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Biiiiig Jump!

Chaque année a lieu un événement (oui encore un !) plutôt original lorsque l’on n’a pas l’habitude des extravagances du monde spéléo. Ainsi donc, chaque année, des volontaires sont invités à venir faire leurs longueurs non pas à la piscine municipale pour les non privilégiés, mais dans les Grottes de Han-sur-Lesse. Cet intérêt est marqué par l’aspect fort revigorant de l’eau de par sa température et, accessoirement, afin de sensibiliser l’opinion publique à la qualité des eaux. En effet, il s’agit d’une initiative européenne qui vise à montrer son attachement à nos rivières, pour qu’elles ne soient plus jamais considérées comme des égouts.12092401_10153225201832076_292585862_n
C’est ainsi que, ce dimanche 12 juillet, une septantaine de spéléos dont deux de notre très cher club RCAE Spéléo se sont rassemblés pour une petite baignade organisée par l’UBS. Sylvain et moi-même nous sommes rejoint vers 13h sur place, avons entamé une prise de force en vue de cette aventure, et très rapidement repérés des connaissances dont notamment Laurence et Vincent.
Armé d’une chambre à air de tracteur gonflée et patchée (merci Papa de Sylvain), nous nous sommes lancés à l’eau vers 13h30 à quelques minutes près. Chacun a su faire preuve d’une touche de courage : combi néoprène non complète pour certains, pas de combi du tout pour d’autres, voire, dans quelque cas extrême, pas de maillot non plus. Pour notre part, nous avions décidé, à défaut, de faire sans palmes.12081407_10153225201807076_139022288_n
C’est donc à la queue de la délégation et le souffle un peu court que nous avons effectué le parcours aller-retour jusqu’à l’ancien embarcadère des Grottes de Han-sur-Lesse. Durant le retour, Vincent et bouées nous ont fait découvrir un développement de la cavité rarement accessible sans mettre la tête sous l’eau.

Ayant trouvé la sortie de courte durée, la « troupe » RCAE resta un peu plus longtemps à l’eau en essayant de ne pas trop penser à ce qu’il y avait dedans. Post-barbotage, nous fûmes tous récompensés pour notre volontariat par de quoi nous réhydrater à la manière belge.12064281_10153225201822076_375050992_n

Cette journée se termina par un BBQ pluvieux et donc écourté pour la plupart sur le terrain du refuge de Han-sur-Lesse.

Caro (et pas Caroline!)

Participants: Sylvain et Caro

TPDE (temps passé dans l’eau!): 3h

Le Trou Bernard

C’est dans la commune d’Yvoir, plus précisément dans la vallée de Mont que l’on retrouve un nombre assez important de grottes fort appréciées des spéléologues. On peut notamment y trouver le Trou Dury, le Trou de l’Eglise, le Trou Wéron et le Trou Bernard (même si celui-ci s’ouvre dans cette même vallée de Mont mais sur la commune voisine de Maillen), ces grottes étant notamment réputées pour leur profondeur. C’est pourquoi nous avons décidé de visiter la cavité la plus profonde de Belgique, le Trou Bernard, qui descend à 120 mètres de profondeur (140 mètres si on ose se mouiller).

Pouvant emprunter différents chemins pour atteindre le fond, nous nous sommes donc séparés en 2 groupes de 4 : Simon, Clémence, Sylvain et Tim sont descendus par une série de puits (réseau Classique) tandis qu’Olivier, Charlotte, Kevin et moi-même avons emprunté un chemin moins vertical mais plus étroit (débutant par le réseau Number Two puis bifurquant vers le Puits des Fous). Ce dernier groupe arrivant à court de cordes (nous devions jonctionner avec les autres au bas du Grand Puits), nous avons terminé la descente vers la Cave en désescalade, où Kevin a admirablement fait l’opossum. C’est dans cette grande salle que les deux groupes se sont croisés et ont entrepris la remontée en empruntant le chemin de l’autre équipe.

Mais auparavant quelques téméraires ont poursuivi la descente jusqu’au siphon du gouffre (-120m), qui s’avérait commencer par un labyrinthe fort glissant et assez dépourvu de prises (selon Olivier il y avait bien des prises …mais fallait pas vouloir rester dessus trop longtemps !). Nous avons ensuite terminé notre route par la remontée des différents puits, en finissant par les Chicanes pour clore cette visite de façon sportive.

