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Guns N’ Ronsombeux

C’était une sortie quelque peu improvisée qui s’est organisée ce samedi 5 mars 2016 au Chantoir de Ronsombeux, qu’à cela ne tienne l’important n’est-il pas d’aller sous terre?

C’est à 9h que Vinnie, Amaury et François² se retrouvent au local pour préparer le matos et puis se rendent dans la commune d’Ozo. Une fois sur place Amaury a quelques soucis avec son demi-lune qui est bloqué et sous les conseils téléphoniques d’Olivier, le docteur Vinnie lui applique un cataplasme de dynéma. Suivant ses souvenirs, Vinnie trouve facilement l’entrée de la grotte et il est 11h30 quand les 3 compères pénètrent dans la cavité. La lourde porte passée, il faut un peu de temps pour comprendre comment passer l’étroiture d’entrée. Dans la 1ère petite salle, François² décide d’en rester là car il a oublié sa pédale-bloqueur. Vinnie équipe le puits puis un dernier ressaut avant d’arriver au Vestiaire. Amaury à ses côtés, ils cherchent leur chemin dans les éboulis. La suite est une succession de ramping, crapahut, petites escalades, désescalades. Après ce dédale, ils arrivent à une sorte d’étroiture qui conduit au réseau fossile de la rivière. A bout de cet obstacle, ils rampent horizontalement dans une galerie parfois étroite. Ils atteignent un passage plutôt vertical qui conduit au siphon. La descente se fait en oppo mais il s’avérera que l’installation d’une petite corde de 11m leur sera bien utile à la remontée. Après avoir admiré le siphon à -62m ils font demi-tour. Le remontée du boyau n’est pas simple mais ensuite le retour par la rivière fossile est assez évident. L’étroiture biscornue est plus facile à la remontée puis  il faut un peu chercher son chemin dans les éboulis avant de revenir au Vestiaire. La remontée et le déséquipement se font sans soucis. L’étroiture de sortie par contre leur donne un peu de fil à retordre. Il est 15h30 quand ils retrouvent François² qui sieste à la voiture.  Ils finiront l’activité autour d’un verre dans une brasserie de Barvaux ou un JeanBono pour François² (car il est très fan de U2)…

Participants: Vinnie, Amaury et François² en partie

TPST: 3h30

WE Com-J – Réseau de Fresnes

Samedi 27 février 2016

Pour lancer officiellement ses activités, la Com-J organisait un WE placé sous le signe de la convivialité et du fun autour de la spéléo (sic). C’est ainsi que Caro, Antoine, Sylvain et Vinnie se retrouvent au Château des Grottes de Floreffe à 16h.  Accueillis par Julien, Aurélie et Ari, ces derniers ne savent pas trop ce qui les attend. Un certain mystère flotte dans l’air quant aux activités du jour. Il est vaguement question d’une visite des égouts de Floreffe, d’une sortie semi-aquatique… Le groupe complété par Fred Courcelles et Thomas un (vrai) jeune de 14 ans (du club Les Sans Ciel) est emmené dans une petite clairière. Des jeux dignes d’un numéro de La Patrouille des Castors sont organisés par groupe de 2: équilibre sur branche, koala, mémoire de couleur, tir de corde, valse d’équilibre, canettes à faire tomber… Caro et Fred remportent le droit d’être excusé de vaisselle.

Vers 18h, la troupe regagne le gîte et prépare le souper: une tartiflette (qui se fera au Camembert et Maredsous). Peu a peu le groupe s’étoffe avec l’arrivée de Moise, Fritz du GRSC, Hans et son frère de Bruxelles. Pendant le repas, on se perd en conjectures et on ne sait pas à quelle sauce on va être mangé. Il est 21h quand tout le monde a revêtu son costume spéléo et brave le froid en direction d’une carrière proche. Après l’escalade de la grille d’entrée (ils ont les clés hein!), 2 groupes se forment car les cavités à voir sont modestes en taille. Moïse en maitre d’orchestre passionnant et passionné ouvre les portes de La Grotte de la Dolomie. C’est étroit, râpeux avec pas mal d’araignées, il y’a même une carcasse de renard proche de l’entrée. Comme son nom l’indique la grotte est faite de dolomie ce qui est assez peu courant pour être souligné. Contrairement aux grottes plus classiques, les couleurs des concrétionnements oscillent entre le gris, bleu, vert (parole d’un daltonien!). Vinnie ne passe pas l’étroiture du Chat mais tout le monde se retrouve après un petit bouclage et prend le chemin de la sortie. Le groupe numéro deux prend leur place tandis que le numéro 1 va seul dans la Grotte des Marlaires. Après une petite séance photo, on ressort de la carrière pour se rendre à la Grotte de Sprimont. Anciennement touristique cette grotte à l’atmosphère particulièrement sèche et tiède est joliment concrétionnée. Une descente en rappel dehors par une petite lucarne clos la visite. C’est alors que la surprise arrive: ceux qui en ont, enfilent leur néoprène et c’est parti pour un petit ramping dans l’eau souterraine d’un collecteur. Après quelques centaines de mètres de crapahut, on peut se tenir debout (ou presque pour les plus grands). Le spectacle est un peu monotone mais quel plaisir de cheminer dans ce souterrain artificiel. On ressort et chemine à l’air libre pendant un moment, l’eau à mi-cuisse à la stupéfaction de quelques urineurs proche de la buvette de foot du coin. L’apothéose sera la descente en rappel d’une cascade en pente douce qui se jette dans la Sambre qui n’a rien à envier sa sœur de Coo! Il est 2h, il gèle et le groupe ravi ne tarde pas à rejoindre le gîte. Caro et Antoine rentrent à Liège. Des restes de tartiflette nous requinquent un peu avant d’aller se coucher à 3h.

Dimanche 27 février 2016

 Après une courte nuit, Julien amène le petit dej: croissants, pains au chocolat. On est bien reçu! Le pic nic en poche on se rend à Lustin retrouver  le SSN. Une fois équipé la vingtaine de participants se divise en 2 groupes et guidé par des membres de la SSN on part visiter le Réseau de Fresnes. On ne manque pas de se recueillir à la mémoire de Jacques Simus. Notre groupe emprunte une entrée qui commence par une échelle puis une oppo, suivie d’un crapahut en pente douce. On rejoint un passage fortement noyé, on fait demi tour et remonte pour shunter le passage et retrouver l’autre groupe dans la Salle de la Cigogne. La suite est variée jusqu’à la Salle des Français. On mange un bout. Un peu plus loin on arrive dans la rivière puis on escalade une cascade. Presque tout le monde passe une étroiture coudée pour effectuer un petit bouclage. Désescalade de la cascade puis passage par un autre chemin que pour venir. On remonte une grosse pente glissante. Chacun sa méthode: oppo escalade, ou hissage à l’aide d’une corde. On retrouve l’autre côté de la voute mouillante du début. Certains hésitent à la passer. L’idée d’une petite apnée en milieu étroit et surtout la température extérieure feront renoncer les plus motivés. On revient un peu sur nos pas avant d’entamer la remontée d’un puits par des échelons en fixe. Une fois changés certains gambadent aux alentours en admirant le paysage. On remercie la SSN pour la visite et on revient au gîte à Floreffe. Aurélie a nettoyé et rangé tout le gîte ce qui nous met en joie. Merci encore à elle! Le WE se termine sympathiquement autour d’un verre dans une petite brasserie de Floreffe.

