Archives de catégorie : Voyage

Cap au Capéran !

Le camps de cet été se passe dans les Pyrénées, notre petite bulle, notre paradis à nous. Heureusement, le C7 veut bien nous le prêter ! Et c’est donc avec eux que nous allons partager 10 jours de bonheur.

Vendredi 3 août
Le rendez-vous est donné à 13h30 au local. A notre grande surprise, nous arrivons à finir le tétris du minibus assez rapidement pour partir vers 15h. Nous passons chercher Sylvain chez lui et reprenons la route à 17h. Voici l’itinéraire que nous avons choisis, plutôt efficace car il nous évite Paris et autres ralentissements ; 15h de route en tout et pour tout, pas mal : Liège, Wellin, Bouillon, Sedan, Charleville, Châlons-en-Champagne, Troie, Orléans, Limoges, Toulouse, Tarbes, Pau, Laruns, Gourette.

Robert, qui ne devait pas conduire, conduit 5h alors qu’Alex n’a pas dormi, stressé d’être à la meilleure place pour le faire ! Comme nous avions l’habitude du second minibus, avec lecteur CD intégré, nous nous sommes un peu retrouvé hasbeen à la vue de la modernité qui régnait dans ce nouveau véhicule ! En n’ayant que 2 petites clefs USB où traînaient quelques musiques pour nous tenir éveillés, les rois du monde vont nous manquer cette année ! Brassens et Brel nous accompagnent donc tout le trajet et nous finissons par Classique 3. Nous arrivons à 6h28 à Laruns où nous forçons une boulangère à ouvrir 2 min plus tôt pour acheter toute sa marchandise en affamant la population locale. Nous parcourons le marché du village à la recherche de victuailles fraîches, nous passons à la droguerie pour acheter quelques litres de naphte et nous finissons au supermarché, où Solenn épuisée, s’endort sur le parking, la conduite sans doute !

Nous arrivons enfin à Gourette où nous retrouvons notre gars du terroir, Serge, à la caserne des pompiers. Nous répartissons les charges dans les sacs et nous nous amusons à les peser. Cédric débarque vers 13h30 pour faire recharger les batteries des foreuses. Serge fera un premier voyage avec son 4×4, accompagné d’Olivier qui retrouvera Jack au Plaa Ségouné. Le deuxième voyage se fera vers 15h par Jean-Michel, notre 2e copain du village. Nous faisons donc les magasins en attendant l’horaire puis testons les bières de son bar ! La montée en 4×4 fut très drôle et très secouée et nous arrivons enfin au Plaa Ségouné où nous attend nos 2 comparses. Le départ se fait à 16h40 pour le camp. Alourdie, Charlotte fait un roulé-boulé dans la dernière descente, Solenn, essayant de maîtriser la chose, ne maîtrisera rien du tout et c’est Jack qui sauvera les deux filles ! Sylvain nous rappelle qu’il n’aime pas cette descente et nous arrivons à 18h40 au camp embrumé où nous montons les tentes.

CaroT et Alex sont rapidement désignés volontaires comme cuistots de la semaine et nous concoctent du poulet au riz avec son lait de coco, ses noix de cajou et ses poivron à 10 € le kilo… avec quelques petits asticots en prime ! Le premier pastis de la semaine est offert par Cédric car nos victuailles liquides passeront la nuit au Plaa Ségouné.

Dimanche
La surprise fut générale et totale quand Charlotte et Caro se lèvent à 9h et se rendent compte qu’elles sont les premières debout, la première fois dans l’histoire du RCAE !

-Toute la troupe fraîchement débarquée de la veille, avec Caro vêtue de son seul bourrelet, retourne au Plaa Ségouné pour faire un portage et ramener les sacs qu’ils avaient laissés. Nous partons vers 11h en faisant un petit détour par le LG 10 pour indiquer le chemin à ceux qui ne connaissent pas la grotte et laisser du matos pour le lendemain. Dans la montée, que Sylvain n’aime vraiment pas, nous nous rendons compte que Charlotte a eu un bleu suite à la chute de la veille ; et oui, on peut avoir un bleu sur une poignée d’amour ! Nous essayons un chemin pour éviter la montée dans le pierrier de la mort, qui n’est franchement pas concluant ! Arrivés sur place à 13h30, nous pique-niquons, siestons et partageons les courses et le matériel. Le départ se fait à 15h30 et nous arrivons au camp à 17h45. Lors de la descente du pierrier de la mort, Solenn et Charlotte prendront leur temps pour créer un chemin avec un virage (Si, y avait un virage !) et nous finissons la descente dans le brouillard.

-Jack et Cédric :

Cavité : UL1 Objectif : équiper toute la grotte

Entrée : 13h Sortie : minuit 30 TPST : 11h30

Nous descendons avec une C70 pour rééquiper le puits de l’entrée occupé par les chocards et leurs oisillons. Nous remettons en place les cordes stockées aux sommets des verticales sur plaquettes, laissées en fixe il y a 2 ans. Tout roule jusqu’au milieu du « Soixante-dix », au fractio à plus ou moins 20 mètres du fond, nous arrivons en bout de corde et aucune en vue pour continuer. La corde qu’on aurait dû utiliser a été retrouvée à la remonté, cachée dans une alcôve sous des dalles, 40 m plus haut ! (= 100 mètres de diamètre 10, neuve) On sort donc une C30 prise en principe pour plus bas et prenons pied sur la grosse margelle du « V ». Il y a là, pas loin de 150 mètres d’anciennes Edelrid de diamètre 10 mm. A défaut d’autres, nous repartons avec celles-là. Grâce à la foreuse, il est facile d’imaginer des amarrages pratiques et sereins. Jack équipe le rappel guidé pour passer par le shunt et éviter le piège du puits archi-flotté en crue. De nouveaux goujons en nouveaux goujons (plus ou moins 20 placés), on atteint « l’Hôtel sans Etoiles » à 21h pour une bonne bouffe bien méritée à -270 mètres où nous laissons un kit plein d’Elderid  (C80 + C12 de diamètre 9 mm + une C8 + 6 gougeons et plaquettes). Nous commençons la  remontée vers 22h, où Jack se demande comment il avait pu passer autant de nuits en bivouac sur hamac à l’hôtel sans Etoiles !!!

Objectif atteint ? +/- : équipement installé jusqu’au puits d’Isco Prochain objectif : finir l’équipement + escalade

Tout le monde s’occupe en ce début de soirée :  CaroT et Alex cuisinent, Caro et Sylvain cherchent de grandes pierres pour agrandir la table intérieure, certains font la vaisselle, d’autres s’étirent. Piégée par Sissi qui a un peu trop pompé le pick-one, nous apercevons la tête de Caro dans une immense flamme où elle manque de perdre ses cheveux ! 21 cuillères de Mousseline suffiront pour créer de la purée qui s’accompagneront de saucisses et de courgettes.

Lundi:
– Olivier, Alex et CaroT

Cavité : LG10 Objectifs : faire la topo  entière et continuer l’explo

Entrée : 12h30 Sortie : 19h30

Nous partons du camp à 11h avec le soleil qui tape et rentrons pour se rafraîchir dans la grotte vers 12h30 où nous débutons la topo à 13h30, à partir de « Sissi-la-Grosse ». Toute la topo est à refaire parce que personne ne sait où est celle que Sylvain a faite il y a 2 ans ! Alex prend note et fait le croquis pendant que CaroT prend les mesures. Ils font la topo jusqu’au fond avant de rejoindre Oli qui a escaladé et foré pour placer des amarrages. L’escalade est prometteuse, Olivier a même fait de la première ! Il a équipé 2 pendules et une main courante en trois tronçons, jusqu’à « la Lucarne-à-Robs »….qui donne ! 3-4m chiatiques suivis d’une chicane genre RésoB, sur plus ou moins 25m pour arriver à un passage étroit élargi à coups de talon qui donne en affluent dans un système puits-méandres. Nous devons nous arrêter car nous n’avons hélas plus de goujon en tête d’un puits estimé à plus ou moins 20-25m en section d’env. 4 x 6-8 m. 

Objectifs atteints ? oui Prochain objectif : continuer l’explo 

-Caro et Sylvain

Cavité : UL1 Objectif : descendre les affaires des bivouaqueurs à la base des puits d’Isco

Entrée : 11h Sortie : 23h30

Nous partons avec Robert tous très chargés ;  Sylvain se fait avoir en portant 3 kits, Caro et Robs font leurs princesses en n’en prenant qu’un chacun… mais beaucoup plus lourd !

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Nous établissons un premier contact avec un chocard à la base du puits d’entrée. Surement un oisillons tombé du nid, n’arrivant pas  retrouver la sortie. Caro prend quelques cailloux à la descente dans la « salle RCAE » et les planque pour la remontée avant de se mouiller dans Jaws. Robert leur fait visiter le « Bivouac sans Etoiles » avant d’arriver aux « puits d’Isco » vers 14h15 où Robert doit équiper. Après 15 minutes, Caro et Sylvain font demi-tour pour aller à la rencontre des 2 filles qui sont partis 1h après eux. Le début de leur descente commence doucement car Charlotte est rouillée et Solenn a peur des oiseaux… Le rythme s’accentue après le Jaws. En bas d’un puits, Solenn galère pour atteindre l’amarrage en essayant de nouvelles techniques de cochon pendu ! Une fois passée, elle s’installe confortablement au fractio et attend patiemment l’arrivée de Charlotte pour pouvoir se moquer ! Pas de chance, Charlotte y arrive du premier coup ! En essayant de se rappeler de la description des lieux faite précédemment par Jack, Charlotte pense arriver aux puits d’Isco à quasi chaque fin de puits après le rappel guidé ! Enfin, on croise une gourde qui ressemble fort à un indice laisser par Caro pour indiquer le chemin à prendre ! On retrouve enfin nos 2 copains à 15h dans l’endroit le plus froid du monde où Robert est déjà en train d’équiper. On décide toutes les deux de le rejoindre pour l’aider. La descente est fraîche et pénible ainsi que l’équipement dans ces puits pas bien larges. C’est à ce moment précis que nous nous rendons compte que nous avons oublié le tuyau d’arrosage pour vider le siphon ! On exploite une technique pour passer les kits et arrivons enfin en bas 3h plus tard, où l’on découvre la belle cascade d’environ 8 mètres ainsi que notre future chambre à coucher. Caro et Sylvain, dont l’esprit a été traversé par l’idée de rester un peu, ont vite abandonné celle-ci à la vue de l’emplacement ! C’est donc après une rapide visite des lieux où l’atmosphère est très humide et encore plus bruyante sur le site du bivouac, que nous faisons demi-tour avant de se refroidir encore plus. La fatigue nous gagne, le froid n’arrange rien, au point d’entendre des voix ! La situation est confuse car il n’est pas logique d’entendre les bivouaqueurs à notre niveau, sauf s’ils ont eu un problème et ont décidé de nous suivre. On prend la décision de ne pas s’arrêter par peur de ne jamais repartir. La remontée se fait en 5h en rêvant de trouver une source d’eau chaude ou une sortie qui mènerait directement au village ! Sans oublier les cailloux, nous arrivons enfin en bas du puits d’entrée et établissons un deuxième contact avec le chocard. Caro retrouve de l’énergie pour le capturer et après plusieurs essais sur l’épaule(!), elle le place dans son minikit pour le remonter à la surface où CaroT, Alex et Olivier les attendent en admirant la scène insolite, avec un souper sans harengs !