On peut aussi noter que cette région est dotée d’une grotte d’une autre espèce, assez kitsch, plus dédiée à la prière qu’aux étroitures : la grotte Saint-Antoine à Crupet. A recommander pour les amateurs de ciment et de légendes.

Nico

Participants: Clémence, Sylvain, Tim, Olivier, Charlotte, Kevin, Nico et Simon

TPST: 7h

Trou Wuinant

En ces lourdes chaleurs estivales, nous décidons de nous rafraîchir sous terre. Le choix se porte vite sur le Trou Wuinant, situé à Trooz, en périphérie liégeoise. Une petite marche d’approche dans les bois nous mène à l’entrée de la grotte. Les cordes sont rapidement mises en place et toute l’équipe franchit l’étroiture verticale très facilement. S’en suit quelques fractios pour finalement atteindre le fond de la grotte, où la nappe phréatique affleure. Petite progression les pieds dans l’eau jusqu’au siphon, puis l’équipe entame la remontée. L’étroiture verticale ne posera pas plus de problème à la remontée (quand on connait la technique ;-)). Sortis de la grotte, notre deuxième séance de rafraîchissement se passera à la piscine, afin de faire passer les chaleurs d’été mais aussi de se nettoyer un petit peu…

TPST : 2h30
Participants : Alex, Sylvain, Pierre et Thomas

Roton/Senzeille, 2 jours, 2 parcours…2 motivés!

Après qq. tâtonnements et désistements, nous sommes finalement partis de Liège à deux, Simon et Olivier, pour « quasi l’autre extrémité du pays » où viendront hypothétiquement nous rejoindre en cours de WE d’autres membres moins matinaux/disponibles.
1er objectif : la tour du Roton et le parcours des Sus-Pendus. Arrivés -relativement- tôt nous commençons par une partie du parcours extérieur (celle déjà au soleil :- ) avant de nous réhydrater (sagement, il est « -relativement- tôt » on vous a dit) au pied du parcours intérieur. Le contraste entre la douce chaleur sur nos premières langueurs(sic) et la fraîcheur du parcours intérieur (en finalisation d’équipement) nous dissuade de nous lancer dans ce dernier. En attendant que la grande tyrolienne soit équipée, Olivier se porte volontaire pour compléter le parcours extérieur d’une main-courante aérienne. Celle-ci et un pain-saucisse plus tard, la tyrolienne n’étant toujours pas prête à yodler, nous décidons de faire nos adieux et mettre le cap sur notre second objectif.
A la carrière de Senzeille, Simon se lance dans le parcours du GSCT et Olivier sur le stand de SpéléoRoc. L’après-midi se passe ainsi entre réception de commande et achats compulsifs, retrouvailles et potins, questions et conseils techniques, acrobaties diverses et autres Vapeurs Cochonnes. La soirée est consacrée aux concerts de quelques artistes improbables* qui, ô hasard du calendrier, se produisent à quelques kilomètres de là !
Sans nouvelles (autres que désistements supplémentaires !) des deuxièmes et troisièmes vagues, après derechef quelques retrouvailles et potins, le dimanche ne voit qu’un retour -tranquille et bucolique- à Liège. Au final un weekend un peu mou …surtout au regard de l’objectif initial : bouffer de la corde en prépa au Berger !!

Olivier

* https://youtu.be/liYWaog0PGM ou https://youtu.be/e8dekvUuLrc …quand on vous dit « improbables » !

A Béron-Ry, ça ne rigole pas ..

