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Trou des Charrues & carrières des Grands Malades

L’objectif du jour était de concilier shopping et spéléo. La matinée a donc été consacrée à une visite de la maison de la spéléo (spéléroc) ouverte spécialement à la demande du club. Luca et Tim ont pu compléter leur panel d’accessoires tandis que Caro et Sylvain se concentraient sur le grand choix de combinaisons. Notons au passage qu’ils ne proposent pas de combinaison cintrée, rose avec des étoiles vertes. Heureusement pour la santé mentale d’Arnaud, d’Alex et du responsable (Matthieu), la session shopping et essayage a du être écourtée afin de rejoindre nos deux derniers membres (Charlotte et Clémence), toujours au taquet, qui nous attendaient près de la cavité.
Ceux qui n’étaient jamais venu ont pu découvrir le rocher du grand malade et y retourneront probablement un jour prochain pour y faire de la via ferrata.
L’équipement de la cavité à été fait par clémence sous l’œil averti et les conseils d’Alex pendant que les membres plus récents du club se prétaient à leur activité favorite : séance photo. À la suite de plusieurs petits puits particulièrement lents et pénibles pour Luca et son nouveau descendeur, l’équipe arriva au cœur des anciennes carrières d’exploitation de marbre noir, sans perte humaine, témoignant ainsi du bon travail de Clémence et des capacités d’enseignement d’Alex. Après une visite des profondeurs guidée par Arnaud et parsemée de quelques séances photos, la remontée a dû être précipitée afin de respecter nos délais. Suite à tant d’efforts, la journée s’est terminée par un passage au Marco Polo pour se restaurer et se remettre de nos émotions.

Nous aurons pu retenir de cette sortie que :
– le téléphone arabe peut « légèrement » déformer les blagues ;
– il faut prévoir plus de temps (et une caméra) lorsque quelqu’un du groupe utilise un nouveau descendeur ;
– il faut également prévoir plus de temps quand certains membres de clubs se retrouvent dans un magasin ;
– le monde spéléo manque cruellement de designer ;
– lorsqu’on achète une nouvelle combi, il faut retirer les étiquettes avant de l’utiliser (cf. dernière photo).

Caro
(photos : Alex)

Présents : Clémence, Charlotte, Caro, Sylvain, Tim, Luca, Arnaud et Alex.
TPST : +/- 4h

Souffleur de Beauregard

Le compte-rendu de cette magnifique visite est réalisé par notre guide du jour : Patrice du GRSC.

Le club RCAE était des nôtres ce dimanche au Souffleur. Une équipe fringante et déterminée à faire « la totale » dans ce labyrinthe. On a commencé par la montée au Nid d’aigle et descente dans la grande salle du Bonhomme Blanc, pour poursuivre par le puits Presto, rivière Orange amont avec une première boucle (Aragon-salle du Joker-méandre Perfect) suivi d’une deuxième boucle (extrême amont-galerie Gulliver). Ensuite visite de la Salle André Lachambre puis récupération de matos (néoprènes et point chaud) et sortie dans la nuit.
La rivière sud avait tenu à nous montrer son impétuosité. Même la rivière Orange s’étalait plus que de raison.

TPST : 10h00

Participants : Olivier la force tranquille ; Alex le fédérateur ; Charlotte et sa gouaille ; Carole la méthodique ; Sylvain le technicien ; Antoine le motivé ; guidés par Patrice l’attentionné

Chaw reste un bon souper club !

