La barque était là!

En cette fin d’hiver, l’UBS présentait son Assemblée Générale à Wellin. C’est Sylvain et Charlotte qui y représenteront le club.
Cette édition ne fut pas trop agitée et se passa dans le calme. Une petite déception sur le fait qu’ils passent outre le non-respect du pourcentage de femme présente dans le conseil. Tant pis !

Cette AG durera toute la journée, entrecoupée d’un bon petit repas et de pauses shopping à SpéléRoc. C’est vers 16h15 que sonne le glas de la fin et fait se diriger les participants au bar pour une dernière choppe.

Certains rentreront chez eux, d’autres iront à la chorale, mais pour les plus jeunes (et les plus fun!), le weekend ne fait que commencer !

Après un rapide passage au gite de Han-sur-Lesse, 1915762_10153923331612347_1622793897240359595_nnous sortons du village pour explorer la mine d’Auffe, mais surtout pour y faire le repas du soir ! Jus d’orange et hot-dogs seront la récompense d’environ 140m d’oppo pour les plus courageux, ou de barbotage pour les moins frileux. Accompagnés de chauves-souris et de nombreuses grenouilles (y parait !), on s’arrête à mi-chemin de la galerie sur l’affaissement de la voûte qui scinde la rivière. La moutarde réchauffe. Retour vers 22h30 dans le froid.

Participants : Julien, Ari, Aurélie, Frits, Sylvain et Charlotte
TPST : env. 2h30

C’est vers 8h du matin que la joyeuse troupe se réveille, aidé par la luminosité de la chambre, les entrées intempestives des voisines et un vol d’oreiller ! Nous sommes rejoint au petit déjeuner par Jean-Paul et Benjamin-ou-Benoit (que l’on appellera Ben pour plus de facilité !), membres du SCAN.1001025_931644656943494_3102748293981045669_n

Ce matin, nous allons aux grottes de Han, pour nettoyer la salle du Dôme, la plus grande du réseau touristique. Plus une porcherie qu’une grotte : nous ramassons, à l’aide de gants et du vaccin contre le tétanos, bouts de papier, casquettes, boites de sardine, tétines de gosses, peignes, dossiers de siège, ancienne boite à fusible, briquets, torches… on aurait pu lancer le concours du truc ramassé le plus improbable !

A midi, on pique nique sur le parking (et non devant la grotte) et la moutarde est toujours aussi forte.
L’après-midi, Ari, qui représente la 7e génération de guide touristique de sa famille.  nous montre son sanctuaire. Parsemé de commentaires scientifiques et d’anecdotes personnelles, entrecoupé par les nombreuses questions pertinentes de Sylvain, nous  visitons une partie du réseau touristique de Han : la salle des Mystérieuses, la galerie Lannoy, la salle d’Armes, la salle du Dôme et la salle des Draperies. C’est dans cette dernière qu’il y a LA grosse surprise. En effet, cet après-midi, nous visitons le Réseau Sud. Hyper motivés et hyper impatients, on traverse chacun notre tour cette Lesse souterraine à l’aide d’une barque. Souvent en crue l’hiver, la salle Cornet n’a pas encore été visitée cette année et le sol sableux semble vierge de toutes impuretés. Au fond, se dresse fièrement le portail du Réseau Sud, commence alors le voyage féerique, avec ces galeries toutes concrétionnées, ces centaines d’excentriques, ces stalactites tantôt translucides tantôt rouge ferreux.

La rivière nous barre le chemin et il faut la contourner par un éboulis. Frits veut faire son malin et insiste pour la traverser en sautant ! N’ayant absolument aucune croyance en ses performances pour le saut en longueur, on le laisse faire, caméra au poing.

DSCF6182Nous remontons la rivière collés aux parois pour éviter de trop se mouiller. Nous arrivons dans la salle des Sinanthropes où nous cherchons notre chemin, une étroiture ascendante. Ari et Frits, celui-ci trempé de son exploit, essayent plusieurs passages mais renoncent à cause d’une trop grande instabilité. On hésite à continuer car dans les souvenirs de chacun, on ne remonte pas autant la rivière. Plus motivés que jamais, on se lance, entre oppo et baignade, et arrivons enfin à la salle du Corail où nous attend une corde à nœud qui nous aide à traverser puis à monter sur une paroi boueuse et glissante. Nous trouvons enfin ce passage qui nous emmène dans un autre monde, la salle de la Pentecôte. Mais voilà, il n’y a pas de mots assez forts pour décrire ce que nous voyons. Une salle immense remplie de concrétions. Les adjectifs se bousculent, notre souffle est coupé, on en revient pas. On reste un peu au milieu de ce paysage pour profiter du spectacle.

Les éclairages faiblissent, il faut penser à partir. Nous quittons ce lieu magique à contre-cœur en ayant conscience qu’on risque de ne jamais revenir.

Le retour fut rapide et on savoure une dernière fois la traversée en barque. On nettoie nos chaussures pour ne pas salir le béton de la zone touristique, ainsi que toute la combi (mouillé pour mouillé !) et on quitte la grotte sous l’inévitable coup de canon.

Participants: Julien, Ari, Aurélie, Frits, Jean-Paul, Ben, Sylvain et Charlotte
TPST: 8h08 (dont 3h le matin)

Les moins pressés clôtureront ce weekend chez Pompon.

Ce weekend fut froid, mouillé, intense. On ne s’est pas ennuyé. Alors peut-être qu’une belle concrétion ça se mérite, mais elle est encore plus belle quand on est bien accompagné.

La prochaine fois, on fait le Souffleur… faut-il encore trouver une date !

Charlotte

Guns N’ Ronsombeux

C’était une sortie quelque peu improvisée qui s’est organisée ce samedi 5 mars 2016 au Chantoir de Ronsombeux, qu’à cela ne tienne l’important n’est-il pas d’aller sous terre?