Objectif atteint ? oui Prochain objectif : faire un bivouac après les puits d’Isco pour réaliser une escalade et vider un siphon

– Robs, Solenn et Charlotte

Cavité : UL1 Objectifs : faire un bivouac après les puits d’Isco pour réaliser une escalade et vider un siphon

Entrée : 12h10 Sortie : le lendemain, à 22h

Arrivé au bivouac, Robert allume un feu à l’aide de carbure rester sur place il y a fort longtemps. On fait bouillir de l’eau pour une soupe dégueu et un chocolat chaud et après s’être réchauffé les pieds, on se prépare à l’escalade. Robert et Solenn testent la solidité de la corde de « l’escalade de la Luciole » mise en place 20 ans plus tôt, pour pouvoir l’emprunter et ainsi gagner 10m. Robs commence à grimper en artif assuré par Charlotte. Il mettra 2h pour monter les 10m qu’on nommera « le Sekmou », avant d’inviter les filles à le rejoindre. Pendant ce temps, ne pouvant vider le siphon, Solenn s’occupe en bourdonnant autour de Charlotte pour ne pas se refroidir jusqu’à faire des flexions avec une ceinture de plongé pleine de poids ! Charlotte rejoint lentement Robert en déséquipant les points fixes pour une toute première fois. Solenn les suit en prenant la plaquette oubliée. Arrivés là-haut : Jackpot ! nous découvrons une galerie. Robert suppose qu’il s’agit d’un ancien siphon d’une section d’1m50 de diamètre, ventilé sur 15 mètres, que l’on nommera  » le Passage de la Majorité », avec un shunt, « la Solenn » ! Le sol et les capsules sont calcifiés. Dans un méandre, on a un banc de sable très ondulé. On arrive à la base d’un puits oblique d’environ 20m en escalier de 2-3m, joliment concrétionné avec, sur un palier, de magnifiques cheminées de fée d’argile. Le puits n’a pas été escaladé faute de temps et on poursuit dans la galerie environ 15m pour aboutir au-dessus d’un plan d’eau situé 8m plus bas. On retourne chercher du matos et coupe un morceau de la corde qui a servi à grimper, pour pouvoir équiper cette descente. Nous découvrons avec surprise des cordes attachées au fond de l’eau ! Robert en conclut qu’il s’agit du siphon de la cascade. On retourne au bivouac pour manger, Robert ignore qu’il est accompagné d’une vache et d’une licorne et nous installons les hamacs pour enfin aller se coucher vers 2h du matin. Contre toute attente, nous nous réveillons à 12h30 ! Malgré le froid et le bruit, on n’a jamais aussi bien dormi ! On presse le pas, car vu l’heure, on est pas prêts de sortir ! Solenn et Cha retournent en haut de l’escalade pour photographier la découverte de la veille pendant que Robert fait du rangement et prépare les kits. Nous partons à 15h pour les abominables puits d’Isco avec 5 Kits, où Robert récupère tous les moustifs en pestant contre son nouveau pantin, pendant que Solenn et Charlotte s’entraînent à la nouvelle discipline du lancer-de-cordelle-de-kit, ravis de leurs nouveaux pantins ! On passe les méandres frigorifiés où Charlotte choisit le mauvais chemin et faisons une pause à la base des puits où nous laisserons 2 kits. On commence la remontée assidûment jusqu’à ce que Robert se perde à la 3e corde dans un méandre inconnu pendant 20 minutes, avant de se reconnaître et de prendre le bon passage ! Charlotte donne un bon rythme à la remontée et nous faisons une pause après le Jaws. On commence alors la remontée des ressauts où les kits freinent l’avancée en devenant difficilement gérables. Les filles galèrent dans une sortie de puits mais remontent sans problème jusqu’à l’extérieur. Il est 22h et le RCAE les attend. Le brouillard tombe au fur à mesure des sorties et Jack parait déçu de l’énergie de la petite troupe ! Midi 30 bordel !

Objectifs atteints ?  oui, sauf pour le siphon Prochain objectif : remonter les kits laissés à la base des puits, retirer les mousquetons et remonter les cordes au niveau des amarrages 

Mardi

-CaroT, Alex et Olivier font un portage matos pour le LG 10 et construisent l’abri au col de Ger. Repos, sieste, douche et cuisine rythment le reste de la journée.

-Cédric et Jack :

Cavité : UL 15 Objectif : échanger une corde par une C75

Vu l’orage prévu en fin de journée, le projet initial de retourner à la pointe BBS1 est reporté prudemment. Direction Li Caillon. Rééquipement avec changement de la C60 par une nouvelle C75 dans le puits des Anges ainsi qu’un fractio à mi-puits et un autre à la terrasse. Ouf, plus de passage de nœud ! Petite pause noodles pour dîner et puis descente jusqu’au fond pour attaquer le méandre terminal. Deux tirs de confort à l’entrée en [????] un peu, ensuite on atteint facilement mon terminus 2016 quelques 10 mètres plus loin. On [travaille] au marteau ce tronçon pour se passer le matos et je refais un tir dans la [????] Bingo, après ça passe d’un coup ! Encore quelques resserrements, mais ça passe et débouche sur du plus large et un P5 ! AhAh)) 🙂 Il nous reste un bout de nouille et un goujon, mais il faut d’abord aller rechercher nos baudards à l’entrée du méandre… donc repasser… et rerepasser ! Il est 17h, l’heure limite qu’on s’était fixé à cause du risque d’orage vers 20h. Mais bon on ne risque pas grand-chose sinon de la pluie dans les puits, on se donne encore une heure ! Zou, en bas du puits. Dessous, c’est grand mais directement une nouvelle étroiture à ras de l’eau. Ça passe sans baudard et on arrive ainsi sur [???] et surtout une verticale qui perce le plancher, +/- P15 ! Ca sera pour 2019… On repasse tous les obstacles et remonte en déséquipant les cordes au sommet des puits et ressortons avec les moustifs. Il faut environ 25 moustifs + 3 déviations. Il faudra doubler certains amarrages simples et changer une 8 mm dans le dernier R5 et avant le puits final. Éventuellement, un deuxième fractio dans le fond du puits des Anges. La sortie du méandre SNCB mérite aussi un aménagement, Cédric a essayé mais raté, ainsi que le méandre terminal pour que tout le monde passe. Jonction avec Capéran ou BBS1 ? A suivre !

Objectifs atteint ? oui Prochain objectif : continuer l’explo une prochaine année

C’est avec du riz, des carottes et des saucisses que nous partageons nos dernières trouvailles.

Mercredi
-Journée repos pour Robert, Jack, Cédric, Solenn et Charlotte. Caro et Sissi feront un portage au Plaa Ségouné pour nous rapporter la superbe bâche. Chacun est à sa tache pour construire une magnifique piscine ! L’eau est fraîche mais le plaisir est intense !

-Olivier, Alex et CaroT :

Cavité: LG10 Objectif: continuer l’explo 

TPST: 12h

Oli vole jusqu’à « la Lucarne à Robs » (un goujon mal placé) puis commence à équiper pendant que CaroT et Alex suivent en topographiant. Le réseau suit le pendage en plafond. Une tête de puits étroite est élargie au marteau à spits et derrière, l’accu rend l’âme à un tiers du goujon …fini au rocpecker (tamponnoir pour mèches SDS) La tête de puits suivante se fait sur 2 spits (pas de main courante… soyez prudents !) puis amarrage naturel plus ou moins bien placée. La suite logique (pendage) devient impénétrable et un dernier puits (P17) est descendu « à rebours », il donne sur un méandre impénétrable. Fin de topo et déséquipement de la cavité.

Objectif atteint ? oui Prochain objectif : ré-équiper(!) la cavité et continuer l’explo en élargissant la suite logique impénétrable

Les cuistots étant de sortie, on a tenté du gésier de poulet avec son blé pour clôturer la journée.

Jeudi
-Caro et Charlotte :

Cavité : UL1 Objectif : remonter les bonnes cordes présentes sous terre

Entrée : 15h Sortie : 16h

Nous sommes allées chercher quelques cordes situées après quelques ressauts au delà du puits d’entrée.

-Solenn, Olivier, CaroT et Alex : émergent vers 10h et se reposeront toute la journée 

-Robert, Sylvain et Charlotte : après une longue discussion sur la répartition des objectifs des prochains jours, on décide enfin de partir explorer la faille que Robert avait en mémoire en amont de la source. Il s’agit en fait d’ UL3 déjà exploré. On décide de mettre une corde pour aller voir. Après le puits de 12/15m, on descend un ressaut et on passe un passage bas où l’eau s’infiltre.

On passe la journée sous la pluie, mais ça sera la seule de la semaine. Et puis ça ne nous dérange pas… ça remplit la piscine ! C’est la noix de jambon qui s’invite à notre table, pour notre plus grand malheur ! Heureusement, les spaghettis sauvent la partie !

-Cédric et Jack :

Cavité : BBS1 Objectif : continuer l’explo

Entrée : départ 14h Sortie : retour 4h30 du matin

Cédric et moi [Jack, donc] on se lève tôt, question de s’engager au plus vite à la pointe du BBS1. Mais il fait vraiment moche, démarrer sous ce crachin pénétrant, ce serait entrer trempés dans le trou, ce qu’il faut éviter tant l’ambiance est glaciale. On décide de se remettre au lit et postposer notre départ en début d’après-midi. On fait bien, la pluie laisse la place au brouillard, on dîne et quittons le camp à 13h, avec instructions de ne pas s’inquiéter avant demain à l’aube, vu qu’on compte faire la pointe mais aussi remonter en déséquipant jusque -60. Marche complètement équipés question de s’alléger et aller au plus vite. Chargés malgré tout d’un kit chacun car on emporte un peu de nouille, la foreuse and co, amarrages et de quoi faire un point chaud. En chemin, je ramasse encore un bout de corde que j’essaye d’utiliser pour améliorer une sortie de puits mais trop courte. Tant pis pour cette fois, elle servira espérons-le à la pointe.

A noter que cet impressionnant P60 gelé mériterait d’être fractionné plusieurs fois pour s’écarter au mieux de la trajectoire de la pluie et d’éventuelle chute de pierres ou glace. Un boulot pas facile, la roche est par endroit délitée ou couvert de glace. C’est faisable, mais faut y passer du temps. L’ennui, c’est que l’équipement ne sera plus visible ou accessible l’an prochain si ça fond différemment. A essayer en tout cas l’an prochain en début d’explo. En réalité, il s’agit d’un P80 jusqu’en bas quand la neige a fondu (c’était le cas cette année au moins sur une bonne dizaine de mètres, « caverna magica » était peut-être accessible cette fois… Nous ralentiront aussi l’étroiture R3D3 avant Stargate, les quelques départs de puits étroits, le méandre « Tortillard » (terminus l’an dernier) et la « Promenade dominicale ». 3 bonnes heures de progression pour enfin atteindre le « Soupirail ». Pendant que Ced déséquipe l’escalade artificielle que j’avais faite et qui lui avait permis de trouver un shunt via une fissure ouverte en lucarne, j’équipe cette dernière 5 m à l’aplomb du soupirail en question. Petite pause bouffe et nous allons équiper le R5 qui se présente plus loin et permet de reprendre pied au fond du méandre. Plus large mais pas bien longtemps car ça se pince au point de devoir écarter les murs… Nous renonçons préférant nous acharner sur une fissure latérale donnant sur R oblique semblant shunter l’obstacle. C’est vite réglé et en bas, il nous semble entendre un petit grondement. Un coude de méandre nous demande encore de rentrer le ventre, le cul et la poitrine et derrière OUI, c’est vraiment le bruit d’un écoulement d’eau qui se fait entendre ! Excités à l’idée d’avoir enfin rejoint une circulation, qui sait le drain du secteur, le R5 suivant est rapidement équipé sur AN. A sa base, on devine nettement un passage de 1,8m de large sur 70cm de haut, derrière lequel on s’attend à voir la rivière. Mais p****n de b—-l de m///e , le passage est complètement encombré par une trémie qui a chié d’on ne sait où juste à cet endroit. Et pas des petits cailloux, des blocs empilés, le tout très instable… Pourquoi ? On ne mérite pas ça ;-((( Après avoir fait sauter tant de verrous pour arriver ici. Ce qui nous intrigue, c’est qu’un petit écoulement vient de la droite et s’enfile vers la gauche. Or, il nous semble que ce n’est pas à ça que correspond le bruit d’eau que l’on entend, qui nous semble vraiment couler dans l’autre sens ! Mystère… Prudent comme tout je m’insinue en longeant la paroi sur la droite, couché quasi dans l’eau… Elle sort d’un laminoir impénétrable pour partir entre les fameux blocs, sans visibilité sur une suite. Ced fait pareil coté gauche en aménageant pour un minimum de sécurité, mais c’est peine perdue. On passe encore une heure à titiller la trémie frontalement mais plus on bouge de cailloux, plus il en revient. Je suis déçu, dégoûté, et aussi frigorifié et fatigué. 22 heures, on décide de rebrousser chemin après encore avoir fouillé au dessus du R. Au soupirail, on profite de la petite plage pour se reprendre des forces qu’on brûlera tout au long de la remontée et ainsi émerger du trou vers 4 heures du matin, impatients de retrouver l’abri (encore une demi-heure de remontée du lapiaz, heureusement cairné) pour un casse-croûte et notre couchage pour quelques heures de repos. Plus de mon âge ces conneries ! A écrire ces lignes et réfléchir sur la suite à donner là-bas, je me suis rappelé que dans la descente du balcon atteint en artif et menant à la lucarne du Soupirail, Ced a aperçu au moins une autre fissure dans laquelle il voyait sur une dizaine de mètres. Quelle direction, je n’en sais rien mais il y a peut-être un espoir là bas, d’autant qu’il nous a semblé qu’il y avait beaucoup moins de courant d’air à la trémie que en amont du trou où il ne fait pas bon s’arrêter trop longtemps (aspirant aujourd’hui, l’inverse que par beau temps). Une bonne raison en tout cas pour au moins y retourner une fois, avec du sang frais et des outils, ne fusse qu’une petite barre à mine.