C’est sous un soleil de plomb, que nous nous sommes retrouvés vers 9h au local pour nous préparer à visiter une grande cavité belge… le chantoir de Béron-Ry.
Pour nous préparer à notre camp d’été au Gouffre Berger, nos moniteurs préférés ont eu la magnifique idée de nous donner un entrainement presque militaire. Pour ce faire, nous avons chacun eu un kit rempli de cordes (1000 mètres pour le mien ;)) et un bidon rempli de bouffe (heureusement pour la survie) à trimbaler dans la grotte.
Une fois arrivé sur les lieux, nous nous sommes engouffrés sous terre, divisés en 2 groupes. Olivier, Vinnie, Clémence et Sylvain d’un côté, Arnaud, Charlotte, Caro et Antoine de l’autre. Séparés pour passer les étroitures d’entrée, nous nous retrouverons plus loin, dans l’impressionnante grande faille (qui est sans doute une diaclase, mais soit !). Nous continuons ensuite en descendant dans le fond, puis, parcourons quelques galeries pour atteindre une grande salle. Toujours équipés de nos kits, c’est à cet endroit que nous avons cherché longtemps notre chemin. Une fois retrouvé, nous arrivons près de la rivière, qui était à sec. Nous la descendons pour arriver dans une galerie où l’eau coule à nos pieds. De là, Oli propose à ceux qui veulent -et qui y arrivent- de grimper à l’aide d’une corde en place une paroi boueuse et de fait bien glissante, pour atteindre une curiosité de la grotte, l’Affluent alpin. Difficilement accessible, nous pouvons en effet admirer une « cascade » (plutôt une belle douche d’eau froide). Caro, ne sachant plus se retenir, va d’ailleurs y faire discrètement une pause sanitaire… mais c’est sans compter que l’eau ruisselle jusqu’aux pieds des autres qui attendent plus bas…
Après avoir progressé pendant plus ou moins 4h, il est temps de rebouter chemin. Mais ce retour fut éprouvant avec nos kits. Clémence, en tête, a pour sa part cherché longtemps la sortie dans les éboulis, mais heureusement Oli est arrivé pour l’éclairer.

Avant la sortie nous avions dit à Alex d’appeler les secours à 20h00, c’est à 19h55 que Clémence se précipitera sur son GSM ! C’est après avoir lavé 380 m de cordes (qui n’avaient servi à rien!) que l’on s’est dit qu’il serait grand temps d’avoir de nouveau kits!

Cet exercice s’est finalement avéré très enrichissant et était un excellent entrainement. De plus, la cavité était vraiment superbe et très grande, nous avons pu constater que la nature est bien faite !

Clémoumoutte et Sylvain

Chantoir de Ronsombeux

En ce samedi ensoleillé, nous décidâmes de nous rendre au chantoir de Ronsombeux. L’itinéraire vers le chantoir fut effectué de mémoire (d’Alex), ce qui nous permit de visiter quelque peu la région et de nous fondre dans le décors. Une fois la grotte trouvée, nous enfilâmes nos combinaisons pour pénétrer dans le gouffre, dont le froid contrastait fortement avec la chaleur extérieure. Caro, personnage clé de cette journée, se lança dans l’équipement en essayant de distancer son moniteur poursuivant qui tentait en vain de lui fournir des suggestions pour amarrer la corde en bonne et due forme… Quelques fractios plus tard, nous nous retrouvâmes tout au vestiaire pour se débarrasser de notre équipement SRT.

Par la suite, le groupe se divisa de façon à chercher le chemin, en crapahutant dans les blocs. Le chemin fut vite trouvé de nouveau grâce à la mémoire d’Alex et eu peu à son pif également. Une petite désescalade nous permit enfin d’atteindre le siphon, où nous nous prêtâmes à une séance photo. La sortie se fit en toute décontraction et fluidité, avec Benja à la manœuvre du déséquipement. Notons cependant l’espièglerie de Caroline qui osa arroser son vulnérable (et néanmoins vénérable) moniteur lors de la sortie par la buse. La suite ne fut qu’un histoire d’arroseur arrosé et de vengeance bien proportionnée.

Tpst : 3h45

Participants : Caroline, Charlotte, Benja, Antoine, Luca, Tim, Sylvain et Alex

 

Canyoning dans le Jura

Mercredi 13 mai 2015

Il est 18h40 quand Olivier, François ² et Vinnie démarrent du local chargés de matos canyon, courses et sacs divers. Nous nous arrêtons  à Arlon pour une frite d’usage et puis nous remettons en route pour le Jura. Il est 3h30 quand nous arrivons par un chemin semi carrossable à travers bois au refuge non gardé du Tamiset. http://www.refuges.info/point/1454/cabane-non-gardee/jura/abri-du-tamiset/
Nous ne tardons pas à nous coucher après un rapide tour du propriétaire.