Participants: Caro, Antoine, (le samedi seulement), Sylvain et Vinnie (tout le WE)

TPST: 3h50

Vinnie

Galerie des Sources

Souvent rêvée, mais jamais réalisée, la visite de la Galerie des Sources à Hulsonniaux s’est enfin concrétisée en ce glacial dimanche 17 janvier 2016. C’est à 9h et des rawettes que Olivier, Vinnie, Arnaud, Caro et Benja se retrouvent au local. Ils se serrent à 5 dans une voiture et partent pour un peu plus d’1h de route en direction de la gare de Gendron-Celles. Ils peuvent admirer sur la route de jolis paysages enneigés et bucoliques (non ils ne souffrent pas de flatulences !). En attendant Sylvain, ils en profitent pour aller visiter un petit château d’eau abandonné perché sur une colline en y accédant par une étroite échelle et constatent que la nature reprend pied sur la main de l’homme.

Une fois que Sylvain les a rejoint, ils vont se garer sous un pont et après un petit pique-nique se changent en essayant de se réchauffer vaguement au soleil. Ils traversent une prairie neigeuse et démarrent l’ascension d’une colline abrupte à travers bois pour atteindre l’entrée supérieure fermée par une porte UBS. Il est alors 12h.  Après être descendu un passage un peu étroit ils se retrouvent dans une petite salle où ils s’arrêtent un peu pour profiter de la chaleur et Benja de faire quelques photos. Tranquillement ils vont visiter le Réseau CPL et admirer les concrétions malheureusement souillées par de trop nombreux passages humains et la bêtise de vandales. Des petits groupes se forment pour aller voir le fameux cierge qui malgré des tentatives de rafistolages a bien mauvaise mine. Certains poussent leurs nez jusque Hessels’ Hell et Mulders’ Put. Le groupe de nouveau solidaire revient sur ses pas et emprunte l’Entonnoir par deux passages distincts avant de se retrouver dans La Grande Diaclase. Dos à celle ci, ils font le choix de prendre à gauche et hésitent devant deux voies. Vinnie s’essaie dans celle de droite, atteint un cul de sac en désob, fait demi-tour et rejoint les autres dans le passage de gauche. Chacun furette dans tous les coins pour essayer de trouver la suite : Olivier et Benja s’engluent et halètent dans des tréfonds étroits et peut-être même hors topo ; Caro suivie de Sylvain et Arnaud trouve l’étroit Vanadra et entame une boucle. Oli finira par les suivre. Vinnie se fatigue dans le Vanadra et abandonne l’étroiture faute de prises de pieds satisfaisantes et revient patienter avec Benja. Ces derniers entendent la voix d’Oli qui dit avoir trouvé la fameuse vire et qu’il commence à l’équiper. En stéréo la voix de Caro se fait entendre et leur apprend qu’un autre passage est possible pour rejoindre Oli. Demi-tour puis direction la Salle du Vieux (de l’autre coté de la Grande Diaclase) où Arnaud est au fond d’un puits et chatouille la rivière souterraine. Caro et Vinnie rejoignent Oli en passant une étroiture et attendent que celui ci équipe la vire aérienne en oppo. Tout le groupe finit par se réunir là-bas et admire quelques sculptures phalliques. Oli finit l’équipement un peu complexe à grand coups de créativité et l’on se retrouve tous dans une petite salle bien concrétionnée et relativement préservée. Pressés par le temps (il est près de 17h et on est censé être sorti pour 18h !) nous nous frayons un passage entre stalactites et stalagmites pour aller admirer tout en rampant (le plafond étant d’une hauteur de 1m max) la Grande Salle qui porte bien son nom constellée de concrétions. Au pas de course -ou plus exactement ventre à terre- on fait demi-tour et on se suit de plus ou moins près pour sortir. Oli déséquipe. Fatigués, les derniers passages vers la sortir sont plus laborieux. Il est 18h20 quand les derniers sortent du trou et redescendent la pente boueuse jusqu’aux voitures. Le groupe se dépêche de se changer avant que le matos ne gèle sur eux. Sylvain nous quitte et le club des cinq reprend la route pour Liège. Une fois au local et la clé du « lavoir » retrouvée on nettoie péniblement le matos avant que nos doigts ne soient pétrifiés par le froid.

Participants: Oli, Vinnie, Arnaud, Caro, Benja et Sylvain
TPST: 6h20
Photos: Benja

On se Lesves tous pour l’Abîme

Notre nouveau fidèle Amaury, le revenant Pierre, Olivier, Claire, Antoine et Vinnie se retrouvent au local à 9h pour préparer le matos. On attend Benja et puis 2 voitures s’en vont jusqu’à l’Abîme de Lesves. Il ne fait pas chaud pour s’équiper et c’est à 11h45 que le groupe se dirige vers l’entrée. Benja équipe les plafonds drillé par les conseils d’Olivier suivi de près par Pierre et Antoine. Vinnie quant à lui s’attaque à l’équipement de la voie classique, Amaury et Claire lui succèdent. Vu les conditions climatiques de ces derniers jours on a les pieds dans l’eau et un filet nous arrose copieusement à certains endroits à tel point que Claire serre les dents, en effet elle n’avait pas jugé utile d’enfiler ses chaussons en néoprène. Vinnie cale un peu avant le dernier puits en installant la dernière corde ne sachant pas à quel fractio se vouer. Olivier viendra le rassurer et le groupe de tête atteindra le fond du P13. Nous allons jeter un oeil à l’aval de la rivière mais faisons l’impasse sur l’amont pour ne pas trop salir le matos. Une fois que tout le monde est en bas, Olivier ayant fini l’équipement parfois périlleux des plafonds, nous ne tardons pas à remonter. Le groupe descendu par les plafonds remonte par la classique, et vice versa. Antoine déséquipe la classique pendant que Vinnie s’occupe des plafonds. Il est le dernier à sortir à 17h15 franchissant le dernier obstacle: une pente glissante à souhait dans la doline d’entrée.  L’équipe se rend à la Vilaine Source pour nettoyer comme il se doit le matériel et puis rentrer au local. Le groupe ne tarde ensuite pas à se dissiper.

TPST: 5h30

Participants: Olivier, Pierre, Benja, Vinnie, Antoine, Claire et Amaury

WE d’initiation spéléo

Samedi 24 octobre 2015

Comme chaque année, la section spéléo du RCAE organise une week end d’initiation à la spéléo. Cette fois après quelques annulations de dernières minutes, les nouveaux sont seulement 2 : Amaury et Nicolas. Ces derniers retrouvent au local les valeureux Alex, Olivier, Antoine, Solenn et Nicolas + une équipe de l’ULg TV, qui va nous suivre toute la journée afin de réaliser un reportage sur notre passion commune.

Notre journée débute ainsi par la visite de la Grotte Sainte-Anne, où Olivier et Alex prennent soin de fournir aux journalistes des informations très précises sur la grotte et la pratique de la spéléo en général. Nos deux nouveaux sont également fort intéressés (bien qu’Amaury avait déjà fait une visite scientifique de la grotte quelques semaines plus tôt). A force de discussions, on atteint le lac mais le timing ne permet pas d’aller au-delà. Dommage mais ça sera pour la prochaine fois.

