y attacher les mousquetons, Sylvain n’a qu’à lever le bras …et ça, ça fait beaucoup rire Aurélie ! Arrivés en bas, le sol, parsemé de salamandres et de poutrelles effritées, est assez instable, on ne traîne donc pas et on remonte. Longés à la ceinture de sécurité de la camionnette de la fédé, mais toujours avec nos casques, Julien et Aurélie nous déposent au puits de Ave-et-Auffe, car ils doivent se rendre au Puits-aux-Lampes pour aider à déséquiper. Progression symbolique pour Sylvain, qui, ayant grandit dans la région, est souvent venu à cet endroit précis, se demandant ce qu’il y avait en bas, rêvant des mondes souterrains. On descend tous les 2 côte à côte grâce aux 2 cordes installées. A environ 50m de profondeur, une galerie apparaît que nous empruntons. Une chauve-souris s’y engage avec nous, elle vole et virevolte aux cotés de Charlotte, tandis que Môssieur se cache car » elle risque de sauter à la gorge ! » mouaih ! On décide de remonter car à la base du puits se trouve un tapis de carcasses d’animaux, et l’odeur et les nombreuses mouches nous font fuir ! Surprise, en haut, nous attendent les copains Julien, Aurélie et la Frite ! Au Puits-aux-Lampes tout le monde est parti, se retrouvant tout seul pour déséquiper, Julien préfère nous attendre …chouette ! Il nous détestera un peu après, dans la voiture, car oui, les odeurs de carcasses macérées se sont imprégnées dans nos combis ! Petite halte de 5 secondes au gite pour les pisseuses et pour récupérer Tom qui nous a lâchement abandonné ce dimanche pour visiter la Grotte du Père Noël.
Direction le Puits-aux-Lampes ! Une grotte impressionnante, surtout en Belgique, où un enfilement de puits donne accès à une salle immense ! Les organisateurs de la ComJ, ne voulant pas faire les choses à moitié, équipèrent cette dernière par un rappel guidé. Pour notre première fois dans cette grotte, la découvrir en volant fut magique. Mais sur ce coup-là, Charlotte aurait préférée être grosse ! Après une rapide exploration, nous entamons la remontée. Peu de temps après, nous finissons au gite pour trinquer au weekend entre survivants !
C’est à 23h que l’on regagne enfin nos lits, des idées et du fun plein la tête.
Après ce week-end, on ne confondra plus jamais une espèce et un genre, on connait la signification de T8, Frits a une voiture boueuse, on se promènera toujours avec sa barquette, on écoutera plus jamais ce Mathieu, on sait faire un Y de 8m de long, on offrira à Julien un désodorisant pour voiture, on ne verra plus de dinosaure, mais surtout, on restera jeune et fun tant qu’on ira explorer les profondeurs.
Souvent rêvée, mais jamais réalisée, la visite de la Galerie des Sources à Hulsonniaux s’est enfin concrétisée en ce glacial dimanche 17 janvier 2016. C’est à 9h et des rawettes que Olivier, Vinnie, Arnaud, Caro et Benja se retrouvent au local. Ils se serrent à 5 dans une voiture et partent pour un peu plus d’1h de route en direction de la gare de Gendron-Celles. Ils peuvent admirer sur la route de jolis paysages enneigés et bucoliques (non ils ne souffrent pas de flatulences !). En attendant Sylvain, ils en profitent pour aller visiter un petit château d’eau abandonné perché sur une colline en y accédant par une étroite échelle et constatent que la nature reprend pied sur la main de l’homme.