C’est à 9h que Vinnie, Amaury et François² se retrouvent au local pour préparer le matos et puis se rendent dans la commune d’Ozo. Une fois sur place Amaury a quelques soucis avec son demi-lune qui est bloqué et sous les conseils téléphoniques d’Olivier, le docteur Vinnie lui applique un cataplasme de dynéma. Suivant ses souvenirs, Vinnie trouve facilement l’entrée de la grotte et il est 11h30 quand les 3 compères pénètrent dans la cavité. La lourde porte passée, il faut un peu de temps pour comprendre comment passer l’étroiture d’entrée. Dans la 1ère petite salle, François² décide d’en rester là car il a oublié sa pédale-bloqueur. Vinnie équipe le puits puis un dernier ressaut avant d’arriver au Vestiaire. Amaury à ses côtés, ils cherchent leur chemin dans les éboulis. La suite est une succession de ramping, crapahut, petites escalades, désescalades. Après ce dédale, ils arrivent à une sorte d’étroiture qui conduit au réseau fossile de la rivière. A bout de cet obstacle, ils rampent horizontalement dans une galerie parfois étroite. Ils atteignent un passage plutôt vertical qui conduit au siphon. La descente se fait en oppo mais il s’avérera que l’installation d’une petite corde de 11m leur sera bien utile à la remontée. Après avoir admiré le siphon à -62m ils font demi-tour. Le remontée du boyau n’est pas simple mais ensuite le retour par la rivière fossile est assez évident. L’étroiture biscornue est plus facile à la remontée puis  il faut un peu chercher son chemin dans les éboulis avant de revenir au Vestiaire. La remontée et le déséquipement se font sans soucis. L’étroiture de sortie par contre leur donne un peu de fil à retordre. Il est 15h30 quand ils retrouvent François² qui sieste à la voiture.  Ils finiront l’activité autour d’un verre dans une brasserie de Barvaux ou un JeanBono pour François² (car il est très fan de U2)…

Participants: Vinnie, Amaury et François² en partie

TPST: 3h30

WE Com-J – Réseau de Fresnes

Samedi 27 février 2016

Pour lancer officiellement ses activités, la Com-J organisait un WE placé sous le signe de la convivialité et du fun autour de la spéléo (sic). C’est ainsi que Caro, Antoine, Sylvain et Vinnie se retrouvent au Château des Grottes de Floreffe à 16h.  Accueillis par Julien, Aurélie et Ari, ces derniers ne savent pas trop ce qui les attend. Un certain mystère flotte dans l’air quant aux activités du jour. Il est vaguement question d’une visite des égouts de Floreffe, d’une sortie semi-aquatique… Le groupe complété par Fred Courcelles et Thomas un (vrai) jeune de 14 ans (du club Les Sans Ciel) est emmené dans une petite clairière. Des jeux dignes d’un numéro de La Patrouille des Castors sont organisés par groupe de 2: équilibre sur branche, koala, mémoire de couleur, tir de corde, valse d’équilibre, canettes à faire tomber… Caro et Fred remportent le droit d’être excusé de vaisselle.

Vers 18h, la troupe regagne le gîte et prépare le souper: une tartiflette (qui se fera au Camembert et Maredsous). Peu a peu le groupe s’étoffe avec l’arrivée de Moise, Fritz du GRSC, Hans et son frère de Bruxelles. Pendant le repas, on se perd en conjectures et on ne sait pas à quelle sauce on va être mangé. Il est 21h quand tout le monde a revêtu son costume spéléo et brave le froid en direction d’une carrière proche. Après l’escalade de la grille d’entrée (ils ont les clés hein!), 2 groupes se forment car les cavités à voir sont modestes en taille. Moïse en maitre d’orchestre passionnant et passionné ouvre les portes de La Grotte de la Dolomie. C’est étroit, râpeux avec pas mal d’araignées, il y’a même une carcasse de renard proche de l’entrée. Comme son nom l’indique la grotte est faite de dolomie ce qui est assez peu courant pour être souligné. Contrairement aux grottes plus classiques, les couleurs des concrétionnements oscillent entre le gris, bleu, vert (parole d’un daltonien!). Vinnie ne passe pas l’étroiture du Chat mais tout le monde se retrouve après un petit bouclage et prend le chemin de la sortie. Le groupe numéro deux prend leur place tandis que le numéro 1 va seul dans la Grotte des Marlaires. Après une petite séance photo, on ressort de la carrière pour se rendre à la Grotte de Sprimont. Anciennement touristique cette grotte à l’atmosphère particulièrement sèche et tiède est joliment concrétionnée. Une descente en rappel dehors par une petite lucarne clos la visite. C’est alors que la surprise arrive: ceux qui en ont, enfilent leur néoprène et c’est parti pour un petit ramping dans l’eau souterraine d’un collecteur. Après quelques centaines de mètres de crapahut, on peut se tenir debout (ou presque pour les plus grands). Le spectacle est un peu monotone mais quel plaisir de cheminer dans ce souterrain artificiel. On ressort et chemine à l’air libre pendant un moment, l’eau à mi-cuisse à la stupéfaction de quelques urineurs proche de la buvette de foot du coin. L’apothéose sera la descente en rappel d’une cascade en pente douce qui se jette dans la Sambre qui n’a rien à envier sa sœur de Coo! Il est 2h, il gèle et le groupe ravi ne tarde pas à rejoindre le gîte. Caro et Antoine rentrent à Liège. Des restes de tartiflette nous requinquent un peu avant d’aller se coucher à 3h.