Jeudi 14 mai 2015

Histoire de récupérer un peu, nous nous octroyons une grasse mat’ jusque 10h et puis déjeunons après avoir installé un semblant de cuisine.  Nous reprenons le chemin forestier pour rejoindre les alentours de St-Claude. Nous faisons une petite halte pour admirer les Gorges du Flumen et puis gagnons Coiserette où nous retrouvons Caro directement venue nous rejoindre de Clermont-Ferrant. Le soleil brille, la température est de 20° +/-, nous commençons à nous changer en utilisant le système D pour fermer le baudrier de Caro et nous croisons fortuitement une équipe du Squad de Barchon sortant du canyon avec qui nous échangeons quelques mots. Nous marchons 5 minutes et nous entrons dans l’eau du Canyon de  Coiserette. Nous nous mouillons un peu pour éviter l’hypothermie. Olivier équipe la première cascade de 20m et c’est parti pour environ 2h30-3h de descente. On poursuit avec des passage étroits, des ressauts, d’autres cascades et 3-4 sauts dont un de 6m un peu flippant. Nous sommes talonnés par un autre groupe français. En bas de la partie canyon, nous sortons du lit de la rivière pour remonter par les bois et les prés pendant une vingtaine de minutes avant de nous changer aux voitures. Vers 17-18h, comme ils nous l’ont proposé, nous retrouvons l’équipe des 15 du Squad Barchon au camping du Martinet à St-Claude pour un apéro en bon(n)et d(‘)u(ni)forme. Il commence à pleuvoir, le Squad passe à table et nous nous éclipsons vers 19-20h. Pour revenir au refuge, nous devons faire avec la pluie, le brouillard et la boue pendant 40 minutes. Une fois sur place, mouillés, nous étendons le matos de canyon en espérant qu’il sèche un peu. Nous mangeons des pâtes sauce tomate et ratatouille. A 23h30 nous allons nous coucher bercés par le bruit de la pluie qui tape sur le toit.

Vendredi 15 mai 2015

Il est 8h00 quand nous ouvrons les yeux, la pluie semble s’être arrêtée mais pour faire place à des flocons! En effet le sol est recouvert de neige sur 5 centimètres. Café, œufs, beans et lard sont encore au menu du petit déjeuner. Nous trainons pas mal avant de nous mettre en route. Les voitures n’ont pas tant de difficulté à avancer qu’on pourrait le craindre malgré le mélange boue-neige. Une fois que nous baissons en altitude, la pluie est de nouveau au rendez-vous. On s’arrête pour aller voir le débit au départ du Flumen, le Chapeau du Gendarme. Près de St-Claude et d’une centrale électrique, nous garons les véhicules et marchons pour aller  voir le débit au final du Flumen et certaines de ses cascades. Çà crache bien ! Nous revenons aux voitures au pas de de courses et puis nous mettons en recherche d’un magasin de sport à St-Claude. Mais la ville semble tourner au ralenti sur ce temps de midi et rien n’est ouvert, pas même l’office du tourisme. Olivier décide qu’on va faire le Bief de la Goulette qui est court, vu l’heure déjà avancée et qui gagne à avoir de l’eau. Nous stoppons au pied de la dernière cascade pour manger sous la pluie… Nous observons un groupe de canyonistes en train de descendre. Le ventre plein et moyennement motivés pour certains, nous nous mettons en sous-vêtements, laissons nos habits secs à la voiture de Caro et embarquons dans celle de François² pour nous rendre au début du canyon. Une fois sur place, nous enfilons nos néoprènes trempées et ne tardons pas à nous engager dans le Bief de la Goulette. Nous doublons un autre groupe un peu nombreux et traçons. Cette fois pas de sauts, pas de nage mais une successions de cascades dont la dernière est impressionnante du haut de ses 30m. En 1h30 c’est fini ! Nous nous changeons à la voiture et puis allons rechercher l’autre véhicule en haut. La pluie s’est quelque peu calmée. Nous rentrons au refuge après avoir fait rapidement quelques achats à l’épicerie de La Pesse et à sa fruitière plus un peu de tourisme à la Borne au Lion. Nous lançons un feu dans la cuisinière à bois du refuge et nous cuisinons de l’ebly, des lentilles et des légumes dessus. Malheureusement cela ne nous réchauffe pas des masses…
Malgré -ou plutôt à cause de!- la journée peu productive, nous essayons d’établir un programme plus fourni pour le lendemain. Faute de cimetière amérindien, la soirée se termine sur des scénarios absurdes d’attaque à la hache…

