Samedi 23 février 2014 après un passage obligé au local, se retrouvent Alex, Jean, François², Eva, Charlotte et Vinnie à Esneux. Après les changements de vêtement d’usage, il est 11h quand ils s’enfoncent sous terre. Le passage de baïonnette se fait avec quelque difficultés pour certains à tel point que Jean décide déjà de faire demi tour et de profiter du paysage ensoleillé.
Vinnie équipe surveillé par Alex dans un enchainement de puits. Juste au dessus de dernier, il comment l’erreur du débutant à savoir faire tomber les amarrages… Pas trop de mal à déplorer, en effet le matos ne s’est pas perdu et a terminé sa chute amorti par une pente boueuse et sèche. Une fois dans la première salle, et passé la fameuse concrétion cassée, il est temps d’équiper le pas du Montagnard et de continuer dans les salles successives. Ensuite, demi-tour et pendant que la troupe entame la remontée, Vinnie fait quelques clichés talonné par Alex qui déséquipe. La remontée par la baïonnette reste la partie la plus difficile de cette cavité!
Il est 15h30 quand tout le monde est dehors.
Cette fois pas de verre pour terminer la sortie mais un nettoyage de matos en bonne et du forme.
Participants : Alex, Jean, François², Eva, Charlotte et Vinnie
Il est peu avant 18h quand nous démarrons le mini-bus. Nous sommes 6 (Alex, Benja, Laurence, Antoine, Charlotte et Vinnie) et nous prenons la route du sud.
Nous avons rendez-vous avec l’ULS à Arlon pour embarquer des kits remplis de cordes et un diable puis nous allons manger dans notre friterie habituelle. Le ventre plein, nous nous remettons en route et arrivons, après 4h de trajet, face à l’entrée des carrières souterraine de Savonnières-en-Perthois aux alentours de 23h. L’ULS est déjà en partie dans les entrailles de la terre et installent le campement. Bien chargés, nous ouvrons la lourde porte qui nous mène dans les carrières souterraines. Après une marche agrémentée de quelques passages dans la flotte d’une petite demi-heure nous rejoignons le groupe.
Les meilleures places sont déjà prises mais chacun trouve son nid. Alors que certains entrechoquent leurs gobelets et taillent le bout du gras, d’autres en profitent pour explorer ce dédale souterrain.
Doucement, les yeux se ferment pour d’autres ténèbres et le royaume des rêves.
Samedi 08/02/2014
Il est 8h30 quand l’agitation réveille les derniers endormis. Nous déjeunons tout en essayant d’organiser la journée : Plusieurs groupes vont se rendre dans les différents gouffres intéressants qui traversent la carrière et les équiper. Ils remonteront ensuite et iront visiter l’une ou l’autre cavité déjà équipée par leur collègues.
Nous nous changeons, préparons le matos et puis le petit groupe RCAE chemine à travers le labyrinthe de piliers et couloirs pour se rendre à l’entrée du Gouffre de L’Avenir. L’idée est de faire la traversée et remonter La Grande Viaille qu’un autre groupe qu’on croisera, aura équipée.
Il est 11h30 quand Benja se lance dans la mise en place des cordes, amarrages, et autres nœuds pour descendre dans la succession de puits plus ou moins arrosés. Après une paire d’heure, et quelques méandres un peu étroits plus tard, nous arrivons au pied d’un P30 qui est la jonction avec La Grande Viaille.
Un escadron de l’ULS nous y attend et entame la remontée de l’Avenir. Antoine préfère les suivre accompagné d’Alex. C’est amputé de ces derniers que notre groupe démarre la remontée du P30 qui nous fournit une belle douche rafraichissante pour pas un balle. Un ou deux autre puits plus haut nous nous engageons dans des méandres la plupart du temps en oppo. La progression devient de plus en plus étroite et effilée. Nous nous égarons un peu, Charlotte tentant en éclaireuse de trouver la suite sans trop de succès. Nous n’avons plus d’eau ni de nourriture avec nous, c’est pourquoi nous décidons prudemment de rebrousser chemin car nous sommes déjà assez fatigués et sentons que nous nous épuisons pour rien.
Un autre groupe de l’ULS est en train de remonter la Grande Viaille. Il semble connaitre la route. C’est pourquoi Charlotte les accompagne par la bonne sortie cette fois.
Benja, Laurence et Vinnie réempruntent le P30 (qui est d’ailleurs vachement plus impressionnant à la descente) pour après emboiter le pas aux derniers visiteurs de cette cavité. Les derniers déséquipent.