Dimanche 27 février 2016

 Après une courte nuit, Julien amène le petit dej: croissants, pains au chocolat. On est bien reçu! Le pic nic en poche on se rend à Lustin retrouver  le SSN. Une fois équipé la vingtaine de participants se divise en 2 groupes et guidé par des membres de la SSN on part visiter le Réseau de Fresnes. On ne manque pas de se recueillir à la mémoire de Jacques Simus. Notre groupe emprunte une entrée qui commence par une échelle puis une oppo, suivie d’un crapahut en pente douce. On rejoint un passage fortement noyé, on fait demi tour et remonte pour shunter le passage et retrouver l’autre groupe dans la Salle de la Cigogne. La suite est variée jusqu’à la Salle des Français. On mange un bout. Un peu plus loin on arrive dans la rivière puis on escalade une cascade. Presque tout le monde passe une étroiture coudée pour effectuer un petit bouclage. Désescalade de la cascade puis passage par un autre chemin que pour venir. On remonte une grosse pente glissante. Chacun sa méthode: oppo escalade, ou hissage à l’aide d’une corde. On retrouve l’autre côté de la voute mouillante du début. Certains hésitent à la passer. L’idée d’une petite apnée en milieu étroit et surtout la température extérieure feront renoncer les plus motivés. On revient un peu sur nos pas avant d’entamer la remontée d’un puits par des échelons en fixe. Une fois changés certains gambadent aux alentours en admirant le paysage. On remercie la SSN pour la visite et on revient au gîte à Floreffe. Aurélie a nettoyé et rangé tout le gîte ce qui nous met en joie. Merci encore à elle! Le WE se termine sympathiquement autour d’un verre dans une petite brasserie de Floreffe.

Participants: Caro, Antoine, (le samedi seulement), Sylvain et Vinnie (tout le WE)

TPST: 3h50

Vinnie

Le trou des perdants!

Aujourd’hui, c’est atelier « s’en sortir avec une topo »! DSCF5807
Arnaud, Caro, Sylvain, Nico, Solenn et Charlotte se retrouvent au local pour midi 30 pour aller crapahuter dans le Trou des Manants où nous attend Alphonse Michaux pour nous ouvrir la cavité. N’ayant aucun signe de vie d’Amaury, nous commençons notre progression à l’aide de topo données par papa Arnaud, que l’on devait suivre pour trouver le chemin dans la cavité et faire une boucle, sans se perdre, comme des grands !
C’est Caro qui prend les choses en main (surtout la topo !) et qui commence à guider la troupe dans les éboulis. DSCF5803Elle est doublée rapidement par Solenn et Charlotte qui préfèrent suivre les flèches « fond »! Nous arrivons à la Salle de la Pluie, nous descendons dans une petite cascade pour arriver dans la Salle de la Pluie, nous continuons dans d’étroits passages, rassurés de ne pas les faire au retour, puis la Salle de la Pluie…oui elle est difficile à localiser car il pleut partout dans cette grotte ! Là, nous attend une corde que nous grimpons, nous continuons notre chemin pour tomber dans la Salle Blanche. Nous parvenons jusqu’à la rivière que nous suivons jusqu’au siphon. Le parcours se transforme en aqualibi, on saute, on vole, on s’éclabousse…Demi tour jusqu’à une autre Salle Blanche (humm…) où l’on fait une pause goûter et un combat de boue féminin (n’allez rien imaginer !) DSCF5790On monte la corde déjà équipée et on part à la recherche de la seconde partie de la boucle. Topo foireuse, flèches bizarres, on peine à se retrouver ! Si bien qu’Arnaud retombe dans une des Salles de la Pluie ! Après avoir essayé toutes les options, nous décidons de faire demi tour et nous nous tapons tous les éboulis à remonter !
On sort à 18h, trempés et boueux!
Echec de la mission, on reviendra… ou pas !

Participants Arnaud, Caro, Sylvain, Nico, Solenn et Charlotte
TPST 4h30

Perds-toi dans les Savonnières!

Tous les ans, nous organisons un weekend dans les carrières souterraines de Savonnières en Perthois, en France.

Vendredi:
Olivier, Solenn, Benjamin, Patrice et Charlotte se sont retrouvés vers 13h au local (nouveau et ancien!) pour prendre la route direction Arlon pour récupérer Sylvain et la clef du Rupt du puits, grotte situé tout près des carrières.
L’entrée de cette cavité se trouve au milieu des bois qui n’a pas été épargné par la dernière tempête. Chemin impraticable, on peine à la trouver. Arrivés devant l’entrée surplombée d’une structure mécanique, nous y installons 2 cordes qui nous permettrons de descendre le puits artificiel de 40m.
Nous atterrissons au niveau du siphon avale où nous commençons notre progression en remontant la rivière souterraine pendant environ 2km. La troupe avance joyeusement, parlant préférence féminine et méduse, l’eau jusqu’aux fesses pour les plus petites, évitant gour et autres baignoires jusqu’au siphon amont. Pour varier un peu, nous nous faufilons dans une galerie pour admirer bon nombre de concrétions en forme de macaroni. Heure oblige, nous faisons demi tour. Certains repasseront par les trous d’eau, d’autres utiliseront la main courante situé juste au dessus des compères, qui donne un autre point de vue de la cavité. Remontée du puits plus difficile à cause des néoprenne gorgées d’eau, c’est vers minuit qu’on se retrouvent tous à la voiture.
TPST: env.5h
Une demi heure plus tard, nous arrivons à l’entrée des carrières souterraines où nous attendent Amaury et Caro, les, officiellement, boulets du weekend! Attendu par une tierce équipe à Arlon, ils ne les ont jamais rejoint car ils ont loupé cette information! (Arlon n’était pas au courant et n’ont pas attendu) Ils sont donc arrivés alors que les carrières étaient fermées à clef! Résignés à dormir dans la voiture, ils ont été heureux de nous voir arriver à 1h???du matin!
La tierce équipe, c’est les copains de l’ULS! Les habitués, nos préférés, sont au rendez vous; Pierre, Mathéo, Tom, Benoit, Mano, Delphine,Thibaut et Fred (GS La Cordée), le pull rose de Thierry va nous manquer cette année! Installation rapide du camp, on se joint à eux pour trinquer la première bière. Les derniers se coucheront vers 3h, et crevés, nous n’avons jamais vu revenir Caro de sa toilette!