Pendant ce temps, à 9h30 Clem, Arnaud et Vinnie vont à Humain, non pour écrire un traité de philosophie mais pour équiper la carrière St Martin. Sur la route, ils ne manquent pas d’embarquer Sylvain qui se fraie un espace dans la voiture déjà bien chargée. Le temps est agréable et les 4 condisciples s’affairent à équiper plusieurs voies sur les parois. Il faut parfois rivaliser d’ingéniosité pour installer des dynémas qui évitent les dangereux frottements de la corde sur les arrêtes rocheuses. Vers 14h, ils sont rejoints par le reste l’équipe, fraîchement sorti de Sainte-Anne et rejoint en cours de route par Luca (qui visitait la région en bus). Amaury et Nicolas n’échappent pas à la longue séance d’essayage de baudriers. L’équipe de l’ULg TV qui suit depuis ce matin nos héros, en profite pour faire une interview d’Olivier et enregistre quelques plans de l’initiation aux cordes. Peut-être sommes nous un peu trop nombreux pour encadrer les nouveaux, aussi certains se tournent les longes…

Après avoir déséquipé, nous nous rendons tous au refuge SpéléoLux. Comme le veut la tradition, Olivier prépare du mojito, l’apéro bat son plein, les discussions s’enflamment. Au menu: chili et riz thaï. Charlotte plus motivée que jamais nous présente une video projection de son cru qui donnera (ou pas) envie aux nouveaux de continuer dans notre joyeux club spéléo. La soirée se termine avec des tours de tables et des passages d’étroitures de bancs dans le plus pur folklore spéléo.

 

Dimanche 25 octobre 2015

Non sans une certaine confusion quant à la nouvelle heure, le groupe se réveille vers 7-8h. Le petit dej et le rationnement quasi militaire des collations souterraines précèdent le rangement et le ménage du refuge.
2 équipes se forment et préparent respectivement le matos. Antoine déclare forfait et se fait reconduire à la gare la plus proche.

Alex, Amaury, Nicolas, Nicolas, Charlotte et Caro se rendent au Trou de l’Eglise. Réelle sortie d’initiation, car en plus de la présence des 2 nouveaux, Caro prend l’initiative d’équiper. Mais aujourd’hui, nous n’étions pas les seuls à avoir eu la brillante idée de venir découvrir cette cavité ; le club de l’ULS nous suivait. Après la chute d’un appareil photo (toujours en grande forme!), nous attaquons les plafond, parcours non habituel de la grotte. Pendant que Caro déséquipe avec l’aide d’Alex, les 3 autres s’engouffrent jusqu’à la rivière.

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Participants: Alex, Amaury, Nicolas, Nicolas, Charlotte, Caro
TPST: 4h

Olivier, Vinnie, Clem, Solene et Sylvain prennent la route de Lesves et attendent désespérément Nicolas, l’autre. Il s’avérera que ce dernier allait rejoindre l’autre groupe pour l’Église!
Après cet arrêt inopportun, l’équipe se change sur le petit parking de l’Abîme de Lesves et il est 12h quand les deux mini groupes rentrent dans la grotte. Le 1er est composé de Vinnie à l’équipement des plafonds, suivi de Solenn ; le 2eme de Clem qui équipe la classique suivie de Sylvain. Olivier butinant gaiement entre les 2 voies pour distiller ses précieux conseils. Vinnie faute de corde et d’amarrages ne parvient pas au bout des plafonds et doit se résoudre à rejoindre la tête du dernier puits équipé par Clem. Une fois tout le monde bas, Olivier reste en surplomb de la rivière souterraine tandis que nous allons patauger dans l’eau et la boue pour aller voir l’aval et puis l’amont de la rivière, nous arrêtant avant la galerie des Sangsues Noctambules. Nous rebroussons chemin et les 2 mini groupes inversent le parcours de descente et déséquipent , réalisant ainsi une boucle.

Participants: Olivier, Vinnie, Clem, Solene et Sylvain
TPST: 4h30

Il est 16h30 quand on se change et puis fonce retrouver nos amis pour une séance de nettoyage du matos à la Vilaine Source. Certains nous quittent, tandis que d’autres reviennent au local ranger, puis vont nettoyer le mini bus et le ramener à bon port.

On espère avoir donné le gout de notre passion aux nouvelles recrues, aussi peu soient elles!

Canyoning dans le Jura

Mercredi 13 mai 2015

Il est 18h40 quand Olivier, François ² et Vinnie démarrent du local chargés de matos canyon, courses et sacs divers. Nous nous arrêtons  à Arlon pour une frite d’usage et puis nous remettons en route pour le Jura. Il est 3h30 quand nous arrivons par un chemin semi carrossable à travers bois au refuge non gardé du Tamiset. http://www.refuges.info/point/1454/cabane-non-gardee/jura/abri-du-tamiset/
Nous ne tardons pas à nous coucher après un rapide tour du propriétaire.

Jeudi 14 mai 2015

Histoire de récupérer un peu, nous nous octroyons une grasse mat’ jusque 10h et puis déjeunons après avoir installé un semblant de cuisine.  Nous reprenons le chemin forestier pour rejoindre les alentours de St-Claude. Nous faisons une petite halte pour admirer les Gorges du Flumen et puis gagnons Coiserette où nous retrouvons Caro directement venue nous rejoindre de Clermont-Ferrant. Le soleil brille, la température est de 20° +/-, nous commençons à nous changer en utilisant le système D pour fermer le baudrier de Caro et nous croisons fortuitement une équipe du Squad de Barchon sortant du canyon avec qui nous échangeons quelques mots. Nous marchons 5 minutes et nous entrons dans l’eau du Canyon de  Coiserette. Nous nous mouillons un peu pour éviter l’hypothermie. Olivier équipe la première cascade de 20m et c’est parti pour environ 2h30-3h de descente. On poursuit avec des passage étroits, des ressauts, d’autres cascades et 3-4 sauts dont un de 6m un peu flippant. Nous sommes talonnés par un autre groupe français. En bas de la partie canyon, nous sortons du lit de la rivière pour remonter par les bois et les prés pendant une vingtaine de minutes avant de nous changer aux voitures. Vers 17-18h, comme ils nous l’ont proposé, nous retrouvons l’équipe des 15 du Squad Barchon au camping du Martinet à St-Claude pour un apéro en bon(n)et d(‘)u(ni)forme. Il commence à pleuvoir, le Squad passe à table et nous nous éclipsons vers 19-20h. Pour revenir au refuge, nous devons faire avec la pluie, le brouillard et la boue pendant 40 minutes. Une fois sur place, mouillés, nous étendons le matos de canyon en espérant qu’il sèche un peu. Nous mangeons des pâtes sauce tomate et ratatouille. A 23h30 nous allons nous coucher bercés par le bruit de la pluie qui tape sur le toit.