Il est 19H30 quand la grotte est enfin vidée de ses intrus (dont certains seront restés 8h).
De leur côté, Antoine et Alex, sortis prématurément de l’Avenir, se font une visite éclaire de la Besace en accompagnant Tom qui déséquipe le trou.
De retour au campement, nous pouvons enfin enlever nos vêtements trempés et nous jeter sur l’apéro.
Un spaghetti finit de nous ragaillardir. Tandis que les plus jeunes entament une partie de pétanque 3D, d’autres se lancent dans la dégustation de vin chaud, liqueur de café et certaines boissons houblonnées voire spiritueuses. Il est 2h30 quand les dernières conversations s’éteignent dans le silence éternel des lieux.
Dimanche 09/02/2014
Nous nous levons à 9h30, déjeunons et commençons à rassembler nos affaires et lever le camp pour retrouver la lumière du jour à 12h30. Après le chargement, nous prenons la route d’Arlon pour aller redéposer une partie du matos de l’ULS.
Le voyage est plus calme et silencieux qu’à l’aller !
De retour au local à 17h, nous trainons un peu avant d’aller manger dans un resto italien de Boncelles.
Il est 20h quand on sort de table et se tape la bise d’aurevoir.
Participants : Alex, Benja, Antoine, Charlotte et Vinnie + Laurence R. (anc. du club) et nos amis de l’ULS
Il y’a sans doute une malédiction des clés avec le Trou des Manants et la section spéléo du RCAE…
En effet le pauvre Olivier est réveillé peu avant 9h pour prêter ses clés du local, ce qui n’était pas vraiment prévu au programme de sa grasse mat !
C’est donc peu après 9h dimanche 26 janvier 2014, qu’Arnaud S, Charlotte, Antoine, Eva et Vinnie se retrouvent au Sart Tilman et prennent un peu de matos perso. Pour le reste, nous voyagerons léger puisque Arnaud D qui nous attend déjà sur le parking a tout prévu .
Arrivés à Tilff, nous nous changeons donc sur place et puis prenons le sentier qui mène à l’entrée du Trou des Manants. Nous sommes en de bonnes mains, puisque c’est le CRSL, le club d’Arnaud qui a découvert en 1985 un prolongement et gère cette cavité.
Cela commence par des passages parfois étroits et chaotiques puis une petite salle avec une entrée de puits plutôt instable. Nous continuons par une autre « voie » et arrivés dans la Salle Sèche, nous allons faire un petit tour dans le beau méandre. C’est à ce moment que nous nous séparons en 2 groupes de 3.
Vinnie continue de s’initier à l’équipement dans un P9 suivi de près par Arnaud S et Charlotte jusqu’en bas de la Salle Blanche ensuite dans un autre puits de 5 mètres avant de retrouver l’autre groupe. Nous suivons alors la rivière souterraine qui finit irrémédiablement par nous mouiller surtout quand à 4 pates, nous gagnons le siphon.
Demi-tour, et nous voici remontant la flotte pour nous séparer à nouveau le temps du bouclage. Salle du Smog et une vilaine étroiture plus tard, Vinnie déséquipe pour arriver dans le Salle de la pluie suivie de celle du 25eme et nous remontons à la surface.
Vu la Chawresse qui nous longe, nous en profitons pour nettoyer tout le matos sur place.
Nous nous réchaufferons un peu tout en discutant autour d’un verre sur une terrasse chauffée à l’Amirauté histoire de bien finir la journée.
Vinnie
Participants : Arnaud S, Eva, Charlotte, Antoine, Vinnie + Arnaud D du CRSL
Courte sortie dans le réseau Hadès du Rouge-Thiers, l’autre réseau étant trop flotté que pour y pénétrer. C’est l’occasion pour nos deux nouveaux de faire une peu de progression sur corde et en escalade. Nous profiterons ensuite du soleil lors d’un belle promenade à la Haie des Gattes surplombant la vallée de l’Amblève à Aywaille.
Les possibilités pour la sortie de ce samedi 14 décembre étaient nombreuses, le choix cornélien entre la traversée Chawresse-Veronika, le Réseau B et Veronika. Il a fallu distiller les envies, disponibilités de tou(te)s pour un tantinet s’organiser. Il fut décidé (unilatéralement) qu’un groupe se lancerait dans la traversée dès le matin et que le 2eme groupe se limiterait à une petite sortie dans Veronika l’après-midi.
Le 1er groupe composé de Alex, Simon, Vinnie, Benja, Caroline, Eva qui après s’être retrouvé au local part rejoindre Arnaud S déjà en tenue près à Tilff près de l’entrée de la Chawresse.