Samedi:
C’est avec entrain et grande motivation que nous savourons le petit déjeuné, tout en choisissant les équipes et cavités à visiter.

12670090_10207766604376752_2948718399931723826_n-Après la répartition des groupes, Benja, Benoit (Arlon) et Amaury se sont rendu au Gouffre de la Sonnette. Benja y a exercer son « talent » pour la photographie. Amaury s’est vu être désigné comme mannequin et Benoit comme éclairagiste en chef ce qui leur a valus de se retrouver dans des positions parfois peu agréables. Au vu des clichés qui en on résulté ça valait quand même l’effort.

-Caro suit Pierre, Patrice et Carl en direction de la Grande-Vialle
Après 15 min d’errance et un détour par la sortie de leur traversée d’où ressortaient quelques Sans Ciel présents pour reconnaissance, ces derniers arrivèrent finalement à l’entrée de la Grande Vialle.
Chacun improvisa son parcours dans les méandres de la Grande Vialle en fonction de son gabarit et de ses préférences en matière de tortures à la manière belge.
La -jusque là- fidèle gourde de Caro décida de remplir sa fonction (à savoir contenir de l’eau) de façon pérenne et trouva pour cela résidence au fin fond du méandre, à l’endroit possiblement le plus « streu ».
La traversée se passa sans autre perte et l’équipe ressortie tranquillement par l’Avenir.
Après une session restauration au camp, les 4 courageux continuèrent leur chemin vers la Sonnette qui ne posa pas de difficulté particulière. A l’issu de cette cavité, l’équipe se divisa : les 2 P persistèrent avec la Besace tandis que les 2 C partirent enquêter sur la mystérieuse disparition (ou « la non apparition au camp » pour être moins dramatique) de Solenn, Charlotte et Oli. A ces derniers se sont joints Sylvains et Amaury.
Non alarmée, la troupe profita de ces recherches pour repérer les entrées de quelques autres cavités et ramener quelques coquillages. L’investigation se conclut finalement vers 19h30 lorsqu’ils trouvèrent les rescapés patientant paisiblement à la sortie de la Besace.

-Sylvain est avec Tom, Mano, Thibaut, Delphine, Marie (ULS) et Gérard (ULS) Ils commencent par visiter le Gouffre de la Besace. Arrivés sur place, un groupe des  » 100 Ciels » qui ont équipé la cavité est occupé à remonter. Les 6 spéléos attendent 1h à l’extérieur le temps que l’équipement soit libéré. Delphine et Thibault en profitent pour faire un concours de qui passera par la plus petite étroiture. 12642966_10207766603496730_2317166364611125261_nUne fois la grotte libre, Sylvain, le boulet du jour, s’aperçoit qu’il à oublié sont descendeur au campement. Pas de panique, Tom, expérimenté, lui propose le sien et utilise les techniques de réchappe pour descendre. Par chance Olivier, Solenn et Charlotte, partis plus tard du campement, ce sont aperçus de la distraction de Sylvain et décident, en allant à leur cavité, de le retrouver pour lui restituer l’objet oublié. Ils se perdront quelques fois sur le chemin. Equipés complètement, les 7 spéléos peuvent enfin descendre dans le gouffre. Mano, Marie , Thibault, Gérard et Delphine descendent en premier. Quand vient le tour de Tom, il s’aperçoit qu’au 2° gouffre, le mousqueton de l’amarrage à été accroché dans un vieux mousqueton tout pourri. Il attend Sylvain pour lui montrer l’erreur. Tom casse même le mousqueton en deux d’une seul main, puis corrige l’erreur. Les spéléos resterons +ou- 3h dans la cavité. Après s’être ravitaillés au campement, ils partent réaliser la traversée Avenir / Grande-Vielle. En remontant, ils déséquipent la Grande Vielle pendant qu’un groupe des Sans Ciels déséquipe l’Avenir. Au total, ils resteront plus ou mois 4h dans la cavité. Remontés, ils rentrent au campement retrouver les autres. Delphine et Thibault, motivés, partent faire le gouffre de la Sonnette.

-Quand à Olivier, Solenn et Charlotte, nous décidons d’innover; en effet, nos commencerons par le trou du pet qui chante (oui je sais!). Petite grotte très sympathique pour apprendre à équiper, c’est Charlotte qui s’y colle. On commence par une petite main courante pas bien large qui surplombe un puits de 8m, suivit d’un ressaut de 3m, d’un puits de 10m et d’un de 4m. L’équipement se fait sur des tiges nervurées dotées d’antiques plaquettes (artisanales ?), le tout en acier passablement corrodé. Aucune grande difficultés, si Olivier ne faisait pas son perfectionniste! Bloqué au dessus du puits de 4m sans grande raison valable, la gamine à faillit y perdre ses orteils! Je n’exagère pas, les 85m de corde et 20 moustifs utilisés le prouvent!
Ayant envie d’un peu d’action, nous nous arrêtons devant la Besace où nous retrouvons Mathéo et Fred qui s’apprêtent à l’équiper. Nous descendons rapidement l’enfilade de 4 puits et nous sommes rejoint dans le fond par Pierre et Patrice. La remonté se déroule sans problème, essayant d’utiliser l’oppo plutôt que les cordes.
On s’arrête au camps pour manger un morceau mais nous ne perdons pas l’élan et nous nous dirigeons directement à la Sonnette, déjà équipée.