Ils vont finir par être indissociables ces deux-là : une fois de plus, cette année, notre souper annuel du club était précédé par une sortie spéléo dans l’Abîme de la Chawresse. Pour cette fois, pas de réseau b ni de puits Boubou mais une traversée Chawresse Véronika pour tout le monde, c’est-à-dire 15 personnes à la queue leu leu ! Et pour l’occasion, le ruisseau de la Chawresse était particulièrement en forme, bien gonflé par les fortes pluies de la veille. Certains, par peur d’être mouillés, s’étaient même prémunis de leur parapluie, non seulement sur le chemin de la grotte, mais également sous terre! Dans de telles conditions, les points de pertes du cours d’eau sont bien localisables sous terre. En effet, en plusieurs endroits de notre parcours, les écoulements venant du ruisseaux sus-jacent sont relativement importants. C’est déjà le cas dès le début, en sortant de la salle Basse, au niveau de l’étroiture Superman (nommée ainsi par les deux cousins selon leur style, non pas vestimentaire, mais de progression) ; étroiture copieusement arosée dans laquelle nous avons pu prendre notre premier bain d’eau froide. Ceci dit, pas le temps d’avoir froid car la progression en quatre pattes, ça réchauffe mine de rien. Petite pause dans la salle Hellène, le temps de faire quelques photos, malgré l’atmosphère très humide. Ensuite, nous poursuivons la progression toujours en quatre pattes jusqu’à la jonction du Nain Possible, au-delà de laquelle on peut enfin se tenir debout dans une belle galerie décorée par quelques concrétions. Bonheur de courte durée car, une fois franchi la petite escalade de la Diaclase (P5) et le méandre du Renard, nous attaquons les réseaux du Fil Rouge et des Rotules, dans lesquels nous n’avons d’autres choix que de progresser en rampant. C’est long et les genoux se font sentir. Arrivés dans des galeries de tailles plus humaines, nous visitons quelques jolis recoins de la grotte Veronika, pour finalement la quitter par le tunnel de la Cile. Bien trempés, on ne tarde pas à se changer (se mettre sur son 31 pour certains) afin de se rendre d’abord au local pour le nettoyage du matos et ensuite à St-Léonard pour un souper club bien mérité. La suite se déroule autour d’un apéro mojito et d’une raclette pierrade, le tout partagé dans la joie et la bonne humeur.

Alex

(photos Alex et Vig)

TPST : +/- 4h30

Participants à la traversée : Alex, Jérôme, Caro, Antoine, Morgan, Claire, Maud, Alyson, Sylvain, Tim, Thomas, Luca, Kévin, Nicolas et Maxim

+ une quinzaine d’autres convives au souper

La relève est assurée!

Dans le cadre de l’examen pour devenir moniteur spéléo, une sortie était organisée afin d’examiner un encadrement réalisé par des candidats au Brevet Initiateur spéléo. Suite à un désistement de dernière minute, quelques valeureux jeunes spéléologues de notre club reprirent la route pour Han-sur-Lesse afin de se faire encadrer.

Journée particulière pour ces derniers car oui, cette fois-ci, nous n’avons pas été accompagnés par nos moniteurs habituels. C’est tout seuls, comme des grands, que nous nous sommes rejoints au local à l’heure et que nous avons pris le matériel nécessaire avec kit et bidon étanche rempli de victuailles, d’eau et même d’une couverture de survie! (on a juste oublié une paire de longes, un détail….)

Après un court trajet 😉 nous voilà devant l’entrée de la grotte du Nou Maulin (histoire d’être original!) afin de faire la connaissance de nos cadres du jour : Matéo, Renaud, Thierry et Tom, tous membres de l’ULS. Après une brève présentation du programme et de la grotte, ainsi qu’un rappel sur la sécurité, l’activité peut commencer sous l’œil examinateur de Monsieur Boulon!

Une présentation précise de la façon d’équiper un parcours au dessus du porche à été réalisée par Thierry et Tom pour Caroline et Charlotte avec équipement d’une vire et d’un puits, apprentissage des nœuds et questions sécuritaires. Pour ne pas refroidir, Antoine en combinaison encore trempée de la veille due à une exploration aquatique, Solène et Sylvain firent une première visite sommaire de la grotte en affrontant le passage dit du roulement à billes éclairés par les conseils et le savoir de Mathéo et Renaud. Ils ont ensuite rejoint le parcours équipé par le haut afin de faire une progression sur corde.
Après 2 Snickers et un Grany aux fruits, la troupe se faufila dans les gruyères et éboulis qui constituent cette grotte, paumatoire mais bluffante, sans oublier la traditionnelle bataille de boue! Pendant ce temps, Matéo en prof expert apprit à Charlotte comment déséquiper.
Voulant retrouver le groupe, ils se perdirent dans un morceau de gruyère et firent demi tour pour rejoindre les autres, puis le gite de Han-sur-Lesse, puis Arnaud de retour du réseau de Frênes également en tant que candidat moniteur; et enfin, la chope!

Nous souhaitons bonne continuation ainsi que la réussite à ces futurs moniteurs près, plus que jamais, à marcher dans les pas de leurs pairs.

Nous avons repris la route pour la cité ardente, nettoyé et rangé le matériel. C’est en fermant le local tout seul que nous avons clôturé cette journée…Et oui, on est des grands maintenant!