Après s’être tous déguisés en spéléo comme lui, nous longeons le ruisseau avant de rejoindre la petite lucarne aménagée. Il est 11h20 quand nous descendons sous terre. C’est tout de suite étroit et il faut se contorsionner pour passer le premier coude. Nous poursuivons dans ce dédale par les cannelures et continuons encore la progression éreintante pendant une bonne heure et demi avant de faire une pause soupe biscuits dans une petite salle. Arnaud en profite aussi pour faire une petite photo de groupe.
Nous reprenons notre périple par le réseau du Fil Rouge et puis des Rotules avant d’entamer l’interminable ramping. Nous allons admirer la grande salle concrétionnée de Veronika avant d’aller jeter un coup d’œil au dessus du P8 ou l’autre groupe s’est engouffré. Nous arrivons dans le tunnel de CILE et en profitons pour encore une petite photo de groupe.
Il est 16h30 quand nous ressortons bien boueux à l’air libre. Nous revenons nous changer aux voitures avant de repasser au local pour un brin de nettoyage.
Le second groupe se la fait plus cool, avec pour objectif une sortie photos dans Veronika, d’abord dans le réseau inférieur, ensuite dans les galeries phréatiques.
Un peu plus tard vers 18h, les invités commencent à arriver à l’Atelier 127 à St Léonard pour le traditionnel Souper Club. Certains sont partis faire les courses et l’apéro précède à une raclette-pierrade. Les discussions s’enchaînent jusqu’à bien tard pour certains dans un esprit de franche camaraderie.
Vinnie
Participants du groupe 1: Alex, Arnaud S, Benja, Caroline, Lea, Vinnie et Simon
Participants du groupe 2 : Jérôme, Jean, Charlotte et Antoine
À un jet de pierre de Rochefort, notre équipe s’est concentrée sur une cavité bien plus belle que son nom ne l’indique. Après quelques tours de passe-passe à l’équipement de puits et d’escalade, chacun a pu y trouver son bonheur. Aussi bien en pourchassant des fossiles en se faufilant toujours plus bas qu’en plafonnant aux côtés des chauves-souris en hibernation gardant la tête sous les épaules pour cette chouette grotte confortable qui n’a pas fini de nous surprendre.
De retour en passant par le gîte de Han-sur-Lesse afin de retrouver d’autres spéléos en week-end de réflexion, nous nous sommes réunis autour d’un verre ou deux pour partager quelques joyeusetés locales comme la Rouge Croix, la Cambrée et la Chinette à l’approche des fêtes.
Nouvelle journée d’initiation organisée par nos chers cadres pour ceux qui n’avaient pas pu participer au stage d’initiation, à savoir Charlotte et Africa. Ce qui n’empêche pas aux plus motivées, Caroline et Emilie, de se joindre à nous dans la foulée du WE d’initiation.
La matinée est consacrée à l’apprentissage des techniques de progression sur corde sur le mur d’entrainement extérieur du Blanc Gravier.
Après un pic-nic partagé au café la Chawresse à Tilff, on reste dans le thème pour nous rendre à l’Abîme de la Chawresse cette fois. Vu le temps imparti, on se limite à aller jusqu’à la tête du puits Boubou, qu’on aura malheureusement pas le temps de descendre. Ce sera pour la prochaine fois (souper club ?).
TPST : 3h30
Participants : Alex, François², Olivier (en matinée seulement), Emilie, Caroline, Africa, Charlotte et Simon (Spid’Ath)
Par ce beau Week End de la fin du mois d’octobre, c’est la rentrée pour le club : une douzaine de débutants participent à ce désormais traditionnel stage de découverte-initiation. Une nouveauté cette année étant l’initiation à l’équipement de Vinnie, Arnaud C et Gauthier qui occupent ainsi leur matinée dans la carrière de marbre rose du Spéléo Club rochefortois sous l’oeil avisé d’Olivier et Jérôme pendant que les nouveaux inscrits visitent la grotte Saint-Anne de Tilff sous l’oeil -non moins avisé- de Cécile, Alex, Arnaud, Benja, JeanMxh et Simon (venu en renfort des Spid’Ath).
La visite de la grotte Sainte-Anne constitue pour nos novices une première mise en bouche de ce qu’est la spéléologie. Pour faciliter la visite, on se scinde en 2 groupes. Après quelques explications sur la géologie et la géomorphologie dans la salle des scouts d’abord, près de la concrétion perchée ensuite, on passe rapidement dans la partie active de la grotte un peu plus sportive. Une fois passé la boîte aux lettre, on s’attaque au parcours autour du lac, de manière assez acrobatique pour certains…
Enfin, le retour se fera sans traîner afin de ne pas trop mettre à mal le timing et de partager un rapide pic-nic sous le soleil.