12670303_10207766611296925_5675646883166728888_nAprès cette journée bien chargée, nous nous retrouvons tous au camps pour débuter l’apéro avec du saucisson à la bière d’Orval comme amuse bouche! Après les traditionnelles pâtes de Benoit, une autre tradition se réalise enfin; en effet, cette tradition pas très traditionnelle car absente ces 3 dernières années, occupe une bonne partie de la troupe. La pétanque 3D bien sur! Pendant qu’ils essayent de placer le cochonnet derrière un mur, entre 2 cailloux ou dans un autre endroit loufoque, certains les suivent avec chaise dans une main et verre dans l’autre, d’autres en faisant des photos.

Afin de se remotiver à 1h du matin, Caro, Sylvain, Solenn et Carl allèrent en quête de la célèbre voiture brûlée. L’expédition expédiée en 30min fut rapide et efficace en dépit des indications un tantinet marseillaises données.
Les plus vaillants veilleront jusqu’à 4h.

Dimanche
Petit déjeuné moins motivant, car il s’agit des dernières heures dans les entrailles de la terre. On range le matos, Sylvain prépare la clef de portage….avec Charlotte dessus!
Encore une une édition des Savonnières forte en émotion…vivement l’année prochaine!

Participants RCAE: Olivier, Solenn, Benjamin, Sylvain, Caro, Amaury et Charlotte

TPST: 2 jours

Y’avait plus de barquette!

En ce début d’année, une nouvelle commission de l’UBS prend son envol, la Commission Jeunes ou de son p’ti nom, ComJ. Combinée à SpéléoJ (cf. http://speleoj.be/index.php/accueil/qui), elle agrandit son champs d’action et s’adresse aux jeunes de moins de 35 ans. Oui, en spéléo, on reste jeune tard !

Son rôle ? Donner les outils nécessaires aux jeunes spéléo autonomes (qui font partie d’un club où les activités sont pauvres ou qui souhaiteraient en faire plus) pour organiser une sortie, un weekend, une expé, un truc fou…

Ce weekend, c’était le weekend de lancement de la commission. C’est à Han-sur-Lesse que 28 jeunes et moins jeunes se regroupèrent pour se familiariser au projet et aux nouveaux copains. Le mot d’ordre : du fun !
La moitié du temps est consacrée aux discutions sur sa mise en place et aux idées d’activités que la ComJ pourrait proposer. De sorties techniques aux grandes classiques en passant par des expés à l’étranger, le programme paraît chargé et vend du rêve. Surtout pour les clubs qui ne se diversifient pas. Les regards de Sylvain et Charlotte se croisent, un sourire s’invite, car dans son programme, le RCAE nous propose déjà toutes ces expériences. Mais cela ne nous empêche pas de rêver. Au contraire.
Le reste du temps est dédié à renforcer la cohésion d’un groupe qui ne se connaît pas forcément. Chose faite à grand coup d’animations et de T8 !

Le samedi après-midi est consacré à un jeu de piste. Une sorte de course d’orientation de 10km où il faut trouver des balises qui contiennent le point suivant à trouver, ainsi que des questions sur le karst de la région. On peut donc à présent citer 5 espèces de chauve-souris, dire quand les grottes de Han ont été équipées du tram, citer les 9 communes traversées par la Lesse, donner le débit de saturation du gouffre de Belvaux, donner le nombre d’habitants vivant dans le bassin de la Lesse,…  Pendant la rando, on devait également réfléchir à une activité que l’on pourrait organiser avec la ComJ.com

Sylvain fera équipe avec Fred et Julien. Une équipe de gagnants, ou qui aurait pu l’être s’ils avaient eu l’indice pour trouver la première balise (que les autres groupes ont eue) et si le groupe qu’ils suivaient n’avait pas ensevelis sous les pierres la balise à la sortie des Grottes de Han. Mais ils ont le mérite d’avoir dépassé en beauté l’équipe de Greg et Moïse (non, vous ne vous vengerez pas, les gars). Ce jeu de piste nous a permis de découvrir ou redécouvrir la région, tout en faisant connaissance avec nos camarades.

Charlotte se retrouva dans l’équipe boulet ! Non seulement on peine a trouver les balises mais une envie de suicide collectif surgit quand on se rend compte que l’on s’est trompé d’endroit pour le 1er point. Pas du genre compétitifs -ou mauvais perdants- et la nuit s’approchant, on préfère rentrer.

Dans le jardin du gîte, nous attendent les organisateurs et feu de camp. Là, nous devons donner nos réponses aux questions de savoir, la plupart du temps aidés par Mr Google et Melle Wiki. Mais quand on ne triche pas, et qu’on n’a pas les réponses, le fun a l’air de s’être perdu en route !
On doit ensuite improviser un point chaud, certains ne manqueront pas d’imagination en utilisant la table en pierre, suivi de l’improvisation d’une claie de portage pour soutenir un coéquipier. Charlotte fait le tour du terrain de basket portée par le grand patron Joël …ça, c’est la classe !

Pour continuer sur la lancée, on a droit à un apéro des plus original : fabrication d’un réchaud avec 2 canettes de bière pour faire chauffer la soupe à l’oignon dans une barquette ! Les plus professionnels affoneront les bières pour aller plus vite. Nous, pour éviter d’être trop vite exubérants, profitons du breuvage offert qui fait du bien aux guiboles. On suit bien toutes les indications que les papas nous donnent :

« Une fois bues, découpez les fonds des canettes. Mettez de l’ouate à l’intérieur du premier morceau de canette, puis refermer hermétiquement à l’aide de l’autre morceau de canette. Ensuite, percez de plusieurs trous la première canette à l’aide du clou et du marteau, puis appelez papa pour qu’il vienne mette de l’alcool à brûler… Pour finir, vous pouvez mettre le feu »

Mais là, c’est le drame… l’apothéose, la traîtrise, la calomnie, la fourberie,… : il n’y a plus de barquette…! Et qui dit pas de barquette, dit pas de soupe à l’oignon ! On regarde donc se consumer notre super réchaud sans soupe à l’oignon… Nous attaquons ensuite le barbecue burger ! Heureusement, nous n’avions pas dû faire notre propre barbecue en canette… Les burgers étaient vraiment délicieux, un vrai régal. Merci chef !