Samedi 16 mai 2015

Lever à 7h30, re-petit dej’ salé. Les derniers bouts de neige sont en train de fondre et nous sommes bien plus efficaces pour nous préparer et nous mettre en route. Nous mettons le cap sur St-Claude et allons observer le débit du Bief des Parres, le confondant d’abord avec le Bief Noir. Le temps est à nouveau au beau fixe, aussi nous sommes plus motivés pour aborder la prochaine descente. Une fois encore nous laissons nos vêtements secs à la voiture de Caro et nous embarquons avec du matos dans la caisse de François². Nous parcourons 15km en 700 m de dénivelé avant de nous garer non loin de début du canyon. Nous mangeons et puis nous équipons. Un kit avec la C63 manque à l’appel … Difficile de savoir si nous l’avons laissé hors des voiture près du refuge ou près de la voiture de Caro. Malgré tout vers 12h nous démarrons le Canyon du Bief des Parres , comptant que la C30 + la corde d’intervention et quelques bouts de dynéma suffiront pour tout. Cela commence d’abord par de la marche à travers bois, l’eau étant souterraine à ces endroits. Le paysage n’aura de cesse de changer au long de la descente: de nombreux abris sous roches, grottes, taillis moussus, cascades sèches, jungle d’arbres couchés… Caro se découvre une -pesante- passion pour les fossiles. Il nous faut quelques heures de marches avant d’apercevoir les premiers filets d’eau. Olivier rappelle la C30 avec la corde d’intervention et autres malices quand il s’agit de cascades de + de 15 mètres. A un moment la réalité ne correspond plus au descro. Mais nous continuons quand même à descendre plusieurs ressauts et cascades jusqu’à ce que que la corde tonche sur une arrête, mettant un terme à notre égarement. En effet nous sortons du lit de la rivière pour emprunter un chemin de rando pour redescendre. Nous sommes un peu surpris d’arriver le long du Bief Noir.. Aurions-nous comme d’aucun le pense suivi une diffluence sans nous en rendre compte ? Les souvenirs d’autre(s) et la carte nient. Heureusement la voiture de Caro n’est pas loin et nous venons nous changer. La descente aura duré 7h30. Caro et François² foncent rechercher la voiture de ce dernier puis Caro part faire des courses. Olivier, Vinnie et François² la retrouvent au magasin in extremis à 19h58 et emportent les achats. Nous retournons au camping du Martinet retrouver le Squad pour un barbecue. Après une long apéro et une séance de tours de table comme le Squad en a le secret, nous passons -plus classiquement- à table. Vers 0h00 nous nous arrachons à ces joyeux lurons, et devons sauter le mur du camping qui nous emprisonne pour regagner les voitures, rentrer au refuge et aller nous coucher.

Dimanche 17 mai 2015

Nous nous levons à 8h, déjeunons, rassemblons nos affaires, nettoyons raisonnablement les lieux, chargeons les voitures méthodiquement et quittons pour de bon le refuge du Tamiset. Nous allons faire la file pour acheter du fromage et quelques produits locaux à la fruitière de La Pesse. Vu l’heure et les obligations de certains pour le lundi matin, nous décidons d’aller seulement pic-niquer au bord du Lac de Vouglans. Il fait beau mais nous ne trainons pas pour nous mettre en route pour Liège vers 13h30.  Il est 19h45 quand François² et Vinnie arrivent au local, suivis 15 minutes plus tard par Caro et Olivier. Ils rangent rapidement le matos, chacun embarque son bardas et arrive le temps des au-revoirs.

