Ce 30 août 2020 nous nous rendons à l’abîme de Nettinne. Après être passés au local, nous nous retrouvons sur le parking vers midi, on s’équipe, puis on se met en route.
Cette fois l’activité d’accompagnements des mesures, prélèvements et analyses s’inscrit dans la lignée de nos balades de déconfinement : une balade karstique de 15km qui va nous permettre de mieux connaître le Vallon des Chantoires.
A moins qu’il n’ait s’agit de deux pieds-nickelés… Quelques jours de prospection – actualisation de l’inventaire des cavités du Lapiaz du Liet (Massif Iseye, Pyrénées Atlantiques) …dans l’idée d’une reprise des explorations sur ce massif.
Après avoir « réservé » l’Anticlinal, voila que nous avions « réservé » le Rouge-Thiers. Eh oui ! retourner sous terre en période de Covid était à ce prix !
Devant le succès de l’édition précédente, et toujours dans l’attente de retourner sous terre -ou au moins sur corde-, une seconde balade géologique avait été programmée. Cette fois, pas d’itinéraire grand-public mais une réalisation interne, fruit du travail conjoint de CaroT & Alex.
C’est donc munis de leur roadbook descriptif -qui sur papier, qui dans son téléphone- et de leur cheminement -dûment enregistré dans au moins un téléphone par équipe- que, de nouveau consciencieusement répartis en groupes “cellule cohabitante + max. 2 individus extérieurs”, un certain nombre d’entre nous (12, sans conjoint cette fois mais avec 1 des enfants, et les 2 mêmes chiens) ont pris des départs raisonnablement espacés de Méry, pour monter à l’ascension du Bois des Manants, suivre le Synclinal des Dolines, redescendre par le Vallon de la Chawresse et remonter vers les Bois de Famelette et de Nomont -bien connus de ceux qui ont travaillé avec le GRSC sur les avals du système de Beauregard- passer par la Roche-aux-Faucons -et pour certains pousser jusqu’à l’entrée du Souffleur et la Triple Douve- avant de redescendre fermer la boucle au pont de Méry.
Un itinéraire et un descriptif de très haute qualité, à conserver voire publier !
N’empêche, vivement que ça déconfine pour de bon qu’on retourne sous terre !!
Chantoire Krypta (tubage de l’entrée et son couvercle « pare-feuille »)
A défaut de pouvoir aller sous terre, ni même de pouvoir s’entraîner sur cordes, l’idée nous est venue de profiter de ce -relatif- début de déconfinement pour aller nous promenez.
Pour mémoire, entre début mars et fin juin, parmi les diverses activités mises à notre programme ce n’en sont pas moins de 19 (club, interclubs, fédérale, Epu-Karst ; en Belgique mais aussi en Meuse, au Vercors, dans les Causses voire au Québec) qui auront été annulées.
Pour nous préparer à la Pierre-St-Martin envisagée pour cet été, nous allons réaliser au cours de l’année de longs weekends spéléo. Notre premier se déroulera en Bourgogne.
En fonction des disponibilités de chacun, il y aura plusieurs départs du local ce vendredi 6 mars et la dernière voiture arrivera à Marigny-le-Cahouet vers 2h du matin, avec les bières mais sans Jupiler !
Arrivée tardive, réveil tardif. On émerge doucement et préparons les kits pour réaliser la Combe-aux-Prêtres. D’après les recherches d’Olivier, il nous est impossible d’effectuer la traversée. Tant pis, comme deuxième cavité on se rabat sur le Gouffre du Soucy. Nous séparons le groupe en 2 équipes, chacune équipera sa grotte puis déséquipera la seconde. Il est 13h quand nous descendons sous terre. Tandis que Laurent, Olivier, Déba, Faustine et Yu feront le Gouffre du Soucy, Solenn, Sylvain, CaroT, Déb’A et Charlotte se dirigent vers le puits de la Combe Rochotte que Solenn équipe.
Pour commencer, nous nous apprêtons dans la bonne humeur ! Nous grimpons alors une pente légèrement glissante pour arriver à l’entrée de la grotte. Faustine s’essaye à ouvrir la porte (dément). Nous entrons. Passée la descente, nous nous offusquons tous ensemble devant ce rose « carnavalesque » qui repeint les roches de la grotte. Après quelques petites recherches afin de trouver notre chemin nous tombons, Amaury, Faustine, Deb’A et Vinnie sur l’ensemble détonant de sculptures. Nous prenons le temps d’en ajouter pendant qu’Oli et Laurent nous rejoignent. Oli équipe pendant que nous nous livrons à notre art (parfois déconcertant). Après le passage de corde, nous rampons en évitant de se mouiller. Pourquoi ne pas vider un peu d’eau des flaques avec la chaussure de Déb’A ? Ah non elle veut pas. C’est le nouveau mini-kit que Vinnie qui s’y colle. Encore un peu de ramping, puis bataille de boue, puis encore un peu de ramping, puis non allez on arrête de faire les cons. Laurent et Deb’A remontent en premier. Faustine attend les trois (parce que « l’équipe » ça fait trop équipe) qui déséquipe. Amaury déséquipe, il parait qu’il a râlé ! Une seule fois, on lui en voudra pas. Tous le monde remonte et sort. Descente de la grande pente sur le cul, trop cool.
Participants (de g. à d.) : Deb’A, Laurent, Faustine, Oli, Vinnie & Amaury.
TPST 6h (entrée +/- 12h, sortie +/- 18h ; en plus Faustine a eu son train, 23h à Bruxelles c’est pas tard)