L’après midi est consacrée à l’initiation aux technique de cordes pour les 11 nouveaux inscrits encadrés par cette pléthore d’anciens combattants. Au programme : montée, descente, fratio, déviation,…
Tout se termine par un super chili con/sin carne accompagné de discussions diverses et variées sur la spéléo, autres sujets approchants et un peu n’importe quoi. Les équipes sont décidées pour le lendemain puis chacun s’installe, qui sur les bas-flancs du dortoir, qui sur -ou sous- les bancs et tables de la grande salle et la soirée se termine par une nuit réparatrice.
Dimanche 27 octobre
Après un copieux déjeuner et le nettoyage du refuge, les trois équipes sont d’attaque pour l’Abîme de Lesves, le Trou de l’Église et le Trou d’Haquin par les Trompettes (plafonds).
Lesves
Après une classique visite du chat de Lesves venu quémander un morceau de pic-nic, Emilie, Narine et Dan s’enfoncent dans les profondeurs de Lesves encadrés par Vinnie, Benja et Jérôme. Vinnie étant initié à l’équipement par Jérôme.
Les divers ressauts se terminent par le grand puits toujours aussi joli. Il ne restait plus que le temps de patauger un peu dans la rivière, faire deux trois photos pour remonter le tout et sortir sans encombres.
Haquin
De leur côté, Alex et Simon emmenaient Stéphanie, Lourdes et Antoine dans le Trou d’Haquin. Sur le parking, on se change dare dare sous l’averse pour être au plus vite dans le trou et le moins trempé possible. On débute la visite par un bref passage par les éboulis pour vite prendre le chemin des Trompettes. Une fois arrivés au sommet du toboggan, on file par la droite pour faire un peu de corde dans les plafonds. Passage atypique mais bien sympathique. La suite du parcours nous fait quitter les trompettes via la petite cascade. Simon se charge de déséquiper pendant que le reste du groupe casse la croûte. Après la petite vire, on accède au Paradis, pour ensuite descendre via le Colimaçon à la salle de Minuit, dans laquelle on prend bien le temps d’en visiter tout les recoins. Retour par une galerie pleine d’éboulis qui mènent au pont de calcite. Après quelques passages à quatre pattes et en petite escalade, on revient assez vite à la case pic-nic. On remonte finalement par les éboulis pour sortir sous le soleil.
Église
Encadrés par Cécile, ArnaudS et Olivier, Caro, Chloé, Amélie et Jim enfournent leur pic-nic avant de s’engouffrer eux-même dans le Trou de l’Église, croisant dans le puits d’entrée une équipe des Sus-Pendus qui en ressort en escalade (la spéléo c’est aussi convivial). Petite halte pour équiper le chemin du retour au débouché du Passage des Bruxellois avant de s’enfoncer dans celui-ci (la spéléo c’est aussi étroit), seconde petite halte au départ des Plafonds le temps de commencer à équiper ceux-ci avant de s’élancer d’abord sur une main-courante acrobatique puis un rappel plein-vide (la spéléo c’est aussi aérien), nouvelle petite halte pour se rassembler avant de suivre la rivière d’abord en marchant, puis à quatre-pattes enfin en rampant (la spéléo c’est aussi aquatique), petite halte encore pour quelques explications sur le cheminement de la rivière au delà du siphon terminal avant un retour par le shunt supérieur en progressant à l’égyptienne ou en rampant (la spéléo c’est donc aussi et même souvent étroit), autre petite halte avant d’entreprendre l’ascension des Cascades (la spéléo c’est parfois aussi aquatique qu’aérien) au sommet desquelles nous ré-échangeons quelques mots avec une équipe du SpéléoLux (la spéléo c’est décidément aussi convivial) avant de sortir via les cordes placées à l’aller, dernière petite halte -sous le crachin- afin d’attendre que les derniers sortent (la spéléo c’est convivial, humide, étroit, aérien mais c’est finalement aussi une école de patience :- ) avant de se changer et retrouver les autres équipes à la Vilaine Source pour le traditionnel nettoyage du matériel.