Retour au chaud pour la présentation de nos idées sur un évènement que la ComJ pourrait nous aider à organiser. C’est l’équipe de Frits (GRSC), ravi, qui gagne avec son idée de rallye souterrain. La T8 commence a faire son effet et rend les jeunes plus productifs pour le tour de table afin d’apporter nos idées sur le logo, les activités, l’Excentrique et la création d’un journal de bord. Le fun s’invite alors dans la danse. C’est vers 23h que les grands ont besoin de calme pour débriefer la journée, et qu’ils envoient les gosses au fond d’un trou : la grotte du Tienne des Maulins à Eprave. DSCF5618Mathieu nous dit qu’elle est facile, qu’il n’y a pas d’étroitures et qu’on est pas obligé de mettre une combi. Pour ceux qui ne le connaissent pas (comme nous avant) il faut savoir que ce gentil Mathieu aux airs d’anges réussirait à faire croire au Grand Jojo que Dark Vador n’a jamais été le papa de quiconque ! Nous voilà donc tous sous terre, en jean, basket, avec le pull d’un copain….rampant dans la boue et le froid !!!
Les 2 voitures pleines de papillons et de nouveaux copains rentrent vers 2h pour faire plus ample connaissance.
Après une bien courte nuit, on se lève tous pour le petit dèj’ servi jusqu’à 9h30. Elèves un petit peu trop disciplinés, tout le monde est présent sauf le petit dèj’ ! Après s’être enfin rassasiés, on recommence la discussion de la veille en résumant les grandes idées trouvées lors du tour de table.
Jean-Marc Mattlet lance l’idée d’une expé pour 2017 en Croatie….on s’y voit déjà !

Après avoir déjeuné, le programme souterrain est enfin dévoilé ; trois activités nous sont proposées, 2 entrées de mine de 30 et 70m et le Puits-aux-Lampes. Nous, on aimerait tout faire, mais il faut être réaliste, on n’aura jamais le temps. Le Puits-aux-Lampes étant une activité au programme de notre club, on choisit l’originalité. Une petite trouille se fait ressentir ! 70m c’est haut quand même ! Un petit coup de fil en cachette à papa Alex et tonton Oli et en moins de 2 secondes nous voilà rassurés, on fait les 2 entrées de mine, on en déséquipe une et on finit par le Puits-aux-Lampes ! Tiercé gagnant !
Plus motivés que jamais, Sylvain et Charlotte suivent Julien et Aurélie pour le puits de 30m (le puits SBB) situé dans le bois de Boine, entre Han-sur-Lesse et Belvaux. Tandis que l’équipe de Frits est allée équiper le puits de 70m (ancien puits d’extraction de baryte) à Ave-et-Auffe. On inversera par la suite. DSCF5697L’entrée est située au milieu des bois, entouré de barbelés, sans possibilité d’attacher les cordes. Julien, le plus inspiré d’entre nous, décide de prendre les 2 arbres qui surplombent le puits pour faire un Y avec la corde…8m suffiront ! Alors que Julien et Charlotte doivent grimper dans les arbres pour y attacher les mousquetons, Sylvain n’a qu’à lever le bras …et ça, ça fait beaucoup rire Aurélie ! Arrivés en bas, le sol, parsemé de salamandres et de poutrelles effritées, est assez instable, on ne traîne donc pas et on remonte. Longés à la ceinture de sécurité de la camionnette de la fédé, mais toujours avec nos casques, Julien et Aurélie nous déposent au puits de Ave-et-Auffe, car ils doivent se rendre au Puits-aux-Lampes pour aider à déséquiper. Progression symbolique pour Sylvain, qui, ayant grandit dans la région, est souvent venu à cet endroit précis, se demandant ce qu’il y avait en bas, rêvant des mondes souterrains. On descend tous les 2 côte à côte grâce aux 2 cordes installées. A environ 50m de profondeur, une galerie apparaît que nous empruntons. Une chauve-souris s’y engage avec nous, elle vole et virevolte aux cotés de Charlotte, tandis que Môssieur se cache car  » elle risque de sauter à la gorge ! » mouaih ! On décide de remonter car à la base du puits se trouve un tapis de carcasses d’animaux, et l’odeur et les nombreuses mouches nous font fuir ! Surprise, en haut, nous attendent les copains Julien, Aurélie et la Frite ! Au Puits-aux-Lampes tout le monde est parti, se retrouvant tout seul pour déséquiper, Julien préfère nous attendre …chouette ! Il nous détestera un peu après, dans la voiture, car oui, les odeurs de carcasses macérées se sont imprégnées dans nos combis ! Petite halte de 5 secondes au gite pour les pisseuses et pour récupérer Tom qui nous a lâchement abandonné ce dimanche pour visiter la Grotte du Père Noël.

Direction le Puits-aux-Lampes ! Une grotte impressionnante, surtout en Belgique, où un enfilement de puits donne accès à une salle immense ! Les organisateurs de la ComJ, ne voulant pas faire les choses à moitié, équipèrent cette dernière par un rappel guidé. Pour notre première fois dans cette grotte, la découvrir en volant fut magique. Mais sur ce coup-là, Charlotte aurait préférée être grosse ! Après une rapide exploration, nous entamons la remontée. Peu de temps après, nous finissons au gite pour trinquer au weekend entre survivants !

C’est à 23h que l’on regagne enfin nos lits, des idées et du fun plein la tête.

Après ce week-end, on ne confondra plus jamais une espèce et un genre, on connait la signification de T8, Frits a une voiture boueuse, on se promènera toujours avec sa barquette, on écoutera plus jamais ce Mathieu, on sait faire un Y de 8m de long, on offrira à Julien un désodorisant pour voiture, on ne verra plus de dinosaure, mais surtout, on restera jeune et fun tant qu’on ira explorer les profondeurs.