Charlotte

Participants
Nouveaux: Solène et Sylvain
Nouveaux anciens: Antoine, Caroline et Charlotte
Cadres:  Didier (alias Boulon de l’UBS), Matéo, Renaud, Thierry et Tom (ULS)

Rouge Thiers

C’est sur le coup de midi que le groupe formé d’Olivier, Charlotte, Antoine, Pierre, Tim, Thomas, Sylvain et Clémence se retrouve au local. Le temps de charger le matos dans les différents véhicules, nous voilà sur la route en direction du vallon des chantoirs ! Au programme : Promenade didactique dans le vallon et découverte du chantoir du Rouge Thiers ! Premier arrêt au niveau des grottes de Remouchamps et présentation par Oli du système karstique. Nous nous arrêtons ensuite devant le chantoir de Sécheval ainsi que celui de Grandchamps (toujours abreuvé par les explications éclairées d’Olivier) avant de nous rendre au Rouge Thiers. Nous nous équipons rapidement et entamons la petite marche d’approche à gauche du camping afin d’atteindre le porche d’entrée. Nous décidons d’équiper le réseau diaclasien avant de ressortir et de visiter la galerie principale jusqu’au siphon. Clémence se charge d’équiper le parcours supervisée par Oli. A cette fin, elle place tout d’abord une main courant à partir des plafonds et équipe une série de trois petits puits. Charlotte, Antoine et Olivier se plaçant à différents endroits stratégiques, le groupe arrive facilement et en toute sécurité vers le fond de la cavité. Entre-temps, Oli, s’apercevant que l’heure tourne, décide de sortir en vitesse passer un coup de fil afin de nous ménager un délai supplémentaire ! Avant d’entamer la remontée, certains visitent les lieux. Une fois sortis, Antoine part en éclaireur afin de voir si le réseau principal est praticable. La boites aux lettres dans laquelle se jette le Rubicon est passable flottée, mais Antoine réussi quand même à la passer sur le dos en repoussant tant bien que mal les déchets flottants peu ragoutants…Mais la suite est encore plus encombrée et nous décidons de ne pas poursuivre. Retour aux voitures à la lueur de nos frontales. Après nous être changés, nous nous séparons de Olivier et de Charlotte qui s’en vont participer au souper des 30 de l’UBS. Le reste du groupe rentre au local pour nettoyer et ranger le matos.

Antoine

TPST : +/- 3h

Participants : Olivier, Clémence, Charlotte, Antoine, Tim, Pierre, Thomas et Sylvain

Nou Maulin

Grosse affluence au Nou Maulin ce dimanche, où nous étions pas moins de 16 du club à déambuler dans cette grotte plutôt ludique. La mise en route depuis le local fût assez confuse, avec 2 sacs spéléo oubliés dans une des voitures restées sur place… Pas grave, nos deux distraits parviennent à se ré-équiper en empruntant du matos à gauche et à droite.

Après avoir fait sommairement deux équipes, nous pénétrons dans la grotte par l’entrée supérieure, peu large et à forte pente. Une fois arrivés dans la grande salle, nous nous faufilons à travers les éboulis du gruyère, avec Alex en guise d’éclaireur. Une fois sortis de ce dédale de blocs, on se prête à une petite séance de photos et de grimage à la boue pour certains (surtout pour Benja à son insu:-)). La suite du parcours par les galeries phréatiques est moins paumatoire mais néanmoins de toute beauté. Un peu déçus par le passage du bénitier complètement sec, certains se font prendre au jeu du passage étroit en mode boucle (celui qui permet d’accéder à la grande galerie).  Après une visite de cette galerie, nous prenons la direction de la sortie de la grotte, après les quelques séances habituelles de creusement du passage du roulement à billes.

Le soleil est toujours au rendez-vous et nous en profitons pour nettoyer le matos dans la Lomme, pour ensuite reprendre les voitures et aller visiter la résurgence d’Eprave. Retour au local pour s’en aller ensuite goûter les spécialités du Vaudrée d’Angleur.

Alex

TPST : +/- 3h

Participants : Alex, Arnaud, Benja, Caro, Charlotte, Claire, Maud, Alison, Karolina, Maxim, Pierre, Thomas, Sylvain, Luca, Nicolas et Tim

Doubs

Ce fut par une fin de journée d’un vendredi (7 novembre 2014) bien chargé que neuf membres de la joyeuse compagnie des spéléos du RCAE (Alexandre, Jérôme, Benjamin, Vinnie, Tim, Solène, Claire, Caroline et Luca) quittèrent leur cher pays belge pour quelques centaines de kilomètres plus au Sud, au pays du vin et du fromage : Le Doubs. Ils y rejoignirent deux autres mordus du monde « vers de terre » : Laurence et Vincent au gîte d’étape « le Sauteray ».