Participants: Olivier, François², Caro et Vinnie

 

Villers-le-Gambon

Week-end technique pour le RCAE avec entraînement sur corde à la carrière des Wayons près de Villers-le-Gambon.
Samedi, Sylvain, Clémence, Tim et Claire, la plupart des nouvelles recrues de l’année 2014/2015 partaient s’entraîner sur le site d’évaluation du brevet fédéral A à Villers-le-Gambon. Echelles, passages de nœuds, montés, descentes, oppositions, parapluies, fractios… pendant toute une journée, encadrés par un moniteur de la fédé de spéléo belge ! C’était bien difficile sous la pluie et avec une paroi glissante, vous vous en doutez ! Mais non-découragés ils travaillèrent, montèrent et descendirent les cordes jusqu’à 17h… on testa également nos capacités à passer une étroiture : l’instrument de torture mesure la hauteur minimale à laquelle on peut passer… Clémence gagne avec 17 cm sur Claire, 18 cm et Sylvain, 19 cm. La suite, à début octobre au brevet A!
Olivier et Luca les rejoignirent le soir pour passer la nuit sous tente. Le lendemain c’est au tour d’Arnaud et Charlotte de débarquer dans la carrière de bonne heure. C’est sous le soleil que l’on progresse, Arnaud s’entraîna au dégagement d’équiper et testa quelques cordes, tandis qu’Olivier finissait sa journée en essayant la via ferrata présente dans la carrière.

Claire

Participants: Claire, Clémence, Sylvain, Tim, Luca, Olivier, Arnaud et Charlotte

Bourgogne

Sortie du week-end du 1er mai 2015 en Bourgogne (Côte d’Or) près de Francheville pour faire le réseau de la Combe-aux-Prêtres

Jeudi 30 avril départ en petit effectif (Olivier, Charlotte et Claire) direction 500 km plus au sud, dans la région des vignobles français.
Départ 18h30, arrivée 5h après au domicile Durupt à Marigny-le-Cahouet où une bonne nuit de sommeil les attendait. Avec la pluie battante à l’extérieur, il faut apprécier l’ironie du nom du village…le séjour s’annonçait humide Rue de la Cure…

Ils se réveillèrent dans l’ancienne écurie vers 9h, au son des cloches annonçant par la même occasion un premier mai pluvieux, mais comme disent les Bourguignons : « Rosée du soir et fraîcheur de mai appellent du vin et beaucoup de foin. » !
Petit déjeuner prit, affaires préparées et les voilà partis pour le réseau de la Combe-aux-Prêtres, à une heure du lieu du dortoir.
Arrivés sur place, directement ils se dirigèrent vers « le trou » … il pleuvait toujours au dehors et l’appel des profondeurs se faisait entendre.
Olivier équipa donc l’entrée puis Claire suivit, Charlotte fermant la marche (que dis-je, la descente !).
Trois entrées se distinguent : une entrée naturelle au nord, entrée A (Puits du Soucis), et deux autres entrées ouvertes plus tard : au niveau du réseau Nord, entrée B (Combe-aux-Prêtres proprement-dite) et au niveau du réseau Ben, entrée C (Gouffre de la Rochotte).
Ils entamèrent d’abord un puits de 57 mètres au niveau de l’entrée B afin d’équiper leur sortie du lendemain, dans l’optique de faire la traversée du réseau en commençant cette fois-ci par l’entrée C.
Dans celui-ci, on peut distinguer 2 parties : la première jusqu’à -30 m est verticale, la seconde est entrecoupée de paliers plus ou moins importants. Le gouffre débouche à -57 m dans l’angle d’une salle avec galerie amont (la Galerie Nord) et aval (en direction de la Vire, où ils prévoyaient d’aller afin de vérifier les équipements permanents). Le niveau d’eau de la rivière au niveau de la Chatière était à 20 cm au-dessus de la normale, rien d’inquiétant pour l’instant malgré le petit courant (sauf peut-être pour Charlotte qui en avait déjà jusqu’à la taille). En passant par un petit « ramping » dans l’eau, ils débouchèrent sur la Salle aux Merveilles…quelles beautés leur réservaient cette grottes… des gours, des cristaux de roches, des fistuleuses fléchées, des colonnes, des chaudrons et des draperies « à gogo »…toutes les parois brillaient à la lueur des lampes. Puis ils débouchèrent sur le Lac de Glaise (où malheureusement pas d’otarie pour ce jour-là) et continuèrent jusqu’à la Vire (matériel impec ! ok pour demain). En continuant sur leur lancée, ils arrivèrent à la Salle du Balcon où, en grimpant un peu, ils pouvaient avoir une vue imprenable sur une salle remplie de fistuleuses de plus d’un mètre de long recouvrant tout le plafond… Ils firent demi-tour un peu avant la Galerie aux Gours pour prendre le temps de faire la partie Nord du réseau (GN). Dans la Galerie des Merveilles, pause pique-nique avant d’aller dans la GN. Ici l’ambiance ressemblait plus à celui d’une cathédrale avec de hauts couloirs où des intrusions se distinguaient nettement, de couleur maronnâtres, semblant être très peu altérées par l’acidité de l’eau contrairement à la roche calcaire. Après avoir exploré pratiquement tout le Réseau Nord, ils firent demi-tour et retournèrent à la surface ; plus de 7h sous terre et plus de 2,5 km de galerie, ils en avaient dans les pattes !
Le soir, un bon repas chaud (ou pas selon que l’on aime le cumin aux lentilles!) et une bonne nuit de sommeil pour la longue journée du lendemain.