Participants :
11 nouveaux : Stéphanie, Caroline, Narine, Emilie, Amélie, Chloé, Lourdes, Marie-Laure, Dan, Antoine et Jim
11 cadres : Cécile F., Olivier, Alex, Jérôme, Arnaud S., Gauthier, Benja, Arnaud C., Vinnie et Jean + Simon (Spid’Ath) en renfort
Ce samedi 8 juin 2013 par l’une des premières belles journées du printemps, il avait d’abord été question de se rendre au Trou Wéron, puis au Chantoir de Béron Ry et c’est finalement au Chantoir de Ronsombeux que nos 4 (z)ozos de la section spéléo du RCAE se sont rendus.
Après avoir laissé 2 voitures sur le parking du Lidl d’Aywaille, nous nous installons dans la confortable conduite intérieure de Benja pour nous rendre sur les chemins tortueux de (l)Izier où les champs n’étaient pas encore enduits de déjections de vache.
Une fois nos combis enfilées et notre matériel de progression sur le dos nous nous rendons à l’entrée fermée par une solide porte UBS en suant quelque peu sous un soleil dont nous n’étions plus habitué. Une fois sous terre, nous apprécions la fraîcheur des lieux. Alex cherche un peu pour installer la 1ere corde, et se résout à un amarrage naturel avant de désescalader un passage étroit et tortueux qui descend sur 3 mètres. Finalement ce petit passage aurait très bien pu se faire en désescalade. Espérons que nous ne manquerons pas de corde par la suite… Nous prenons ensuite un puits de vingt mètres équipé sur broches où il y’a un tout petit peu de frottement malgré quelques fractios avant d’arriver dans un volume plus que respectable. A ce moment certains vont jeter un œil coté sud pour constater un câble en métal avec des restes d’importantes désob mais comme c’était prévisible ça ne continue pas. On descend le petit ressaut qui mène au Vestiaire pour ensuite retirer une partie de notre matériel dont on aura plus besoin.
Gauthier part à la cherche de la suite dans une zone d’éboulis. On finit par trouver la bonne route et ça continue encore par des éboulis un peu étroits par endroit puis du ramping tordu. Nous loupons un passage qui remonte d’après la topo et nous retrouvons devant un passage qui descend apparemment jusqu’au siphon. Nous choisissons d’aller voir coté Nord. Cela s’avère sportif et nous continuons jusqu’où nos corps ne peuvent plus passer. Nous faisons demi-tour et revenons au dernier carrefour. Une désescalade d’une dizaine de mètre nous amène dans une petite salle avec le siphon à -63m. Gauthier tente une percée vers le sud mais en ressort bredouille, suant et avec un peu de boue en bouche en guise de goûter. Alex quant à lui grimpe par un passage en hauteur et continue la galerie jusqu’à un pincement de celle-ci. Comme nous avons touché le fond, nous entamons la remontée vers la surface par une escalade partiellement en oppo assez sportive pour rejoindre le carrefour. S’en suit le ramping, les éboulis, le puits de 20 mètres et un dernier effort par l’espèce de baïonnette avant de rejoindre le sous bois à l’air libre. Gauthier et Benja déséquipent.
De retour au véhicule, nous profitons du soleil pour sécher nos combis et nous abreuver de quelques canettes que nous avions savamment mises au frais à l’entrée de la grotte ! Nous discutons de tout et de rien en appréciant ce moment en pleine nature qui fleure bon les vacances.
A 19h nous arrivons à Aywaille au Chalet du club C7 pour débuter la réunion sur le camp d’été à Capéran.
En compagnie de quelques membres du C7, Jérôme, Cécile et Olivier qui nous ont rejoint, nous abordons les différents points pratiques, techniques et les objectifs de ce voyage estival en mangeant des frites.
La journée se termine pour certains d’entre nous par un petit verre bien sympathique chez Jérôme à Oneux.
C’est au travers d’une entrée discrète et boisée que Vinnie et moi pénétrons au cœur de la carrière des Wayons près de Villers-le-Gambon. A l’abordage de la face nord, notre échauffement à flanc de carrière se fait progressivement par des passages variés d’encordements de difficulté toujours plus croissante. Arrivé au sommet de la face est, une fine pluie commence par nous rafraichir gentiment avant de se renforcer sensiblement dès la rentrée en scène de Gauthier venu nous rejoindre dans l’arène. Après avoir pendulé et grimpé des échelles d’acier, nous sommes descendus nous restaurer histoire de prendre des forces aux côtés de spéléos également assoiffés dans une ambiance conviviale. La face sud n’attendant plus que nous suspendus à son cou, notre trio de choc s’est donc laissé séduire en répondant à son appel. De rappels guidés à une panoplie de parapluies, nous avons bouclé le parcours sous un déluge du feu de Zeus avec en prime un rafraichissement des techniques et maitrises. Arnaud Sougnez