Une fois que Sylvain les a rejoint, ils vont se garer sous un pont et après un petit pique-nique se changent en essayant de se réchauffer vaguement au soleil. Ils traversent une prairie neigeuse et démarrent l’ascension d’une colline abrupte à travers bois pour atteindre l’entrée supérieure fermée par une porte UBS. Il est alors 12h. Après être descendu un passage un peu étroit ils se retrouvent dans une petite salle où ils s’arrêtent un peu pour profiter de la chaleur et Benja de faire quelques photos. Tranquillement ils vont visiter le Réseau CPL et admirer les concrétions malheureusement souillées par de trop nombreux passages humains et la bêtise de vandales. Des petits groupes se forment pour aller voir le fameux cierge qui malgré des tentatives de rafistolages a bien mauvaise mine. Certains poussent leurs nez jusque Hessels’ Hell et Mulders’ Put. Le groupe de nouveau solidaire revient sur ses pas et emprunte l’Entonnoir par deux passages distincts avant de se retrouver dans La Grande Diaclase. Dos à celle ci, ils font le choix de prendre à gauche et hésitent devant deux voies. Vinnie s’essaie dans celle de droite, atteint un cul de sac en désob, fait demi-tour et rejoint les autres dans le passage de gauche. Chacun furette dans tous les coins pour essayer de trouver la suite : Olivier et Benja s’engluent et halètent dans des tréfonds étroits et peut-être même hors topo ; Caro suivie de Sylvain et Arnaud trouve l’étroit Vanadra et entame une boucle. Oli finira par les suivre. Vinnie se fatigue dans le Vanadra et abandonne l’étroiture faute de prises de pieds satisfaisantes et revient patienter avec Benja. Ces derniers entendent la voix d’Oli qui dit avoir trouvé la fameuse vire et qu’il commence à l’équiper. En stéréo la voix de Caro se fait entendre et leur apprend qu’un autre passage est possible pour rejoindre Oli. Demi-tour puis direction la Salle du Vieux (de l’autre coté de la Grande Diaclase) où Arnaud est au fond d’un puits et chatouille la rivière souterraine. Caro et Vinnie rejoignent Oli en passant une étroiture et attendent que celui ci équipe la vire aérienne en oppo. Tout le groupe finit par se réunir là-bas et admire quelques sculptures phalliques. Oli finit l’équipement un peu complexe à grand coups de créativité et l’on se retrouve tous dans une petite salle bien concrétionnée et relativement préservée. Pressés par le temps (il est près de 17h et on est censé être sorti pour 18h !) nous nous frayons un passage entre stalactites et stalagmites pour aller admirer tout en rampant (le plafond étant d’une hauteur de 1m max) la Grande Salle qui porte bien son nom constellée de concrétions. Au pas de course -ou plus exactement ventre à terre- on fait demi-tour et on se suit de plus ou moins près pour sortir. Oli déséquipe. Fatigués, les derniers passages vers la sortir sont plus laborieux. Il est 18h20 quand les derniers sortent du trou et redescendent la pente boueuse jusqu’aux voitures. Le groupe se dépêche de se changer avant que le matos ne gèle sur eux. Sylvain nous quitte et le club des cinq reprend la route pour Liège. Une fois au local et la clé du « lavoir » retrouvée on nettoie péniblement le matos avant que nos doigts ne soient pétrifiés par le froid.
Participants: Oli, Vinnie, Arnaud, Caro, Benja et Sylvain
TPST: 6h20
Photos: Benja
Après un désistement de dernière minute, nous étions donc quatre (Alex, Claire, Sylvain et Pierre) à nous rendre dans le Réseau Enfer-Fissures en ce dimanche d’hiver. Après le traditionnel rendez-vous au local, nous rencontrons notre guide, Albert Briffoz, et nous rendons sur place, pour visiter cette grotte originale qui avait gentiment été équipée pour nous par le CRSOA.
La descente était très agréable et variée, ponctuée de quelques moments à l’arrêt lorsque notre cher Alex, toujours aussi consciencieux et méthodique, ne parvenait plus à s’empêcher de bidouiller l’équipement en chemin. Nous sommes ensuite parvenus au très impressionnant siphon, et avons ensuite fait une petite excursion dans le réseau d’à-coté. C’est malheureusement là que nous avons perdu la bonne humeur de Claire, et, fidèle à la devise « Happy wife, happy life», nous avons donc commencé à remonter.
La remontée fut plus difficile, les nombreux kilos de boue amassés en chemin nous alourdissaient et empêchaient nos bloqueurs de bien fonctionner. Mais après deux sorties de puits un peu ardues, des échanges de matériel et environ deux cents jurons de la part de Claire, nous sommes finalement parvenus à l’air libre juste à temps pour admirer les dernières couleurs du coucher de soleil.
La pauvre Claire, dont la vessie avait triplé de volume, s’est alors précipitée, pleine de boue, échevelée et pieds nus, vers la maison la plus proche pour profiter de leur toilettes. Heureusement qu’elle est tombée sur un jeune homme visiblement célibataire et un peu désespéré, parce qu’il l’a laissée entrer et n’a même pas appelé la police.
Après cela, nous avons terminé la soirée au local du CRSOA (local chauffé et qui possède même de l’eau chaude et un éclairage correct, quel luxe !), à profiter des nombreux chips et bières bien mérités, en essayant de ne pas trop penser à l’étape très ardue de nettoyage qui nous attendait par après !
Pierre
(photos d’Alex)
TPST : 8-9 h
Participants : Alex, Claire, Sylvain Pierre et Albert B. du CRSOA