Samedi 8 novembre :

Météo : grand soleil (qui l’aurait cru en ce mois de Novembre ?)
Après une courte nuit et un réveil difficile (surtout pour les petits nouveaux de la troupe) ce fut avec plaisir que tout le monde dégusta ce premier petit déjeuner français avant de se mettre en route pour la première escapade du séjour : la Via Ferrata « Les Baumes du Verneau » à Nans-sous-Ste-Anne ! Au programme : sensations fortes garanties (et vécues) et vue imprenable (ne regardez pas trop en bas !). Toute une journée à grimper sur la roche jusqu’à 550 mètres d’altitude, histoire de se mettre en condition physique pour les 9 amis! Et en fin de journée, ce fut un « come back home » (ou plutôt gîte) bien mérité !
Mais où sont passés les vers de terre ? On dirait plus des Bonobos là, à se balancer le long de la paroi rocheuse ! Patience ! …

Dimanche 9 novembre :

Météo : ça ira, on ne va pas chipoter, de toute façon aujourd’hui il est prévu que l’on aille faire nos vers !
Ce fut, toujours avec ce bon petit dej dans le ventre, que la joyeuse compagnie se sépara en deux groupes :

L’un, composé d’Alex, Caroline, Vinnie, Tim et Solène, allèrent au Gouffre de Vaux. Vinnie se charge de l’équipement, même s’il faut composer avec les cordes déjà mises en place par une autre équipe en train de descendre dans le gouffre. Après 44 m de belle descente, on atteint le fond du puits, dans lequel on découvre une dizaine de salamandres. La suite de la cavité est spacieuse et largement concrétionnée. On atteint rapidement une grande salle dans laquelle une petite escalade nous permet d’atteindre un autre réseau. Après quelques petits ressauts équipés par Vinnie, on atteint la suite de ce réseau qui devient très boueux. On décide alors de faire demi-tour, on évitera ainsi de salir les passages concrétionnés. La remontée se déroule sans encombre, avec Caro au déséquipement.

Le second, composé de Benjamin, Claire et Lucas, guidés par les très aguerris Jérôme et Laurence se dirigèrent vers le Gouffre des Ordons… Après un petit temps d’installation c’est par un trou pas plus large que…que quoi d’ailleurs ? Bref à peine ce qu’il faut pour passer, qu’ils descendirent les uns après les autres jusqu’à un ressaut où la plus belle partie de la grotte les attendait : un puis de 20 mètres de profondeur, juste au centre d’une énorme coupole (Jolie vue là-haut ?). Qui aurait cru qu’en dessous de ce si petit trou se trouvait une salle gigantesque et concrétionnée à foison ! Des Colonnes de 10 mètres s’étiraient de chaque côté du chemin balisé, des draperies tapissaient toutes les parois et l’eau qui suintait au plafond formait des stalagmites et stalactites qui semblaient sortir de nul part. Ce fut dans cet antre magnifique qu’ils progressèrent et le lieu laissait place à l’imagination : passant devant une sirène, ou bien se croyant dans un château avec ses multiples tours ce fut avec regret qu’ils revinrent en bas de la corde qui allait les mener jusqu’à la surface. Première remonté pour Claire et Lucas qui furent bien heureux lorsque Vincent les accueillit à la sortie avec la Rochefort ! Après un dernier petit détour par le sentier karstique, c’est avec de belles images et (comme on dit) de la bonne fatigue, qu’ils rentrèrent tous déguster la Morbiflète au Gite !

Lundi 10 novembre :

Météo : soleil : 15%, humidité 80%, bonne humeur 200% ! 😀
Alors que d’autres travaillaient ce jour-ci, ce fut la colonie toute entière qui partit dans la Grotte des Cavottes! Une magnifique entrée sous les arbres suivi d’un enchevêtrement de galeries afin d’atteindre : la salle du Chaos !!! Dans cette salle ce fut pose photos et repos quelques instant pendant que Vinnie et Alex installaient la main courante. La progression fut suivie d’un petit tunnel pour déboucher dans un couloir où l’on pouvait nettement distinguer les différents lits de la rivière d’il y a quelques milliers d’années, puis d’un petit ressaut de 8 mètres. En bas de celui-ci, deux chemins s’ouvraient à nous, nous prîmes le chemin sud. Ici la rivière avait creusé de grandes galeries qui semblaient n’en plus finir… jusqu’au fameux puis de 20 mètres dont on ne pouvait apercevoir la profondeur… on fit demi-tour ici. Pour certains, l’aventure se termina par un retour jusqu’à l’air libre, pour d’autres, se fut la petite exploration de la partie Nord et quelques séances photos orchestrées par Vig.
Les derniers lombrics mirent la tête dehors 30 minutes plus tard et tous repartirent en direction du gîte ; la soirée se termina autour de belles grillades au barbecue accompagnées de vin du Jura !