Vendredi 15 mai 2015

Il est 8h00 quand nous ouvrons les yeux, la pluie semble s’être arrêtée mais pour faire place à des flocons! En effet le sol est recouvert de neige sur 5 centimètres. Café, œufs, beans et lard sont encore au menu du petit déjeuner. Nous trainons pas mal avant de nous mettre en route. Les voitures n’ont pas tant de difficulté à avancer qu’on pourrait le craindre malgré le mélange boue-neige. Une fois que nous baissons en altitude, la pluie est de nouveau au rendez-vous. On s’arrête pour aller voir le débit au départ du Flumen, le Chapeau du Gendarme. Près de St-Claude et d’une centrale électrique, nous garons les véhicules et marchons pour aller  voir le débit au final du Flumen et certaines de ses cascades. Çà crache bien ! Nous revenons aux voitures au pas de de courses et puis nous mettons en recherche d’un magasin de sport à St-Claude. Mais la ville semble tourner au ralenti sur ce temps de midi et rien n’est ouvert, pas même l’office du tourisme. Olivier décide qu’on va faire le Bief de la Goulette qui est court, vu l’heure déjà avancée et qui gagne à avoir de l’eau. Nous stoppons au pied de la dernière cascade pour manger sous la pluie… Nous observons un groupe de canyonistes en train de descendre. Le ventre plein et moyennement motivés pour certains, nous nous mettons en sous-vêtements, laissons nos habits secs à la voiture de Caro et embarquons dans celle de François² pour nous rendre au début du canyon. Une fois sur place, nous enfilons nos néoprènes trempées et ne tardons pas à nous engager dans le Bief de la Goulette. Nous doublons un autre groupe un peu nombreux et traçons. Cette fois pas de sauts, pas de nage mais une successions de cascades dont la dernière est impressionnante du haut de ses 30m. En 1h30 c’est fini ! Nous nous changeons à la voiture et puis allons rechercher l’autre véhicule en haut. La pluie s’est quelque peu calmée. Nous rentrons au refuge après avoir fait rapidement quelques achats à l’épicerie de La Pesse et à sa fruitière plus un peu de tourisme à la Borne au Lion. Nous lançons un feu dans la cuisinière à bois du refuge et nous cuisinons de l’ebly, des lentilles et des légumes dessus. Malheureusement cela ne nous réchauffe pas des masses…
Malgré -ou plutôt à cause de!- la journée peu productive, nous essayons d’établir un programme plus fourni pour le lendemain. Faute de cimetière amérindien, la soirée se termine sur des scénarios absurdes d’attaque à la hache…

Samedi 16 mai 2015

Lever à 7h30, re-petit dej’ salé. Les derniers bouts de neige sont en train de fondre et nous sommes bien plus efficaces pour nous préparer et nous mettre en route. Nous mettons le cap sur St-Claude et allons observer le débit du Bief des Parres, le confondant d’abord avec le Bief Noir. Le temps est à nouveau au beau fixe, aussi nous sommes plus motivés pour aborder la prochaine descente. Une fois encore nous laissons nos vêtements secs à la voiture de Caro et nous embarquons avec du matos dans la caisse de François². Nous parcourons 15km en 700 m de dénivelé avant de nous garer non loin de début du canyon. Nous mangeons et puis nous équipons. Un kit avec la C63 manque à l’appel … Difficile de savoir si nous l’avons laissé hors des voiture près du refuge ou près de la voiture de Caro. Malgré tout vers 12h nous démarrons le Canyon du Bief des Parres , comptant que la C30 + la corde d’intervention et quelques bouts de dynéma suffiront pour tout. Cela commence d’abord par de la marche à travers bois, l’eau étant souterraine à ces endroits. Le paysage n’aura de cesse de changer au long de la descente: de nombreux abris sous roches, grottes, taillis moussus, cascades sèches, jungle d’arbres couchés… Caro se découvre une -pesante- passion pour les fossiles. Il nous faut quelques heures de marches avant d’apercevoir les premiers filets d’eau. Olivier rappelle la C30 avec la corde d’intervention et autres malices quand il s’agit de cascades de + de 15 mètres. A un moment la réalité ne correspond plus au descro. Mais nous continuons quand même à descendre plusieurs ressauts et cascades jusqu’à ce que que la corde tonche sur une arrête, mettant un terme à notre égarement. En effet nous sortons du lit de la rivière pour emprunter un chemin de rando pour redescendre. Nous sommes un peu surpris d’arriver le long du Bief Noir.. Aurions-nous comme d’aucun le pense suivi une diffluence sans nous en rendre compte ? Les souvenirs d’autre(s) et la carte nient. Heureusement la voiture de Caro n’est pas loin et nous venons nous changer. La descente aura duré 7h30. Caro et François² foncent rechercher la voiture de ce dernier puis Caro part faire des courses. Olivier, Vinnie et François² la retrouvent au magasin in extremis à 19h58 et emportent les achats. Nous retournons au camping du Martinet retrouver le Squad pour un barbecue. Après une long apéro et une séance de tours de table comme le Squad en a le secret, nous passons -plus classiquement- à table. Vers 0h00 nous nous arrachons à ces joyeux lurons, et devons sauter le mur du camping qui nous emprisonne pour regagner les voitures, rentrer au refuge et aller nous coucher.

Dimanche 17 mai 2015

Nous nous levons à 8h, déjeunons, rassemblons nos affaires, nettoyons raisonnablement les lieux, chargeons les voitures méthodiquement et quittons pour de bon le refuge du Tamiset. Nous allons faire la file pour acheter du fromage et quelques produits locaux à la fruitière de La Pesse. Vu l’heure et les obligations de certains pour le lundi matin, nous décidons d’aller seulement pic-niquer au bord du Lac de Vouglans. Il fait beau mais nous ne trainons pas pour nous mettre en route pour Liège vers 13h30.  Il est 19h45 quand François² et Vinnie arrivent au local, suivis 15 minutes plus tard par Caro et Olivier. Ils rangent rapidement le matos, chacun embarque son bardas et arrive le temps des au-revoirs.

Participants: Olivier, François², Caro et Vinnie

 

Abîme de Beaumont

Après de multiples tergiversations, annulations de dernière minutes, cette sortie eut quand même lieu en petit comité! C’est à 9h que Vinnie retrouve Charlotte et Sylvain au local pour embarquer le matos.  Vers 10h ils choppent Antoine à Esneux avant de se rendre dans le bois proche de l’Abîme de Beaumont pour s’y équiper. Les alentours fleurent bon l’ail des ours.
Il est 11h quand Vinnie s’escrime à ouvrir la grille et se faufile difficilement dans l’entrée. Le reste de l’équipe aura plus facile, car ils ont repéré une charnière à la porte qui permet une pénétration plus aisée… Vinnie commence à équiper la fameuse baïonnette et enchaine la succession de puits et de ressauts avant d’arriver dans la première salle avec les concrétions.  Il poursuit avec le Pas du Montagnard suivit de Charlotte, Antoine et Sylvain. Après être allé jusqu’au bout de l’enchainement des salles, ils font demi tour, repassent le Pas du Montagnard, mangent une gougouille et puis entament la remontée. Charlotte déséquipe.  Antoine, Sylvain et Charlotte n’ont aucune difficultés à repasser la baïonnette, Vinnie galère plus mais ça passe. Il est peu avant 16h lorsque tout le monde retrouve la surface pluvieuse.
Ils terminent tous autour d’un verre à Esneux avant de rentrer.