Vendredi
-Robert, Jack et Cédric effectue un portage jusqu’au Plaa Ségouné pour y apporter une partie de leur affaire.

-CaroT, Sylvain et Charlotte :

Cavité : BBS1 Objectif : déséquiper les cordes 

Entrée : 13h30 Sortie : 15h

On découvre cette cavité très impressionnante, autant son entrée que son intérieur rempli de neige. C’est CaroT qui déséquipe pendant que Sylvain s’émerveille à chaque cristaux tout en prenant plein de photos ! On profite d’être en tenue pour aller directement déséquiper UL3, où Sissi fait la topo -mode architecte- avant de déséquiper. 

-Olivier et Solenn :

Cavité : LG10 Objectifs : ré-équiper la cavité et continuer l’explo

Entrée : ???h Sortie : 19h

Rééquipement du trou déséquipé l’avant-veille (intégralement jusqu’à « Sissi-la-Grosse », tandis que les cordes étaient remontées aux amarrages jusqu’à la sortie) …mais avec des cordes différentes. Doublage du goujon fini à la main et équipements d’une main courante jusqu’à la tête de puits en spits. Olivier purge une lame rocheuse qui sonnait bien creux que Solenn précipite dans le méandre… lame qui s’avère plus grande qu’elle et devait bien faire 4-5x son poids ! les amarrages naturels sensibles ou surdimensionnées de la veille sont replacés par des amarrages forés ou des goujons et posés en fonction de l’objectif du lendemain, début d’élargissement du méandre -sûrement la suite logique du réseau. Marteau, burin et perfo sans accu sont laissés sur place.

Objectif atteint ?  oui Prochains objectifs : ré-équiper une corde, agrandir le dernier passage étroit, faire une tête de puits et remonter les cordes en haut des amarrages 

-Caro et Alex : inventaire des trous dans la vallée

Ils aident au portage des cordes jusqu’au LG10, où Olivier casse ses lunettes ! Heureusement, Alex avait apporté ses spéculoos où l’emballage métallique (le lien de fermeture) permet la réparation ! Solenn sert de modèle pour quelques photos avant qu’ils ne rentrent sous terre. On descend au col de Ger où l’on croise Robert qui nous annonce qu’on devra peut-être redescendre la corde qu’on vient de monter… On longe la crête où l’on pointe 2 trous pas prometteurs. Alex va voir le col vers l’autre vallée et se rend compte que Caro l’attend en faisant la sieste ! On recense tous les trous de la partie supérieure du lapiaz du Caperan et on finit par la Combe cachée, où l’on ne savait plus où donner de la tête au vu de l’abondance des trous. Pour certains, nous poussons l’explo le long du névé sans réussite. Lors du retour vers le camps, nous tombons par surprise sur les trois topographes de l’UL3. Alex est frustré par les découvertes de trous où il se rend compte, en partant de la zone, qu’ils ont été déjà explorés !

Oli fait la surprise d’avoir monté un red bull pour Charlotte… oui, une incroyable surprise ! Pour le repas de ce soir, c’est purée, fenouil, thon et hareng. Mais c’est sans compter sur CaroT qui se trompe de bouteille en voulant y rajouté de l’huile ! Ce petit gout anisé en régalera plus d’un ! Quoi de mieux pour cette dernière soirée festive ; en effet, demain le C7 reprendra doucement la route et on en profite pour fêter les 18 ans que la gamine va avoir dans quelques jours. Nous organisons un petit jeu de piste, avec des énigmes pour retrouver les lieux emblématiques du camps. Nous clôturons la soirée autour du feu, les yeux vers les cieux.

Samedi

La répartition des sorties rend Charlotte de mauvaise humeur car elle n’ira pas sous terre lors de ce dernier jour de camp. Tout le monde en prendra pour son grade !

-Départ pour Cédric, Jack et Robert pour le plat pays à 15h30.

-Solenn et Charlotte passeront une affreuse journée à enchaîner les malédictions sous un soleil de plomb. On part chargés comme des mulets, sans chapeau et sans crème, à la recherche de l’UL9 qui est beaucoup plus loin qu’il n’y parait ! On ne l’a jamais trouvé ! Mais au lieu indiqué par Robs la veille, se trouve UL13. Deux chocards nous barrent l’entrée ce qui éloigne Solenn… De toute façon, les spits sont trop vieux et abîmés pour équiper. On trouve un chemin plus rapide pour retourner au camps à 14h30 cramées ! On profite de la piscine et on repart vers 16h pour UL10 et 11, cette fois plus équipées pour le soleil qui tape encore. Le GPS nous amène jusqu’à UL10. En surchauffe et avec les souvenirs de la description de la cavité, on y va uniquement en combinaison pensant que ça serait vite fait ! Tu parles, un immense névé nous barre la route en bas du puits de 10m et nous devons faire une étroiture au milieu de la neige. Cette fois-ci gelées, nous remontons pour nous habiller un peu plus chaudement et seule Charlotte redescendra. Une fois tout équipé, topographié, photographié et déséquipé, Charlotte se réchauffe très vite sous le soleil encore présent. On part sans grande conviction pour UL11. Après une demi-heure de recherche et de théories bizarres, on abandonne l’idée d’y descendre car on ne voit aucun spit, ni amarrage naturel suffisamment solide. On remonte jusqu’au col de Ger pour déposer quelques affaires à l’abri pour le lendemain. Un superbe coucher de soleil s’efface doucement et nous sprintons pour pouvoir faire une photo. Venant d’un tout autre chemin, on voit les copains Sissi et Caro courir pour la même raison, et faisons un ultime selfie loupé ! Le corps brûlé, les filles manquent de pousser Caro dans le vide après qu’elle nous avoue être déçue d’être aller sous terre et qu’on avait trop eu de la chance de profiter du soleil comme ça !

-CaroT, Alex et Olivier :

Cavité : UL1 Objectifs : remonter les kits et les cordes en haut des amarrages 

Entrée : 12h Sortie : 20h15

Sortie des derniers kits du bivouac et préparation du trou pour l’hiver. Entrée vers midi, – 270 à 14h30 et sortie vers 20h15.

-Sylvain et Caro :

Cavité : LG10 Objectifs : ré-équiper une corde, agrandir le dernier passage étroit, faire une tête de puits et remonter les cordes en haut des amarrages 

Entrée : 13h30 Sortie : 20h15

Départ à 11h30 du camp, on arrive à la cavité vers 13h30 sous une nuée de vautours affamés devant l’embonpoint de Sylvain ! On découvre le nouveau réseau, passons la désescalade avec les roches coupantes où nous avons galéré à la remontée. Caro fait tomber son appareil photo dans un des puits dans le méandre d’environ 8m. Après l’avoir récupéré, elle trouve qu’il marche mieux qu’avant ! Nous avions l’objectif de changer une corde tendue et trop courte, mais suite à une incompréhension des explications d’Olivier, on a déséquipé la mauvaise corde ! Arrivé au bout de celle-ci, on se rend compte que la corde à déséquiper est la suivante ! On ré-équipe donc et laissons une corde de 40 m à la fin du rééquipement. On arrive à l’endroit où les autres ont arrêté. Sissi tape du marteau pour agrandir le passage pendant que Caro fait des selfies ! Il ne détruit pas assez pour passer et on décide de faire demi-tour en laissant marteau et burin. On remonte les cordes en haut des puits en reprenant les amarrages RCAE en laissant les plaquettes C7. En déséquipant, Sylvain laissa tomber la déviation en ne voulant pas lâcher la rondelle ! Il doit donc redescendre pour remonter ! Caro déséquipe le reste de la cavité et laisse la dernière corde pour Sylvain. On sort pour 21h et on retrouve les filles sur le col de Ger. On se change et laisse le matos à l’abri pour le portage du lendemain. Au retour, Cha se trompe de fissure et on se retrouve près du sapin de Solenn… on finit en désescalade pour arriver au camp vers 22h.

Objectifs atteints ?  euh… Prochains objectifs : agrandir le dernier passage étroit, faire une tête de puits et continuer l’explo. 

Les cuistots nous attendent avec impatience, avec de la semoule et de la noix de jambon…

Dimanche

Premier portage pour le Plaa Ségouné. La plupart d’entre nous ont laissé la moitié de leurs affaires à l’abri du col pour faciliter le trajet. A quelques centaines de mètres du camps, dans la montée que Sylvain aime tant, nos téléphones se mettent à biper de tous côtés ! On s’arrête donc de peur de ne plus capter et écoutons nos messages. Après une demi-heure d’incompréhension, on comprend que les copains du C7 nous ont contacté car il n’y aura personne pour venir nous chercher au Plaa ségouné, au cause de la fête du 15 août et d’un problème sur la voiture de Serge. Ils pourrons nous prendre uniquement à la station intermédiaire et Jack nous explique qu’il est plus simple de passer par un autre chemin que d’habitude, la pente herbeuse. Après concertation, on décide tout de même de passer par le col du Ger pour démonter l’abri et récupérer nos affaires… pour une fois qu’on était prévoyant ! Arrivés au Plaa Ségouné, nous commençons la descente par la route jusqu’à cette fameuse station intermédiaire que nous voyons d’ici, Jack nous ayant préciser qu’elle n’est qu’à une demi-heure, ceci semble logique. Une heure plus tard… nous arrivons à cette fameuse station, trouvons un abris et déposons toutes nos affaires. Après avoir  récupéré, Alex préfère appeler Serge pour être sur de l’endroit. Bon réflexe car cette station n’est pas la station intermédiaire ! La vraie se situe plus bas et plus loin ! Une petite heure plus tard, nous arrivons enfin là où il faut ! On reprend des force et décidons de repasser pas le col, ne connaissant pas le deuxième chemin. Légers, le retour est plus rapide mais se fait sous l’orage. Pour se remettre de cette journée, Oli nous fait des crêpes ! :p

Lundi

Dernier réveil dans ce magnifique paysage sous les derniers rayons de soleil. Après avoir mangé tous les restes, dans la brume et l’humidité, Solenn et Charlotte font l’inventaire bouffe, CaroT fait du tétris dans les bidons, Oli, Alex et Caro démontent l’abri et les toilettes et Sylvain consolide la piscine pour qu’elle passe l’hiver. On part du camps vers 13h et passons par cette fameuse pente herbeuse. On ne voit pas à un mètre et ça glisse dangereusement, mais surtout, on ne sait pas où aller ! Heureusement, Alex trouve un trajet enregistré d’il y a 2 ans dans le GPS ! Chargés, on mettra 2h pour atteindre le funiculaire. On appelle Serge qui nous rejoint et prend au passage Alex et Oli pour se rendre à la station intermédiaire et récupérer nos affaires [en y oubliant sans doute un kit d’amarrages -qui nous manquent à tous terriblement depuis !!]. Le reste de la troupe descendra par la cabine, une première pour certains ! On arrive en face du restaurant de notre copain Jean-Michel… un chocolat chaud plein de chantilly s’impose ! Il aura la gentillesse de nous prêter un logement pour y passer la nuit. En attendant, nous fêtons ces 10 jours de vacances à savourer ses mets. Au cours du repas, aussi discrets que l’on sait l’être, notre voisine de table nous redonne foi en l’humanité. On n’a pas envie de rentrer, on veut juste s’isoler dans ce petit bout de vallée. C’est avec la sympathie des gens comme Serge, Jean-Michel et cette randonneuse, que le retour à la réalité se fera en douceur.

Co-écrit par toute la troupe

Participants : Alex, Olivier, Sylvain, Caro, CaroT, Solenn pour le RCAE et Robs, Jack et Cédric pour le C7

« -Tu as déjà vécu un bivouac comme ça ?