Le lendemain, tous trois levés à 7h30, départ à 9h ! 10h sur les lieux ! Ça y est, la traversée, enfin !!!
Malheureusement, arrivant sur place (c’était déjà « l’autoroute » avec la venue des chers compatriotes parisiens), une voix sortant du « trou » parle de « corde des Belges sectionnée » …mauvais augure… et la pluie ne s’arrêtait pas …allant aux renseignements, ils apprirent qu’un rocher d’une cinquantaine de kilo était tombé dans le premier puits et avait sectionné leur corde plus bas …mais en plus de cela, la crue avait monté et le niveau de l’eau se trouvait maintenant à 85 cm au-dessus de la normale : la Chatière entière était noyée et en plus il y avait beaucoup de courant … impossible de passer et de faire la traversée… ils décidèrent donc d’aller voir l’entrée naturelle ; malheureusement, de ce côté-là aussi c’était « l’autoroute …en août ! »… ils se résignèrent donc à ne pas attendre et reprirent le chemin en direction de l’entrée du réseau Ben (Gouffre de la Rochotte) après avoir grignoté quelques choses.
A l’entrée de cette partie-ci, plantée au beau milieu de la forêt, un magnifique puits de 95m les attendait (descente et montée) ; avec pour Claire et Charlotte l’occasion de s’entraîner sur des fractios et des déviations un peu plus compliqués que d’habitude. En bas, ils « atterrirent » juste à côté de la Cascade où, à cause de la crue, le débit était intense. Ils allèrent donc visiter les alentours du puits où les salles étaient remplies de gros blocs détachés mais ne pouvaient aller bien loin à cause de la montée des eaux, siphonnant alors de nombreuses parties du réseau. Ils remontèrent donc et s’arrêtèrent au bivouac des autres spéléo où des Franciliens leur ont offert …de la Chimay bleue! Ils reprirent le chemin de Marigny où les parents de Charlotte les attendaient avec un bon pot-au-feu ! Une belle soirée en perspective ! Et malgré la déception de n’avoir pu faire la traversée à cause de la crue, ils gardaient de magnifiques images de leurs péripéties sous terre.

Le lendemain départ de la Rue de la Cure et, passage dans la Bourgogne oblige, visite d’une cave en fin de matinée, plus au sud, au niveau de la Route des Grands Crus, à Morey-St-Denis près de Gevrey-Chambertin : le domaine Familiale Hubert Lignier, famille de Claire. La dégustation de plusieurs vins en cave typiques clôture ce weekend humide.

Retour sur Liège en début d’après-midi, souvenirs et papilles bien beaux…

Claire

Participants: Olivier, Charlotte et Claire

C’est trop fort, Barchon!

Tous les ans, le dernier weekend d’avril, le Squad organise un parcours spéléo au fort de Barchon. Ce parcours est inspiré de grotte offrant un exercice technique et spécifique pour tous les spéléo de Belgique et des pays frontaliers. Il représente la traversée d’un dénivelé de plus ou moins 350m pour un développement de plus de 2000m et d’une durée moyenne de 5 ou 6 heures. Il est scindé en 6 réseaux en fonction de leur spécificité.