TPST : 5h45

Participants: Vinnie, Charlotte, Antoine et Sylvain

Savonnières-en-perthois + Rupt du Puits

Vendredi 6 février 2015

Peu avant 13h, Olivier, Sylvain, Tim, Charlotte et Vinnie se retrouvent au local pour prendre un peu de matos et constituer un petit groupe d’avant garde avant le week-end souterrain qui nous attend dans les Savonnières-en-Perthois. En effet, nous nous serrons dans le petite voiture de Charlotte pour partir armés de chiques, bonbons, un disque du Grand Jojo. Nous faisons d’abord une halte chez Jérôme pour lui emprunter des combis néoprène et un casque en extra vu que Tim a oublié d’en prendre un au local. Un peu plus tard nous nous arrêtons à Martelange pour y faire quelques emplettes, et puis à Arlon pour y prendre la clé de la grotte. En début de soirée, après quelques erreurs de trajet, nous arrivons enfin à destination. Une fois un petit casse-croute avalé, nous enfilons nos néoprènes, combis spéléos en essayant de ne pas trop penser à la température proche de 0°C ou au vent glacial qui nous fouette. Nous gagnons rapidement l’entrée de Rupt-du-Puits, soulevons la plaque d’entrée. Le courant d’air chaud qui en sort alors n’est vraiment pas pour nous déplaire. Olivier et Vinnie installent 2 cordes amarrées sur la structure métallique et nous ne tardons pas à descendre ce puits artificiel de 40m. Nous arrivons pile les pieds dans l’eau devant le siphon aval. Nous remontons la rivière souterraine pendant 2km. Nous avons tous les temps les pieds dans l’eau entre la cheville et mi-cuisse. Vu le peu de temps que nous avons, nous nous contentons de rester sur la voie principale. A un moment nous évitons une baignoire en passant en oppo au dessus. Après un peu plus d’1h de marche, nous atteignons le siphon amont et il faut progresser à quatre pattes pour y arriver. Après quelques commentaire avisés d’Olivier, nous faisons demi-tour et revenons à notre point de départ. C’est quand même plus aisé de progresser dans le sens du courant. Il faut un petit moment pour que nous soyons tous remontés du P40 artificiel. Une fois dehors, nous retirons les cordes et refermons le couvercle. De retour à la voiture, nos lacets sont gelés et nous nous démenons contre le froid pour nous changer. La visite aura duré un peu plus de 2h.  Il est 23h30 quand nous reprenons la route et 30km plus nous sommes à l’entrée des carrières souterraines des Savonnières-en-Perthois. Une grosse équipe de l’ULS est déjà sous terre, ainsi que Alex, Caro, Claire, Luca, Nicolas, Kevin, Maude. D’ailleurs ces braves ont amenés nos sacs au campement, au grand dam de Tim qui y avait laissé sa seule paire de chaussure de rechange! Nous ne tardons pas à pénétrer dans ce dédale, passer quelques flaques et marcher pendant une petite demi-heure pour atteindre le bivouac. Alors que certains dorment déjà, nous finissons la soirée autour des lampes à acétylène et d’un verre. Les derniers se couchent à 3h.

 

Samedi 7 février 2015

Le camp s’éveille aux alentours de 9h45 et après avoir petit-déjeuné et déterminé qui va faire quoi, nous préparons le matos pour les différentes cavités. Comme d’habitude, c’est vers le Gouffre de la Sonnette (par ses deux entrées), La Besace, L’Avenir et La Grande Viaille que différents groupes s’ébranlent. Tandis que certains se contentent d’une seul grotte, d’autres enchainent plusieurs cavités. En fin de journée, les derniers déséquipent respectivement leur grotte. Pendant ce temps quelques uns partent marcher pendant plusieurs heures dans l’immensité des carrières et dénichent quelques vestiges des anciennes exploitations. Nous nous retrouvons tous au camp à 21h30 pour partager l’apéro puis des tagliatelles préparées de main de maître par Benoît. Pas de pétanque 3D cette année, mais pas mal de discussions spéléologico-philosophiques. Une fois encore, les derniers gagnent leurs couches vers 3h.

Dimanche 8 février 2015

Le réveil du camp est animé par le passage d’une troupe cycliste (les membres d’un club spéléo de la région désireux de visiter leur terrain de jeu « autrement ») puis, chacun ayant regroupé ses affaires et s’étant réparti le matériel collectif, tous -ou presque !- se dirigent vers la sortie. La rupture d’un des diables transportant le gros du matos collectif anime le trajet mais finalement -et autour de sandwichs improvisés, chips ou nic-nac (découverte pour certains)- tous se retrouvent dehors ..tous ? est-ce bien sur ?! Car il faut bien se résoudre à l’évidence : Luca n’est pas parmi nous ! Cinq courageux retournent donc au sein du labyrinthe de galerie, donnant du sifflet et de la voix …jusqu’à proximité du bivouac où ils retrouvent Luca, un plan des carrières à la main mais sans mousse sur les arbres pour l’orienter ! Laissant là les petits papiers qu’il avait semés aux différents carrefours ils ramènent leur latin petit poucet à la lumière du jour pour enfin se répartir dans les différents véhicules et prendre le chemin du retour -marqué d’une halte de réhydratation, étape indispensable de toute pratique sportive bien pensée. Finalement, malgré certaines paupières lourdes (ou quelques ronflements plus ou moins sonores en provenance des banquettes arrières), chaque véhicule rejoint le local puis se disperse avant la prochaine activité.

TPST: +/- 36h

Participants: Olivier, Charlotte, Tim, Sylvain, Vinnie, Alex, Caro, Claire, Luca, Nicolas, Kevin, Maude.

 

Trou des Furets

C’est finalement le Trou des Furets qui avait été choisi pour cette sortie estivale. Au dernier moment Olivier déclare forfait à cause d’une tendinite mais l’activité reste maintenue quand même.

A 13h Vinnie, Charlotte, Antoine et Caroline se retrouvent au local. La topo ne prévoit pas énormément de matos, mais comme on est jamais trop prudent « un peu de tout » se glisse dans notre besace. L’arrivée sur le site à Dolembreux (Hayen) est fort tâtonnante, en effet on fait quelques fois demi tour avant de trouver ce satané bunker où il prévu de se changer. Non loin le vallon est vite trouvé et il est 15h quand l’entrée de la grotte est franchie. Après une petite désescalade, on arrive en haut du seul puits à équiper. Vinnie s’emmêle quelque peu les pinceaux mais fini par installer la corde avant de descendre. Il chipote un peu en essayant de placer un fractio, mais ça passera bien finalement comme ça…

L’étroiture de la Hache passée et tout le monde en bas, une difficulté se présente : le Cloaque avec son étroiture un peu sportive où une chaîne aide à la progression. Le passage ne se fera pas vraiment comme une lettre à la poste pour tous, mais avec un peu de persévérance, on finit par entamer un petit puits en escalade suivi d’une étroiture avant d’arriver dans une salle chaotique et boueuse. On a beau chercher, la suite parait moins évidente, si ce n’est par un passage qui ne semble pas facile à remonter sans matos. La prudence a raison de nous et nous faisons demi tour quelque peu déçus. Le passage du cloaque sera plus facile en descente mais néanmoins il nous faudra un peu de temps pour regagner le jour avec le kit laissé en bas du puits.

Il est 18h15 quand nous revenons à la voiture. Comme chacun(e) a quelque chose de prévu pour le soir, nous n’irons pas nous en jeter un pour clôturer la sortie.

Tpst : 3h

Participants : Vinnie, Charlotte, Antoine et Caroline

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Expé Albanie juillet 2014

Après quelques réunions avec l’ULS il avait été décidé de partir en expé en Ablanie, endroit peu exploré spéléologiquement s’il en est.