Sylvain et Charlotte

Galerie des Sources

Souvent rêvée, mais jamais réalisée, la visite de la Galerie des Sources à Hulsonniaux s’est enfin concrétisée en ce glacial dimanche 17 janvier 2016. C’est à 9h et des rawettes que Olivier, Vinnie, Arnaud, Caro et Benja se retrouvent au local. Ils se serrent à 5 dans une voiture et partent pour un peu plus d’1h de route en direction de la gare de Gendron-Celles. Ils peuvent admirer sur la route de jolis paysages enneigés et bucoliques (non ils ne souffrent pas de flatulences !). En attendant Sylvain, ils en profitent pour aller visiter un petit château d’eau abandonné perché sur une colline en y accédant par une étroite échelle et constatent que la nature reprend pied sur la main de l’homme.

Une fois que Sylvain les a rejoint, ils vont se garer sous un pont et après un petit pique-nique se changent en essayant de se réchauffer vaguement au soleil. Ils traversent une prairie neigeuse et démarrent l’ascension d’une colline abrupte à travers bois pour atteindre l’entrée supérieure fermée par une porte UBS. Il est alors 12h.  Après être descendu un passage un peu étroit ils se retrouvent dans une petite salle où ils s’arrêtent un peu pour profiter de la chaleur et Benja de faire quelques photos. Tranquillement ils vont visiter le Réseau CPL et admirer les concrétions malheureusement souillées par de trop nombreux passages humains et la bêtise de vandales. Des petits groupes se forment pour aller voir le fameux cierge qui malgré des tentatives de rafistolages a bien mauvaise mine. Certains poussent leurs nez jusque Hessels’ Hell et Mulders’ Put. Le groupe de nouveau solidaire revient sur ses pas et emprunte l’Entonnoir par deux passages distincts avant de se retrouver dans La Grande Diaclase. Dos à celle ci, ils font le choix de prendre à gauche et hésitent devant deux voies. Vinnie s’essaie dans celle de droite, atteint un cul de sac en désob, fait demi-tour et rejoint les autres dans le passage de gauche. Chacun furette dans tous les coins pour essayer de trouver la suite : Olivier et Benja s’engluent et halètent dans des tréfonds étroits et peut-être même hors topo ; Caro suivie de Sylvain et Arnaud trouve l’étroit Vanadra et entame une boucle. Oli finira par les suivre. Vinnie se fatigue dans le Vanadra et abandonne l’étroiture faute de prises de pieds satisfaisantes et revient patienter avec Benja. Ces derniers entendent la voix d’Oli qui dit avoir trouvé la fameuse vire et qu’il commence à l’équiper. En stéréo la voix de Caro se fait entendre et leur apprend qu’un autre passage est possible pour rejoindre Oli. Demi-tour puis direction la Salle du Vieux (de l’autre coté de la Grande Diaclase) où Arnaud est au fond d’un puits et chatouille la rivière souterraine. Caro et Vinnie rejoignent Oli en passant une étroiture et attendent que celui ci équipe la vire aérienne en oppo. Tout le groupe finit par se réunir là-bas et admire quelques sculptures phalliques. Oli finit l’équipement un peu complexe à grand coups de créativité et l’on se retrouve tous dans une petite salle bien concrétionnée et relativement préservée. Pressés par le temps (il est près de 17h et on est censé être sorti pour 18h !) nous nous frayons un passage entre stalactites et stalagmites pour aller admirer tout en rampant (le plafond étant d’une hauteur de 1m max) la Grande Salle qui porte bien son nom constellée de concrétions. Au pas de course -ou plus exactement ventre à terre- on fait demi-tour et on se suit de plus ou moins près pour sortir. Oli déséquipe. Fatigués, les derniers passages vers la sortir sont plus laborieux. Il est 18h20 quand les derniers sortent du trou et redescendent la pente boueuse jusqu’aux voitures. Le groupe se dépêche de se changer avant que le matos ne gèle sur eux. Sylvain nous quitte et le club des cinq reprend la route pour Liège. Une fois au local et la clé du « lavoir » retrouvée on nettoie péniblement le matos avant que nos doigts ne soient pétrifiés par le froid.

Participants: Oli, Vinnie, Arnaud, Caro, Benja et Sylvain
TPST: 6h20
Photos: Benja

Descente en Enfer

Après un désistement de dernière minute, nous étions donc quatre (Alex, Claire, Sylvain et Pierre) à nous rendre dans le Réseau Enfer-Fissures en ce dimanche d’hiver. Après le traditionnel rendez-vous au local, nous rencontrons notre guide, Albert Briffoz, et nous rendons sur place, pour visiter cette grotte originale qui avait gentiment été équipée pour nous par le CRSOA.
La descente était très agréable et variée, ponctuée de quelques moments à l’arrêt lorsque notre cher Alex, toujours aussi consciencieux et méthodique, ne parvenait plus à s’empêcher de bidouiller l’équipement en chemin. Nous sommes ensuite parvenus au très impressionnant siphon, et avons ensuite fait une petite excursion dans le réseau d’à-coté. C’est malheureusement là que nous avons perdu la bonne humeur de Claire, et, fidèle à la devise « Happy wife, happy life», nous avons donc commencé à remonter.
La remontée fut plus difficile, les nombreux kilos de boue amassés en chemin nous alourdissaient et empêchaient nos bloqueurs de bien fonctionner. Mais après deux sorties de puits un peu ardues, des échanges de matériel et environ deux cents jurons de la part de Claire, nous sommes finalement parvenus à l’air libre juste à temps pour admirer les dernières couleurs du coucher de soleil.
La pauvre Claire, dont la vessie avait triplé de volume, s’est alors précipitée, pleine de boue, échevelée et pieds nus, vers la maison la plus proche pour profiter de leur toilettes. Heureusement qu’elle est tombée sur un jeune homme visiblement célibataire et un peu désespéré, parce qu’il l’a laissée entrer et n’a même pas appelé la police.
Après cela, nous avons terminé la soirée au local du CRSOA (local chauffé et qui possède même de l’eau chaude et un éclairage correct, quel luxe !), à profiter des nombreux chips et bières bien mérités, en essayant de ne pas trop penser à l’étape très ardue de nettoyage qui nous attendait par après !