-Oh vous savez… tous les bivouacs sont différents ! »

« Mais c’est affreux ! »

« -Je n’aime pas cette descente (x10)

-Moi non plus (x6) »

« Tu sais, tout ne me dégoûte pas… »

RCAE au C7: « En fait, vous êtes nos invités ici ! »

« Rêve… pour nous t’as toujours 14 ans ! »

*Accent sérésien* « -il faut passer par la pente herbeuse

-euh…ok…(mais de quelle panthère bleue il parle ?) »

 

Week-end canyon en Haut-Jura – 19 au 21 mai

Bief de Préverant – Cascades de la Blénière – Bief de la Goulette – Cascade du Moulin de Vulvoz

Participants : Louise & Quentin qui devaient faire le résumé, Cécile, Nico & Oli (RCAE) + Yves et Thibaut (GSCT) qui ont fait leur propre résumé, que voici :

Ce WE de Pentecôte, nous étions invités à participer au camp canyon du RCAE dans le Haut-Jura.

Rendez-vous est fixé à Arlon avec nos deux passagers, Nico et CaroT, une autre voiture est déjà partie de Liège.

Après presque une nuit de route, nous arrivons enfin au refuge… : une vieille et misérable chaumière perdue au milieu de la forêt, au bout d’un chemin rempli de boue, sans eau ni électricité, vaguement chauffé par un vieux poêle à moitié déglingué et sa corvée bois, empesté par une cheminée délabrée et sa fumée qui envahit toutes les pièces,…. c’est Koh-Lanta  version Jura !

A notre arrivée, Olivier, Cécile, Quentin et Louise sont déjà là.  Tout le monde dort, ne faisons pas de bruit pour ne pas réveiller nos hôtes. Petit à petit la maisonnée s’éveille, et on fait plus ample connaissance sous un généreux soleil et autour d’une bonne fricassée.

Au programme aujourd’hui, Prévérant, un canyon pas trop long et pas trop compliqué, histoire de se mettre en jambes. Avant le canyon, ce qui deviendra le rituel matinal et vespéral des prochains jours : le passage à la fromagerie de Pesse, pour faire le plein de fromages et de saucissons locaux, pour le pique-nique de midi et l’apéro du soir.  Le canyon se déroule bien, malgré une virole oubliée par-ci, ou une longe oubliée par-là, mais chuuut, pas de noms 😉  !!  On installera même un rappel guidé, pas indispensable du tout, juste pour s’amuser et réviser ses techniques.  Nico Météo avait annoncé de la pluie avec son Appli mais pas l’ombre d’une goutte cet après-midi.  Retour au campement après un passage dans la civilisation, comprenez l’Intermarché local.  Corvée eau, corvée bois et corvée feu, Koh-Lanta continue… heureusement qu’on n’a pas dû chasser ni pêcher notre repas…  Ce soir, l’apéro aidant, on trouve à notre table quelques ressemblances avec un duo de stars : Plastic Bertrand Quentin et Louise Lorie… c’est décidé ce sera leurs surnoms, au moins pour le WE.

Ce dimanche, après le rituel matinal de la fromagerie et de la fricassée, direction les Cascades de Blénière. La journée commence bien, l’Appli de Nico Météo annonce du soleil… mais arrivés en haut des dernières cascades le ciel s’assombrit… et se déchaine : du tonnerre, une forte pluie, et même des grêlons !  Pauvres Olivier et Thomas qui équipent pendant que nous nous mettons à l’abri sous un surplomb… Avec sa caméra sur le casque et son appli météo qui dit n’importe quoi, Nico me ferait plutôt penser à l’inspecteur GoPro Gadget…!  Le soleil revient pour la dernière cascade et on se fait encore plaisir avec un beau rappel guidé.  Derniers ébats dans la vasque terminale, photos de groupe et de Quentin qui prend la pose de la petite sirène sur son rocher…. Décidément, ça plane pour lui…! Retour au refuge pour les corvées eau et bois, je m’endors presque à table après le repas… j’ai encore des heures à récupérer… quelques rires moqueurs me réveillent… !

Bief de la Goulette au menu de ce lundi. Changement de rituel ce matin, avant le fromage la journée commence par une cueillette géante de fleurs de pissenlits… à transformer en confiture maison. Arrivés au parking de Goulette, il y a du monde.  On décide de faire la navette de voitures pour gagner du temps, et essayer d’enchaîner avec la Cascade du Moulin de Vulvoz, mais c’est sans compter sur la Police de l’Environnement qui nous suggère de ne pas laisser la voiture là où elle est garée… il faut dire qu’il y avait un panneau « route interdite » bien en évidence avant le parking aval …. A peine remontés au parking amont, qui revoilà ? Nos policiers !  Ils s’arrêtent.. .vont-ils nous demander ici aussi de déplacer le véhicule ? Ouf, non, c’est juste pour discuter un peu et surtout poser discrètement des questions sur qui on est, d’où on vient… 

Après ce canyon sympathique qu’on termine par une belle C32 ouverte sur la vallée, la question se pose pour ceux qui rentrent ce lundi : Moulin de Vulvoz ou pas ?   « C’est pas loin, c’est un beau coin, il y a une belle cascade, on va manger là-bas… « , avec tous ces arguments d’Olivier et Cécile, le sourire de CaroT et l’insistance de Thomas, comment résister ? Allez hop, tout le monde en néo dans les autos et direction Vulvoz, pour une belle C25 ensoleillée avec une magnifique gerbe d’eau retombant dans une vasque vert-émeraude, cascade que certains referont d’ailleurs plusieurs fois !

Mais l’heure tourne et tout a une fin…. et il faut bien se décider à repartir, en se promettant de remettre ça une autre fois !

Encore merci pour l’invitation et à bientôt !

Photos : Yves, Nico & Quentin

Piétiner des perles à Nancy !

Devant me rendre à Nancy cette fin de semaine, je décidai d’essayer d’en profiter pour découvrir leur fameux spéléodrome ( https://usan.ffspeleo.fr/usan2008/index.php?id=40 ). Contact fut donc pris avec l’USAN via Christophe Prévôt (ce doit être une tradition chez les responsables spéléos du NE de l’Hexagone que de porter ce patronyme) lequel relaya ma demande auprès de ses membres. C’est donc ainsi que je me retrouvai ce samedi fin de matinée accoudé dans un bistrot de Villers Clairlieu, en banlieue nancéienne, où : « – Jean-Michel ? – Olivier ? » la jonction fut établie. Le bistrot s’avérant ne pas servir de repas de midi en WE, nous changeons d’établissement et la lasagne maison (affichée de la veille, donc) se voit avantageusement -et plantureusement- remplacée par des côtes de sanglier servies en portions que n’aurait pas dédaignées Obélix.

Ainsi lestés, 13h sonnantes nous voit finalement à pied d’œuvre, un peu de marche, un muret à escalader, une trappe à déverrouiller et ouvrir, une C60 à placer et me voici dans le puits d’accès, un peu plus large que le forage du Rupt mais encombré d’échelons plus ou moins bien conservés. Tandis que Jean-Michel referme la trappe, je me retrouve face à la spécificité du lieu : sous une dizaine de cm d’eau, un sol quasi intégralement couvert de perles des cavernes ! A part la profondeur (qui montera localement jusqu’à mi-cuisse) il en sera ainsi sur les qq 3 des 7 km du réseau que nous visiterons : des perles, des perles, des millions de perles !! à en perdre parfois l’équilibre lorsque l’épaisseur de la couche est telle que le pied y roule et s’enfonce !! Et pour le reste, une galerie creusée fin du XIX dans les marnes (micacées, c’est du dur !) sous une cinquantaine de mètres de calcaires fissurés (mais où on ne connait pas de cavités) drainés de place en place dans cette galerie, à ces points d’écoulement du concrétionnement (immaculé ou localement teinté d’oxydes de manganèse ou de fer), des confortements en béton (d’époque), blocs maçonnés ou briques, quelques rostres de bélemnites, deux escaliers recouverts de calcite, des échelons encroûtés au point d’en ressembler à des marches, des galeries techniques supérieures -que nous emprunterons pour effectuer la « grande boucle », jetant au passage un œil sur des puits (sur)brochés, sites d’entraînement de l’USAN- quelques galeries annexes ou diverticules remontants -que nous n’aurons pas visités, faute de temps (tant pis, on reviendra en club ! :- )

Car cette visite fut effectuée quelque peu au pas de courses vu mes contraintes horaires. Pour la même raison la sortie ne se fit pas sur cordes mais « bêtement » via les échelles et paliers en place. Ensuite ce fut le retour -dont le traversée de Villers Clairlieu en tenue spéléo, à la grande surprise des rares automobilistes et piétons croisés- et la tentative de déséquipement du puits d’entrée : après une dizaine de mètres la corde s’étant coincée, Jean-Michel prit la décision de laisser tomber et nous sommes retournés au parking finir de nous changer avant que je ne reprenne la route tout juste dans les temps. Non sans lui laisser quelques bières spéciales, à partager avec Christophe.

Et Jean-Michel de conclure « mais je ne bois pas de bière : c’est moi qui guide et c’est lui qui trinque ! »

Savonnières-en-Perthois

Les Savonnières, enfin. Tous les ans, on les attend avec impatience. Cette petite parenthèse nocturne qui nous évade un peu de notre vie.

La première vague partira vers 13h30 du local avec Gil, DébO, Déb’A et Charlotte en direction de la Meuse française, avec un arrêt à Arlon pour récupérer Sylvain et accessoirement la clé de la grotte du Rupt-du-Puits que nous ferons dans la soirée. C’est vers 20h que nous nous engageons dans la forêt vraiment déboisée depuis l’année dernière, où nous découvrons la nouvelle entrée de la cavité, un abri donnant directement sur l’immense et impressionnant puits de 50 mètres. Nous équipons deux cordes pour aller plus vite lors de la remontée. Gil ouvre la marche pour ensuite contre-assurer la descente des deux Déborah; c’est à ce moment-là que nous remarquons que la roche est très friable et se détache par morceau. Grâce à cette nouvelle entrée, nous pouvons désormais fermer la porte à clé de l’intérieur en ayant aucune crainte sur le fait que des rigolos nous enlèvent les cordes! En bas, nous découvrons alors la superbe rivière souterraine dans laquelle nous n’hésitons pas à patauger grâce aux néoprènes. À mi-parcours, à cause d’un petit problème de chaussures et de semelles détachables, Déb’A et Charlotte ferons demi-tour et prendront leur temps pour remonter à cause des chutes de pierres. L’équipe restante continue sa progression jusqu’à la Galerie des Marmites qu’elle préférera éviter en passant par au-dessus, grâce au parcours de main courante équipé en fixe. Ils feront demi-tour vers 22h30, les filles les accueilleront environ une heure plus tard. Nous reprenons la route pour les carrières et après 2 km de marche souterraine et 2 « raccourcis » de Sylvain, nous arrivons enfin au camps aux alentours d’une heure du matin.

La deuxième vague composée d’Olivier, Arnaud, Caro, CaroTte, Colin et José, est partie de Liège aux alentours de 18h, en faisant un petit détour par Tilff pour récupérer le matos que Colin oublié dans la voiture de sa maman… le weekend commence bien!

Dans les carrières, Amaury, Fred et les copains de l’ULS nous attendent déjà avec une surprise. Benoit, notre maître à tous, a construit une remorque qui se transforme en table…et ça, c’est la top classe!

Samedi

L’absence de Pierre Cartry nous vaut un réveil en douceur pour un bon petit déjeuner et la répartition des groupes pour les cavités à faire dans la journée.

-Après cette belle nuit étoilée passée dans la carrière, 2 équipes partent vers l’Abîme de la Sonnette. Arrivés sur place, nous nous divisons en 2 groupes pour faire une traversée. Entrée 1, Gil part équiper suivi des bons conseils d’Olivier, car vu le peu de mousquetons que les autres groupes nous ont laissés, il doit équiper avec de la dyneema. N’en ayant jamais utilisé, Olivier le coache. Après quelques hésitations, il avance assez bien. Arrivé en bas du premier puits de 30m, il contre-assure Zim qui est débutant en spéléo, suivi de Colin. Après quelques ressauts et mains courantes, il arrive au bout de sa corde de 75 m juste en dessous d’une petite cascade. Cascade qui mouille très bien si on reste en dessous et il pourra le confirmer car il doit jonctionner deux cordes, en pensant bien qu’Olivier a trouvé très amusant de le faire recommencer plusieurs fois! Après avoir réussi et bien trempé, nous continuons notre parcours jusqu’au fond de la grotte. Après l’arrivée de nos amis de l’entrée 2,  équipée par Maud, nous reprenons le chemin par celle-ci (l’entrée 2, hein, pas Maud !), qui fut assez simple pour tout le groupe.