C’est ainsi que le samedi 12 juillet le mini bus du RCAE démarre pour cette lointaine destination suivi de près par la voiture de Pierre C de l’ULS. Il font halte à ……….

Lundi 14 juillet 2014

…..dans l’après midi ils atteignent Podgorica au Monténégro et vont s’installer au camping de l’Hostel Izvor. Jérôme et Vinnie les rejoignent un peu plus tard, ces derniers ayant pris l’avion le jour même. La fin de la journée se passe autour de quelques bières et d’un repas servi par les tenanciers de l’endroit.

Mardi 15 juillet 2014

Nous ne tardons  pas à replier bagages, aller faire quelques emplettes avant de passer la frontière albanaise et arriver à Koplick. Rapidement nous prenons contact avec quelques locaux et rassemblons des informations utiles à la suite du voyage. Nous en profitons encore pour nous ravitailler en vivres et gaz. Nous reprenons  la route pour le petit village de Ducaj. Le temps n’est pas à la fête et c’est sous la pluie que nous arpentons le village peuplé d’une quinzaine de famille à la recherche de notre seul contact: Miri. Assez vite, nous le rencontrons et grâce à son fils-interprète Armando nous pouvons communiquer avec lui en anglais. Nous leur expliquons la raison de notre venue et ils nous invitent à nous installer dans une prairie à moutons du village.  La grande tente est dépliée ainsi que les autres tentes perso. Notre présence suscite la curiosité locale. Pierre retourne chez Miri pour un peu plus s’entretenir de nos desseins. Nous mangeons puis nous couchons vers 22h.

Mercredi 16 juillet 2014

 Après un lever fort matinal et une réprimande de Pierre C concernant nos maigres provisions, Bibi se charge de la vaisselle tandis qu’un groupe part visiter le massif. Alex, Jérôme, Maude, Arnaud et Vinnie suivent leur guide local du jour Vassel et s’en vont dans la montagne. Notre guide a une tenue peu adaptée à la rando: une veste de costume, des bottes coupées et une petite provision d’eau. Cela ne l’empêchera pas de gravir les 1000m de dénivelé positif avec la plus grande facilité. Il nous mène d’un pas décidé, laissant derrière lui quelque indices qui nous permettront de retrouver notre chemin au retour. Après quelques pauses et 2h30 d’ascension éreintante, nous atteignons le massif de Shtogut. Il nous quitte, un petit pourboire en poche et nous continuons sur le lapiaz de Luguishtjerave. Ce désert de pierres que nous commençons à prospecter est bien casse-pipe. Nous trouvons quelques trous et un abris sous roche  mais tout est vite bouché. Alex et Maude s’aventurent un peu plus haut, découvrant un autre lapiaz. Jérôme pointe un trou prometteur, quand on y jette des cailloux, ça a l’air de continuer. Nous repérons un coin où un camp avancé pourrait s’installer.  Le temps se met à changer un peu, quelques bonbons plus tard nous faisons demi tour et reprenons la direction du camp de base. La marche semble interminable et c’est vers 19h que nous l’atteignons bien lessivé après 10h en montagne. L’autre groupe n’a pas trouvé grand chose au cours de leur journée. Pierre C est allé faire des course et nous mangeons des spaghettis avec des légumes et du poulet. Miri et Armando viennent nous saluer et nous parlent d’une sorte de redevance somme toute légitime, pour l’occupation de leur terrain…

Jeudi 17 juillet 2014

Il est 6h30 quand nous nous levons. Alex, Matteo, Arnaud, Renaud, Bibi et Tom se chargent de matos spéléo, vivres, grande tente et se lancent à l’assaut du massif où nous sommes allé prospecter hier dans le but d’y installer un camp avancé.  Pierre C et Maud vont prospecter léger où Bibi est allé hier. Vinnie, Jérôme et Océane restent au camp et s’affairent à des activités ménagères.  Armando amène une grande bouteille de miel. Le menu du soir au camp de base est composé de choux braisé à l’ail, patates rissolées, red beans et saucisse.

Vendredi 18 juillet 2014

 Côté camp de base, nous nous levons à 7h et après un bon petit dej, alors que Maud garde les affaires, Pierre C, Jérôme, Océane et Vinnie  prennent du matos spéléo et guidé par Armando partent pour une rando de 400m de dénivelé positive à travers la brousse. Les arbustes nous écorchent bien et nous finissons par arriver près de 4 entrées de grottes. La légende locale dit qu’une chèvre sauvage y habiterait… Parmi les 3 les plus proches, 2 sont de simples abris sous roche tandis que l’on peut pénétrer dans la 3eme mais ça queute très vite. Nous descendons un peu rejoindre Pierre C qui est en train d’équiper la 4eme grotte. Amarré sur 2 arbres avec une dev, il nettoie l’entrée et descend un puits de 15 mètres mais malheureusement il s’agit d’un puits aveugle. Après un pic nique sommaire, nous redescendons par un autre chemin au camp que nous atteignons vers 14h. Nous sommes heureux de constater que personnes n’a de tiques! Pierre C, Vinnie et Armando prennent une voiture et vont acheter du pain à Dedaj. De retour au camp nous mangeons des crêpes salées et sucrées en guise de souper. Nous préparons nos sacs pour le lendemain et nous nous couchons de bonne heure.

Samedi 19 juillet 2014

Après un lever à 7h, un petit dej et un bouclage de sacs à 8h15 Pierre C, Maude, Océane, Jérôme et Vinnie se mettent en route pour rejoindre le camp avancé. Rapidement nous nous trompons de chemin malgré un cairn évident. Nous devons redescendre 100m de dénivelé pour reprendre la bonne route. Nous faisons quelques pauses dont une ultime avant le dernier col où nous nous restaurons. Nous arrivons à 14h au camp avancé. Arnaud et Tom sont en prospection tandis que Matteo, Bibi, Renaud et Alex mangent. Nous prenons connaissance de leurs découvertes. A deux pas, une couverture de survie a été installée pour faire fondre de la neige au soleil. Notre pompe katadyn est la bienvenue pour filtrer l’eau de fonte qui contient des vers. Nous allons mettre une autre couverture de survie sur le peu de neige du névé qui reste, histoire de préserver notre réserve d’eau potable pour le reste du séjour. Nous pompons de l’eau de fonte pour la mettre en bouteille avec quand même du micropur. Alex, Arnaud, Matteo (qui souffre d’une légère insolation) et Renaud repartent à 15h30 vers le camp de base après encore un peu de prospection. Tom et Bibi restent en haut. Nous dégustons une soupe, jouons à Président avant de manger des spaghettis à l’Ajvar piquant et des liophs. Nous trainons un peu en essayant de déterminer le programme du lendemain. Quelques parties de Uno terminent la journée et nous allons nous coucher.