Pierre

(photos d’Alex)

TPST : 8-9 h

Participants : Alex, Claire, Sylvain Pierre et Albert B. du CRSOA

Souper club + traversée Chawresse-Véronika et Véronika tout court

En cette veille de St-Nicolas, deux sorties sont au programme.

La première réunit Olivier, Arnaud, Vinnie, Antoine et Amaury qui se retrouvent le matin pour la traditionnelle traversée Chawresse-Véronika. Il avait été convenu que Gauthier du CRSOA nous rejoigne mais après une attente jugée suffisante nous nous apprêtons pour la traversée. Il est 11h45 quand on pénètre l’étroite entrée maçonnée. Le ton est rapidement donné avec un passage coudé étroit dans une flaque. La suite sera une succession de passages tortueux, boueux et autres adjectifs en « eux ».  Nous devons parfois chercher notre chemin dans ce dédale humide, revenir sur nos pas avant de continuer dans la direction « la plus logique ». Quelques -vénérables- cordes en fixe nous aident à franchir certains obstacles. Vinnie et Amaury trainent un peu la patte dans les interminables rampings. Une fois dans Veronika, nous finissons par sentir l’odeur d’autres êtres humains et croiser le 2ème groupe dans le « Circuit ». Après de brèves embrassades, nous continuons jusqu’au tuyau de la CILE qu’avant de revoir le jour nous longeons pour observer quelques phénomènes de concrétionnements ainsi qu’une jolie -mais étroite- « salle ».

Un deuxième groupe, composé d’Alex, Caro, Benja, Charlotte, Claire, Sylvain, Nico, Maud, prend le départ du local vers midi 30 pour une petite balade dans Véronika. Gauthier, cette fois-ci nous trouve! L’entrée de la grotte se fait par le tunnel de la CILE. Après une entraide pour un ressaut d’environ 3m et le passage éclair de la Grande Marmite, nous arrivons dans le tant attendu réseau des Rotules que certains appréhendent par son nom et sa réputation. Passage finalement facile vu que la moitié du groupe le fait à quatre-pattes (voir accroupie mais chut!) Au lieu de faire le traditionnel Réseau du Fil Rouge, on se dirige vers le Réseau des Gours, que personne du groupe n’a encore vu, à force de vouloir faire la traversée (pas même Alex, c’est pour dire!) Il contient quelques étroitures et de la boue gluante qui empêcheront Benja d’aller plus loin. On descend jusqu’au siphon (temporaire) de la Bétonnière. Sur le chemin du retour, l’heure nous permet de faire une pause dans la Grande Marmite pour faire une séance photos par Benja. La durée des pauses a failli nous mettre en retard sur l’heure de sortie !

Participants groupe 1: Olivier, Arnaud, Antoine, Amaury, Vinnie
TPST: 2h30
Participants groupe 2: Alex, Caro, Benja, Charlotte, Claire, Sylvain, Nico, Maud + Gauthier du CRSOA
TPST: 3h30

On s’empresse tous afin de se retrouver dans le quartier St-Léonard, sales (car se laver, c’est tricher!) pour le souper club tant attendu. Nous sommes 25 principalement du RCAE mais aussi des invités du CRSOA, ULS, GRSC, ABYSS… L’apéro précède la traditionnelle raclette-pierrade, ensuite la soirée se termine aux petites heures pour les plus valeureux!

On se Lesves tous pour l’Abîme

Notre nouveau fidèle Amaury, le revenant Pierre, Olivier, Claire, Antoine et Vinnie se retrouvent au local à 9h pour préparer le matos. On attend Benja et puis 2 voitures s’en vont jusqu’à l’Abîme de Lesves. Il ne fait pas chaud pour s’équiper et c’est à 11h45 que le groupe se dirige vers l’entrée. Benja équipe les plafonds drillé par les conseils d’Olivier suivi de près par Pierre et Antoine. Vinnie quant à lui s’attaque à l’équipement de la voie classique, Amaury et Claire lui succèdent. Vu les conditions climatiques de ces derniers jours on a les pieds dans l’eau et un filet nous arrose copieusement à certains endroits à tel point que Claire serre les dents, en effet elle n’avait pas jugé utile d’enfiler ses chaussons en néoprène. Vinnie cale un peu avant le dernier puits en installant la dernière corde ne sachant pas à quel fractio se vouer. Olivier viendra le rassurer et le groupe de tête atteindra le fond du P13. Nous allons jeter un oeil à l’aval de la rivière mais faisons l’impasse sur l’amont pour ne pas trop salir le matos. Une fois que tout le monde est en bas, Olivier ayant fini l’équipement parfois périlleux des plafonds, nous ne tardons pas à remonter. Le groupe descendu par les plafonds remonte par la classique, et vice versa. Antoine déséquipe la classique pendant que Vinnie s’occupe des plafonds. Il est le dernier à sortir à 17h15 franchissant le dernier obstacle: une pente glissante à souhait dans la doline d’entrée.  L’équipe se rend à la Vilaine Source pour nettoyer comme il se doit le matériel et puis rentrer au local. Le groupe ne tarde ensuite pas à se dissiper.

TPST: 5h30

Participants: Olivier, Pierre, Benja, Vinnie, Antoine, Claire et Amaury