Participants entrée 1 : Olivier, Gil, Colin, Zim (ULS) ; Participants entrée 2 : Benoit (ULS), Maud (ULS), Deb’A, CaroTte

-Fred, Carl, Théo et Charlotte prennent la direction de l’Avenir pour faire la traversée. A l’entrée de celle-ci, il y a déjà un bouchon. En effet, d’autres spéléos sont déjà sur place, il faudra donc équiper sous l’équipement déjà mis en place, attendre et croiser dans les méandres les 11 spéléos français (rien que ça!). En bas nous attendent Sylvain, Matéo et DébO. Théo préfère remonter par l’Avenir en suivant ce 2ème groupe, tandis que Fred, Carl et Charlotte se feront rincer par la cascade de la Grande Viaille. La difficulté de retrouver le chemin dans les méandres à la fin de cette cavité ne nous permet pas pour autant de se sécher!

-De leur côté , DébO, Mattéo et Sylvain partent pour équiper la Grande Viaille et ressortir par l’Avenir qui sera équipé par l’autre équipe. Sylvain par en tête pour équiper suivi de Matéo. La grotte est très étroite et assez trempée. Elle fut un bon test pour DébO qui suivit les garçons et a pu s’initier à l’oppo. Ils passent un ressaut de 10 mètres pour arriver au puits de 30 mètres. En attendant la fin de l’équipement, DébO mit le spéléoponcho de Matéo. Arrivés en bas et avant l’autre équipe, nous allons visiter les méandres de l’Avenir histoire de se réchauffer!

-Caro s’occupera d’équiper la Besace aidé d’Arnaud et suivi par Renaud, Amaury et José. N’ayant pas assez de corde pour aller jusqu’en bas, Olivier reviendra pour équiper jusque vraiment en bas…oui oui jusque là où personne ne va !

-Fred, Matéo, DébO et Charlotte feront une petite pause tartine au camps avant de reprendre le chemin pour la Sonnette. Nous commençons par le premier puits impressionnant et croisons une autre équipe de spéléo français tout au fond. Les filles augmenteront leur vitesse de croisières lors de la remontée par la 2ème entrée, pour laisser aux 2 bo goss le temps de déséquiper. En haut de l’entrée 1, Arnaud et Renaud attendent le signal pour remonter la corde. Fred, Matéo et Charlotte continueront leur lancée en partant déséquiper la Besace. Seul Matéo utilisera la corde d’Olivier pour s’enfoncer dans le dernier boyau !

-Sylvain, Amaury, Gil et Caro quittèrent le camp vers 17h pour une première visite des carrières avec pour objectif « le » tracteur et le niveau inférieur. Une grande déception les attendaient pour ces deux objectifs. Le premier étant calciné et le second étant probablement surfait. Heureusement, leur quête les mena à une série de lieux notoires où ils s’improvisèrent photographes. On citera notamment un bar, une « infirmerie », quelques bivouacs d’autres spéléos égarés dans les carrières ce même weekend, quelques machines plus ou moins bien conservées, des remorques de tout âge, des écrits ésotériques sur les murs qui resteront à jamais incompris et évidemment profusion de concrétionnement qui ne cessèrent de ralentir la troupe (lire Caro !).
L’épopée dut arriver à sa fin vers 20h30 pour le noble, mais non moins niais, dans le but de ne pas inquiéter nos camarades restés au camp.
Après le légendaire repas de pâtes préparées par Benoît de l’ULS via une cuisine qui ferait concurrence à celles de beaucoup d’entre nous, une nouvelle expédition s’organisa, avec pour objectif la voiture calcinée. Arnaud, Maud, Colin, Amaury, Sylvain, Gil, CaroTte, DébO et Caro s’inscrirent à l’aventure tardive.
Comme toutes expéditions dans les Savonnières y obligent, une fois l’objectif atteint, celle-ci dériva fortement avec pour objectif la gare à sec. De là, succession de fûts, entrées de cavités moins prometteuses que plus, champignonnières, fresques non pas de 1905 mais 1505 (plus logique d’après la réaction de Sylvain), frayeurs de Colin, et on en passe. L’équipe revient au camp vers 1h30 où la soirée bat son plein.
Grasse mat’ pour tout le monde, les plus fêtards émergeront vers midi. Il est temps de penser à rentrer. On range et on déambule une dernière fois dans ces galeries à la recherche de la lumière, le retour brutal à la réalité ne tarde pas à arriver.
Merci encore et toujours à Benoit qui fait de ce weekend, une bonne raison de revenir.
Un peut tout le monde!
Participants: Olivier, Arnaud, Caro, CaroTte, Colin, José, Gil, DébO, Déb’A, Charlotte, Amaury (RCAE) ainsi que Fred (La Cordée – Mouscron) Benoit, Matéo, Renaud, Carl et Théo (ULS)…et Kiouf!
Une petite vidéo de notre cher Fred:
https://www.youtube.com/watch?v=85Sio0MET2k&feature=share

Explo au Capéran

Capéran. Un lieu, un mystère, un objectif, une appréhension, une nouveauté. C’est en effet, au Capéran situé dans les Pyrénées françaises, que Sylvain, Solenn, Amaury, Colin, Caro et Charlotte vont faire leur toute première expé en milieu souterrain, sous la vigilance d’Oli, Arnaud et Alex. Nous sommes invités tous les ans par le club C7 d’Aywaille et cette année, nous les rejoindrons en 2 équipes.

Vendredi 29 juillet

Départ de la 1ere escouade du RCAE pour rejoindre le C7 déjà sur place depuis une semaine. C’est donc Olivier, Solenn, Amaury, Arnaud et Sylvain qui donneront le départ de ce séjour. Cette semaine sera bercée par les musiques de chacun… un mot, un rythme, un geste et tout se transforme en chanson. Une fois n’est pas coutume, on était presque pas en retard ! Après une réparation talentueuse de la fiche du frigo box, nous nous mettons en route pour embarquer Sylvain à Libramont. La route se poursuit malgré les bouchons et autres péripéties, où le restoroute est nul mais avec un super aquarium ! Nous arrivons à Laruns vers 5h et nous dormons dans le minibus jusqu’à 8h.

Samedi 30 juillet

Le réveil fut humide pour Olivier et après quelques achats de fromage, nous prenons le départ pour Gourette pour retrouver le C7. Arrivés à la caserne des pompiers (qui nous servira de camps de base) de ce magnifique petit village de station, nous monteront en haut des pistes de ski en 4×4. Nous commençons alors l’ascension à pied jusqu’au camp de base guidé par Jack avec ses explications. L’installation des tentes et le choix des emplacements sont compliqués pour certains ! Vient ensuite le 1er apéro dans ce petit paradis, suivi d’un repas saucisse-mousseline-chou rouge, oui monsieur !! Une tentative d’observation du coucher de soleil fut avorté par un brouillard montant. Certains se coucheront d’autres entameront une partie de cartes endiabléééee !

Dimanche 31 juillet

Super omelette  au petit déj, le ton est donné ! Nous nous mettons en route pour le Plaa Ségouné pour un second portage pour récupérer le reste des affaires. La jolie rando se fait avec le soleil et une semelle semée par Amaury, semelle recolsonnée dans un brouillard très humide au retour.

Repas: spaghetti-bolo-boulette-fromage déjà fondu, avec du thé en attendant la préparation de Pascal et d’une sombre histoire de marmotte. Ce qui dégoûte Sylvain.

Lundi 1er août

Cavité : L’aurébède Objectif : Continuer la progression et commencer la topo

Olivier réajuste l’équipement tandis que Solenn et Colin commencent la topo jusqu’au puits de 440 m. Arnaud, Sylvain et Amaury prendront la suite jusqu’au point 40.

Prochain atteint ? oui  Prochain objectif : continuer la topo et progresser jusqu’au fond

Mardi 2 août

Solenn et Amaury font un portage pour Jack pour apporter du matos pour la sortie du lendemain. Ils se baladent sur le col et peuvent voir avec émerveillement leur premier isard, tandis que Sylvain et Arnaud se baladeront. Sylvain est un peu dégoûté par les toilettes !

Mercredi 3 août

-Solenn, Amaury et Pascal iront dans la grotte UL? jusque dans le fond du beau puits, ils feront la topo en remontant.

Cavité : L’aurébède  Objectif : continuer la topo et la progression

 Arnaud, Sylvain, Colin et Olivier continent d’équiper tandis qu’Arnaud et Sylvain font la topo jusqu’au point 50.

Prochain atteint ? oui  Prochain objectif : continuer la topo et progresser jusqu’au fond

Jeudi 4 août

-Solenn, Sylvain, Olivier et Arnaud

Cavité : L’aurébède Objectif : continuer la topo et progresser jusqu’au fond

Entrée : midi Sortie : ??

Olivier est en tête pour équiper et atteindre le fond. Les autres le suivent de loin pour faire la topo…mais Solenn fait tomber le bic dans un méandre ! Evidemment, Arnaud le Brave ira le rechercher ! Ils feront une petite pause nouille et soupe, mais n’ayant pas de cuillère, ils utiliseront la clé de 13… charmant ! S’inquiétant de l’état mental d’Olivier en l’entendant chanter comme un fou, ils préfèrent le rejoindre ! Arrivé dans le fond, Olivier se rend compte que la corde est trop courte ! Il utilisa donc tout ce qu’il avait sur lui… dyneema, chaîne d’as… pour réussir à toucher le sol, il explore vite fait cette dernière salle car il ne préfère pas laisser seule sa rallonge trop longtemps de peur qu’elle remonte et de ne plus jamais la rattraper ! Ils remonteront tous ensemble, crevés.

Objectif atteint ? oui Prochain objectif : Finir la topo

Repas : pâtes froides, thon, œuf, saucisses. Amaury a mal vécu les saucisses… ça l’a dégoûté…

-Jack, Colin et Amaury passent la journée dans la grotte même du Capéran, pour apporter du matos jusqu’au bivouac et continuent l’installation de nouveaux amarrages pour poursuivre l’équipement. Ils remontent avec de vieilles cordes.

Vendredi 5 août

Après la longue expédition de la veille, c’est une journée repos qui s’impose. Avec énormément de brouillard, la troupe recherche du soleil pendant que Pascal et Colin commencent à ramener leurs affaires au Plaa Ségouné pour le retour du lendemain. Les autres trouveront du soleil au sommet et Amaury a même réussi à attraper un coup de soleil. Le reste de la journée se fait dans la déprime car le temps est pourri et Pascal, Colin et Greg décident pour cela de partir en fin de journée. Sylvain est surement dégoûté mais je ne sais pas pourquoi !

Repas : quinoa avec champignons et lardons

Samedi 6 aout

-ballade au Pic de Ger puis retour au Plaa Ségouné. Pause d’1h entouré de moutons, puis bataille de neige dans un névé

-Jack et Oli rentrent au plat pays 

-Alex, Caro et Charlotte vont rejoindre la joyeuse troupe pour cette dernière semaine d’explo. Le départ est donné à 18h et nous roulons toute la nuit sans encombre (sans oublier la pause nocturne au Burger King). Nous nous arrêtons faire des courses à Lourdes ainsi que sur le bord d’une route, où une impressionnante colonie de vautour attire notre curiosité. L’arrivée se fait à 9h30 à la caserne où nous attend déjà Robert, le seul rescapé du C7 pour nous supporter cette semaine, ainsi que Pascal, Greg et Colin, revenu du camps la veille.

Serge le sympathique Français vient nous chercher à 11h pour nous monter jusqu’au Plaa Ségouné en 4×4, tous dans le coffre ! L’aventure commence !

Là-haut nous attend Jack et Oli qui nous font un rapide débrief’. Le départ de la rando pour rejoindre le camps arrive et nous découvrons peu à peu cette région magnifique agrémenté des commentaires de Robs, un curieux personnage que nous avons vu qu’une fois en réunion, et que nous admirons grimper avec son superbe parapluie léopard… l’intégration risque d’être sympa !

Nous somme croisons en cours de route les copains venus nous aider pour quelques portages. Arrivés au camps, on nous fait la visite et on est accueilli comme le messie grâce à nos légumes frais ! Un nouveau souffle envahit le camps et redonne motivation à la troupe.

Repas : Riz, légume, boulette, pêche

Dodo à 21H

Dimanche 7 aout

Le réveil fut donné à 7h par une douce mélodie de casseroles joué par notre cher Robs ! L’intégration va être de plus en plus facile !