Dimanche 20 juillet 2014

 Encore une fois nous nous levons à 7h, Pierre C pompe et remplit des bouteilles d’eau. Notre petit dej se compose de muesli arrosé de thé vert à la menthe. Nous faisons nos sacs et montons le pierrier à l’est et descendons de l’autre coté. Jérôme et Bibi vont faire la topo du trou découvert par Arnaud hier. Tom, Pierre C, Maude, Océane et Vinnie prospectent une zone. Il y’a beaucoup de trou rapidement bouchés. Le soleil tape bien. Après un repas frugal, nous prospectons une autre zone. Toujours pas de trou qui continue.. Tom trouve une entrée, Pierre le rejoint et commence à équiper pour descendre. Maude et Océane restent là alors que Vinnie part à la recherche de Jérôme et Bibi pour ramener du matos à Pierre C. Il s’agit de dédales chaotiques qui flirtent souvent avec l’alpinisme avec pas mal d’escalades et désescalades en libre. Vinnie les retrouve et ramène à Pierre C un kit avec du matos. C’est parfois confus de s’y retrouver. Maud et Océane repartent au camp. Bibi et Jérôme retrouvent Vinnie et on l’on peut se désaltérer avec de la neige fondue trouvée dans le trou. Harassés, ils entament la longue montée avant de redescendre au camp avancé. Ils vont chercher de la neige à la « réserve » pour la faire fondre sur la couverture de survie.  Pierre C et Tom sont les derniers à rejoindre le camp et ils annoncent que leur trou queute. Des spaghettis sont encore au menu ainsi que des liophs. Bien repus, nous jouons à Président dans la grande tente et nous allons dormir à 21h30.

Lundi 21 juillet 2014

 Après une petite grasse mat jusque 8h, le menu du petit dej est semblable au jour précédent. Vinnie pompe et remplit les bouteilles d’eau pour la journée. A 9h15 nous montons le col. Jérôme, Tom et Bibi partent dans le haut prospecter. Pierre C, Maude, Océane et Vinnie vont dans le bas. On arpente le relief de haut en bas en éventail mais ça ne donne pas grand chose. Pierre C trouve un trou, descend dedans pendant un moment mais ça queute encore à ???? m. On mange à l’ombre d’un sapin. Pierre monte voir un abris sous roche en haut de l’autre côté.  Vinnie trouve un trou, Pierre le rejoint et équipe avec un coinceur et 2 pitons mais après 33m c’est fini. Il remonte et passe son matos à Vinnie qui descend à son tour et fait quelques photos. Une fois remonté nous nous retrouvons tous au camp avancé. Alex, Arnaud et Renaud sont revenus nous rejoindre pour prendre le relais. Pierre C et Tom restent en haut alors que Jérôme, Maude, Océane, Bibi et Vinnie marchent 3 h pour revenir au camp de base. Océane a un peu de mal, blessée par quelques coups de soleil. Nous rentrons à la tombée de la nuit vers 18h30. Mattéo nous attend encore un peu malade de son insolation. Apéro chips et bière. Bibi prépare une soupe à l’oignon. Légumes + sauce + jambon et riz ! Nous discutons, buvons un peu de Maitrank avant d’aller nous coucher à 22h30.

Mardi 22 juillet 2014

Au camp de base, nous profitons de ce jour de repos pour nous lever à 9h. Il y’a des averses tout le temps. Nous jouons à Poker menteur jusque 13h.  Nous ne mangeons pas vraiment, Armando arrive et nous essayons difficilement de dresser un inventaire pour déterminer ce que nous allons acheter.  A 13h30, Matteo, Maude, Océane, Armando et Vinnie vont à Koplick faire des courses dans plusieurs magasins. Armando nous sert encore une fois de guide et en profite pour aller chez le coiffeur. On rachète un peu de pain car une vache s’en est prise sournoisement à notre garde manger au camp… Nous revenons au camp de base à 18h. Pierre C et Tom nous rejoignent car le temps est trop mauvais en haut. Nous jouons encore à Poker Menteur et achetons une bouteille artisanale de Raki à Miri.  Nous en buvons un peu avant de préparer un « couscous » avec des coquillettes et les légumes dont nous disposons. Nous discutons et admirons les belles étoiles avant de nous coucher.

Mercredi 23 juillet 2014

Il n’arrête pas de pleuvoir et nous sommes contraints de jouer à Poker Menteur puis vers 12h nous nous décidons tous à aller en ville guidés par Armando. Grosses manœuvres pour sortir la voiture de Pierre C et le minibus. On s’arrête à un premier resto mais on nous conseille d’aller au village de Razem à 12km de là dans les montagnes. Nous nous rendons dans cet espèce de parc naturel où il y’a une belles brochette de restos. Nous nous rabattons sur une sorte de pizzeria. Une grande famille y fait bombance à une grande table tandis que quelques enfants grivois mangent des pizzas devant des dessins animés.  Nous éprouvons quelques difficultés à commander à manger. Armando nous sert d’interprète. On nous sert un assortiments de feta, yaourt assaisonné, salades, choux, aubergines et poivrons marinés, pain maison et chèvre. On s’en envoie bien dans la panse! Nous sortons de table vers 15h et Pierre C va à Koplick pour changer ses pneus. Bibi, Jérôme, Mattéo et Vinnie reviennent au camp de base faire une sieste. Plus tard, quand tout le monde est de retour, nous jouons à Président, Poker Menteur et préparons un chili avant de nous coucher.

Jeudi 24 juillet 2014

Nous nous levons à 7h, prenons un petit dej, préparons nos sacs et nous partageons la bouffe à monter. Il est 8h45 quand nous nous mettons en route avec Pierre C, Bibi, Jérôme, Matteo, Tom et Vinnie. Armando, Océane et Maude nous suivent un petit moment avant de nous quitter et rester au camp de base. Nous marchons assez bien sans faire trop de pauses. A la vallée Tom et Jérôme vont voir une grotte, mais ce n’est pas plus qu’un gros abris sous roche.  Arrivés à la croix, nous voyons 2 jeunes qui nous foutent les jetons en tirant un coup de fusil. Nous arrivons au 2eme col et puis mangeons à 12h. Pain, fromage et saucisson sont au menu. Alex, Arnaud et Renaud nous rejoignent en fin de prospection. Ils ont l’air lessivés par les derniers jours où ils ont subi les ravages de la pluie.  Nous discutons un peu, puis descendons dans la vallée au fond. Alex équipe l’entrée d’une grotte trouvée par Renaud. Ce n’est pas facile car il y’a plein de roches instables et peu d’endroit où équiper. Pierre C, Matteo et Bibi prospectent un peu puis viennent nous rejoindre car Alex manque de cordes pour continuer. Certains vont à l’entrée d’un beau P70 qu’ils ont découvert hier et qui est toujours équipé. Vinnie et Renaud s’équipent et y descendent. Le début est un peu instable, il y’a 2 fractios, au fond il y’a un névé fort pentu. Vinnie fait quelques photos en bas du P70 avec Renaud comme modèle. Ils restent quasi 2 h en passant entre le névé et la roche mais hélas comme prévu tout queute. Ils remontent en prenant soin de ne pas s’envoyer des blocs sur la figure. Renaud déséquipe. Une fois dehors ils rejoignent les autres et leurs amènent des cordes utiles à la suite de leur découverte. Pierre C, Matteo et Bibi font la topo, vont jusqu’où ça queute. Jérôme a mal à la tête. Alex, Arnaud et Renaud redescendent au camp de base. Le reste de l’équipe va au camp avancé. Nous mangeons de la soupe, des cacahuètes, des rations de pâtes, de l’Ajvar et nous nous payons le luxe de 2 Orvaux courageusement montés par Tom avant d’aller nous coucher.