Mardi 11 Novembre :

Météo : couverture nuageuse 75%, tristesse du dernier jour 50% (parce qu’ils gardaient les 50 autres % pour profiter de celui-ci)
Aujourd’hui, après avoir chargé les affaires dans le minibus, fait quelques achats régionaux et dit au revoir à Laurence et Vincent, pas de combinaison humide ou de chaussures détrempées, mais opération nettoyage du matériel dans les sources du Lison. Celui-ci fut suivit de la visite « pieds secs » du porche de la Sarrazine et des cascades du Lison. Un déjeuner sur le pouce (au mot près car on était des « sans couvert ») et le minibus pris le chemin du retour en direction de Liège, tous, la tête pleine de souvenirs…

Claire

Photos de Alex, Vig et Vinnie

WE d’initiation 25-26 octobre 2014

Fidèles à la tradition, nous entamons cette nouvelle année académique par le weekend d’initiation en ces 25 et 26 octobre 2014.
10 nouveaux téméraires ont eu la chance de pouvoir participer à ce weekend magique de découverte. La journée du samedi débute donc pour les nouveaux inscrits à la fameuse grotte Sainte-Anne, incontournable pour tout nouvel explorateur des bas-fonds, en compagnie d’Alex, Benjamin, Cécile, Jérôme, Clémence et Caroline et avec la présence exceptionnelle de Jean. Loin de là, Arnaud, Vinnie et Simon équipent de manière sûre les parois de la carrière de Humain en vue de l’apprentissage des pratiques de cordes l’après-midi.

La grotte Saint-Anne, dont le réseau principal est facilement explorable sans nécessiter de connaissance de techniques de cordes, constitue une excellente entrée en matière de l’univers de la spéléologie. Afin de rendre l’expérience plus instructive et divertissante, 2 groupes sont formés. La Salle des Scouts et la concrétion perchée permettent d’illustrer les phénomènes géologiques et géomorphologiques expliqués lors de la visite. Nos spéléos en herbes découvrent les joies des étroitures lors du passage de la Boîteaux-Lettres, fort humide pour l’occasion, avant d’aller faire le tour du lac souterrain.
Olivier, sa fille, et François² nous rejoignent ensuite à la Salle des Scouts et facilitent l’extraction de tous ces occupants temporaires en direction de Charlotte et Antoine, à la sortie, en charge de vérifier que personne ne manque à l’appel.
Le groupe se dirige ensuite vers la carrière Saint-Hubert afin d’y retrouver nos motivés du matin qui y ont achevé leur travail avec succès. C’est ainsi qu’aucun accident n’est à déclarer en cette après-midi pluvieuse mais néanmoins concluante en terme d’apprentissage des techniques de cordes.
La journée se termine au refuge avec un chili con/sin carne comme d’habitude afin de satisfaire tout le monde.
La journée du dimanche est consacrée à une découverte plus approfondie de la spéléologie dans des cavités faisant appel aux techniques apprises la veille. Après la perte de quelques membres au matin (Olivier et sa fille, Cécile, venue en dépit de sa masse de travail et Clémence), 3 groupes sont formés et dispatchés en direction du Trou de L’Eglise, du Trou d’Haquin et de l’Abîme de Lesves.

Abîme de Lesves :
Maud, Nicolas et Kévin ont eu la chance de pouvoir être encadrés par Alex, Benjamin, François² et Caroline. Benja, très motivé, s’est occupé de l’équipement et du déséquipement. Les nouveaux se sont très bien débrouillés malgré des conditions peu favorables (fort ruissellement lors de la descente du puits). Le groupe a poursuivi son exploration jusqu’à à la rivière souterraine. Cette aventure se sera terminée tragiquement pour les lunettes de Benja qui ne seront jamais ressorties de cet abîme. A la sortie, classiquement, le chat attendait nos spéléo du RCAE patiemment en vue d’un quelconque élément comestible.