-Rob, Solenn et Sylvain

Départ du camps : 9h30 Retour:  17h30

Cavité : LG10 Objectif : recherche de la grotte/repérage des lieux

Après avoir trouvé l’entrée de la grotte, on repasse par le Plaa Ségouné pour récuperer quelques affaires, on en profite pour faire bronzette et trempette dans un des beaux lacs. On remonte jusqu’à la grotte sous un soleil de plomb où l’on descend 20m pour repérer où faire des explosions.

Objectif atteint ? oui Prochain objectif : Exploser l’étroiture

-Alex/Caro/Charlotte

Cavité : le gouffre du Capéran Objectif : Remplacer la corde de 90m

Entrée : 9h30 Sortie : 14h30

Nous descendons le puis extérieur de 60m sous le regard inquiets de bestioles volantes dont j’ai oublié le nom [: chocards], on franchit quelques ressauts et nous franchissons le passage tant craint, le Jaws ! En essayant de récupérer quelques morceaux de nos combis, on descend un ressaut et un puits où nous commençons par remplacer la corde. Nous allons jusqu’à -230m où plus rien n’est équipé et beaucoup de cordes jonchent le sol ; serions nous au bivouac ?

Le froid et l’envie de faire la lessive font foncer Caro pour la remontée, tandis qu’Alex et Charlotte prennent leur temps entre exploration et photos ! Le mot clef du reste de l’après-midi sera farniente, c’est qu’on en oublierait qu’on est en vacances !!! Bronzette, photos, cuisine seront au programme. Alex et Caro remonteront jusqu’à l’abri pour déposer le GPS pour le retour de la 3e équipe.

Objectif atteint ?  +/- (c’était pas le bivouac!) Prochain objectif : Continuer l’équipement jusqu’au bivouac

-Arnaud/Amaury

Départ du camps :  8h Retour : tard!

Cavité :  Gouffre de l’Aurébède Objectif : Finir la topo

Entrée : 10h Sortie : 22h20

Nous progressons tout en prenant les points jusque dans le fond, où nous arriverons vers 15h40, que nous sonderons pour être sûrs que la grotte ne continue pas. Nous découvrons dans une arrière salle une lucarne en hauteur qui donne accès à un petit passage très étroit. On crie, on jette un coud d’œil… bon, on reviendra ! On prend une pause en dégustant une petite soupe et on se rend compte que l’on s’est trompé de carburant pour remplir le réchaud ! L’énorme flamme surprend et nous réchauffe… mais surtout le réchaud !

Objectif atteint ? oui Prochain objectif:  Sonder le fond, si rien, commencer à déséquiper 

Repas: pâtes, sauce tomate, légumes et noix de jambon. On profite de cette belle soirée pour goûter la chartreuse du papy de Solenn. C’est à ce moment là que Robert nous annonce qu’il n’aime pas l’alcool, et c’est à ce moment là que Caro sortira le Woodberry et c’est à ce moment précis que l’intégration fut totale !

Lundi 8 aout

-Solenn/Robs

Cavité :  LG10 Objectif : Exploser étroiture

Nous procédons à l’agrandissement d’une étroiture à l’aide d’explosif et nous découvrons un puits suivie d’une petite salle à 45° avec un gros escalier estimé à 15m. Solenn fait sa première première en descendant le puits tout en respectant les règles de sécurités que nous impose l’explo. Robs casse les mèches et ne peut donc pas faire d’amarrage ce qui nous force à remonter plus tôt que prévu.

Objectif atteint?   oui Prochain objectif : Continuer la progression

-Sylvain accompagne Solenn et Robs au LG10 et les quitte pour se rendre au Plaa Ségouné pour aller chercher quelques vivres. Il profite du soleil et du lac en attendant que la famille qui fait son pique-nique pile à l’emplacement de la cachette parte !

-Caro et Arnaud fond une rando au Pic de Ger où ils croisent un gars du terroir qui connaît toute la région et qui leur a présenté Jean Pierre et ses voisins -cols et pics qui les entourent- et Caro a même cru voir la petite sirène !

Ils se retrouvent tous devant le LG10 pour une bataille de boule de neige endiablée !

-Amaury décide de rester au camp pour se remettre de sa sortie de la veille, ses genoux lui en voulant énormément.

-Alex/Charlotte

Départ du camps : 8h Retour : 2h du mat

Cavité : Gouffre de l’Aurébède Objectif : Sonder le fond, si rien, commencer à déséquiper

Entrée : 10h Sortie : minuit

On nous avait dit que c’était une suite de puits, on nous avait pas menti ! Nous descendons avec entrain sans trop nous poser de questions en moins de 3h, dont une demi heure où Charlotte se retrouve bloqué par ce ***** de passage de nœud dans les 10 derniers mètres ! Nous restons environs 2h dans le fond pour grignoter et explorer ce qui parait terminer la grotte. Alex s’engage dans la lucarne et est bloqué au bout de 5m par une pierre. Charlotte essaye à son tour sans grand succès. Alex y retourne en sous-combi mais ne passe pas non plus. On doit prendre une décision, soit on laisse l’équipement en place pour une deuxième équipe qui reviendra avec un marteau, soit on conclue qu’il n’y a rien et on déséquipe. Après mûre réflexion, on se rappelle notre objectif « Sonder le fond, si rien, commencer à déséquiper », après tout on est là pour faire de l’explo. On commence alors l’affreuse remontée sans déséquiper en ayant l’impression que les puits se sont agrandis ! Au moins, nous avons le temps d’admirer ces magnifiques puits et le grand méandre. Le bouchon de la gourde de Charlotte se dévisse à la sortie d’un puits un peu étroit et fait une belle chute de 40m. Alex propose de faire une pause dès qu’on pourra quitter la corde, se délonger et s’asseoir dans une petite salle…. et donc on n’a pas fait de pause !

Objectif atteint ?  oui Prochain objectif : conclure le fond et commencer à déséquiper

Robs, préposé à l’attente des spéléos tardifs, nous accueille toujours avec un sourire chaleureux, une voix calme et un repas réchauffé.

Repas: pâtes, lard, œuf, oignon, dés de jambon séché aux œufs de mouche, pour une fois c’est Caro qui est dégoûtée !

Mardi 9 aout

Journée repos pour tout le monde. Solenn et Sylvain retourne au col de Ger pour ramener le matos spéléo laisser à l’abri pour les sorties du lendemain. Charlotte se lève à midi 30, on passera la journée à ne rien faire, à manger, à grimper et à tester le talki. « Les carottes sont cuites, je répète, les carottes sont cuites ! » et « Sylvain est dégoûté ! »

-Arnaud et Caro

Cavité :  Le Capéran Objectif : Finir l’équipement jusqu’au bivouac

Entrée : 12H Sortie:  18H

Ils finissent l’équipement mais n’ont pas assez de corde pour aller jusqu’au bivouac. ils passeront donc le reste du temps à ramasser des petits cailloux!

Objectif atteint ? +/-  Prochain objectif : Remonter les cordes jusqu’aux amarrages

Repas: Ebly de 16 ans d’age, noix de jambon et pain d’épice

Mercredi 10 aout

-Arnaud et Caro

Départ du camps : 7h30 Retour : tard!

Cavité : Gouffre de l’aurébède Objectif : conclure le fond et commencer à déséquiper

Entrée : 9h30 Sortie : Minuit 30

Cette fois-ci, le duo descend avec un marteau pour tenter de passer le laminoir. Non seulement on découvre que les cailloux ne se laissent pas si facilement faire, qu’Arnaud est plus fin que Caro mais également que cela mène à un ressaut descendant de seulement quelques mètres. Retour en arrière et en fouillant bien la dernière salle pour finir l’exploration du fond, ils découvrent une salle très belle avec beaucoup d’excentriques, qu’ils seront les seuls à admirer. Ils commencent la remontée en déséquipant jusqu’à – 250 m.

Objectif atteint ?  oui Prochain objectif : Finir le déséquipement

-Charlotte et Robert

Cavité : Lg10 Objectif : Continuer la progression

Avec le matos emporté, Robert peux enfin percer un amarrage pour descendre le puits découvert la veille. Charlotte est ravie de faire sa première première dans un puits d’environ 10 mètres. En bas, ça se resserre un peu pour continuer sur un petit puits qui termine la grotte. On remonte un peu déçu, mais évidemment Robert repère quelques fissures à escalader, voir exploser, pour les prochaines fois. Le retour au camps fut légèrement ralentit par la présence des patoux et le brouillard insistant qui nous fit presque louper le camp.

Objectif atteint ? oui Prochain objectif : Faire la topo du fond, déséquiper, percer des étroitures

-Solène, Sylvain et Alex

Cavité :  Le Capéran Objectif : Déséquiper la grotte

Entré e: 12h15 Sortie : 18h20

Ils s’occuperont de déséquiper entièrement la grotte tout en ramassant des cailloux et en chantant, même si pour Alex, cela s’apparente plutôt à des hurlements!

Objectif atteint? oui

-Pendant ce temps, Amaury ayant très mal aux genoux, préfère rester se reposer au camp. Il s’occupera de faire l’inventaire de toute la nourriture ; il résumera cette journée en « super moche, super froid » ! Les hurlements des autres zouaves égayeront les 15 dernières minutes de sa journée en solitaire !

Repas : noix de jambon et pain d’épice

Jeudi 11 août

-Alex et Charlotte

Départ du camps : 8h Retour : Tard!

Cavité : L’aurébède Objectif : Finir le déséquipement

Entrée : 9h30 Sortie : 1h

La journée commence bien avec la présence du troupeau de moutons mais surtout de leurs 2 patoux. Perdus dans le brouillard épais, Charlotte tente de fuir le danger, tandis qu’Alex veut leur faire face quitte à les embrocher avec ses bâtons de marche ! Mmmm pas sûre que ça marche !

Lors de sa descente, Charlotte tombera nez à nez avec …le bouchon de sa gourde !! (vous suivez ?!) Ils continueront de déséquiper et remonteront 3 kit plein. Entre cordes coincées, descentes en bloqueurs et kits ultra lourds, la fatigue se fait sentir. Alex ressemble à un sapin de Noël avec tous les mousquetons pendus un peu partout sur lui ! Ils redescendent en pleine nuit tranquillement pour éviter de se blesser, en laissant les cordes à l’entrée de la grotte.

Objectif atteint ? Boaf  Prochain objectif : S’en est finit de cette grotte !!!

-Robert et Sylvain

Cavité :  Lg10 Objectif:   Continuer la progression

Ils redescendront les puits découverts la veille pour faire une topo du fond claire et précise avant de déséquiper le trou. Ils n’auront pas fait exploser les étroitures que Robert avait repéré car ils n’ont pas retrouvé les mèches.

Objectif atteint ? oui

-Arnaud, Caro, Solenn et Amaury profitent de cette journée pour ne rien faire, il se reposeront, joueront à la pétanque avec des cailloux carrés, il fait froid et ne feront que manger !

Repas: noix de jambon et pain d’épice

Vendredi 12 août

Nous commençons les aller-retours au Plaa Ségouné de tous nos bagages, et oui, l’aventure prend fin demain. Nous profitons de notre dernière soirée pour brûler les déchets en carton, vider les bouteilles, admirer cette pluie d’étoiles filantes en souhaitent du bonheur à ce petit groupe de bras cassés.

Repas: NOIX DE JAMBON et PAIN D’EPICE

Samedi 13 aout

On suit les directives de Robert pour démonter le camps, le pliage de bâche est devenu notre sport préféré ! On finit par tout ranger dans la cache et prenons le chemin du Plaa Ségouné, une dernière fois. Sylvain est dégoûté ! Serge nous y attend déjà avec son 4×4 et nous somme tellement chargés que seul 4 peuvent descendre en voiture, les autres continueront à pied jusqu’à la caserne. Après une douche bien méritée (genre, elle était chaude !), on se retrouvent au resto dès son ouverture, car nous ne voulons pas finir trop tard. Après raclette à volonté, fondue et vin de la région, c’est après minuit que nous quitterons les lieux pour tenter un ping-pong chez les pompiers !

Dimanche 14 aout

Nous nous levons avec beaucoup de difficulté, surtout Charlotte et Amaury, et prenons enfin la route pour la Belgique. On décide tout de même de faire un détour de 2h pour tenter d’admirer la salle de la Verna que nous n’avons pas pu voir faute de réservation. Le retour est long et pénible.