Vendredi 25 juillet 2014

Lever vers 8h, muesli,thé et biscuits pour manger. Nous préparons nos sacs. Jérôme qui a toujours mal à la tête, embarque quelques trucs et rentre tout seul au camp de base. Nous partons avec Pierre C, Bibi, Matteo, Tom et Vinnie d’abord jusqu’à la dernière grotte explorée hier qui est toujours équipée.  Tom et Vinnie y descendent avec du matos. Puits, pente sur glace avec déviation. Ils ne vont pas totalement au fond, mais Vinnie immortalise les lieux. A la remontée il fait tomber la grosse lampe de Jérôme dans une crevasse, mais Tom arrive à aller la récupérer en remontant. Après 1h30 ils ressortent frigorifiés de la cavité, Tom ayant déséquipé. Ils rejoignent Matteo et Bibi un peu plus bas. Pierre C est dans une grotte mais elle queute. Nous cassons la croute puis le temps se met à changer. Il commence à pleuvoir sérieusement, l’orage arrive et même des grêlons gros comme des pois chiches nous lacèrent! Nous rentrons péniblement au camp avancé et sommes trempés des pieds à la tête. Nous essayons tant bien que mal de faire sécher nos vêtements puis nous nous enfermons dans la grande tente, emmitouflés dans nos sacs de couchage et nous jouons à Poker Menteur. Soupes, riz, sauce tomates-olives sont au menu. La journée se finit en discussions et nous nous couchons à 21h30.

Samedi 26 juillet 2014

Remettre des fringues trempées est une expérience fort peu amusante, c’est pourtant ce qui arrive à beaucoup d’entre nous ce matin là. Nous déjeunons avec du thé, du muesli et des biscuits secs. Vers 8h nous remontons le col désormais bien connu et c’est reparti pour ce qui semble être la dernière journée de prospection. Matteo trouve une grosse entrée. Tom et Vinnie vont voir mais ça queute. Ce dernier se démène avec le tube de peinture et s’en met partout pour pointer le trou. Matteo trouve un autre trou et l’équipe avec Tom. Ils y descendent. Pierre C et Bibi en trouvent un autre et s’y jettent aussi. Il s’avèrent qu’aucun des deux ne continuent bien loin. Nous mangeons près d’un trou qui vient d’être trouvé.Pierre C nous réprimande un peu car certains trous découverts n’ont pas été pointés sur le GPS. Vinnie plante un spit, Tom met un coinceur et une fois équipé, Vinnie descend en équipant un peu. Il arrive au fond sur un névé mais ça queute encore une fois. Il remonte…Matteo et Vinnie vont pointer les trous découverts tout à l’heure pendant que Pierre C descend dans une faille fraichement trouvée. Le groupe se réunit, c’est alors que Pierre C remonte plein d’espoirs car après les 2 petits puits d’entrée il y’a un P40! L’idée de rester une nuit de plus là haut est évoquée. Pierre passe un moment à nettoyer et équiper le P40 mais au fond, hélas c’est bouché. Mattéo et Bibi font quand même la topo. Tom et Vinnie reviennent au camp avancé, de soif leur langue pend jusque par terre. Il refont le plein d’eau et commencent à replier bagage. Matteo, Bibi et Pierre les rejoignent et cela va assez vite pour boucler tous les sacs. Il est 18h quand nous nous mettons en route bien chargés. Nous marchons assez vite malgré la fatigue accumulée et la poids des sacs. Nous ne faisons que deux pauses. A la fin nous courrons presque. Arrivés dans un sous bois, des lucioles virevoltent. Il fait quasi noir quand nous arrivons au camp bien épuisés à 20h45. Nous prenons tous ensemble un apéro bien mérité. Nous nous racontons nos derniers jours. Océane, Maude, Arnaud et Renaud sont aux fourneaux. Soupe, crêpes au fromage, œufs. C’est l’euphorie culinaire et l’agrémentation des plats est au poil! Le raki tape déjà bien sur Arnaud et Renaud qui sont hilares et bruyants. Les autres passent aussi au raki, ils sont même contraints de cacher la bouteille… Nous jouons à Poker Menteur en rigolant bien. Certains supportent mal les excès, d’autres vont se coucher vers 2h30.

Dimanche 27 juillet 2014

Nous nous levons vers 8h un peu dans le gaz. Nous trions et rangeons aussi bien le matos collectif qu’individuel. Nous commençons à charger les véhicules et lever le camp. Nous allons payer notre occupation des lieux à la communauté et la famille de Miri nous accueille pour un verre. Arnaud n’est vraiment pas en forme et essaie de se rafraichir à même le carrelage. C’est vers 12h que nous prenons congé et nous nous mettons en route pour le lac de Shkoder. Nous allons manger dans un petit restaurant. Arnaud se repose à l’ombre. Nous attendons longtemps avant d’être servi en viande ou poisson grillé, feta, salades, pain et frites. A 14h30 nous allons nous relaxer sur la « plage » où quelques vaches broutent nonchalamment. Tout le monde va se baigner dans les eaux peu profondes. Nous reprenons les véhicules, passons la frontière albanaise et revenons à Podgorica au Monténégro à l’Hostel Izvor. Cette fois nous louons des chambres. Nous profitons des douches et prenons l’apéro avant de nous rendre en ville. Il y’a des orages violents et des pluies diluviennes. Nous nous attablons dans un restaurant, avons du mal à commander à manger et c’est finalement des boreks au fromage et épinards qui nous sont servis. Nous ne nous attardons pas et rentrons à l’Hostel. Les tenanciers sont devant leur télé, et nous nous installons à une table pour jouer et taper la discute avant d’aller dormir.

Lundi 28 juillet 2014

Nous nous levons assez tôt et prenons notre petit déjeuner sur place. Pierre C a un soucis de pneu crevé car il s’est coincé la roue sur un bord en béton hier soir en partant du resto, il est obligé de mettre sa roue de secours. Nous passons du temps à chercher un garage que nous trouvons finalement. Il est malheureusement obligé de changer les 2 pneus (remplacés il y’a quelques jours seulement). Nous déposons Bibi à Podgorica pour qu’il puisse aller à l’aéroport prendre un avion pour rentrer en Belgique. Après cela avec les 2 véhicules, nous prenons la route du retour pour de bon. En Bosnie-Herzégovine, nous nous arrêtons dans un bar d’une petite ville pour dîner. Il pleut toujours comme vache qui pisse. Une fois à la frontière croate, il y’a des embouteillages et nous nous faisons fouiller 1 par 1 dans un petit cabanon fort peu accueillant. Le soir nous nous retrouvons une dernière fois pour manger tous ensemble dans un restaurant en Croatie à Bosiljevo. Repus, nous nous disons au revoir et les 2 véhicules se séparent. Nous arrivons en Slovénie. Vinnie et Oceane subissent une nouvelle fouille totale. A la frontière autrichienne, nous sommes contraints de payer une vignette pour « utilitaire ». Nous nous relayons au volant sans vraiment nous arrêter pour dormir.

Mardi 29 juillet 2014

Nous passons par l’Allemagne puis, enfin nous arrivons au local à Liège bien crevés. La mère de Tom vient le rechercher avec Océane. Les membres du RCAE rangent du matos et puis vont se délecter d’un pizza au Marco Polo avec Cécile. C’est ainsi que se termine ce long périple.

Participants: Alex, Jérôme, Arnaud , Vinnie du RCAE, Pierre C, Bibi, Tom, Matteo, Renaud, Oceane et Maude de l’ULS.