C’est pour améliorer leur technique qu’Olivier, Vinnie, Antoine, Solenn, Morgane et Pierre se donnent rendez-vous au local à 17h30 pour prendre la route de Barchon et s’engouffrer aussi tôt dans le parcours B (comme « Bonne condition physique »). Super parcours qui débute par un quatre pattes dans un long tunnel qui ressort au milieu d’un pré. C’est avec un sentiment de prisonniers évadés, que l’on rejoint la tour d’aération pour son ascension, ce qui permet de peaufiner la technique des parapluies avant de redescendre dans un long souterrain qui rejoint le fort, entrecoupé d’une sympathique petite baignoire à éviter! Ils en ressortent vers 23h.

Pierre et Vinnie se décident pour le parcours D tandis que les autres rejoignent Jérôme, Cécile, Vincent, Charlotte, Caroline et Sylvain pour le parcours J (comme « Jupiler »!). La traditionnelle soirée fondue peut alors commencer!
Dans la nuit, les plus motivés (à la fois encore aptes après le parcours J et non occupés à faire connaissance avec les membres du Squad) décident de faire le fil d’Arianne, très bruyamment! Alex, qui avait d’autres projets, nous a quand même honoré de sa présence au milieu de la nuit!

Sylvain, Vinnie, Antoine, Caro, Solenn et Morgane décident de dormir sur place et, par chance, dégottent un petit entrepôt totalement vide. Levés vers 10h30, après un long débat impliquant les premières lettres de l’alphabet, ils se décident finalement pour le parcours C (comme « couché »). L’équipe est rejoint in extrémiste par Maude (à prononcer Mode) avant le départ vers 12h. Le parcours C comporte bien évidement toute une série de rampings étroits mais aussi quelques puits assez marrants dont notamment une sortie de puits assez étroite dans une lucarne ! Un parcours assez sympa et pourvu de panneaux indiquant la mauvaise direction afin de pimenter un peu la journée. La tête de l’équipe composée de Caro, Solenn et Morgane aura heureusement le temps de trouver un chemin alternatif (après de multiples tentatives) en attendant les autres.
TPST : 3h.

À 15h30, après une rapide restauration des troupes, il ne reste que Vinnie, Antoine, Caroline, Charlotte, Solène et Sylvain. Vinnie et Solenn décident alors de s’orienter vers le parcours E (comme « étroiture ») tandis que les autres optent pour le parcours D (comme « divers ») qui débute par un puits avec une échelle de spéléo.
Un embouteillage s’étant formé au niveau de la coupole du parcours D, la fine équipe et son éternelle patience bifurquent vers le parcours E en empruntant un toboggan et retombent nez à nez avec le reste des troupes RCAE (Vinnie et Solenn pour ceux qui ne suivent pas)! Après quelques étroitures, on arrive dans une coupole jonchée de mains courantes, descente par un puits avec passage de noeud. On enchaîne sur le réseau Ronald suivi du puit du chef, très étroit (il devrait être renommé le puit du brochage). On arrive à l’endroit le plus fun du parcours, le passage d’une laisse d’eau sur bateau pneumatique! Caroline et Charlotte le font à deux, option plus mouillée mais « tellement plus rigolo »! Après une étroiture très sévère où les filles poussent les plus grands, on arrive sur le coffre de tête où se trouve un parcours de corde.
TPSST (temps passé sous et sur terre) : 3h

L’équipe, de plus en plus réduite, profite d’un moment de répit pour mettre à contribution l’ensemble des membres du Squad afin de retrouver les clés de voiture de Caro confiées à une volontaire un peu trop volontaire qui les avait Fort bien caché.

Après une seconde restauration, Charlotte arrive à motiver Caroline et Sylvain vers 20h30 à faire le parcours B, et comme j’ai promis de ne rien balancer, je ne parlerai que du selfie pris en haut de la tour d’aération. Dommage que l’appareil photo n’avait plus de batterie, je suis sure que la photo aurait été chouette!

Ambiance beaucoup plus calme à la buvette, où un petit verre de kir fait office de récompense. Départ de ce lieu Fort en émotion vers 2h du matin, pour profiter du dimanche et savourer au maximum nos courbatures!

Participants: Olivier, Vinnie, Antoine, Solène, Morgane, Pierre, Charlotte, Caroline et Sylvain