Capéran. Un doux et tendre lieu, qui peut être froid et chaleureux. Une magie, une beauté, une familiarité. Les plus belles toilettes du monde, une Sissi-la-Grosse, des serpents, une grotte au beau milieu du camps, des -400 qui ressemblent à des -8000. Des étoiles. Des copains.

Merci au C7 de nous avoir fait vivre le paradis.

Un beau nœud est un bon nœud !

Manière de faire simple, le week-end de Pâques qui s’annonçait était une sorte de melting pot entre un stage Monitorat Éducateur ADEPS, une formation Brevet B et enfin une bonne initiation ou perfectionnement à l’équipement. Après avoir savamment distillé les désirs, disponibilités et véhicules de chacun, plusieurs salves de RCAEistes-mais-pas-que allaient déferler sur le refuge spéléo de Montrond-le-Château !

Vendredi 25 avril 2016 :

Départ des troupes composées de Arnaud Dolmen, Arnaud S., Solenn, Vinnie et Olivier pour d’abord une pause à Martelange puis un arrêt frites à Arlon. Sylvain nous rejoint et Vinnie, Arnaud Dohmen transfèrent leur effets dans son carrosse. Arrivée des 2 voitures RCAE à Montrond-le-Château à 1h alors que pas mal de lits sont déjà occupés.

Samedi 26 avril 2016 :

On attaque le stage de bonne heure et de bonne humeur par un cours théorique orienté Brevet B donné par Pierre Cartry. Olivier quant à lui « s’occupe » des candidats Moniteurs Sportifs Éducateurs en Spéléologie (bigre !) en les faisant plancher d’abord sur le matériel particulier (principalement  : progression en cavités aquatiques, progression en milieu montagnard et bivouac souterrain) puis sur les aspects administratifs et juridiques de l’accès aux cavités ainsi que les différents statuts de protection du milieu souterrain en Belgique et pays circonvoisins (bref, ça envoie du lourd !). On profite de la pause de midi pour réviser ses nœuds et faire bronzette, que Sylvain, Solenn et les 2 Arnaud prolongeront l’après-midi grâce au cours de lecture de carte et d’orientation proposé par Olivier. Une équipe se rendra aux Ordons, une autre aux Cavottes. Vinnie sera plus tenté par une après-midi souterraine avec Martin, Maud et Thomas. Ces derniers malgré le beau temps vont s’enterrer au Gouffre du Brizon. Sur place Vinnie commence à équiper un R4, s’emberlificote un peu avec le kit, puis équipe un P8 et doit faire un passage de noeud à 1m du sol… Après petit boyau, Maud continue l’équipement par un P20, un P 33. Thomas finira avec quelques ressauts et un P19. Il est temps de faire demi-tour, Thomas et Vinnie déséquipent la grotte.

TPST : 4h30.

Au soir, on savoure les fameuses pâtes-bolo de Benoit et certains, épuisés de leur folle journée, se coucheront à 21h (Solenn pour ne citer personne !)
Pierre donne le programme pour le lendemain ainsi que les différentes équipes et cavités. On se retrouve tous dehors pour préparer nos kits à l’aide des topos et de nos moniteurs assignés.
Caro et Charlotte débarquent vers 20h et sont surprises de découvrir le régime spartiate et la (non-) folle ambiance qui y règne ! C’est qu’on se cacherait presque pour boire une bière après minuit de peur de se faire disputer par papas !

Dimanche 27 mars 2016 :

Après une trop courte nuit (changement d’heure oblige), le petit déjeuner est servi à 7h30 pour un départ prévu à 8h30 tapante et dans les voitures !

– Arnaud, Sylvain et Caro prennent la route pour la grotte Biefs Bousset. A l’entrée, Caro se rend compte qu’elle a oublié ses chaussures ! Elle utilisera une paire prêté par Sylvain. Celui-ci équipe 2 cordes tandis que Caro et Thibaut ont une discussion passionnée sur la physique quantique (rien que ça !). Par la suite, Caro équipera une série de ressauts d’environ 10m avec une corde. La cavité se finit par un long méandre sportif et étroit où l’on entendra Thibaut râler !

Participants: Caro, Sylvain, Arnaud S, Martin (ESB) et Thibaut (ULS)

TPST : 8h

– Vinnie, Gilles, Pierre C et Arnaud Dohmen se rendent à Trépot non pas pour s’adonner au strip poker mais bien au strip spéléo sous la pluie près de l’entrée de la Cheneau. Vinnie commence l’équipement par des amarrages naturels puis cherche pas mal des spits potables sur l’arrête rocheuse. Ce n’est pas chose facile : certains sont remplis de boue, tandis que d’autres se trouvent sur un bout de roche bien fissuré. Il finit par trouver quelque chose de safe et descend dans la doline. Un choix de corde trop courte l’obligera à faire, une fois n’est pas coutume, un passage de nœud pour atteindre le fond. Après une petite recherche, ils s’engagent dans la Cheneau II. La suite : un long méandre ultra lissé par les nombreux passages et constellés de spits. A 2 endroits, il installe 2 cordes qui seront bien utiles à la remontée. La fin du méandre se rétrécit et donne sur un P18.En bas de celui ci et sur une petite margelle, Gilles reprendra l’équipement: P24. Dans une petite salle, on mange un sandwiche puis Gilles continue par un P31 fractionné. Une fois en bas, on fait demi-tour et Vinnie déséquipe. La dernière sortie de puits n’est pas facile ainsi que certains passages en oppo dans le long méandre. Il fait encore clair quand on ressort.

Participants : Vinnie, Pierre C (ULS), Arnaud Dohmen (CRSL) et Gilles (GSESM)

TPST : 10h

DSCF6208– Charlotte et Olivier iront à la conquête du célèbre Gouffre de Vauvougier. Peut-être l’équipe la plus boulet car Maud a oublié sa combi au gîte, personne n’avaient de montre et l’organisation pour le placement des bouteilles d’eau dans la cavité laisse à désirer ! Thomas équipe l’impressionnant puits d’entrée de 45m composé d’une vire et de 2 fractio. Maud prendra la relève pour 2 puits suivi de Charlotte. Thomas termine l’équipement par un puits de 10m. On n’ira pas jusqu’au bout du programme car il faut penser à remonter. Avec Vincent en superviseur, on perfectionne nos nœuds de papillon, nœuds de chaise et nœuds suivis ! Puis, en sadique qu’il est, il nous apprend quelques techniques de réchappe …au moins on se rappellera de ce nœud Machard !

Participants : Charlotte, Olivier, Vincent (GSESM), Maud (ULS) et Thomas (GSCT)

TPST : 12h

– Tout le monde respecte l’horaire de départ sauf le groupe de Fred, Géry et Solenn avec plus d’une heure de retard au grand dam de cette dernière qui aurait pu la passer dans son lit ! Enfin arrivés à la Beaume des Crêtes, Solenn équipe 2 puits. Au bout d’un an et demi, notre chère et tendre gamine s’est enfin décidé à investir dans des chaussons néoprène. Chaussons très pratiques qu’elle n’utilisera pas car elle a oublié de couper l’étiquette qui les reliait ensemble préalablement !

Participants : Solenn, Fred (GS La Cordée) et Gerry (GSCT)

TPST : 6h

De retour au gîte, on a à peine le temps de décharger le matos, faire un brin de toilette et manger du bœuf (ou seitan) bourguignon accompagné de patates et de soupe aux pois, que Pierre nous désigne les grottes et les groupes du lendemain. Une fois encore, à la lueur des frontale on prépare dans un joyeux bordel les kits et rares sont ceux qui se couchent tard.

Lundi 28 mars 2016 :

« Le jour avant avant la veille, comme le jour d’avant quoi » (Sylvain)
Après un réveil et petit dèj’ quasi militaire, on s’est séparé en plusieurs groupes pour explorer différentes cavités.

– Sylvain, accompagné de Vincent, Martin, Thibaut et Barbara se sont rendus à la Cheneau II. À 100m de l’entrée de la grotte, Sylvain se rend compte qu’il n’a pas ses bottes. Vincent, conduisant la voiture, exécute un 6ème tour d’un rond-point pour rentrer au gite. Vincent étant taquin, rappela tous les jours et toutes les heures à Sylvain s’il avait ses bottes. Quoi qu’il en soit, Thibaut équipa (enfin) le puits d’entrée et Sylvain a équipé la fin du méandre et un puits « impressionnant ! » à l’aide de « splites » (si si il l’a dit comme ça, c’est pas une faute de frappe).

– Solenn, Arnaud, Delphine, Vinnie et Pierre ont visité les Essarlottes. Ils ont cherché pendant 1h l’entrée de la grotte sans succès. Après la quête d’informations auprès des autochtones (nonagénaire qui plus est) au résultat plus que mitigé, l’entrée du gouffre est enfin découverte au-delà d’une jeune et -donc- récente sapinière. Delphine équipe les trois premiers puits. Vinnie prend le relais dans les grands puits avec un équipement léger et parfois tâtonnant. Depuis la bat-cave, Solenn se lance dans l’équipement de deux puits et d’une escalade jusqu’au collecteur qui est à l’étiage. En promenade vers l’aval, Solenn et Arnaud s’essayent à la contrebande de cristaux et perdent le groupe qui continue la marche sportive d’une bonne heure jusqu’à une jolie cascade. À la suite d’une course éperdue à travers les galeries, ils le retrouvent en bas des puits des Essarlottes. Ils remontent tandis que Arnaud S déséquipe.

Participants : Vinnie, Solenn, Arnaud S, Delphine (ULS) et Pierre C (ULS)

TPST : 9h

– Caro et Charlotte seront avec Antoine pour faire la Beaume des Crêtes. Charlotte équipera le grand puits extérieur pas rassurée du tout pendant que Caro mourra littéralement de froid !

Participants : Charlotte, Caro et Antoine (ULS)

TPST : 7h

Retour au gîte et repas minestrone, bouillabaisse et gnocchis. Après une sérieuse délibération digne d’un conseil des prof, Pierre annoncera la conclusion du WE de formation à l’équipement avec des commentaires personnalisés. Ouf, il ne faut pas préparer les kits pour demain !

Mardi 29 mars 2016 :

La journée commence par le lavage du matos, à l’exception notable de Vincent et des deux Arnaud qui avaient « cours » et n’ont pas aidés. De plus, ils se voient servir le café et du Pontarlier (alors qu’ils discutaient justement de la consommation d’alcool au sein des clubs).
Durant la séance d’habillage, Sylvain ayant malencontreusement oublié ses bottes la veille, Solenn, sous les conseils avisés de Fred, a caché ses bottes à 3 reprises.DSCF6221
Enfin, les choses sérieuses ; nous nous sommes rendus aux Cavottes avec Fred, Vinnie, Sylvain et Solenn. Entrée à 14h pour une durée sous terre d’environ 6h. Sylvain a équipé la première main-courante, Solenn la deuxième (dont un nœud de chaise tricoté avec 15m de corde derrière). Solenn équipe également une troisième main-courante suivie d’un puits à l’aide d’un seul moustif ! Ensuite Sylvain a équipé un P20 avec une corde de 11m et, ayant un léger doute, a laissé Solenn expérimenter la chose … Arrivée au point critique elle a effectué une jonction de corde en plein puits. Les autres n’ont pas suivis et elle a dû remonter. Sylvain se vengeant de l’histoire des bottes lança de l’eau sur Solenn. En contre-revanche, Solenn contre-attaque avec de la boue sous l’œil las de Vinnie. Ensuite, Vinnie a déséquipé l’ensemble de la cavité. Une fois sortis, nous rentrons au gite à pied ! Solenn étant courte sur pattes, elle a dû suivre les autres en courant.
Le soir, nous avons mangés des restes… encore.
Oli, s’étant perdu lors de la préparation de l’activité de nuit des futurs moniteurs (course d’orientation), est rentré au gite à 21h. La dite activité a donc démarré avec 2h de retard. Pierre, Oli, Arnaud D, Arnaud S et Vincent sont donc parti vers 22h30 pour commencer la course à 23h à Hautepierre-Le-Chatelet. Nous tairons ici les détails, néanmoins ils sont rentrés avec trois blessés et une roue voilée.
Entre-temps, Nico et Amaury sont arrivés au gite pour retrouver Solenn, Sylvain, Vinnie et Fred. Après quelques parties de Président, Vinnie est parti dormir. Les autres ont poursuivis la soirée avec une partie de poker-cuillères qu’un témoin la qualifia «  d’endiââbléeee ».