Trou de l’Eglise :
Le deuxième groupe est composé de Solène, Tim et Pierre (les nouveaux) et de Vinnie, Jérôme et Antoine comme encadrants. Vinnie s’est occupé d’équiper le puits. On a progressé jusqu’à la Galerie des Bruxellois (qui était un peu étroite) pour mener à une petite désescalade qui donnait sur la Grande Galerie. On a évité d’équiper les Plafonds par manque de temps. On est arrivé à la Salle des Orgues où l’on a pu contempler la Cathédrale. Après une tentative de remonter par les Cascades et puis un demi-tour indécis, on a décidé d’aller jusqu’au siphon en ramping. Nous rebroussons chemin n’ayant pas pu trouver la voie du bouclage près du Pas-de-la-Mort. Nous regagnons l’air libre pendant que Vinnie déséquipait. Nous sommes restés quatre heures dans la cavité mais nous aurions pu rester une heure de plus si nous ne nous étions pas trompé dans le changement d’heure.

Trou d’Haquin :
Une équipe menée par Charlotte, Laurence, Simon et Arnaud se lance à la découverte de cette cavité bien connue des spéléos qui souhaitent partager leur passion. Claire, Alison, Thomas et Luca révisent d’entrée de jeu leur technique de rappel dans la grotte pour franchir le premier ressaut. Simon et Arnaud se chargent de l’équipement et entrainent le groupe dans une succession de rappels et de méandres depuis les Trompettes jusqu’à la Salle de la Cascade. Nous poursuivons la visite en main courante par la vire qui mène à la Boîte-aux-Lettres, une étrange étroiture à franchir d’abord la tête la première puis les pieds en avant comme sur un toboggan. Alors qu’il est bientôt temps de remonter à la surface, nous poussons une pointe jusqu’à l’imposante Salle de Minuit en descendant par le Colimaçon. Demi-tour toute et nous voilà sortis par le Grand éboulis tandis que Simon déséquipaient.

Caroline, Tim et Arnaud S.

Participants :

10 nouveaux : Alison, Maud, Claire, Solenn, Thomas, Kévin, Luca, Nicolas, Tim, Pierre
Charlotte, Caroline et Antoine
11 cadres : Alex, Jérôme, Arnaud S., Benja, Vinnie, Clémence, François², Olivier et Jean + Simon (Spid’Ath) et Laurence (C7 CASA) en renfort

Trou Wéron

En cette plus belle journée de la semaine pour aller sous terre, c’est au Trou Wéron que nous nous rendons cette fois pour une grotte réputée plutôt sportive et technique. Après le ressaut d’entrée et le puits de la Chauve-souris, la descente se poursuit via un méandre assez étroit. Au bas d’un ressaut glissant nommé le puits aux Étincelles qu’il est préférable d’équiper d’une corde, nous atterrissons au niveau de la Porte d’Avion. Dans la foulée, le puits de la Bouteille nous mène par les Chicanes aux Banquettes Horizontales. Nous y installons une main-courante afin d’assurer notre progression vers le rappel ou la désescalade jusqu’à la salle du Piano. A une centaine de mètres de profondeur, nous débarquons dans le Réseau du Ruisseau et de son siphon via un dernier puits au bas duquel nous reprendrons des forces.Au fond du Wéron et rond petit patapon !

La remontée s’effectue par les Banquettes Obliques que nous équipons en escalade et ensuite par un méandre jugé plutôt étroit… sauf pour Charlotte ! Au passage, le puits de la Bouteille est déséquipé du haut par Arnaud et une fois que celui-ci nous a rejoints via la Porte d’Avion, nous bouclons la boucle pour nous envoler vers la sortie.

Une semaine qui se termine comme on les aime autour d’un bon petit plat local à la brasserie de Crupet où Charlotte et Antoine ont pu également découvrir la célèbre grotte de l’abbé Gérard ! (http://www.geneadeg.net/Condroz2/Mysteres/crupet/basecrupet.html).

Arnaud S.

Tpst : 6h00

Participants : Charlotte, Antoine, Olivier et Arnaud S.

 

Ready ! Au-dessus du puits de la Chauve-Souris Antoine Désecalade d'Olivier dans le puits aux ÉtincellesMéandre assez étroit  Début des Banquettes Horizontales Banquettes Horizontales toujours Dans les Banquettes Horizontales et descente vers la salle du Piano Crapaud en touche !  Début de la remontée en escalade