Mercredi 30 mars 2016:

Pendant la journée, Solenn, Sylvain, Amaury, Nico et Oli ont été récupérer les balises du jeu de nuit. Cette activité a été ponctuée par une initiation au canyoning. Ceux-ci ont donc parcouru les Cascades de Syratu. Celles-ci consistent en une descente de 55m et deux autres descentes moyennes. En fin d’après-midi, Arnaud S rejoint le groupe aux Sources de la Loue car Pierre, Arnaud D, Vincent, Fred et Vinnie étaient lâchement rentrés en Belgique. Lors de la recherche des deux dernières balises, Oli, Nico et Amaury ont la surprise de voir Arnaud surgir de la grille de l’égout de la route. Lui, Solenn et Sylvain avaient, en effet, découvert la sortie de l’égout de l’autre côté. Solenn, étant sortie juste avant Sylvain, décide de relancer les hostilités de la veille.
Une fois rentrés au gite et ayant mangé les restes… encore, la soirée se poursuit par la rédaction de ce CR (l’est beau hein) (sauf pour le 31 qui ne l’est encore que potentiellement).

Jeudi 31 mars 2016:

Suivant les bons conseils de tonton Vinnie, nous avons donnés sèchement un grand coup de baguette magique sur le pain.
Un levé tardif suivi de courses diverses nous a conduit à déguster (enfin) du Comté et du Morbier au parking de la grotte Chauveroche aux alentours de l’heure glorieuse et peu matinale de 14h. Les néoprènes enfilées, nous avons entamés la marche d’approche qui se révéla ardue, d’autant plus à cause de l’équipement précédemment cité. Dès l’entrée, la cavité nous donne le ton avec un passage aquatique (très) boueux. Après 20 minutes de péripéties boueuses, nous voilà arrivé à « la Plage ». Nous nous engageons dans le réseau des petits gours à la recherche de fraîcheur et d’humidité. Au-delà de quelques voûtes mouillantes ne correspondant pas à la description du parcourt classique, nous décidons de retourner à « la Plage ». Après une courte pause, Arnaud trouve l’accès au cheminement initialement prévu. Le groupe se scinde alors : Arnaud, Nico, Sylvain et Amaury vont continuer la visite, tant dis qu’Oli et Solenn retournent aux voitures. Après une étroiture, le premier groupe trouve la longue suite de gours nécessitant de nager à fréquentes reprises. Après 25 min, ce groupe décide de faire demi-tour. Entretemps, Oli et Solenn arrivent aux voitures mais ne retrouvent pas la cache des clés. Ils ont donc été contraints d’attendre -sous la pluie et –de ce fait–sous couvrantes- le retour des autres.
Sur le chemin du retour nous nous sommes rendu compte que nous avions oubliés d’acheter des oignons pour la morbiflette prévue pour le soir. Cependant, l’absence de pommes de terre n’a été découverte qu’au moment de cuisiner. À remarquer que Sylvain, ô miracle, n’a pas fait preuve de son talent coutumier (dixit Solenn, plus ou moins). La soirée s’est poursuivie par une partie de poker-cuillère et de la « rédaction » de ce dernier morceau de CR.

Vendredi 1er avril 2016:

On nettoie le matos, on range le gite, on achète du fromage, la route va être longue jusqu’à notre cité ardente.

 

Doubs, doubs, da di dou

Tous les ans à cette époque de l’année, c’est le Doubs qui nous accueille pour nous offrir ses souterrains et son Comté. Petite particularité pour cette nouvelle édition, ce séjour sera axé sur le perfectionnement, soit l’équipement.

Le rendez-vous est donné vendredi à 17h au local pour un départ à 18h. Alex et Amaury ont fait la route ensemble accompagnés de chansons paillardes qu’ils garderont en tête une partie du séjour ! Sylvain les rejoint à Arlon. Dans le minibus, la route sera égayée par une activité nœuds pour Solenn et Nico. Clem’ qui prend le volant pour la fin du trajet, cale dès les premiers instants et s’étonne que le minibus n’en avance plus ! Plus tard, elle gagna la course faite avec un petit lapin…victoire écrasante ! La fine équipe arrive vers 1h du mat’ au gite du Sauteray, à Bolandoz (http://www.franche-comte.org/offre/fiche/gite-d-etape-du-sauteray/345000124).

Samedi 7 novembre

Martin, un ancien du club exilé en Suisse, rejoint la troupe au matin avec du vrai pain frais du jour ! Ils décident de faire 2 groupes et le Comté sera présent au pique nique.

Oli, Vinnie, Solenn, Amaury et Martin font la grotte de la Belle Louise. Vinnie s’occupa de l’équipement et du déséquipement sans trop déranger les tritons et sangsues, habitants de la cavité. La descente commence par un puits de 46m avec une entrée étroite.DSCF0788 Après 2 puits et plusieurs ressauts, un méandre débouche sur une mare qu’il faut passer en oppo. Solenn décida de ne pas tenter celle-ci et traversa la mare boueuse. A la fin de la grotte, on découvre un coin de galerie truffée de sculptures en argile réalisées par plusieurs générations de spéléos.  Dans un ressaut de 8m, Vinnie se retrouve à cours de corde, il se résigne à utiliser la corde suivante et n’alla donc pas dans le fond.

TPST: 6h

De leur côté, Alex, Clem’, Sylvain, et Nico se dirigent vers le gouffre de la Légarde. C’est une succession de cinq beaux puits jusqu’à la trémie. Après celle-ci et ses étroitures se trouve un puits de 17m qui permet d’accéder à la galerie des Gours.

Les 2 équipes se retrouvent au gite pour la préparation du barbeuc (oui oui en novembre, mais il fait tellement beau dans le sud !) où tout le monde met du sien pour couper les légumes ! (ben oui, il s’agissait d’un couscous barbeuc)

Arrivée tardive pour Benja, Caro et Charlotte qui rejoignent les copains pour le reste du séjour. Après quelques propos admiratifs sur la coiffure de Benja, soirée arrosée pour la troupe avec la présence du grand, fort et beau Rémy Limagne (au cas où il lise ces lignes !).DSCF0677

Pour compléter « la formation » perfectionnement, les « profs » nous avaient demandé de préparer des exposés sur différents aspects en rapport avec l’équipement. A partir de maintenant, on sait quelle corde acheter, comment reconnaître un moustif corrodé (ou pas!), quel moustif utiliser et on n’appellera plus jamais une plaquette vrillée, coudée!

Dimanche 8 novembre

On inverse les groupes pour la visite des grottes de la veille.
Direction Motrond pour Alex, Clem’, Sylvain, Martin, Benja et Nico pour rencontrer la Belle Louise. Il y a 2 entrées, une équipée par Clèm, l’autre par Benja. Celui-ci se retrouve à court de corde (encore?!?) au milieu du puits de 48m, il a donc du remonter après avoir envisagé un passage de noeud. Clem’ a équipée la suite de la cavité. Caro est élu boulet du séjour en oubliant son croll, son bloqueur et son torse! La remontée fut donc plus longue et plus sportive que pévue ! Benja a pu tester son nouveau jouet, son appareil photo et personne n’est tombé dans la flaque d’eau.

TPST: 6h

Oli, Vinni, Amaury, Solenn et Charlotte se dirigent donc vers Mouthier-Hautepierre. Oli, ne se sentant pas d’attaque pour descendre, préfère profiter du soleil. Le Comté donne la force nécessaire aux autres et Vinnie  pris la relève en équipant cet enchaînement de beaux puits qui se termine par un P70. Amaury appris sur le tas à passer une déviation et fait sa 1ère clef sous l’oeil attentif de Solenn. Nous décidons de nous arrêter à la trémie et de remonter après une courte pause. Charlotte en tête, avec un kit lourd comme elle, suivie d’Amaury qui peine à remonter à cause d’un mauvais réglage de son harnais et la fâcheuse tendance de sa petite longe à se coincer dans les nœuds des amarrages. Solenn aide Vinnie pour le déséquipement et ils ressortent à 17h.

TPST: 6h

On se retrouve tous au refuge pour dire au revoir à Alex, Sylvain, Nico, Clem’ et Martin qui reprennent la route du travail tandis que Laurence nous rejoint pour une morbiflette sans patates (remplacées par des pâtes). Pour satisfaire les plus difficiles, les brocolis seront séparés des vrais aliments !

Lundi 9 novembre

On passe par Ornans pour acheter quelques cartes ign puis le groupe est séparé en 2.

DSC_2816Caro et Solenn préfèrent l’option via ferrata pour profiter au maximum du soleil (voilé justement ce jour-là ! justice immanente #1). Il y en a une qui surplombe la ville. La marche d’approche d’environ 10 min demande beaucoup d’effort, en effet les marches d’escaliers énormes pour les petites jambes de ces demoiselles sont un entraînement plus dur que d’habitude. Cette via  est composé de 2 voies selon leur difficulté, la plus dure terminant la plus simple. Elles décideront de pas faire cette dernière jusqu’au bout, privant ainsi les Ornanais d’un Xième secours héliporté !

Sur le plateau attend Marie, une statut d’environ 2m50, qui veille sur la vallée. Solenn blasphéma notre très chère mère à tous en lui escaladant dessus pour lui faire essayer son casque spéléo ! Le ciel se vengea immédiatement en déchaînant les éléments et d’un coup de vent, fit tomber le casque sur l’hérétique ! Justice immanente #2

Elles montent ensuite sur le col, et redescendent accompagné d’un groupe de 3ème âge en sortie sport-retraite. Apres une restauration rapide, elles font les courses. Ne pouvant s’empêcher d’être discrètes et bien élevées, elles ont été recadrées en rapport à leur utilisation inadéquate du caddy par le gérant puis par la caissière ! Au menu de ce soir, c’est poulet sauce aigre douce. Ayant la mission d’acheter un poulet, mais n’en n’ayant pas trouvé, elles achètent 3 filets et 2 cuisses pour « obtenir un poulet reconstitué »….pratique pour les cuistos!

Sur le chemin du retour, une entrée de grotte sur le bord de la route attire les filles, il s’agit de la grotte du Loup, avec quelques étroitures qui débouchent sur une tête de puits. Dépourvue d’équipement, elles font demi-tour et reprennent la voiture. DSCF0939

Leur journée n’est pas finie mais nous préférons nous tourner sur l’autre équipe, elle sous terre. Il s’agit du Gouffre d’Ouzène constitué de 2 entrées de puits débutant sur amarrages naturels. Vinnie et Benja équipent chacun une et on se retrouve dans une salle. Ils monteront une cheminée en escalade qui débouche sur une main courante surplombant plusieurs entrées de puits. Oli reste avec Charlotte et l’aide à équiper son tout 1er puits, 18m. Après avoir visité une galerie et vu de loin une ex-sévère étroiture, ils remontent pour équiper une seconde fois ce même puits mais par une entrée différente, plus étroite et plus aérienne. Sortie quelque peu précipitée pour ne pas excéder le timing limite annoncé aux deux ferratistes : l’inconvénient des entrées tardives !

TPST : 4hr

Mardi 10 novembre

Dernier jour, mais il reste du Comté!

DSCF1036On se dirige au milieu des bois pour chercher et trouver le gouffre des Ordons. Charlotte équipe le puits de 7m assez étroit ainsi que la main courante qui mène au puits de 18m pour découvrir une immense et magnifique galerie concrétionnée. Séance photo pour Benja qui utilise avec grand professionnalisme ses modèles ! (il devrait quand même aller chez le coiffeur !) A noter que Vinnie mena également, tout en discrétion, sa propre séance photo (et bon, en ce qui le concerne, le coiffeur…)

TPST : …on ne sait plus trop mais bien 5hr (les photographes c’est un peu comme les topographes pour ce qui est de la célérité de progression !)

Mercredi 11 novembre

Il n’y a plus de Comté !

Dernier petit dèj’ de guerrier pour avoir assez de forces pour ranger et nettoyer le gîte ainsi que pour laver le matos aux Sources du Lison, avant de refaire le plein de Comté (faut pas déconner non plus !) à la Laiterie du même nom.

On reprend la route vers midi en direction du gris.

Pendant ce séjour, tous ont pris du galon. Vinnie et Benja seuls pour équiper comme des pros ; Clem’ une plus grande confiance en soi pour mener une équipe ; Sylvain, Solenn et Nico officiellement autonomes ; Amaury plus motivé que jamais ; quand aux hirondelles, elles ont pris leur envol !

Participants: Alex, Clem’, Sylvain, Martin, Benja, Nico, Oli, Vinni, Amaury, Solenn et Charlotte